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mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

mardi, 13 janvier 2015

Du plastique qui se régénère

Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont développé un plastique capable de se régénéré en profitant d'un apport de matière. Le système s'inspire du fonctionnement des organismes vivants, à savoir l'envoi de sang et de plaquettes pour coaguler à l'endroit où la matière manque avant de permettre au système de se reformer.


Le plastique développé dispose d'une sorte de réseau sanguin, dans lequel est injecté deux composants qui viennent combler le trou ou le dommage créé sur le matériau. Une fois en contact, ces composants forment instantanément un gel qui est peu soumis aux lois de la gravité et permet de combler progressivement un impact jusqu'à le résorber totalement. On peut imaginer qu'une technologie de ce type répare automatiquement les parebrises des véhicules, les tuyaux souterrains difficilement accessibles et plus globalement, la technique pourrait se présenter comme un système d'auto entretient des réseaux ou éléments enfouis ou difficilement observables, mais le réseau capillaire ne se reformera pas seul au sein même des réparations, ce qui pourrait limiter l'efficacité du système en cas de second impact ou blessure au même endroit.

Source : generation-nt.com

vendredi, 28 novembre 2014

Pollution aux plastiques en Méditerranée

La goélette Tara est arrivée à Lorient, son port d'attache. L’objectif de l’expédition Tara Méditerranée était de récolter des échantillons avec des filets spéciaux, au large, mais aussi près des côtes, au niveau des embouchures des rivières. Les plastiques ainsi récupérés seront ensuite analysés, pour des résultats attendus au printemps 2015. Avant même la publication des résultats, Tara expéditions parle déjà de constats « édifiants ». D’après deux chercheurs au CNRS, « des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer ».

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Parce qu’il s’agit d’une mer quasiment fermée et très touristique, la mer Méditerranée présente un risque de pollution aux plastiques important. On sait que ces minuscules fragments de matières plastiques sont ingérés par les petits animaux du plancton (les larves de poissons, de crustacés et de mollusques par exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne alimentaire.

samedi, 25 octobre 2014

Les miels sont contaminés par des microplastiques

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. S’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses. Les résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. Quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques.

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Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées. Les analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. Les chercheurs allemands ont détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Source : 60millions-mag.com

mardi, 22 juillet 2014

Interdire les sacs plastiques

Un amendement sur le projet de loi biodiversité propose d'interdire les sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016. "Les enjeux environnementaux, tant en matière d'impacts sur les milieux et la biodiversité, notamment pour le milieu marin", sont avancés pour justifier la mesure. Le texte veut interdire les sacs en matières plastiques à usage unique; gratuits comme payants; qu'ils soient distribués en caisse ou en magasin.

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L'amendement rappelle que la consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est passée de 10,5 milliards à 700 millions en 2002 à 2011. Mais pointe qu'encore "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. Ces derniers n'avaient jamais fait l'objet de mesures spécifiques pour réduire leur consommation.


En savoir plus sur expansion.lexpress.fr

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

mercredi, 02 juillet 2014

En ai-je vraiment besoin ?

Une quantité importante et non quantifiable de déchets plastiques entre dans la mer à travers les déchets, les décharges mal gérées, les activités touristiques et la pêche. Certaines de ces matériaux coulent au fond de l'océan, alors que d'autres flottent à la surface et peuvent traverser de grandes distances via les courants océaniques : ils s'échouent alors sur les littoraux et s'accumulent dans les gyres océaniques. Selon le rapport Valuing Plastic (Valoriser le plastique), soutenu par le PNUE et produit par Plastic Disclosure Project (PDP) et Trucost, la pollution marine coûterait 13 milliards de dollars par an, c'est le coût en aval le plus important dans la gestion des plastiques.

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On parle souvent dans les médias et les réseaux sociaux de Boyan Slat un étudiant hollandais de 20 ans qui a présenté en octobre 2012, un concept de navire équipé de barrages flottants qui pourraient filtrer les déchets dans l'océan. Des dizaines d'ingénieurs travaillent à la réalisation d'un prototype qui laisserait passer le plancton et bloquerait les micro-plastiques. Si c'est une première réponse louable, elle reste limitée aux macro-déchets qui entrent dans les océans, avant qu'ils n'atteignent les gyres mais ce n'est pas une solution pour le plastique déjà accumulé dans les gyres actuels.
Les tendances de production, les modes d'utilisation et les changements démographiques devraient entraîner une utilisation accrue du plastique. Chaque achat doit être réfléchi : "en ai-je vraiment besoin ?", "ne pourrait-on pas me le prêter par ailleurs ?", "pourrais-je en trouver un d'occasion à très bas prix ?". Nous devons être particulièrement vigilants en ce qui concerne les déchets : les mettre aux ordures et les trier, quelque soit l'environnement dans lequel nous nous trouvons.

Source : notre-planete.info

mardi, 06 mai 2014

L’expédition 7ième continent

Hier, à Fort-de-France, en Martinique, un voilier a mis le cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes.

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L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

Source : futura-sciences.com

samedi, 05 avril 2014

Dépolluer les océans en 5 ans

Il y a dans les océans, 5 principaux gyres océaniques, de gigantesques tourbillons animés par la force de Coriolis. Tous entraînent dans leurs courants des tonnes de déchets, qui y restent bloqués, en majorité des plastiques, auxquels il faut entre 50 et 1000 ans pour se décomposer. Boyan Slat, étudiant ingénieur en aérospatiale aux Pays-Bas, a présenté son projet Ocean Cleanup qui mobiliserait des bases fixes et laisserait les courants faire le reste, c’est-à-dire amener les déchets dans les barrages flottants.

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Selon une hypothèse qui nécessite d’être testée, le plancton pourrait nager en dessous des barrages, afin d’éviter de perturber l’écosystème. Le plastique, en revanche même les petits morceaux, resterait bloqué. Les plateformes sont pensées pour être autosuffisantes, en utilisant la force des courants, des vagues et du soleil. Le barrage flottant prendrait la forme d’une raie manta permettant d’épouser le parcours des courants marins empruntés par les déchets plastiques.

Source : consoglobe.com

mardi, 26 novembre 2013

Le plastique n'est pas fantastique

Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.


Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

Source : notre-planete.info

jeudi, 29 août 2013

Du plastique à base d'algues

Après des années de recherches, Rémy Lucas, dont l'entreprise est installée à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine, a mis au point un procédé révolutionnaire. Sa société fabrique le premier granule à base d'algues brunes au monde. Ce biomatériau qui ressemble à du plastique est composé à 100 % d'algues récoltées en mer, il ne contient ni dérivé du pétrole ni dérivé chimique. Il est aussi dénué de phtalate, de bisphénol ou de formaldéhyde. Il est compostable. En se dégradant, il apporte des nutriments au sol.

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L'entreprise a aussi mis au point un deuxième matériau, l'Algoblend, constitué à moitié de plastique et à moitié d'algues. Jeux de plage, protège-cartes et panneaux de signalisation pour la Bretagne : les applications se multiplient.


Source : entreprises.ouest-france.fr

samedi, 04 mai 2013

Les patineurs de mer

Le vortex de plastique du Pacifique, constitué de morceaux microscopiques dans la gyre subtropicale du Pacifique Nord a connu une augmentation de 100 fois au cours des 40 dernières années. Ce gigantesque radeau de plastique sur l’océan Pacifique est aussi appelée le « Garbage Patch », la « tâche poubelle ». C’est une masse de déchets de la taille du Texas et 2 fois plus grand que Hawaii. Une zone couverte d’une myriade de petits morceaux de plastique de la taille d’un ongle humain voire encore plus fin. Ces micro-déchets innombrables ont un impact significatif négatif sur les écosystèmes locaux.

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Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.

Source : consoglobe.com

vendredi, 03 mai 2013

Le septième continent

Les membres de l’expédition 7e continent embarqueront sur le voilier Swan 47 ce mois de mai 2013. Ils partiront en mer pour étudier la zone d’accumulation de déchets dans le gyre nord-pacifique. L’objectif de la mission est de quantifier et de référencer l’état de pollution au plastique de cette région marine.

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Une véritable soupe de plastique a envahi les océans. Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites par an, 10 % finissent en mer. Les courants emportent les débris loin des côtes et dégradent les gros morceaux. Ainsi, la pollution marine au plastique reste peu visible. Elle menace pourtant 250 espèces marines, et modifie l’écosystème dans son ensemble. L’explorateur Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français, a été à plusieurs reprises témoin de l’ampleur de la pollution plastique des océans. C’est dans ce contexte qu’est née la mission d’exploration 7e continent. Avec cinq autres personnes à bord du voilier Swan 47, Patrick Deixonne se rendra au mois de mai dans le plus grand et le plus pollué des gyres : le gyre nord-pacifique. Il s’agit là de la première mission d’exploration française dans ce tourbillon marin.

Pour en savoir plus sur cette expédition, on peut consulter le site futura-sciences.com

vendredi, 29 juin 2012

Collecter plus de plastique

22 % des emballages plastiques mis sur le marché sont actuellement recyclés. Pour des raisons techniques et économiques, les consignes de tri ont été limitées aux seuls corps creux tels les bouteilles et flacons. Pour recycler plus, il faudrait étendre la palette de déchets d'emballages à trier à tous les déchets plastiques y compris les films plastique, les pots de yaourt, les barquettes en polystyrène… Toutefois pour éviter de généraliser des mesures potentiellement contre-productives d'un point de vue économique et environnemental, une expérimentation est actuellement menée en France auprès de 51 collectivités correspondant à 3,7 millions de Français.

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L'étude, financée par Eco-Emballages, vise à déterminer si la modification des consignes de tri sera bénéfique. Cette collecte étendue s'accompagne d'une augmentation des coûts de collecte et de caractérisation des différents matériaux sur les centres de tri. Il faut aussi s'assurer que ces nouveaux plastiques, collectés et triés, seront recyclés.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

lundi, 14 mai 2012

Un champignon qui dégrade le plastique

Découvert en Amazonie, le champignon Pestalotiopsis Microsporaa a une habitude étrange mais prometteuse : il dégrade, pour les manger, des résidus de plastique. deviendra-t-il une solution pour les stations d’épuration ?

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Durant l'été 2011, des étudiants en biochimie de l’université de Yale ont passé deux semaines en Équateur, dans la forêt amazonienne. Leur but était de récupérer des champignons et des bactéries vivant à l’intérieur des plantes. Revenue aux États-Unis, une partie de l’équipe a étudié la résistance de plusieurs champignons à des résidus de matière plastique. Avec surprise, le groupe de Pria Anand a repéré un champignon ascomycète, Pestalotiopsis microspora, qui semblait dévorer un certain plastique, en l’occurrence le polyuréthane. Ce polymère d’uréthane est très utilisé dans l’industrie pour la fabrication de mousses isolantes, de colles ou de peintures, sans oublier le Lycra, les roues de patins à roulettes et bien d’autres usages.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

mardi, 20 septembre 2011

Le plastique végétal a de l'avenir

Depuis 10 ans, les laboratoires de recherches tentent de substituer aux sources petro-fossiles des matières végétales comme le bois, les algues, le chanvre, la canne à sucre...

En 2020, les produits à base de plastique végétal pourraient atteindre 20% de la production à cotè des 7% actuels et générés 360000 emplois. Mais il faut mesurer l'impact de cette chimie verte sur la production agricole, les pétro-plastiques resteront encore fortement majoritaires.

Elise by Starck est une corbeille en bioplastique pour collecter les papiers usagés dans les bureaux, mais aussi les ampoules, les cannettes et les piles.

Elise by Starck from ELISE Recyclage on Vimeo.

Conçue gracieusement pour une entreprise solidaire de tri sélectif, il s'agit d'une sorte de carton légèrement cabossé, façon gobelet froissé Revol. « Il sera fabriqué en plastique végétal, 100 % recyclable, mis au point par la société Roquette à partir d'amidon de pommes de terre et de maïs cultivés sur des terres en jachère, insiste Philippe Starck. Je ne veux pas être le mec qui a conçu des objets avec des matières que l'on mange. » Ce serait un non-sens, selon lui, compte tenu « des grandes famines qui s'annoncent à l'horizon 2020 ».

On peut lire l'interview de Philippe Starck sur le site challenges.fr

dimanche, 03 juillet 2011

Faire du plastique avec du lait

La matière principale de ce plastique est une protéine, la caséine, qui constitue la plupart des protéines du lait. C'est une très longue molécule insoluble dans l'eau. Cependant plusieurs s'assemblent en pelote, appelées micelles, pour former un mélange stable et homogène dans le lait. L’ajout d’une substance acide comme le vinaigre bouscule cet équilibre (tout comme l’ajout d’une présure pour faire du ...fromage !) jusqu’à faire précipiter les molécules en petits tas blancs au fond du récipient.


Lapprenti chimiste: faites du "plastique" avec... par sciencesetavenir

Pourquoi ? Bien qu'insoluble la caséine est stabilisée dans l'eau, notamment parce que ses charges électriques négatives s'associent avec les ions calcium positifs du lait. En ajoutant du vinaigre, donc des charges positives, des parties de la protéine se chargent positivement. L'équilibre précédent est rompu et le bel édifice stable se désagrège et devient tout à fait insoluble. La caséine « tombe » en grumeaux blancs. Une fois filtrée et séchée, les molécules se lient entre elles via leurs parties hydrophobes, comme des scratchs, ce qui crée un objet très dur.

05:55 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, chimie, sciences, lait

samedi, 02 juillet 2011

Le plastique, symbole de société

Le plastique est devenu l’un des symboles de la société du 20ème siècle. On en produit 260 millions de tonnes tous les ans. Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l'industrie mondiale dépendent aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements...). Plastic Planet, le documentaire du réalisateur autrichien Werner Boote, sorti en salle en avril 2011, est le résultat de quatre années d’enquête aux quatre coins du monde pour évaluer le problème lié à la production du plastique.


bande-annonce de Plastic Planet par TOUSCOPROD

Les océans contiendraient désormais plus de plastique que de plancton. Les produits synthétiques rejettent des produits chimiques qui passent à travers la chaîne alimentaire jusque dans le corps humain.


PLASTIC PLANET : TEASER 2 par baryla

Le documentaire est disponible en DVD.
Pour en savoir plus sur le film, on peut consulter le site cinemovies.fr

vendredi, 24 juin 2011

Que deviennent les sacs biodégradables ?

Les déchets de sacs plastiques, en polyéthylène, sont un symbole marquant de l'impact de l'Homme sur l'environnement. En réponse à la menace écologique des déchets plastiques, l'industrie a produit des plastiques dits "biodégradables".

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Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes, bactéries ou champignons. Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire et non à partir de biomatériaux, comme les plantes.

Si ces sacs plastiques dégradables se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible. Ces produits sont qualifiés de "biodégradables" sans qu'aucune référence ne soit faite au temps nécessaire à leur dégadation biologique complète.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 04 juin 2011

Vers l'interdiction des sacs plastiques...

 La Commission européenne lancera jusqu'en août 2011 une consultation sur Internet pour découvrir la meilleure manière de réduire l'utilisation des sacs en plastique. Doit-on envisager une taxe, l'interdiction complète des sacs en plastique ou le renforcement des exigences en matière de biodégradabilité des emballages.

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Chaque année, le citoyen de l'Union Européenne consomme quelque 500 sacs en plastique, dont la plupart ne sont utilisés qu'une seule fois durant 20 minutes. En raison de leur faible poids et de leur petite taille, les sacs en plastique échappent souvent à la gestion des déchets et finissent par se retrouver dans le milieu marin. Étant donné leur longue durée de vie, quelque 250 milliards de particules de plastique atteignant un poids combiné de 500 tonnes flottent à présent dans la seule mer Méditerranée. Les animaux marins qui avalent accidentellement ces particules ou qui les confondent avec de la nourriture risquent de suffoquer. Les plastiques se décomposent en minuscules particules et présentent un potentiel élevé de contamination des sols et des cours d'eau, étant donné qu'ils peuvent contenir des additifs, tels que des polluants organiques persistants.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info