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vendredi, 06 juin 2014

Année internationale des petits Etats insulaires

« Au sein d’une communauté internationale se basant sur l’État de droit, ainsi que sur les valeurs universelles d’égalité, des droits de l’homme et de dignité, il est certainement injuste pour de petites communautés vulnérables de souffrir des actions d’autres pays riches en ressources et plus puissants, actions sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle et peu ou pas de protection. » Maumoon Abdul Gayroom, ancien président de la République des Maldives.

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Dans sa résolution A/RES/67/206 du 21 décembre 2012, l’Organisation des Nations unies (ONU) a proclamé 2014 « Année internationale des petits Etats insulaires en développement (PEID) ». Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’un de ceux qui ont démontré scientifiquement la vulnérabilité des PEID aux effets des changements climatiques (1). Les spécialistes des migrations estiment par ailleurs que l’environnement et le climat sont parmi les facteurs déterminants de déplacements massifs de populations dans le monde.

Source : monde-diplomatique.fr

lundi, 07 avril 2014

Pourquoi 2 oreilles

Selon Marie-Christine de La Souchère, scientifique, : "Si nous ne possédions pas deux oreilles, nous aurions du mal à localiser les sons. Quand un son arrive latéralement, l'onde sonore parvient aux deux oreilles avec un certain déphasage. Le cerveau enregistre ce décalage et nous informe de la direction d'où provient le son. Comme pour la vision binoculaire, il existe une sensation de relief, qui nous permet également de déterminer si un son provient de l'avant ou de l'arrière, d'en haut ou d'en bas, mais avec moins de précision que lorsque la source sonore est latérale."

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"L'analyse cérébrale s'appuie également sur la différence d'intensité sonore reçue par chaque oreille. Mais contrairement au précédent, qui prévaut jusqu'à 1000 Hz environ, ce processus ne prend le pas qu'à des fréquences de l'ordre de 4000 à 5000 Hz. En deçà de ces valeurs, la longueur d'onde est supérieure à la largeur de notre tête, que les ondes contournent du fait de la diffraction. La différence d'intensité entre les sons perçus par les deux oreilles atteint 30 dB à 10.000 Hz contre seulement 8dB à 1000 Hz. L'intercorrélation binaurale est très forte pour un interlocuteur situé dans une position précise et très faible pour l'ensemble des bruits issus de directions multiples. Le cerveau parvient à concentrer son attention sur la partie corrélée, d'où l'effet cocktail party, qui nous permet de suivre un interlocuteur parmi une multitude de conversations."

Source : sciencesetavenir.fr

lundi, 09 décembre 2013

Le niveau trophique de l'homme est 2,21

Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ce lundi 2 décembre, l'homme ne se situe pas au sommet dans la chaîne alimentaire, ce n'est pas un super prédateur. Une équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.

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La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

lundi, 21 octobre 2013

L’outil total qui modifie la pensée réfléchie

La station droite, la main, la parole : voilà, selon le paléoanthropologue André Leroi-Gourhan, les trois éléments à l’origine de l’humanité. Un singe se met debout, libère la face pour la parole et la main pour l’outil. Ce sont aussi les trois éléments constitutifs… du téléphone portable. Lorsque Martin Cooper, ingénieur chez Motorola, s’est levé de son bureau pour passer le premier coup de téléphone portable dans les rues de Manhattan, il n’imaginait pas qu’il mettait au monde un outil dont l’extension allait modifier notre condition. L’expansion du phénomène est aussi fulgurante que celle du premier outil.

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Selon un rapport publié à l’occasion du Congrès mondial de la téléphonie mobile, on comptait 2,3 milliards d’abonnés en 2008, 3,2 aujourd’hui et 4 milliards en 2018. Le volume des données qui transitent par mobile croît de 66 % par an, tandis que la vitesse des connexions va septupler d’ici à 2017. Dans le même temps, le mobile est devenu multifonctionnel, servant de carte de paiement, de billet de train, d’appareil photo… Selon la Banque mondiale, c’est l’outil « transformationnel » par excellence : vecteur, dans les pays en développement, de l’accès à l’information, à l’emploi, au commerce, à la participation citoyenne. L’Asie et l’Afrique sont d’ailleurs les deux continents où l’explosion est la plus fulgurante, alors que la progression ralentit en Europe et en Amérique du Nord. Dans Le Geste et la Parole (1964), Leroi-Gourhan se demandait déjà si, après l’invention de l’outil et de l’écriture, les « techniques audio­visuelles » n’allaient pas aussi modifier « le plus propre de l’homme : la pensée réfléchie ».

Article publié sur philomag.com

jeudi, 28 février 2013

Déclaration universelle des droits de l'homme

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,

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Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations
Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,

L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations... 1948, secrétaire : Stéphane Hessel

Source : diplomatie.gouv.fr

dimanche, 04 novembre 2012

Lascaux itinérant

L'exposition itinérante Lascaux 3 s'ouvre à Bordeaux avant d'effectuer un périple aux États-Unis, au Canada et en Asie. Lascaux 3 restera trois mois à Cap Sciences sur les quais de Garonne avant de partir pour Chicago. Lascaux 1, la grotte originelle découverte en 1940 près de Montignac en Dordogne, a été fermée en 1963 car la respiration du million de visiteurs déjà passés altérait ses peintures. Lascaux 2, réplique de près de 80 % des fresques, reçoit depuis 1983 environ 250 000 personnes par an. Avec Lascaux 3, la logique est d'aller au-devant de ceux qui ne pourront pas venir en Dordogne.


Le clou de Lascaux 3 : cinq fac-similés de fresques dans sa nef aux parois reproduites grandeur nature, avec des éclairages vibrants reproduisant les conditions des artistes de l'époque, lampe à huile et torche. L'exposition présente aussi le seul homme de Lascaux : la silhouette rudimentaire d'un homme face à un bison fonçant, une scène narrative de chasse très distincte des taureaux et chevaux plus connus. Et qui, difficile d'accès au fond du "puits" de la grotte, a été vue par peu de personnes.


Lascaux 3 conférence de presse Cap Sciences... par cgdordogne

mardi, 04 décembre 2007

L'homme et la nature / "Paul dans sa vie" le film

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Pourquoi ce film ?
A cause du précédent, tourné au même endroit, quelques années plus tôt. Je suis né dans la Hague. Je m'en suis éloigné et j'y reviens plus volontiers depuis que j'ai passé la quarantaine. Je m'étais comme "mis en quarantaine", car je suis un enfant du nucléaire, d'une génération qui ne l'a pas bien vécu pendant longtemps puis qui a fini par s'y résoudre.

L'objectif n'était pas de faire une chronique naturaliste ?
Non, pas seulement en tout cas. J'ai révisé mes classiques, de Giono à Depardon en passant par Rouquier. Je savais quels travers je voulais éviter. Nous avions un formidable acteur avec une vraie présence, une grande précision du geste. Lors des premières prises de vue, Guy m'a dit : "c'est du Millet". C'était juste mais parfois c'était aussi du Buster Keaton... Nous étions vraiment en phase. Je crois avoir tenté, comme j'aime le faire en général quel que soit le format, de confectionner une chronique à la fois grave et légère, tendre et mélancolique.

27c3380050ac25e7124575ed164805aa.jpgVous vous défendez d'une tendance à la nostalgie. On a pourtant le sentiment que pour représenter l'agriculture il faut une bonne dose de pittoresque, de folklore ?
Je crois que l'agriculture est un peu perdue entre son image et son imaginaire. La définition du mot folklore, c'est me semble t-il "la science des traditions et des usages d'un pays". Je préfère dire qu'il s'agit de leur représentation outrée. Et je vous rappelle que Paul s'en défend dès le début du film : "Je ne suis pas dans le folklore, je suis dans ma vie". De ce point de vue, une séquence me paraît très importante, c'est celle du salon de l'agriculture et de ses flonflons, ce spectacle qu'autour de leur table ils regardent et commentent à la télévision. Le voilà le vrai folklore, celui que nous fabriquons pour nous rassurer. Comme nous fabriquons du beurre "au goût de noisette... Tout a goût de noisette !" dit Paul. Mais lui n'a pas besoin de ce que nous appelons la valeur ajoutée. Et Paul, dans sa vie, c'est bien cela aussi : une forme d'intégrité, une entité. L'homme en harmonie avec son activité et son environnement.
source : Paul dans sa vie