jeudi, 19 février 2015
La génération Z, les aptitudes changent
Le cerveau reste le même, mais ce sont les circuits utilisés qui changent. Face aux écrans, et du coup dans la vie, les natifs du numérique ont une sorte de TGV cérébral, qui va de l’œil jusqu’au pouce sur l'écran. Ils utilisent surtout une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions. Mais cela se fait au détriment d’une autre fonction de cette zone, plus lente, de prise de recul, de synthèse personnelle et de résistance cognitive.
Pour lire la suite de l'interview : sciencesetavenir.fr
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cerveau, santé, mémoire, sciences humaines, sciences sociales, éducation
mercredi, 18 février 2015
Méditer pour garder sa matière grise
Une méditation de 20 minutes par jour pendant huit semaines suffirait pour que les premiers bénéfices concrets deviennent vraiment visibles. © Alice Popkorn
L'équipe de chercheurs de l'UCLA (University of California, Los Angeles) a publié ses résultats dans la revue Frontiers in Psychology. « Nous pensions observer des effets limités à certaines régions cérébrales associées à la méditation, explique le docteur Florian Kurth, de l'UCLA Brain Mapping Center, coauteur de l'article. Au lieu de cela, nous avons observé un effet étendu bien au-delà de ces régions, dans tout le cerveau à vrai dire. »
Pour en savoir plus: consulter l'article publié sur le site defutura-sciences.com
05:55 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cerveau, mémoire, vieillissement, santé, méditation, sciences humaines, psychologie
mercredi, 04 février 2015
On le fait pour nous mais aussi pour les Scop
Les ouvriers de la Fonderie Gillet ne se jugeant pas capables de gérer la société coopérative et participative, dont ils sont les sociétaires, font passer un entretien d'embauche à un patron candidat.Le patron choisi collectivement par les sociétaires de la Scop, après avoir été auditionné lors d'une pause déjeuner du personnel, annonce que la région accorde 80 000 euros de subventions et prête 100 000 euros à la fonderie.
Fonderie Gillet : "L'entretien d'embauche du... par francetvinfo
Selon le dirigeant choisi par les ouvriers, ce qu'on fait, on le fait pour nous, mais aussi pour pérenniser le schéma des Scop dans la région et même au niveau national, pour donner un sens plus large à l'aventure qu'ils sont en train de mener.
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scop, économie, travail, société, sciences humaines
lundi, 20 octobre 2014
L'économie, une science humaine et sociale
L’économie utilise aujourd’hui l’outil mathématique de façon massive. Pourtant, selon vous, il s’agit d’une science humaine et sociale. Pour quelle raison ?
Il est vrai qu’il n’existe pour ainsi dire plus d’économie sans mathématiques ! Mais elle est incontestablement une science sociale, au même titre que la psychologie, la sociologie, le droit, la science politique… pour la bonne raison qu’elle décrit des comportements humains.
ce qui m'a attiré vers l’économie, c'est cette combinaison de rigueur mathématique et de comportements humains. Lycéen, je lisais beaucoup de livres d’histoire et de sociologie. J’appréciais Claude Lévi-Strauss et Marcel Proust qui analysaient parfaitement les petits jeux auxquels nous jouons avec les autres et avec nous-mêmes.
Qu’est-ce que la théorie des jeux, très en vogue aujourd’hui ?
Il s’agit d’analyser les choix faits par les acteurs, tous interdépendants, dans une situation donnée. Par exemple, nous nous interrogeons sur la façon dont les concurrents vont réagir si une entreprise décide de baisser ses prix. Nous raffinons l’analyse grâce à une théorie connexe, dite théorie de l’information. En effet, un acteur donné ne sait pas toujours exactement de quelle information dispose ses concurrents ! Or, cette donnée est capitale pour prendre des décisions. J’ai beaucoup exploré et approfondi la théorie des jeux, notamment avec Eric Maskin. Nous avons défini la notion « d’équilibre de Markov parfait » qui montre qu’on peut toujours identifier une variable– comme la part de marché d’une entreprise ou sa capacité de production, l’endettement d’un Etat, etc. – qui synthétise à elle seule toute l’histoire d’un jeu, et qui permet de prévoir ce que seront les stratégies des acteurs.
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences humaines, sciences sociales, mathématiques, économie
mercredi, 14 mai 2014
Ernest Pignon-Ernest
La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.
Source : gallimard.fr
05:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, arts, ville, architecture, street art, histoire, sciences humaines
dimanche, 11 mai 2014
Les nouveaux chemins de la connaissance
L'émission de philosophie de France Culture, les nouveaux chemins de la connaissance, diffusée du lundi au vendredi de 10h à 11h, est en tête de liste des émissions podcastées.
Les nouveaux chemins de la connaissance par franceculture
Pour réécouter les dernières émissions, se connecter sur franceculture.fr
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vendredi, 11 avril 2014
Médias et intelligence
Paru dans un numéro de The Atlantic, l’article de Nicholas Carr résume l’ensemble des critiques faites au réseau Internet. En présentant l’information sous la forme d’un flux constant, Internet empêcherait la « lecture profonde », condition fondamentale de la « pensée profonde », incapables de se concentrer sur un texte. N. Carr est lui-même un internaute aguerri. Cette baisse de la concentration attribuée au Net, il affirme en avoir fait l’expérience : « Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire (…). Auparavant, me plonger dans un livre ou dans un long article ne me posait aucun problème (…). Ce n’est plus que rarement le cas. Désormais, ma concentration commence à s’effilocher au bout de deux ou trois pages. Je m’agite, je perds le fil, je cherche autre chose à faire. » N. Carr est conscient que son argumentation est la même que celle qui fut déjà utilisée pour les mass media, le cinéma, voire l’imprimerie. Lui-même le reconnaît : « Dans le Phèdre de Platon, Socrate déplore le développement de l’écriture. Il avait peur que, comme les gens se reposaient de plus en plus sur les mots écrits comme un substitut à la connaissance qu’ils transportaient d’habitude dans leur tête, ils risquassent d’“arrêter de faire travailler leur mémoire et de devenir oublieux.” » À propos de l’imprimerie : « L’arrivée de l’imprimerie de Gutenberg, au XVe siècle, déclencha d'autres inquiétudes. L’humaniste italien Hieronimo Squarciafico s’inquiétait de ce que la facilité à obtenir des livres conduise à la paresse intellectuelle, rende les hommes “moins studieux et affaiblisse leur esprit.” » Peut-être qu’Internet offrira, à l’instar de l’écriture et de l’imprimerie, des bénéfices aujourd’hui insoupçonnés.
Source : scienceshumaines.com
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : intelligence, internet, médias, sciences humaines, téléphone, éducation, apprentissage
jeudi, 10 avril 2014
Ma thèse en 180 secondes
Né en Australie en 2008, ce concours a été lancé pour la première fois en langue française en 2012 au Québec par l’Acfas, l’Association francophone pour le savoir. Celle-ci a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones et l’a introduit en France pour la première fois l’an passé en Lorraine. Cette année, 23 universités et communautés d'universités se sont portées volontaires, avec l'appui des délégations régionales du CNRS. 15 régions françaises seront ainsi représentées.
Les finales régionales à venir
- Poitou Charente Centre : 10 avril
- Lorraine : 24 avril
- Auvergne : 25 avril
- Rhône Alpes : 14 mai
- Normandie : 22 mai
- Midi-Pyrénées : 22 mai
- Languedoc-Roussillon : 26 mai
Mais aussi l’Ile-de-France, l’Aquitaine et la région Paca (dates non arrêtées)
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, sciences, sciences humaines, cnrs, concours
mardi, 01 avril 2014
Ingénieux ingénieur
Trois ingénieurs font une ballade en voiture : Il y a un électricien, un chimiste et un programmeur de chez Microsoft. Ils devisent joyeusement, lorsque leur voiture tombe en panne. Ne connaissant rien à la mécanique, chacun y va de son commentaire. L’électricien pense que ce doit être un problème électrique et qu’il serait bon de vérifier les contacts. Le chimiste suggère que l’essence s’est peut-être émulsifiée et qu’il faudrait sûrement vidanger. L’ingénieur Microsoft, qui ne connaît rien à rien propose : nous allons fermer les fenêtres, sortir, rentrer, ouvrir les fenêtres et probablement que ça marchera !
source : blague.dumatin.fr
05:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éducation, sciences humaines, pédagogie, bricolage, humour, électricité, chimie
samedi, 01 février 2014
A l'heure des MOOC
Pour une université, un MOOC est un investissement important pédagogiquement et financièrement. Mais c'est un enjeu important pour le rayonnement au niveau mondial des universités. Les MOOC des universités américaines risquent d'être majoritaires, homogéniques ce qui conduirait à un appauvrissement. Les autres universités doivent créer et intégrer leurs propres MOOC de qualité dans leur cursus.
Exemple de MOOC : ITyPA 2, le MOOC pour construire son environnement d'apprentissage personnel.
Le cours de la semaine 5 :La dimension sociale de l’apprentissage. Quels rôles jouent notre environnement, notre entourage dans nos apprentissages ? Comment peut-on apprendre des autres, avec les autres ? Y a-t-il des environnements plus propices que d’autres à l’apprentissage social ? Comment harmoniser espaces virtuels et espaces physiques pour améliorer la circulation des savoirs et la construction collective des compétences ?
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mooc, éducation, sciences humaines, sciences, sciences sociales, université, amérique
lundi, 27 janvier 2014
Le rapport avec l'universel
Ca ne veut pas du tout dire qu'aujourd'hui l'universel ait disparu, loin de là. D'abord parce qu'il y a un universel scientifique qui s'est largement répandu. Mais il y a un rapport du particulier avec l'universel qui s'est profondément transformé. Il faut s'y faire : il n'y a plus de philosophies de la totalité et nous devons affronter cette atomisation générale.
Propos de Pierre Nora diffusés dans le numéro 09978 du Nobs
On peut aussi lire la lettre ouverte à Pierre Nora sur blogs.mediapart.fr
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences sociales, sciences humaines, éducation, philosophie, planète
vendredi, 20 décembre 2013
Difficile de se souvenir d'un objet photographié
Linda Henkel, l'une des auteurs des travaux et spécialiste en psychologie à l'université de Fairfield dans le Connecticut (USA), a convié 28 étudiants à visiter le musée d'art de l'université. Ils avaient pour consigne de photographier 15 oeuvres au hasard et d'en observer 15 autres. Le lendemain, ces étudiants ont dû se soumettre à des tests de mémoire (questionnaires sur les oeuvres, épreuve d'identification des photographies...). Les résultats prouvent que la mémoire a plus de difficultés à se remémorer un objet photographié. Le spectateur se sert alors de la technologie comme d'une béquille, pour se souvenir à sa place d'une expérience vécue. Ce phénomène, appelé "effet de dépréciation", pourrait en revanche être évité si seul un détail de l'objet est photographié.
Source : sante.planet.fr
07:23 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, mémoire, cerveau, photos, photographie, sciences humaines, musée
samedi, 23 novembre 2013
Histoire des formes de demain
Les racines du design s'ancrent dans la révolution industrielle, et dans la nécessité, ressentie face à la diffusion d'une esthétique historiciste et passéiste, de trouver la juste forme des objets issus de la production mécanisée. Dès le début cette ambition est liée ou porte également celle d'une évolution de la société par le design lui-même : rêves d'une société plus égalitaire, plus saine, plus honnête, plus libre...
Chaise n°14 de Thonet (© domaine public)
C'est que le design, par sa nature - un dessin, un dessein, dit-on souvent - a pour tâche (et pour lourde responsabilité) de donner forme à ce qui vient ; il construit, à travers les objets qu'il modèle, « la cathédrale de l'avenir », dans un dialogue avec le progrès et l'idéal qui, pour évoluer avec le temps, n'en reste pas moins l'un des principaux moteurs dans l'histoire de la discipline. Pour le dire autrement, et plus prosaïquement, le design prépare les formes de demain, et pose en conséquence la question de ce que les designers, et à travers eux une certaine époque, voient, et font, à-venir et ad-venir.
L'histoire du design nous donne ainsi accès, non seulement aux objets d'un passé vécu, et qui continue de s'y incarner, mais également aux aspirations utopiques qui en constituent la source.
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : design, histoire, arts, industrie, utopie, sciences humaines, sciences sociales
vendredi, 22 novembre 2013
Là où sont mes pieds, je suis à ma place
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
L’Amazonie, poumon de la planète, recèle des trésors millénaires que l’avidité des hommes ne cesse d’exploiter. Cette cupidité les a poussés à un acte inadmissible : la violation des droits de l’homme.
Car les industries venues abuser des ressources du sol amazonien, ont oublié un simple détail : les 250000 amérindiens vivant dans cet Eden en péril. Détail gênant, que l’on préfère ignorer ! Que sont ces quelques hommes face aux milliards de dollars que représentent l’or et le pétrole ? Que peuvent-ils bien faire, eux qui sont dispersés en tribus à travers toute la jungle face aux exploitations intensives du bois, et aux plantations destructrices du soja ? Un proverbe amérindien dit, « Là où sont mes pieds, je suis à ma place ». Et où est leur place, sinon dans la forêt amazonienne ?
... Chateaubriand l’a dit, « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Cependant, il est encore temps de modifier cette phrase, et ne pas oublier, que des hommes vivent encore en harmonie avec la nature. Nous tous, dans cette salle, avons le pouvoir d’améliorer leur condition de vie. Nous devons simplement suivre certaines règles comme éviter les produits à base de soja, ne pas oublier qu’une simple table en acajou peut être cause de mort. Bien évidemment, il faut donner aux victimes le droit de parole, médiatiser leurs conditions de vie afin que le monde sache ce que leur fait subir la mondialisation, ce que nous leur faisons subir, et leur apporter le soutien financier nécessaire à leur défense. Nous devons soutenir les Etats qui créent des réserves et les ONG comme Survival, qui tentent de les protéger. Ce qui se passe en Amazonie, se produit également en Afrique et en Indonésie. N’oublions pas, que les derniers hommes libres, doivent être respectés dans leur intégrité sociale, culturelle et intellectuelle.
Pour lire la plaidoirie dans son intégralité
05:50 Publié dans actu & écologie, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : population, amazonie, bois, déforestation, environnement, onu, éducation, sciences humaines, pétrole
mercredi, 13 novembre 2013
L’art de naviguer dans les torrents
Juché sur l’estrade de l’amphithéâtre Bruno Etienne, Boris Cyrulnik raconte la genèse de ses travaux. Les recherches d’Emmy Werner ont pour lui une importance immense. Elles ont montré que sur une population de 700 enfants nés en 1955 à Hawaï et ayant été battus, violés, traumatisés, environ 28% d’entre eux parvenaient à se reconstruire et à fonder une famille, tandis que la grande majorité sombrait dans la dépression, la violence et la dépendance. L’opinion dominante après la guerre considérait que les jeunes ayant vécu une expérience traumatisante étaient « foutus ». C’est contre cette sentence arbitraire que Boris Cyrulnik a voulu lutter en se penchant sur la résilience. De son observation des orphelinats roumains après la chute de Ceausescu, Boris Cyrulnik a déduit que le « milieu » influait non seulement sur la psyché, mais aussi sur la physiologie de l’enfant, de façon plus importante qu’on ne le pensait jusqu’alors. Ces enfants, abandonnés par leur famille incapable de les nourrir, étaient confrontés à une « absence d’altérité », caractéristique des institutions auxquelles ils étaient livrés. Face au vide affectif et à l’indifférence du personnel, ils développaient alors des auto-activités et des stéréotypies symptomatiques d’un profond mal-être. Par la suite, les résultats des scanners ont montré que la majorité des jeunes souffraient d’atrophies cérébrales au niveau du système limbique (mémoire émotionnelle). L’évolution de l’enfant dans un milieu « non sécure », c’est à dire dans lequel il ne se sent pas entouré et aimé, peut donc entrainer un dysfonctionnement du cerveau et du corps. Outre un milieu « sécure », l’enfant a besoin de ceux que Cyrulnik appelle les « tuteurs de résilience » pour surmonter ses épreuves. Schématiquement, il existe deux types de tuteurs de résilience. Les « tuteurs explicites » sont ceux qui ont choisi d’en faire leur profession : psychologues, assistants sociaux, professeurs, éducateurs etc. Il arrive cependant que leur compassion soit vécue par l’enfant comme une agression. C’est pourquoi il existe également les « tuteurs implicites », qui sont choisis par l’enfant lui-même.
Source : planete-info.fr
06:03 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, sciences humaines, éducation, enfants
samedi, 09 novembre 2013
Le Chien qui louche, le beau et le laid
Fabien est surveillant au Louvre. Il aime son métier. Il aime aussi Mathilde. Celle-ci le présente à sa famille, dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension, car le clan Benion est un peu spécial. Il y a son père, Louis, qui est à la tête depuis 1975 de l’entreprise familiale de meubles, fondée en 1947, et ses deux frères, Maxime, l’aîné, et Joseph. Ils ne sont pas méchants, plutôt maladroits et ont un humour qui n’est pas forcément subtil.
Le fait que Fabien travaille au Louvre est une coïncidence bienvenue, puisqu’ils viennent de retrouver au grenier, le tableau d’un aïeul, peint au XIXe siècle. C’est une affreuse toile représentant un pauvre clébard qui louche. Que vaut le travail de l’ancêtre ? demandent les Benion. Est-ce une croûte ou un chef-d’œuvre ? Fabien, bien emmerdé, botte vaguement en touche. Alors, pour les Benion, la cause est entendue, tant que l’inverse n’est pas prouvé, nul doute que le tableau ait sa place sur les cimaises du musée du Louvre ! On s’en amuse et Fabien espère que tout ça n’est qu’une lubie. Jusqu’au jour où, les deux frangins débarquent au Louvre et s’enquièrent de ses démarches. Le Chien qui louche au Louvre serait la preuve de son engagement pour marquer son entrée dans la famille Benion ! Alors là, Fabien est très mal. C’est de Monsieur André Balouchi que viendra son salut. Il est l’un des visiteurs les plus assidus du musée et fait partie de la très secrète République du Louvre, qui s’intéresse au bizarre, à l’aléatoire, à l’improbable…
Source : futuropolis.fr
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jeudi, 07 novembre 2013
Augmenter ses chances de vivre vieux
Cette recherche a porté sur 4332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion. Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.
source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, sciences, sciences humaines, sciences sociales, cholestérol, sport, médecine
lundi, 04 novembre 2013
Le Capital au XXIe siècle
En France, la part des 10 % les plus riches en patrimoine représente 62 % du patrimoine total, tandis que celle des 50 % les plus pauvres n'est que de 4 %, selon les dernières données disponibles (2010-2011). Aux États-Unis, ces mêmes chiffres sont respectivement de 72 % et 2 % ! Même dans les sociétés les plus égalitaires observées dans l'histoire, celles de la Scandinavie des années 1970-1980, les 10 % les plus riches captaient à eux seuls 50 à 60 % du patrimoine, alors que, dans une répartition parfaitement égalitaire, les 10 % des mieux lotis en patrimoine devraient détenir 10 % du patrimoine total et les 50 % les moins bien dotés devraient en détenir 50 %. Des inégalités de patrimoine qui dépassent de loin les inégalités en matière de revenus du travail, même dans les sociétés où les inégalités salariales sont les plus élevées.
Source : lepoint.fr
05:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, sciences humaines, sciences sociales, population, histoire, livre, social, sociologie
samedi, 26 octobre 2013
Grâce à la liberté des communications
Extrait de l'article de Raphaël Enthoven sur le site lexpress.fr :
Les philosophes sont les contemporains de l'humanité, non d'une époque particulière : c'est étouffer une pensée (en croyant lui rendre hommage) que de la soumettre à l'air du temps... Tant que les hommes auront à mourir (et donc à chercher vainement le sens de leur vie), tant qu'ils vivront en meute sous le régime des lieux communs, tant qu'il sera pertinent d'être impertinent, Nietzsche sera "d'actualité". L'enjeu est d'être non pas à la mode, mais "intempestif", c'est-à-dire "d'élever quelqu'un au-dessus de la déficience du temps présent et d'enseigner de nouveau à être simple et honnête dans la pensée et dans la vie" [ibid], de réfléchir sur le devenir tout en échappant au flux, de penser le présent sans verser dans l'actualité, et de démocratiser la pensée sans la niveler par le bas. Si donc, d'aventure, l'oeuvre de Nietzsche croise notre époque, si certaines de ses prédictions sont avérées, si ses livres permettent de penser des problèmes comme l'euthanasie, le travail, la démocratie, la bêtise, le fanatisme ou encore la construction européenne, cela ne tient pas à l'époque elle-même, mais à la persistance, inépuisable, des questions qu'il agite.
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mercredi, 23 octobre 2013
1 homme sur 3 vivra en Afrique
La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions). Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions). L'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31). L'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.
Source : dhnet.be
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : population, démographie, afrique, chine, inde, usa, sciences, sciences humaines