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lundi, 18 mai 2015

Des virus cruciaux pour le cerveau

Selon une étude suédoise, certains virus insérés dans l'ADN, appelés rétrovirus endogènes, joueraient un rôle crucial dans le bon fonctionnement du cerveau. Ces virus, au fur et à mesure de notre évolution, ont peu à peu été intégrés par l'ADN. Environ 5 % de l'ADN serait ainsi constitués de rétrovirus endogène.

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Une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans le fonctionnement cérébral : ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans le cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans les facultés cérébrales. L'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules du cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 14 mars 2015

Grâce au stress

C’est grâce au stress que nous sommes aptes à réagir aux menaces. Ce mécanisme déclenche en effet une production d’hormones nous permettant de nous adapter à une situation dangereuse. Mais la machine peut parfois se dérégler…

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Le stress est souvent dénoncé comme un fléau du monde moderne. Mais heureusement qu’il existe. En déclenchant une production d’hormones en cascade, du cerveau aux reins, il permet à notre organisme de réagir aux menaces. Ce mécanisme s’arrête de lui-même quand le danger disparaît. Il peut toutefois se dérégler dans certaines conditions, provoquant alors anxiété, dépression ou addictions. Comment soigner ces pathologies ? Des études en cours aident à mieux comprendre les modifications de notre cerveau associées à de tels troubles. Elles ouvrent ainsi la voie à de nouvelles thérapies.

Pour feuilleter la publication de mars du journal "La recherche"

jeudi, 19 février 2015

La génération Z, les aptitudes changent

La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations.

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Le cerveau reste le même, mais ce sont les circuits utilisés qui changent. Face aux écrans, et du coup dans la vie, les natifs du numérique ont une sorte de TGV cérébral, qui va de l’œil jusqu’au pouce sur l'écran. Ils utilisent surtout une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions. Mais cela se fait au détriment d’une autre fonction de cette zone, plus lente, de prise de recul, de synthèse personnelle et de résistance cognitive.

Pour lire la suite de l'interview : sciencesetavenir.fr

mercredi, 18 février 2015

Méditer pour garder sa matière grise

Passé la vingtaine, le cerveau affiche déjà des signes de vieillissement. Son volume et son poids commencent, par exemple, à diminuer. De précédentes recherches ont démontré que chez les adeptes de la méditation, la dégradation de la substance grise liée au vieillissement était moindre.

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Une méditation de 20 minutes par jour pendant huit semaines suffirait pour que les premiers bénéfices concrets deviennent vraiment visibles. © Alice Popkorn


L'équipe de chercheurs de l'UCLA (University of California, Los Angeles) a publié ses résultats dans la revue Frontiers in Psychology. « Nous pensions observer des effets limités à certaines régions cérébrales associées à la méditation, explique le docteur Florian Kurth, de l'UCLA Brain Mapping Center, coauteur de l'article. Au lieu de cela, nous avons observé un effet étendu bien au-delà de ces régions, dans tout le cerveau à vrai dire. »

Pour en savoir plus: consulter l'article publié sur le site defutura-sciences.com

lundi, 29 décembre 2014

Une cellule se transforme en neurone

Ma thèse en 180 secondes

Comment une cellule spécialisée peut-elle changer d'identité ? Une équipe de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg) s'est intéressée à un exemple naturel et 100% efficace de ce phénomène, appelé transdifférenciation. Ce processus, par lequel certaines cellules perdent leurs caractéristiques et acquièrent une nouvelle identité, pourrait être plus généralement impliqué dans la régénération de tissus ou d'organes chez les vertébrés, et constitue une piste prometteuse pour la médecine régénérative.


Marie-Charlotte Morin est étudiante à l'Université de Strasbourg. Elle a présenté en trois minutes sa thèse « Rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans » à l'occasion de la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes.

pour en savoir plus : cnrs.fr

mardi, 18 novembre 2014

Bon pour le moral, bon pour la mémoire

Bon pour le moral, peut-être, bon pour la mémoire, certainement. Consommer du chocolat freine le déclin cognitif lié à l’âge, indique une étude parue dans Nature Neuroscience. Plus précisément, ce sont les flavanols de cacao, des substances naturellement présentes dans les fèves (un sous-groupe des flavonoïdes), qui peuvent ralentir la détérioration due à la vieillesse d’une région spécifique du cerveau appelée gyrus denté. Cette zone étant considérée jouer un rôle possible dans la mémoire, la préserver protégerait la fonction intellectuelle.

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Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont procédé à l’expérience suivante : après avoir été soumis à des tests de la mémoire et à de l’imagerie cérébrale, 37 volontaires sains, âgés de 50 à 69 ans et sélectionnés au hasard, ont consommé quotidiennement, pendant trois mois, une boisson riche en flavanols (900 mg par jour) ou à faible teneur (10 mg par jour). Passé le trimestre, une nouvelle série de tests a mesuré chez ces personnes le volume sanguin du gyrus denté, le métabolisme, la reconnaissance de motifs visuels pour caractériser le type de mémoire contrôlée par le gyrus denté.
Résultats : les buveurs de la boisson riche en flavanols présentent une amélioration notable de la fonction du gyrus denté. Ils se révèlent aussi meilleurs au test de mémoire. « Si un participant avait le niveau d’un soixantenaire au début de l’étude, explique Scott Small, chercheur à l’université Columbia, à New York, aux États-Unis, et co-auteur de l’étude, passé trois mois, il obtenait la mémoire d’une personne de trente ou quarante ans. »

vendredi, 24 octobre 2014

Concentration ou distraction

On oppose souvent la bonne capacité de concentration à la distraction. En faisant tant de choses à la fois, on ne peut plus se concentrer ?
Voici un extrait de l'intervie d'Eric Aeschimann dans le nouvel Obs de la semaine dernière :
... Je propose de voir l'évolution de l'attention comme une adaptation aussi prometteuse par certains côtés qu'inquiétante par d'autres.

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Article de lefigaro.fr : on-ne-peut-pasfaire-plus-de-deux-choses-a-la-fois


La multi-attention a toujours existé, c'est une faculté de l'esprit humain : simplement les jeunes générations apprennent à le développer davantage, et ce qui apparaît comme de la distraction est souvent une réponse très habile et très compétente à des sollicitations multiples ou à un élargissement du champ de perception.

mercredi, 18 juin 2014

La photo empêcherait la mémorisation

Une recherche de l’université de Fairfield du Connecticut aux USA montre que lorsque des personnes prennent des photos, elles ont plus de difficultés à se souvenir des objets fixés sur la pellicule. Si on prend des photos, c’est pour se souvenir des moments importants de la vie. Une étude parue dans Psychological Science semble montrer que le fait de prendre des photos empêche d’enregistrer correctement des détails dans sa mémoire. Pour Linda Henkel, auteure de l'article, « les gens sortent si souvent leur appareil photo presque sans réfléchir. Quand ils comptent sur la technologie pour se souvenir à leur place, cela peut avoir un impact négatif sur la façon dont ils se rappellent leurs expériences ».

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Les chercheurs ont réalisé deux expériences. Dans la première, 27 étudiants ont fait une visite dans un musée d'art afin de voir 30 objets, dont 15 devaient être photographiés et 15 simplement observés. Les participants avaient 30 secondes pour observer l’objet ou 20 secondes pour l’observer et 10 secondes pour le photographier. Le lendemain, ils devaient noter les noms des objets dont ils se souvenaient et répondre à des questions sur des détails. Le taux de réponses correctes sur les détails des objets photographiés était de 55 % contre 64 % pour les objets seulement observés : les participants se souvenaient moins bien des objets photographiés que de ceux qu’ils avaient uniquement regardés.
Dans la deuxième expérience, la possibilité de zoomer protégeait la mémoire des détails, indépendamment du détail grossi : même les détails non zoomés étaient mieux retenus si le participant avait photographié une autre partie de l’objet. La manière dont la photographie était prise avait donc un effet sur le processus de mémorisation.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 23 mai 2014

Dispositifs anti ondes de radiofréquences

L’Académie de médecine a fait savoir dans un communiqué publié début mai qu’elle désapprouvait le financement public des dispositifs anti ondes de radiofréquences. Elle estime que "légitimer ces dispositifs anti-ondes revient à conforter une croyance dans la réalité de l’effet des ondes sur l’organisme", qu’elle juge sans fondement puisque selon elle "40 études en aveugle à travers le monde ont démontré que les personnes électrosensibles incriminent les ondes sans savoir faire la différence entre un émetteur de radiofréquences éteint ou allumé". L’Académie estime qu’un pas de trop a été franchi dans "le déni scientifique et l’erreur médicale, et qu’il est urgent de protéger les consommateurs, en particulier en matière de santé, contre l’expansion incontrôlée de thérapies douteuses".

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En octobre dernier, un rapport très attendu réalisé par l'Anses révélait que l'actualisation des données scientifiques "ne mettait pas en évidence d’effet sanitaire avéré". Même si il reconnaissait qu'une certaine prudence était de mise. Pourtant, une étude a réussi à établir une corrélation entre l’utilisation intensive du téléphone portable et un risque accru de tumeurs du cerveau.


Pour en savoir plus : sciencesetavenir.fr

lundi, 12 mai 2014

Comment se déclenche la faim ?

La faim se déclenche suite à une baisse du taux de glucose à l’intérieur de la veine porte, celle qui transporte le sang depuis les intestins jusqu’au foie. Une diminution de 5 % active des nerfs reliés à l’hypothalamus, cette partie du cerveau qui intervient dans le contrôle de la faim. Celui-ci va libérer des neuromédiateurs spécifiques qui déclencheront la recherche de nourriture. La ghréline, hormone qui est émise par l’estomac, agit aussi sur l’hypothalamus en passant par le sang. Un troisième processus met en jeu la diminution du taux de lipides dans les tissus adipeux, où se situent nos principales réserves de graisse et donc d’énergie. C’est la baisse dans le sang du taux d’une hormone baptisée leptine qui en informe le cerveau.

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Parallèlement aux mécanismes physiologiques, un coup d’œil en direction de l’horloge fait naître l’appétit. L’influence du rythme biologique est très importante. Si on a pris l’habitude de manger vers midi, la ghréline sera sécrétée vers 11 h 45, même si le taux de glucose reste élevé. Quant aux stimulations extérieures, le fumet d’une viande grillée suffit à donner faim : odeur, goût, vue activent des circuits de l’hypothalamus et des centres comme le cortex et l’hippocampe où sont mémorisées les connaissances nutritionnelles.

Source : science-et-vie.com

lundi, 07 avril 2014

Pourquoi 2 oreilles

Selon Marie-Christine de La Souchère, scientifique, : "Si nous ne possédions pas deux oreilles, nous aurions du mal à localiser les sons. Quand un son arrive latéralement, l'onde sonore parvient aux deux oreilles avec un certain déphasage. Le cerveau enregistre ce décalage et nous informe de la direction d'où provient le son. Comme pour la vision binoculaire, il existe une sensation de relief, qui nous permet également de déterminer si un son provient de l'avant ou de l'arrière, d'en haut ou d'en bas, mais avec moins de précision que lorsque la source sonore est latérale."

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"L'analyse cérébrale s'appuie également sur la différence d'intensité sonore reçue par chaque oreille. Mais contrairement au précédent, qui prévaut jusqu'à 1000 Hz environ, ce processus ne prend le pas qu'à des fréquences de l'ordre de 4000 à 5000 Hz. En deçà de ces valeurs, la longueur d'onde est supérieure à la largeur de notre tête, que les ondes contournent du fait de la diffraction. La différence d'intensité entre les sons perçus par les deux oreilles atteint 30 dB à 10.000 Hz contre seulement 8dB à 1000 Hz. L'intercorrélation binaurale est très forte pour un interlocuteur situé dans une position précise et très faible pour l'ensemble des bruits issus de directions multiples. Le cerveau parvient à concentrer son attention sur la partie corrélée, d'où l'effet cocktail party, qui nous permet de suivre un interlocuteur parmi une multitude de conversations."

Source : sciencesetavenir.fr

vendredi, 28 février 2014

Le jazz est une musique à part

On compare le jazz à une conversation dans laquelle les musiciens se retrouvent et improvisent chacun à leur tour sur un standard. C’est une sorte de langage subtil où les instruments apportent l’un après l’autre leur note personnelle. Que se passe-t-il dans la tête des trompettistes, pianistes et autres guitaristes qui travaillent avec ardeur pour répondre aux mélodies de la plus belle des manières ? C’est à cette question insolite qu’a voulu répondre une équipe de l’université John Hopkins à Baltimore aux États-Unis. Ses résultats, publiés dans la revue Plos One, lèvent le voile sur la structure tout à fait originale du cerveau des jazzmans.

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Pour cette étude, les chercheurs ont recruté onze joueurs de piano jazz âgés de 25 à 56 ans. Au cours d’une session musicale, ils ont mesuré l’activité cérébrale de chacun des musiciens à l’aide d’un instrument particulier permettant de réaliser des images par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant leurs improvisations. Les résultats montrent que certaines régions du cerveau impliquées dans le langage, le gyrus frontal inférieur ainsi que les gyrus temporaux inférieurs et supérieurs, sont extrêmement actives chez les musiciens. Ces zones cérébrales ne seraient donc pas limitées au langage mais participeraient à la communication en général, que ce soit par la parole ou par la musique. « Jusqu’ici les chercheurs s’étaient focalisés sur la communication orale, explique Charles Limb, le principal auteur de l’étude, et également joueur de jazz. En étudiant le jazz, nous avons pu observer un lien fort dans le cerveau entre le langage et la musique. »

Source : futura-sciences.com

vendredi, 20 décembre 2013

Difficile de se souvenir d'un objet photographié

Selon une étude américaine, publiée dans la revue Psychological Science, prendre des photos ne serait pas la meilleure solution pour garder des souvenirs précis d'un évènement. Cette étude suggère qu'il serait plus difficile de se souvenir d'un objet dans le détail dès lors qu'on le photographie plutôt que de l'observer.

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Linda Henkel, l'une des auteurs des travaux et spécialiste en psychologie à l'université de Fairfield dans le Connecticut (USA), a convié 28 étudiants à visiter le musée d'art de l'université. Ils avaient pour consigne de photographier 15 oeuvres au hasard et d'en observer 15 autres. Le lendemain, ces étudiants ont dû se soumettre à des tests de mémoire (questionnaires sur les oeuvres, épreuve d'identification des photographies...). Les résultats prouvent que la mémoire a plus de difficultés à se remémorer un objet photographié. Le spectateur se sert alors de la technologie comme d'une béquille, pour se souvenir à sa place d'une expérience vécue. Ce phénomène, appelé "effet de dépréciation", pourrait en revanche être évité si seul un détail de l'objet est photographié.

Source : sante.planet.fr

jeudi, 26 septembre 2013

Les plus sportifs ont une mémoire plus performante

Une étude des chercheurs de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, publiée dans la revue Plos One, montre que le sport a des vertus sur le cerveau et favorise la mémoire des enfants. Les scientifiques ont sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le second, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices. Les résultats sont sans appel. Les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les autres.

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Une étude menée au Danemark avait aussi montré que les enfants se rendant à l’école en vélo ou à pied étaient plus concentrés que les autres. Ces études mettent en lumière le lien entre les activités physique et mentale. Elles renforcent l’idée que la pratique d’un sport est essentielle pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 16 août 2013

Lire préserve le cerveau des atteintes de l’âge

294 personnes âgées ont été suivies, en fonction de leurs pratiques intellectuelles, plutôt actives (lecture et écriture, notamment) ou plutôt passives (télévision). Le déclin de la mémoire est inférieur de 32 pour cent chez les personnes ayant eu une activité cognitive soutenue au cours de l’enfance et dans le troisième âge. Il est, en revanche, de 48 pour cent plus élevé chez les personnes ayant eu une activité cognitive plus faible au cours de ces deux périodes.

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Ces observations confirment l’importance de la réserve cognitive emmagasinée au cours de l’enfance, sorte de capital-mémoire initial ; mais aussi celle de l’entretien tardif de ce capital. En somme, il faut doter les enfants du plus grands nombre de connexions cérébrales au départ, puis préserver ce trésor par un exercice quotidien tout au long de la vie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site cerveauetpsycho.fr

mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

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Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr

mardi, 11 juin 2013

Mon cerveau est-il unique ?

Les animaux sont-ils intelligents ? A quoi ressemble un neurone ? L'exposition Cervorama à CapSciences à Bordeaux invite à découvrir le cerveau aux capacités d’adaptation remarquables.


Découvrez "Cervorama" par Capsciences

Cette exposition propose de découvrir les mondes des cerveaux : l’escargot, l’abeille, le singe, l’homme… et demain, le robot ? C'est l'occasion de tester sa mémoire, découvrir son cerveau en 3D, s'amuser à tromper son cerveau avec des illusions étonnantes...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site cap-sciences.net

jeudi, 25 avril 2013

Le stress serait bénéfique pour la santé

Le stress a mauvaise réputation. Cependant, à petites doses, il serait bénéfique pour la santé et permettrait d’affronter les difficultés quotidiennes. Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley ont détaillé dans une étude, publiée dans la revue eLife, comment un stress modéré peut agir sur le cerveau et améliorer les performances chez le rat.

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Immobiliser les rats dans leur cage pour quelques heures, ce stress modéré aboutit à la sécrétion d’une protéine appelée facteur de croissance des fibroblastes 2 (FGF2) par les astrocytes. Ces derniers constituent une famille de cellules gliales particulières connues jusqu’ici pour maintenir et protéger les neurones. Ces résultats montrent qu’elles auraient également un rôle critique dans la régulation des fonctions cérébrales et dans la gestion du stress. Les chercheurs ont démontré que le FGF2 aboutissait à la libération d’une hormone appelée corticostérone. Cette dernière induit la prolifération de cellules nerveuses dans l’hippocampe, une région cérébrale qui joue un rôle central dans la mémoire. Les auteurs ont observé que la mémoire des rats ne changeait pas après deux jours, mais se perfectionnait deux semaines après le test. « Il faut un peu de temps pour que les nouvelles cellules deviennent matures et fonctionnent correctement », explique Daniela Kaufer, directrice de l’étude. Elle ajoute que « dans l’environnement, des situations de stress modéré se produisent très régulièrement. Elles permettent aux animaux d’être en alerte constante et de faire face à différentes situations. »

Source : futura-sciences.com

vendredi, 11 janvier 2013

Les Grosses têtes au carré

La Science en 2012

Daniel Fiévet a invité, vendredi dernier sur France Inter, 4 confrères journalistes pour évoquer les événements qui ont marqué la science en 2012 et leurs intuitions pour 2013.

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Aline Richard, directrice de la rédaction du magazine La Recherche, présente les apports des cellules souches sur notre cerveau ainsi qu'une découverte du sens de l'orthographe chez certains singes. Marie-Odile Monchicourt, journaliste scientifique à France Info, évoque la découverte du Boson de Higgs. Sandrine Cabut, journaliste scientifique au cahier "Sciences & Techno" du Monde du week-end, décrit la crise du médicament, traversée en 2012. Philippe Hénarejos, rédacteur en chef du magazine Ciel et Espace, donne des nouvelles de Curiosity, le robot qui s'est posé sur Mars en août, et revient sur le transit de Vénus.

vendredi, 28 décembre 2012

A consommer avec modération

Un verre de bon vin au milieu de chaque repas est excellent pour la santé. Cela équivaut à un quart de litre par personne et par jour. Au niveau digestif, il stimule l’appétit, facilite la digestion, l’absorption des aliments et évite la constipation.

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Au niveau nutritionnel, il apporte le minimum des 7 acides aminés essentiels nécessaires à la fabrication des protéines. Au niveau de tout l’organisme, il est antiallergique et antioxydant, donc antivieillissement. Il fluidifie également le sang. Au niveau du cerveau, il diminue les troubles de la mémoire.

Source : France Dimanche