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jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

dimanche, 01 décembre 2013

Il était une fois... une forêt

Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.


Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

dimanche, 14 juillet 2013

L’odyssée papoue

L’odyssée papoue de Gwenlaouen Le Gouil, Régis Croizer, Amandine Stelletta et Gaël Mocaer – ARTE GEIE / Cargo Culte – France 2013


Sur les traces des grands naturalistes du 19ème siècle, une centaine de scientifiques venus du monde entier ont exploré pendant trois mois les pentes du mont Wilhelm, en Papouasie-Nouvelle Guinée, à la recherche de nouvelles espèces animales et végétales.


lundi, 01 juillet 2013

L'arbre de l'année 2013

Le Vieux Chêne de Reynès, situé dans le Vallespir des Pyrénées Orientales, est un chêne liège du genre Quercus suber, de la famille des Fagacées. Il a pour hauteur : 20m, pour circonférence : 5.60m, pour diamètre : 1.80m à 1 m du sol. Son poids est à 6 tonnes et son âge à près de 300 ans selon les techniciens forestiers de la DDA de Perpignan.

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Son écorce est tantôt grisâtre, épaisse et crevassée (liège mâle, là où l'arbre n'as pas été écorcé), tantôt rouge très foncé et noire (liège femelle sur les parties de l'arbre ayant donné lieu à des levées de liège). Ses feuilles sont persistantes, coriaces, vert foncé et de forme ovale.

Pour voir les autres nominés et le lauréat, on peut se connecter sur le site : arbredelannee.com

vendredi, 26 avril 2013

Sauvages de ma rue

Participer au programme Sauvages de ma rue permet de fournir des données qui permettront d'avancer sur la connaissance de la biodiversité végétale en ville. Mais c'est aussi un programme qui permet de se former à la botanique par étape, car l'éventail des plantes communes en ville est plus restreint que dans les zones naturelles.

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La participation est simple: il faut rechercher sur une portion de trottoir la présence de 240 espèces de plantes, dire dans quels milieux elles poussent, et envoyer les données aux scientifiques.

Pour plus d'infos sur ce projet on peut consulter le site tela-botanica.org

mercredi, 24 avril 2013

Participer à Vigie-flore

Voici l'invitation participative de Vigie-Nature : si vous êtes compétent en botanique et si vous avez des disponibilités sur un ou plusieurs jours entre les mois d'avril à août, alors participez avec nous à ce projet national dont le but est de comprendre l'impact des activités humaines et des changements globaux sur la flore commune de France. Nous avons prévu plusieurs outils qui vous aideront dans l'identification de certaines espèces. Plus vous serez nombreux à nous rejoindre et plus nos synthèses seront fiables et utilisables par les pouvoirs publics pour améliorer leur gestion de la biodiversité.

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Pour participer au programme Vigie-flore, il faut choisir une maille non-attribuée à inventorier sur la carte des mailles de 1 km², espacées de 10 km. Chaque maille contient 8 placettes, chacune formant un rectangle de 10m². Il faudra localiser le plus précisément possible un maximum de placettes et y inventorier la flore. Plusieurs sont disponibles en Gironde sur Le Porge, Lacanau, Hourtin ... Une maille nécessite 2 jours de terrain au minimum, cela dépendra de l'accessibilité des placettes, de leur richesse spécifique et des compétences en botanique de l'enquêteur.


Pour plus d'informations, on peut consulter le site vigienature.mnhn.fr

mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

mercredi, 07 novembre 2012

Les semblables soignent les semblables

"Les semblables soignent les semblables" est le principe de la Théorie des signatures, méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain à soigner. Cette théorie d'origine médiévale est en contradiction avec la pensée actuelle selon laquelle les ressemblances dans des organismes différents et biologiquement éloignés, est le fruit du hasard. Toutefois, un courant spiritualiste d'observation des phénomènes persiste et continue d'enseigner que la vision de ce monde permet d'entrevoir sa nature essentielle.

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Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

Source : wikipedia.org

lundi, 05 novembre 2012

Coco-fesses, la plus grosse graine du monde

Le cocotier de mer produit la plus grosse graine du monde. Sa noix est surnommée coco-fesses et peut atteindre une vingtaine de kilogrammes. L'espèce est originaire de l'archipel des Seychelles, où il règne un climat équatorial. Elle est présente à l'état sauvage sur les îles Praslin et Curieuse. Sa culture en dehors de son habitat naturel est assez rare. Elle est rendue difficile par la lenteur de la germination, et la règlementation sur l'exportation des graines.

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Le palmier sur lequel pousse le coco-fesses peut atteindre 30 mètres et peut vivre environ 300 ans. Les feuilles sont en proportion de la taille des noix avec une longueur de 4 à 6 mètres et une largeur de 2 à 4 mètres. Elles sont avec les feuilles de certains raphias parmi les plus grandes feuilles du règne végétal. Les arbres sont soit mâles, soit femelles. Les mâles ont des épis cylindriques de 1 à 2 mètres de longueur parsemé de fleurs en forme de petites étoiles jaunes. Les épis femelles font également entre 1 et 2 mètres de long et portent 5 à 13 grosses fleurs verdâtres. L'ensemble constitué du fruit et de la noix pèse de 10 à 22 kilos. C'est l'un des plus gros fruits du monde. Il demeure sur le tronc pendant 5 à 8 ans, puis tombe sur le sol. Il part souvent à la dérive et s'échoue sur les plages indiennes. C'est ainsi qu'on l'a découvert avant d'en connaître sa provenance.

jeudi, 27 septembre 2012

Les prouesses des végétaux

Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes, à Clermont-Ferrand, on a cherché à comprendre les prouesses des arbres, des lianes, des vignes ou des simples plants de tomates. Ces végétaux n'ont pas de muscles mais redressent leurs branches ou leur tronc si la neige ou les tempêtes les ont fait fléchir. Ils n'ont pas de doigts mais ont le sens du toucher, sentant quand il faut s'agripper à un support. Ils n'ont pas de cerveau mais savent repérer la gravité, s'adapter aux vents ou aux courants.

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Les chercheurs savent comment une plante détecte la gravité et son inclinaison. Certaines cellules, les statocystes, possèdent de petits granules d'amidon, jouant le rôle du niveau pour maçon. Si la plante s'incline, ces grains roulent et touchent les parois cellulaires, déclenchant le signal de réaction. Celui-ci peut déboucher sur une croissance asymétrique des cellules. Par exemple, pour redresser une tige, plus de cellules vont pousser sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure. Dans le cas d'un arbre, la technique est différente. C'est plutôt la forme des cellules qui change. Plus ou moins allongées dans un sens, la cellule et ses voisines jouent le rôle de vérins ou de haubans pour tirer l'arbre ou pour le maintenir. On cherche encore la manière dont un arbre sent le vent et la flexion de ses tiges. Par hasard, une équipe clermontoise a trouvé une piste, comme elle l'a expliqué au congrès. En fléchissant une tige, qui n'est qu'un tuyau pour un physicien, une impulsion hydraulique se propagerait à longue distance, informant la plante de l'existence d'un stress. A charge pour de minibaromètres cellulaires de la détecter. On appelle biomimétique, l'art d'imiter la nature pour en faire de nouveaux matériaux ou de nouvelles structures. Dernier exemple en date : dans le journal Science du 31 août, une équipe d'Harvard explique comment la vrille des concombres pourrait inspirer les ingénieurs pour fabriquer des ressorts de raideur variable. Selon George Jeronimidis, lorsque l'on voit toutes ces recherches, idées ou applications tirées de la nature, on se dit que ça vaut le coup de préserver ce patrimoine. C'est comme une bibliothèque avec plein de richesses dans lesquelles nous pourrons puiser.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site lemonde.fr et intitulé La mécanique des arbres

samedi, 08 janvier 2011

Le bois du robinier est robuste et durable

Le Robinier est un arbre qui détient son nom du botaniste de Henri IV, Jean Robin, qui le plante à Paris, place Dauphine, en 1600. Son fils le transplante au jardin des Plantes en 1632 et les plus vieux y sont toujours. Un robinier peut vivre plus de 300 ans.

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Le robinier possède des racines qui fixent l'azote atmosphérique, il s'accommode de sols pauvres. C'est un arbre qui résiste très bien à la pollution, il supporte le froid jusqu'à -23°.
Son tronc est fourchu. L'écorce est de couleur gris à gris foncé-brun, rugueuse et crevassée. Les feuilles du Robinier présentent des stipules à la base du pétiole, qui se transforment en épines. Le bois est dur et orange. Le Robinier se propage à l'aide de ses stolons. On l'utilise pour fixer les terrains menacés d'affaissement et reboiser les sols stériles. Son bois est robuste et durable, on l'utilise pour fabriquer des piquets de vigne. Ses feuilles fraîches fournissent un fourrage intéressant durant les années de sécheresse. Ses fleurs blanches sont riches en nectar et peuvent être consommées en beignets ou en sirop.

robinier-terrasse.jpgEn choisissant le robinier pour réaliser sa terrasse, on peut concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre de la planète. Selon le WWF, la France est le 3ème importateur de bois exotiques dont 40 % sont issues de coupes illégales. Quand il est disponible, ce bois local aux caractéristiques similaires à celles du teck est à privilégier. 

Pour en savoir plus sur le robinier, on peut consulter le site lesarbres.fr/robinier

jeudi, 06 janvier 2011

Itinéraire des botanistes dans les Pyrénées

Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est un naturaliste né en 1744 à Toulouse. Suffisamment fortuné, il peut se consacrer à sa passion, l’histoire naturelle. Il passe son temps à voyager et étudier. Il fait paraître en 1781 dans les Mémoires de l'Académie de Toulouse diverses communications sur la faune, la flore et les minéraux des Pyrénées. Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est correspondant de l’Académie des sciences. En 1811, il devient professeur à la faculté des sciences de Toulouse. Très tôt il avait projeté de faire paraître une flore des Pyrénées, mais c’est une version abrégée qu'il publie en 1813 sous le titre Histoire abrégée des plantes des Pyrénées et Itinéraire des botanistes dans ces montagnes. On peut consulter ce livre numérisé sur books.google.fr

Aujourd’hui, une part importante de la bibliothèque de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est consultable dans les bibliothèques de Toulouse. Son herbier constitué de 36 coffrets et représentant la flore des Pyrénées est conservé au Muséum de Toulouse. Comme de nombreux herbiers anciens, il contient des plantes rares menacées, voire disparues. De plus, l’étude moléculaire des pollens permet d’étudier les climats anciens. Ces herbiers doivent cependant être conservés dans des conditions très strictes de température et d’humidité pour les protéger des insectes et des moisissures. La numérisation permet de les consulter à distance et de les rendre accessibles à tous.

Aujourd’hui, on continue à constituer des herbiers, en limitant les prélèvements et en utilisant de préférence la photographie.


Realisation d'un herbier
envoyé par pianissimo-tv. - Découvrez de nouvelles destinations en vidéo.

jeudi, 22 avril 2010

Le Jardin des Plantes et le jardin de chacun

Le jour du printemps, le Muséum national d’Histoire naturelle a mis en ligne son nouveau site qui ouvre sur le Jardin des Plantes, s’élargit au domaine de la botanique et de la biodiversité et se personnalise avec les jardins de chacun. Le site est aussi ouvert aux propriétaires de jardins, terrasses, balcons, à tous ceux qui souhaitent faire partie de cette communauté verte pour échanger leurs expériences et qui veulent participer aux observatoires de la biodiversité végétale et contribuer à sa sauvegarde.

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Chaque internaute peut disposer d’un espace personnel et d’un blog. Les billets tagués, étiquetés avec des mots-clefs composent des blogs thématiques collectifs sur le jardinage durable et responsable, la préservation de la biodiversité, mais aussi la photographie, la cuisine des plantes du jardin, les soins grâce aux plantes...

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Le Jardin des Plantes a aussi son propre blog : prise de parole des scientifiques, techniciens et jardiniers du Muséum sur l’actualité du Jardin et le monde de la botanique. Le site est en bourgeon, il va pousser et s’épanouir durant les prochains mois.

Pour accéder au blog du jardin des plantes monjardin.jardindesplantes.net

dimanche, 04 octobre 2009

Les enfants apprennent à s'occuper d'un potager

Au Jardin botanique de Montréal, des enfants apprennent à s'occuper d'un potager et à cultiver leurs propres légumes. Encadrés par des animateurs, ils s'initient ainsi à la botanique et à la biologie en s'amusant. À la fin de l'été, la récolte est appréciée par toute la famille.

dimanche, 05 juillet 2009

Charles Darwin et la théorie de l'évolution

darwin-jeune.jpgCharles Darwin, le plus célèbre des naturalistes anglais, auteur de la théorie de l'évolution, naquit en 1809 à Shrewsbury dans une famille aisée.

Son grand-père, Erasmus Darwin, médecin, naturaliste et poète, était l'auteur d'une œuvre originale où se trouvaient exposées des idées transformistes assez voisines de celles du Français Lamarck. Après des études de médecine à Édimbourg, puis de théologie à Cambridge, Charles Darwin devient le disciple et l'ami du botaniste John Stevens Henslow.

 

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Le 27 décembre 1831, Charles Darwin s'embarque pour un voyage autour du monde, en qualité de naturaliste non appointé, à bord du vaisseau le Beagle, commandé par le jeune capitaine FitzRoy. Il explore l'archipel du Cap-Vert, les côtes de l'Amérique du Sud,, la Terre de Feu, les îles Falkland, l'île Chiloé, la Cordillère des Andes, les îles Galápagos, Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Tasmanie, l'île Maurice, Le Cap.

 


Charles darwin rapporte de ce voyage
qui a duré presque cinq ans (jusqu'au 2 octobre 1836) un journal qui contient la plupart des observations et des matériaux propres à l'élaboration de sa future théorie. Sa publication en 1839 s'accompagnera de celle des documents géologiques, paléontologiques et zoologiques confiés par Darwin à l'expertise de différents spécialistes (Richard Owen pour les Mammifères fossiles, George Robert Waterhouse pour les Mammifères, John Gould pour les Oiseaux, Leonard Jenyns pour les Poissons, Thomas Bell pour les Reptiles).

Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier de futura-sciences.com