samedi, 18 avril 2015
La Joie de lire
De jeunes auteurs alors inconnus font leurs débuts dans les « Cahiers libres » des Editions Maspéro : ainsi Régis Debray en 1967, Bernard-Henri Lévy en 1973 dans la revue Partisans. Au fil des ans s'ajoutent de nouvelles collections : une série « Histoire classique » (dirigée par Pierre Vidal-Naquet) où paraissent les premiers livres de Jean-Pierre Vernant ; une série « Pédagogie » (animée entre autres par Émile Copfermann) qui édite les ouvrages de Célestin Freinet, de Fernand Deligny et Libres enfants de Summerhill de A. S. Neill. Une « Bibliothèque Socialiste » est confiée à l'historien Georges Haupt : on y réédite des classiques comme Paul Lafargue, Rosa Luxemburg, Léon Trotsky, Alexandra Kollonta. En 1965, François Maspero confie à Louis Althusser la collection « Théorie » où il publie ses premiers ouvrages (Pour Marx, Lire le Capital) ainsi que ceux de ses élèves: Pierre Macherey, Étienne Balibar, Dominique Lecourt, Alain Badiou, Jacques Rancière. Dans la collection « Voix », Fanchita Gonzalez Batlle fait connaître des écrivains du monde entier : Nazim Hikmet, Tahar Ben Jelloun, Taos Amrouche, Salvador Espriu, Chris Marker, Roque Dalton, John Berger, Victor Serge, John Reed, etc.
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mardi, 24 mars 2015
La parole contraire
Erri De Luca vient de publier la Parole Contraire aux éditions Gallimard où il défend sa liberté de parole.
" Je revendique le droit d'utiliser le verbe "saboter" selon le bon vouloir de la langue italienne. Son emploi ne se réduit pas au sens de dégradation matérielle, comme le prétendent les procureurs de cette affaire.
Par exemple : une grève, en particulier de type sauvage, sans préavis, sabote la production d'un établissement ou d'un service.
Un soldat qui exécute mal un ordre le sabote.
Un obstructionnisme parlementaire contre un projet de loi le sabote. Les négligences, volontaires ou non, sabotent.
L'accusation portée contre moi sabote mon droit constitutionnel de parole contraire. Le verbe "saboter" a une très large application dans le sens figuré et coïncide avec le sens d'"entraver".
Les procureurs exigent que le verbe "saboter" ait un seul sens. Au nom de la langue italienne et de la raison, je refuse la limitation de sens. "
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samedi, 21 juin 2014
NO TAV, no al treno ad alta velocità
Interview : Pourquoi, selon vous, ce projet ne doit pas se faire ?
Ce n’est pas selon moi, mais selon les habitants du Val de Suze ! Je partage leurs arguments. Le projet impose de creuser un tunnel dans une montagne qui est truffée d’amiante et de pechblende, matériau radioactif. La perforation de la montagne va mettre à l’air libre ces matériaux et cela va provoquer, et provoque déjà, des nuisances sanitaires et environnementales. C’est un projet nocif et de plus, inutile. Il suffirait de moderniser la ligne ferroviaire existante, qui est utilisée à moins de 20% de sa capacité. Le trafic sur cette ligne est en fait très réduit.
Source : liberation.fr
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vendredi, 21 mars 2014
Printemps... des poêtes, le 16ième
Je laisse l’espoir à la mer
Egrener ses ombres mouvantes
Mon regard lèche la torsade
Du fer forgé envoluté
La brise arrondit sa chamade
Poète Rassemble le monde
Brode la dentelle des marées
Et calligraphie sur leur onde
L’annonciation démiurgique
Qui vibre au chant désespéré
Jailli de ta lèvre magique
Tisse et fais renaître le songe
Où être heureux nous voudra dire
Que nous chasserons le mensonge
Malgré la honte et les carnages
Le cœur léger sous la nuée
Nous survivrons en tes mirages
Qui offrent leur parfum de menthe
Sous la volute enamourée
Face à la mer qui invente
Poème de Jamel Eddine Bencheikh
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mardi, 18 mars 2014
Dans les ruelles sombres de Barcelone
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, « ville des Prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un modeste boutiquier de livres d'occasion emmène son petit garçon Daniel Sempere dans un lieu mystérieux du quartier Gothique, le Cimetière des livres oubliés, pour y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie : L'Ombre du vent.
Le Jeu de l'ange : années 1920, David Martin, jeune journaliste, écrit des feuilletons qui rencontrent le succès. Après quelques années, des éditeurs lui accordent neuf mois pour écrire son propre roman. Son livre est un échec, boudé par la critique et sabordé par ses éditeurs. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour ou il accepte ce contrat, une étrange atmosphère se met en place autour de David. Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.
Le Prisonnier du ciel ; Noël 1957, à la librairie Sempere, un personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo et l'offre à Fermín, ami de Daniel Sempere, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole en éclats. Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché. Il raconte la terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé... Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.
Source : laffont.fr
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dimanche, 27 octobre 2013
Une histoire de passion
Extrait de Premier de cordée : " Alors en équilibre sur un clou de soulier et le corps collé à la paroi, il se concentre pour tenir. Il sentit tout à coup que sa jambe était prise d'un tremblement de fatigue, il fit un brusque mouvement pour retrouver la prise de main, mais déjà il basculait. Ses doigts griffèrent le granit sans l'accrocher et il tomba à la renverse sans pousser un cri. " Pour ramener à bon port le corps de son père, foudroyé en pleine ascension, Pierre est prêt à braver tous les dangers. À Chamonix, les guides se mobilisent : Servettaz était le meilleur d'entre eux. La montagne est une redoutable tueuse, elle sélectionne impitoyablement ses victimes. Celles-ci le savent bien qui la consomment comme une drogue, et la portent dans leur sang. Une histoire de passion, au courage et à la solidarité des hommes.
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vendredi, 25 octobre 2013
Transformer son blog en blook
Il suffit sur le site blookup.com de sélectionner la plateforme de son blog, de choisir les articles ou catégories d’articles qu'on souhaite imprimer, de mettre en page son livre à l’aide des options proposées, de créer la couverture en choisissant parmi les modèles proposés ou en l’important directement. Son blook est prêt, on peut alors l'acheter ou fixer un prix de vente pour le mettre en vente dans le blookshop. Une autre façon de partager son blog, de l'archiver, d'en proposer son contenu.
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dimanche, 03 juin 2012
Une ode à l'aventure
Kerouac a défini sa méthode d'écriture comme de la « prose spontanée ». Il tapait à la machine d'une traite, au rythme du jazz qui berçait ses oreilles, sans s'autoriser à s'arrêter pour trouver le mot juste. C'est de cette manière assez proche du mouvement surréaliste qu'il a conçu ce qui allait devenir non seulement l'un de ses plus grands romans, mais surtout le manifeste de la Beat Generation : Sur la route. Écrit sur un seul et même rouleau de 36 mètres de long quand ses contemporains noircissaient des feuilles volantes, ce texte retrace les aventures de son double, Sal Paradise, à travers le pays. Ce roman, qui fait incontestablement partie du patrimoine littéraire mondial, s'impose comme une ode à l'aventure, aux grands espaces et à la découverte de l'Ouest.
extraits de l'article publié sur le site mollat.com
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mercredi, 16 février 2011
Ecrire et courir
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied permet à Haruki Murakami, de cultiver sa patience, sa persévérance, son opiniâtreté. Courir est devenu une métaphore de son travail d'écrivain.
Haruki Murakami court 10 kilomètres par jour, 6 jours par semaine, un marathon par an. Courir est un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on apprend à endurer la souffrance sans se laisser dominer par elle. Corps et esprit sont intrinsèquement liés mais selon Haruki Murakami, écrire et courir sont des motivations étranges dont il est bien difficile de comprendre le sens profond.
Chaque jour, il faut s'imposer une séance d'écriture ou de course, aménager son temps pour ne pas suivre simplement sa motivation qui connaît toujours des défaillances et ménager sa peine pour garder sa motivation intacte.
Haruki Murakami : « Au moment où je sens que je pourrais continuer à écrire, je pose mon stylo, je m'arrête. Ainsi le travail du jour suivant s'enclenchera aisément. »
On peut relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juin 2009
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samedi, 22 janvier 2011
Le vieil homme et la mer
Ernest Hemingway est le plus lu des écrivains américains du XXe siècle.
Rêvant de devenir écrivain, Ernest Hemingway renonce à suivre des études universitaires et occupe un emploi de journaliste de faits-divers au Kansas City Star. Après la première guerre mondiale, il vit à Paris et écrit des articles pour des journaux américains, mais il travaille surtout son style, inspiré par les techniques narratives journalistiques : traitement choc de l'évènement, concision, phrase courte, mot juste. En 1936, Ernest Hemingway couvre la Guerre d'Espagne, dont il tirera un de ses romans les plus lyriques, Pour qui sonne le Glas. En Espagne, il fait la connaissance d'André Malraux et collabore au film de Joris Ivens, Terre d'Espagne.
En 1944, pour le magazine américain Collier's, il couvre à titre de Correspondant de guerre le débarquement des Alliés en Normandie et la Libération de Paris avec les hommes de la Deuxième Division Blindée.
En 1952, il publie son livre le plus célèbre : Le Vieil Homme et la mer, composé sur le modèle épique de Moby Dick.
Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un du poisson.
A la suite de la publication de ce livre aujourd'hui si célèbre, Le Vieil Homme et la mer, Ernest Hemingway obtient le Prix Pulitzer en 1953 et le Prix Nobel de Littérature en 1954.
En 1959, il apporte son soutien à la révolution cubaine de Fidel Castro puis retourne aux Etats-Unis où, souffrant de dépression, il se suicide d'un coup de fusil.
Selon Jérôme Charyn, de Paris à Key West, de Madrid à Cuba, cet homme qui aimait chasser les mots exorcisa sa mort toute sa vie (...). Il n'y a pas un écrivain postérieur à Hemingway qui n'ait appris de lui. Il a changé notre style, notre manière de considérer les archipels de mots et les espaces blancs infinis qui les entourent.
Pour mieux connaître Ernest Hemingway, on peut consulter le site republique-des-lettres.fr
06:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, amérique, mer, écrivain, poisson