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mardi, 22 mars 2011

Le Bisphénol A, perturbateur endocrinien

Le Bisphénol A, BPA, est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates, une matière plastique qui est utilisée dans la fabrication de produits tels que les biberons. De faibles quantités de BPA peuvent passer d'un contenant en plastique porté à haute température à l'aliment contenu ; dans le cas des biberons, la préparation lactée. Or, chez le nourrisson, le mécanisme d'élimination du BPA n'est pas pleinement opérationnel avant l'âge de six mois. L'exposition des bébés à cette substance est donc la plus forte au cours de ces premiers mois, en particulier si les préparations lactées, qui sont administrées au moyen d'un biberon, sont leur seule source d'alimentation.

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L'EFSA (European Food Safety Authority) a rendu son avis en septembre 2010. Elle a conclu que le bisphénol A était une substance sûre pour autant que la dose quotidienne absorbée ne dépasse pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel, et que l'exposition de toutes les catégories de la population est inférieure à cette limite. Cependant, le groupe scientifique de l'EFSA a soulevé la question de possibles effets du BPA sur les nourrissons en particulier, et conclu qu'il convenait de continuer à être attentif tant que des données plus fiables sur les zones d'ombre actuelles ne seraient pas disponibles. Depuis ce 1er mars 2011, l'interdiction de fabriquer dans l'Union Européenne des biberons contenant du bisphénol A est entré en vigueur.

Le BPA est suspecté  comme perturbateur endocrinien. Le BPA est un composant de nombreux ustensiles en plastique autres que les biberons. Sous l'effet de la chaleur, le BPA contenu dans le plastique de la bouilloire migre dans l'eau. Lors de la cuisson au micro-ondes, le BPA, ce composant contenu dans le plastique de l'assiette, migre dans les aliments. On peut aussi le trouver dans le revêtement interne des boîtes de conserve et les canettes. Par précaution, il faut minimiser la dose quotidienne absorbée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 16 mars 2010

La grande plaque de déchets de l'Atlantique

Depuis 1997 on connaît l'existence de la "grande plaque de déchets du Pacifique", la zone de cet océan qui concentre les déchets rejetés directement en mer ou issus des activités terrestres.
Des scientifiques viennent de révéler qu'il existe une plaque semblable dans l'océan Atlantique. D'une profondeur estimée à environ 10m et d'une superficie équivalente à la France, l'Espagne et le Portugal réunis. Cette décharge flottante s'est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines.

dechets_atlantique.png

Cette nouvelle plaque de déchets résulte de l'accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs... et des milliards de débris dont la masse est inférieure à 1g. Dans certaines zones, les observateurs ont relevé jusqu'à 200 000 fragments de déchets par km² et ils peuvent s'accumuler sur 20m de profondeur.

La grande majorité de ces fragments est issue de déchets de consommation qui proviennent de décharges à ciel ouvert et qui ont été emportés par le vent, mais aussi de rejets via les fleuves et les navires en mer. Ces morceaux de plastique souillent durablement l'océan en infiltrant tous les niveaux de la chaîne alimentaire et entraînant, chaque année, la mort d'environ 100 000 mammifères marins et d'un million d'oiseaux de mer. Cette pollution affecte aussi les hommes qui consomment les poissons qui ont ingéré ces fragments de plastique.

Malheureusement, il semble impossible de débarasser les océans de cette pollution... Pour le moment la seule solution envisageable est de freiner sérieusement la consommation de plastique et opter rapidement pour des plastiques biodégradables.

Pour en savoir plus, on peut lire le dossier de notre-planete.info

lundi, 17 août 2009

Le plastique biodégradable

Chaque Français consomme près de 100kg de plastique par an. Les matières plastiques sont difficilement biodégradables. Il faut 400 ans pour que les micro-organismes viennent à bout d'un sac en plastique. Ils s'accumulent dans les océans où ils sont ingérés par les cétacés et les oiseaux marins. La prise de conscience de cette pollution a conduit de nombreux états à limiter l'utilisation des sacs en plastique.
plastique-sac.jpgOn peut remplacer le plastique par de l'amidon de maïs. Cependant cette alternative reste onéreuse et pas toujours appropriée. Les produits alternatifs les plus compétitifs sont les plastiques biodégradables, qui tombent en poussière sous l'action du soleil et de la chaleur. Les composants utilisés dans les autres produits en plastique comme le bisphénol A et les phtalates sont des perturbateurs endocriniens des animaux. Récemment, le bisphénol A a été interdit pour la fabrication des biberons. Des spécialistes de la chimie verte s'efforcent de concevoir des matériaux plus respectueux de l'environnement. Une solution est de limiter au maximum l'utilisation des matières plastiques dont la fabrication absorbe 4% des hydrocarbures consommées dans le monde.