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lundi, 26 janvier 2015

Moteur électrique alimenté par une pile à combustible

Air Liquide a organisé lundi dernier une cérémonie pour célébrer l’installation de deux stations de distribution d’hydrogène dans les villes de Nagoya et Toyota, au Japon. Ces deux stations permettront de recharger les véhicules électriques à hydrogène en moins de 5 minutes pour un plein qui leur donnera une autonomie de plus de 500 kilomètres selon les modèles.

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Toyota a enregistré 1500 commandes au Japon pour son modèle électrique alimenté par une pile à combustible. La commercialisation de la Mirai a officiellement débuté le 15 décembre dernier. Les particuliers représentent tout de même 40% des engagements. Le reste est le fruit d’accords conclus entre des administrations gouvernementales et des entreprises, pour compléter leurs flottes. Géographiquement, les commandes proviennent de sites qui pourront le mieux approvisionner les réservoirs. Le moteur électrique de la Mirai est alimenté par l’électricité produite grâce à une réaction qui se produit dans la pile à combustible entre l’oxygène de l’air et l’hydrogène stocké dans les 2 réservoirs haute pression d’une capacité totale de 122 litres. Sa puissance de 113 kW peut emporter la berline 4 places à une vitesse de pointe de 178 km/h. A un rythme moins soutenu, l’autonomie de l’engin flirte avec les 500 kilomètres.

Source : avem.fr

vendredi, 20 juin 2014

Toshiba, futur producteur de légumes

Toshiba, fabricant japonais de matériel électronique et informatique mais aussi équipementier pour la production d'énergie a annoncé mi-mai 2014 une nouvelle activité : la production de légumes dans une usine aseptisée de haute technologie. Les légumes produits bénéficieront de conditions optimales de pousse : température, hygrométrie, luminosité, modulés informatiquement pour répondre au mieux aux besoins des cultures. L'usine sera dotée « d'éclairages fluorescents avec des longueurs d'onde optimisées pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits ». Les intrants (eau, éléments nutritifs) seront également rigoureusement délivrés aux plantes même si les pesticides seront proscrits.

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La culture se fera hors-sol, comme de très nombreuses cultures dans le monde. Les personnels dotés de masques et de combinaisons anti-contamination, ressembleront peu à des ouvriers agricoles. Dans un premier temps, Toshiba souhaite produire des salades, des épinards et des choux dans une usine déjà en construction à Yokosuka au Japon. Celle-ci sera opérationnelle au deuxième trimestre de 2014 et devrait produire 3 millions de salades par an sur près de 2 000 m². Ces légumes seront destinés aux supermarchés et restaurants pour un chiffre d'affaire annuel estimé à 2,17 millions d'euros. Toshiba réfléchit déjà la construction d'autres usines de ce type hors du Japon et à la mise en vente d'équipements dédiés à ce type d'installation.


Source : notre-planete.info





Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4044-agriculture-usine-Toshiba-hors-sol

vendredi, 18 avril 2014

Pas de diesel à Tokyo

Dans les années 90, les autorités découvrent que les diesels sont la principale source d’émission de particules fines et d’oxyde d’azote, alors qu’ils ne représentent que 20% du trafic. La capitale doit aussi faire face à la fronde croissante de collectifs d’habitants qui intentent des procès pour «pollution de l’air» en mettant des malades en avant.

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En 1998, un jugement établit que les polluants génèrent de nombreuses maladies, et que les victimes peuvent être indemnisées. Le gouverneur Ishihara lance la campagne «Dites non aux véhicules diesel» en août 1999, sans attendre le feu vert de l’Etat. Tokyo demande aux entreprises et aux particuliers de ne plus conduire, acheter ou vendre des diesels. Il incite au remplacement de ces derniers par des véhicules essence et à l’installation de pots catalytiques.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site du journal liberation.fr

samedi, 22 mars 2014

La relance de l'énergie nucléaire au Japon

L'île d'Iwaishima, située à l’entrée de la mer intérieure du Japon, au sud de Hiroshima, 470 habitants, est devenu un lieu de pèlerinage pour tous les opposants à l’énergie nucléaire au Japon. Depuis plus de trente ans, ce village de pêcheurs et d’agriculteurs s’oppose à la construction de deux réacteurs sur le rivage d’en face, à 4km des champs de néfliers, au cœur de sa zone de pêche privilégiée. Les habitants d'Iwaishima ont réussi à retarder le chantier.

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Les travaux débutaient quand la catastrophe de Fukushima a eu lieu, en mars 2011. Ils ont été immédiatement suspendus et l’île a gagné un peu de répit. Le projet, jamais abandonné, est revenu au centre des conversations dès l’arrivée au pouvoir, en décembre 2012, de M. Abe Shinzo, originaire de la région. Le premier ministre reste un partisan affirmé de la relance du nucléaire. Avec l’entrée en vigueur, en juillet, des nouvelles normes de sécurité, le dossier des deux réacteurs de Tanoura devrait donc refaire surface un jour ou l’autre.

Source : monde-diplomatique.fr
Pour mieux connaître cette île, on peut consulter le blog ileslointaines.blogs.courrierinternational.com

mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

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Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

mardi, 18 février 2014

Collision avec un baleinier japonais

Un navire de l'organisation Sea Shepherd est entré en collision avec un baleinier japonais dans l'océan Austral, poussant Tokyo à demander au gouvernement néerlandais de prendre des "mesures concrètes" contre le navire.


Collision d'un navire de Sea Shepherd avec un... par liberationafp

mercredi, 22 janvier 2014

Définir l'écologie

André Gorz : De toutes les définitions possibles, j'aimerais privilégier d'abord la moins scientifique, celle qui est à l'origine du mouvement écologiste, à savoir le souci du milieu de vie en tant que déterminant de la qualité de la vie et de la qualité de la civilisation. Les premières grandes manifestations de ce souci se sont développées en Amérique du nord, puis au Japon, puis en Allemagne, d'où elles ont gagné le reste de l'Europe.

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Elles ont pris la forme de mouvement de protestation, souvent violemment réprimés, contre la confiscation de l'espace public par les méga-industries, des aéroports, des autoroutes qui venaient bouleverser, bétonner, techniciser le peu de milieu "naturel" qui restait et répandre des polluants et des nuisances. La résistance des habitants à cet envahissement de leur milieu de vie n'était pas une simple "défense de la nature". C'était une lutte contre la domination, contre la destruction d'un bien commun par des puissances privées, soutenues par l'Etat, qui déniaient aux populations le droit de choisir leur façon de vivre ensemble, de produire et de consommer.

Source : Le Nouvel Obs M 09978

samedi, 25 mai 2013

La cuisine dans une famille japonaise

La famille Matsuda dans la cuisine de sa maison de Yomitan. Il y a Takeo, 88 ans, et sa femme Keiko, 75 ans. Assise devant eux, Kama, la mère de Keiko. Elle vient de fêter ses 100 ans. Son secret : manger seulement les 80% de son assiette, le plus souvent composée de poisson. Les trois grands enfants du couple vivent à quelques kilomètres.

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Budget pour une semaine : 214,26 dollars. Mode de cuisson : réchaud à gaz et micro-ondes. Conservation alimentaire : petit congélateur de réfrigérateur. L’île d’Okinawa est connue pour l’exceptionnelle longévité dont jouissent ses habitants. Quelques scientifiques l’attribuent à une combinaison unique d’habitudes alimentaires saines, d’exercice quotidien, et soulignent aussi l’engagement communautaire à l’égard des aînés. Les études prévoient que la population plus jeune d’Okinawa ne vivra pas aussi longtemps, en raison d’une alimentation plus calorique et d’un taux plus élevé de graisses saturées.

Source : letemps.ch

samedi, 18 mai 2013

Des réacteurs de centrale sur des failles sismiques

À ce jour, au Japon, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima en mars 2011, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

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Dans la centrale de Tsuruga sur la côte ouest japonaise, un des réacteurs actuellement stoppé est situé sur une faille sismique active. En effet les experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 28 janvier 2013

Une rascasse japonaise radioactive

Le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche suit le niveau de contamination des poissons évoluant au large de Fukushima, ainsi que dans les eaux des préfectures voisines, depuis le 23 mars 2011. L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi survenu le 11 mars 2011 a libéré d’importantes quantités de césium radioactif (césium 134 et 137) dans l’environnement. Un premier bilan des mesures a été dressé dans la revue Science en octobre dernier. Un résultat s’est alors démarqué des autres : la contamination des milieux marins se poursuivrait.

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La teneur globale en radioactivité maximale autorisée dans les produits de la mer par les autorités sanitaires japonaises est de 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg). Un nouveau record de contamination a été détecté chez une rascasse pêchée le 21 août 2012 dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiichi. Sa teneur globale en radioactivité serait de 25.400 Bq/kg soit 2.540 fois supérieure à la norme sanitaire maximale autorisée.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 06 septembre 2012

Ouragans ou typhons

Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.


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Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

jeudi, 16 août 2012

Les papillons mutants de Fukushima

Sur le site de Fukushima, des chercheurs japonais ont découvert trois générations de papillons ayant muté à cause de la radioactivité. Les insectes avaient été attrapés en mai 2011, soit deux mois après la catastrophe. Des ailes plus petites et une malformation des yeux sont les principaux symptômes de cette mutation qui concerne ces petits papillons bleus de la famille des lycénidés. Exposés à l'état de larves, 12% de l'espèce a d'abord muté. Puis le phénomène s'est reproduit avec la génération suivante (18%). Une proportion qui a encore augmenté à la génération suivante avec un taux de mutation avoisinant les 34% alors que les scientifiques avaient pris soin d'accoupler l'espèce mutante avec une espèce saine. Joji Otaki, professeur à l'université d'Okinawa, indique que les captures de papillons réalisées six mois après la catastrophe révèlent un taux d'anomalie de 52%. source : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20120814.OBS9582/les-papillons-mutants-de-fukushima.html

mardi, 07 août 2012

Une représentation simpliste de la nature

Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.

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Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.

Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012

vendredi, 13 juillet 2012

La pollution sonore des plateformes

La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.

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Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.

Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.

Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

jeudi, 07 juin 2012

Les thons transportent des radionucléides de Fukushima

Selon des chercheurs de l'Université de Stanford aux Etats-Unis, des thons rouges du Pacifique pêchés près des côtes californiennes en août 2011 transportaient des radionucléides échappés de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. Ils ont trouvé des taux de césium 134 et de césium 137 plus élevés que dans les thons rouges du pacifique prélevés avant le séisme du 11 mars 2011 et la catastrophe de Fukushima-Daiichi. Par comparaison, ils n’ont trouvé aucun changement des taux de radionucléides chez des thons jaunes, ou albacore, qui avaient grandi dans l’Est de l’océan Pacifique. Les thons rouges ont eux passé un ou deux ans dans les eaux japonaises avant de migrer vers l’Est.

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Les taux décelés restent inférieurs à des taux d’isotopes radioactifs naturellement présents dans le thon comme le potassium-40, et cela ne rend donc pas les poissons impropres à la consommation. Ces résultats montrent comment une contamination radioactive peut voyager avec des espèces dans l’océan.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

samedi, 07 avril 2012

L’énergie nucléaire produisait 30% de l’électricité du Japon

Selon une déclaration du ministère du commerce Yuki Edano, au débue de cette semaine, le Japon a besoin de plus de temps pour décider s’il redémarre deux réacteurs nucléaires désactivés, alors que les inquiétudes concernant une pénurie potentielle d’électricité en été viennent s’ajouter aux craintes concernant la sécurité suite à la crise de Fukushima de l’an dernier. « La sécurité devrait être garantie afin d’éviter les fuites massives de matières radioactives comme celles qui ont eu lieu pendant la crise de Fukushima même si un séisme et un tsunami qui dépassent les attentes ont lieu » a indiqué Yuki Edano.« Nous devrions aussi obtenir la compréhension des communautés locales ».

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L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon, à l’exception d’un seul, ont été désactivés, principalement pour des contrôles de maintenance, au cours des mois qui ont suivi la catastrophe de la centrale de Fukushima de Tokyo Electric Power Co (TEPCO), provoquée par un tsunami gigantesque en Mars 2011. Le réacteur nucléaire restant devrait être fermé pour maintenance le 5 Mai prochain.

L’énergie nucléaire produisait environ 30% de l’électricité du Japon avant la crise. Pour compenser l’énergie nucléaire perdue, les compagnies du Japon ont brûlé 25% plus de gaz naturel liquéfié importé –équivalent à un total de 51,8 millions de tonnes – et 150% plus de pétrole brut en 2011, d’après les dernières données de l’industrie de l’énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

 

 

jeudi, 11 août 2011

La carpe koi symbole de force et de persévérance

La carpe koï est un poisson ornemental asiatique, élevé en Chine puis au Japon. Elle représente la force et la persévérance, du fait qu'elle remonte à contre-courant les rivières et cascades. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la carpe koï n'est pas originaire du Japon. La plus ancienne carpe koi était noire et vivait dans les mers Noire, Caspienne, d'Aral et d'Azov. C'est en Chine qu'apparaissent les premiers écrits les concernant au environ de 500 av. J.-C. Son nom est la contraction du terme carpe de brocart. Vivant dans les rizières afin d'agrémenter le régime à base de riz des paysans, ce poisson est le fruit de croisements entre individus de l'espèce appelée Carpe commune. Elle est définie comme étant de la sous-espèce Cyprinus carpio carpio.

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La carpe koï est un symbole d'amour et de virilité que l'on retrouve couramment dans la culture japonaise. Ces carpes servaient à agrémenter les jardins. Elles donnaient une touche de couleur, de vie et de sérénité dans ce lieu de repos. La tradition voulait que l'invité prestigieux choisisse en entrant le spécimen qu'il allait déguster pendant le repas. 

mercredi, 29 juin 2011

Le cercle infernal des déchets dans le Pacifique Nord

Le tsunami consécutif au séisme a dévasté environ 300 km de linéaire côtier, de villes, de serres agricoles et d’installations industrielles. La vague est rentrée jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur des terres et a provoqué environ 25 millions de tonnes déchets. Quand le tsunami a reflué vers l’Océan Pacifique, il a entraîné de grandes quantités de déchets qui entrent depuis le 11 mars dans un infernal cercle océanique, la boucle du Pacifique Nord.

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Les déchets projetés en mer, avions, bateaux, voitures, réservoirs, fûts, jerrycans, bombes aérosols d’origines domestique et industrielle, rejettent hydrocarbures et autres liquides toxiques, épandant dans l’océan des solvants, des acides, des pesticides, des médicaments, des bois traités... Le panache de ces déchets flottants entre deux eaux est pris en charge par le courant du Pacifique Nord et dérivent à une vitesse moyenne de 5 à 10 milles marins par jour. Il mettra 2 ans pour traverser l’Océan Pacifique avant d’être repris par le courant de Californie. Puis 2 ans de dérive seront à nouveau nécessaire pour longer du Nord au Sud les côtes californiennes. Les déchets seront en partie captés et piégés par un courant circulaire et rejoindront le Eastern Garbage Patch, une zone d’accumulation préférentielle où la densité des déchets est statistiquement élevée.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué N°16 des "Robin des Bois"

dimanche, 27 mars 2011

Le réveil des volcans du Japon

Le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars peut-il engendrer le réveil des volcans situés plus à l'est ? Une étude préliminaire de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) montre que ce séisme exceptionnel a modifié les contraintes tectoniques de la région et que le risque d'éruptions sur l'archipel japonais doit être pris en compte.

Deux jours après le tremblement de terre du 11 mars, le volcan Shinmoedake, situé sur l'île de Kyushu dans le sud du Japon, est entré en éruption. Cependant, ce volcan est relativement actif (sa dernière éruption datait seulement du 26 janvier 2011), situé à environ 1500 km de l'épicentre du séisme et les changements de pression ont été très faibles. Les causes de l'éruption seraient donc plus dynamiques que liées aux modifications des contraintes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 16 février 2011

Ecrire et courir

Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied permet à Haruki Murakami, de cultiver sa patience, sa persévérance, son opiniâtreté. Courir est devenu une métaphore de son travail d'écrivain.
Haruki Murakami court 10 kilomètres par jour, 6 jours par semaine, un marathon par an. Courir est un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on apprend à endurer la souffrance sans se laisser dominer par elle. Corps et esprit sont intrinsèquement liés mais selon Haruki Murakami, écrire et courir sont des motivations étranges dont il est bien difficile de comprendre le sens profond.

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Chaque jour, il faut s'imposer une séance d'écriture ou de course, aménager son temps pour ne pas suivre simplement sa motivation qui connaît toujours des défaillances et ménager sa peine pour garder sa motivation intacte.
Haruki Murakami : « Au moment où je sens que je pourrais continuer à écrire, je pose mon stylo, je m'arrête. Ainsi le travail du jour suivant s'enclenchera aisément. »

On peut relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juin 2009