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mardi, 06 mai 2014

L’expédition 7ième continent

Hier, à Fort-de-France, en Martinique, un voilier a mis le cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes.

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L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

Source : futura-sciences.com

samedi, 20 juillet 2013

Le requin pèlerin observé sur les côtes

Chaque année, des centaines de requins pèlerins sont observés sur les côtes françaises, mais depuis quelques semaines, les observations se multiplient. Pouvant atteindre 12 mètres pour un poids d'environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, ce requin impressionnant est pourtant inoffensif puisqu'il se nourrit de petits poissons, d'œufs de poisson et de zooplancton. Il a été longtemps pêché pour sa chair, son foie, sa peau et, en Asie, pour ses ailerons. Le requin pèlerin est facile à capturer car il nage à la surface avec une grande lenteur.

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En Europe, la pêche est devenue marginale et demeure essentiellement norvégienne. Mais ces grands poissons sont régulièrement victimes de pêche accidentelle et même de collisions avec des grands navires. C'est pourquoi, le requin pèlerin figure dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN dans la catégorie « espèce vulnérable ». De plus, le requin pèlerin est inscrit sur la liste de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) des espèces menacées ou en déclin. Le requin pèlerin est un requin pélagique qui peut parcourir de grandes distances. Il se reproduit dans les eaux tempérées et boréales, il est donc normal qu'il soit observé près des côtes françaises.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

samedi, 08 juin 2013

Le trésor de L’Adour

Sur la côte atlantique, l'embouchure de l'Adour est l’une des portes d'entrée du pays basque. Ce lieu, on l'appelle aussi la barre. Les vagues peuvent y être redoutables. Quand la houle venue de l'océan vient buter contre les eaux de l’Adour, la barre n'est plus qu'une marmite bouillonnante où se chasse le plus sauvage des poissons : le saumon de l'Adour. C'est après s'être nourris pendant tout l'hiver dans les eaux du Groenland que les saumons de l'Atlantique entament leur migration vers leur lieu de naissance. Ceux de l'Adour s'en vont vers les gaves et les nives des montagnes pyrénéennes, ces petites rivières où ils se reproduisent depuis des millénaires.

Un reportage de Jérôme Laurent et Christian Auxemery
Une production France 3 - Thalassa

Il y a un siècle, on pêchait dans le bassin de l'Adour plus de 10 000 saumons par an. Aujourd'hui, à peine un millier. Les barrages mais aussi les pollutions liées à l'urbanisation et à l'agriculture ont contribué à fragiliser l'espèce qui se maintient, tant bien que mal, grâce à des plans de gestion qui limitent notamment les jours de pêche. Son goût sauvage, sa texture grasse sont sans comparaison avec le saumon d'élevage.


vendredi, 03 mai 2013

Le septième continent

Les membres de l’expédition 7e continent embarqueront sur le voilier Swan 47 ce mois de mai 2013. Ils partiront en mer pour étudier la zone d’accumulation de déchets dans le gyre nord-pacifique. L’objectif de la mission est de quantifier et de référencer l’état de pollution au plastique de cette région marine.

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Une véritable soupe de plastique a envahi les océans. Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites par an, 10 % finissent en mer. Les courants emportent les débris loin des côtes et dégradent les gros morceaux. Ainsi, la pollution marine au plastique reste peu visible. Elle menace pourtant 250 espèces marines, et modifie l’écosystème dans son ensemble. L’explorateur Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français, a été à plusieurs reprises témoin de l’ampleur de la pollution plastique des océans. C’est dans ce contexte qu’est née la mission d’exploration 7e continent. Avec cinq autres personnes à bord du voilier Swan 47, Patrick Deixonne se rendra au mois de mai dans le plus grand et le plus pollué des gyres : le gyre nord-pacifique. Il s’agit là de la première mission d’exploration française dans ce tourbillon marin.

Pour en savoir plus sur cette expédition, on peut consulter le site futura-sciences.com

lundi, 11 février 2013

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée, ce lundi 11 février 2013, en façade Atlantique. La journée s’annonce très agitée avec une dépression qui descend de la Bretagne vers les Pyrénées.

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Cette dépression très active donnera lieu à un fort coup de vent, peut-être localement tempête, sur les régions littorales. Une situation qui pourrait ressembler à celle survenue lundi 15 janvier dernier avec des rafales à plus de 50-60 noeuds entre le Finistère et le pays basque.Le facteur aggravant est qu' il s’agit de forts coefficients de marée attendus ,voisins de 103. La conjonction avec ces forts coefficients de marée est un état de la mer fortement dégradé. On attend des creux de 4 à 7 mètres au large,et cela pourrait donner lieu à des submersions de digues sur quelques parties du littoral.

Source : aquitaine.france3.fr

jeudi, 06 septembre 2012

Ouragans ou typhons

Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.


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Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

jeudi, 30 août 2012

Les poursuites contre le Blue creek abandonnées

Le 14 aout dernier, lors d’un vol de surveillance douanière au large des côtes du littoral atlantique, l’avion F406 de la brigade des douanes de Lann-Bihoué détecte une nappe suspecte , longue de plus de 7 km et de près de 200 mètres de large, localisée à environ 70km à l’ouest de Penmarch. Le Procureur de la République, ayant reçu le procès-verbal établi par les douaniers, avait décidé d'ouvrir une enquête et un avion Falcon de la Marine avait été dépêché pour intimer l’ordre au capitaine du navire cargo battant pavillon allemand, baptisé le Blue Creek et faisant route vers le Sud pour se rendre dans le port de Pasajes, en Espagne, de se dérouter vers Brest.


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Aujourd'hui, les poursuites contre le Blue creek sont abandonnées. Le navire, qui avait été immobilisé à Brest, a été autorisé à reprendre la mer en fin de semaine dernière. Selon François Dresen, substitut du procureur à Brest, l'enquête a permis de montrer que l'équipage s'était trouvé face à une avarie technique qui n'était pas due à un défaut d'entretien ou d'utilisation mais à un problème de conception d'une machine. Ce navire n'avait, d'autre part, jamais été mis en cause précédemment et effectue régulièrement des vidanges dans les ports. La nappe d'hydrocarbures est déjà en voie de dispersion naturelle à la surface de l'océan.


Sources : Reuters

vendredi, 13 juillet 2012

La pollution sonore des plateformes

La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.

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Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.

Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.

Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

mardi, 16 mars 2010

La grande plaque de déchets de l'Atlantique

Depuis 1997 on connaît l'existence de la "grande plaque de déchets du Pacifique", la zone de cet océan qui concentre les déchets rejetés directement en mer ou issus des activités terrestres.
Des scientifiques viennent de révéler qu'il existe une plaque semblable dans l'océan Atlantique. D'une profondeur estimée à environ 10m et d'une superficie équivalente à la France, l'Espagne et le Portugal réunis. Cette décharge flottante s'est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines.

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Cette nouvelle plaque de déchets résulte de l'accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs... et des milliards de débris dont la masse est inférieure à 1g. Dans certaines zones, les observateurs ont relevé jusqu'à 200 000 fragments de déchets par km² et ils peuvent s'accumuler sur 20m de profondeur.

La grande majorité de ces fragments est issue de déchets de consommation qui proviennent de décharges à ciel ouvert et qui ont été emportés par le vent, mais aussi de rejets via les fleuves et les navires en mer. Ces morceaux de plastique souillent durablement l'océan en infiltrant tous les niveaux de la chaîne alimentaire et entraînant, chaque année, la mort d'environ 100 000 mammifères marins et d'un million d'oiseaux de mer. Cette pollution affecte aussi les hommes qui consomment les poissons qui ont ingéré ces fragments de plastique.

Malheureusement, il semble impossible de débarasser les océans de cette pollution... Pour le moment la seule solution envisageable est de freiner sérieusement la consommation de plastique et opter rapidement pour des plastiques biodégradables.

Pour en savoir plus, on peut lire le dossier de notre-planete.info