mardi, 15 juillet 2014
L'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant
Dans l'essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin. Pour étayer sa théorie, Darwin s'était appuyé sur plusieurs exemples d'évolution dans lesquels des caractéristiques anatomiques s'étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces.
Cette approche « gradualiste », postulait que les nouvelles espèces émergeaient par transformation graduelle des espèces antérieures. Darwin n'a jamais exclu la possibilité que d'autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme que cette évolution progressive dans le temps. Cette perspective scientifique fut explorée au cours du XXe siècle par le paléontologue américain Stephen Jay Gould (disparu en 2002). L'évolution des espèces ne se déroulerait pas de manière progressive mais de manière ponctuelle, avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces. Cette théorie des « équilibres ponctués » présente l'avantage d'être en accord avec un certain nombre de faits d'observation paléontologiques qui montrent notamment que certaines espèces fossiles ont connu très peu de variations morphologiques au cours de leur existence et se sont brusquement trouvées supplantées par une nouvelle espèce. Gould, sans remettre en cause le principe de sélection naturelle et l'évolution des espèces, a eu l'immense mérite d'enrichir et de complexifier de manière considérable ce scénario darwinien en formulant son hypothèse de l'évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l'espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d'autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.
La grande idée novatrice de Gould est que la sélection naturelle ne suffit pas, à elle seule, à déterminer l'ensemble des formes prises par les espèces dans le processus de l'évolution. Gould pense en effet, qu'à côté de la sélection naturelle, deux autres facteurs fondamentaux sont à l'œuvre et expliquent l'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Un nouveau concept théorique très puissant a vu le jour : le concept de macroévolution qui considère que les espèces forment, à côté des individus, un niveau d'organisation spécifique qui obéit à ses propres règles de sélection et d'évolution naturelles.
Source : notre-planete.info
09:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : darwin, sciences, évolution, biologie, espèces, génétique, gênes
mardi, 27 mai 2014
L'olinguito, entre l'ours et le chat
La liste est publiée le 23 mai pour l'anniversaire de Carl von Linné né en 1707. Ce botaniste suédois estconsidéré comme le fondateur de la taxonomie moderne. Constituée chaque année depuis 2008, cette liste vise à rappeler que les chercheurs continuent à découvrir de nouvelles espèces. Près de 18 000 ont été identifiées en 2013, s'ajoutant aux deux millions déjà connues de la science.
Pour découvrir cette liste : esf.edu
Source : planet.fr
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faune, biologie, taxonomie, sciences, ours, espèces
mardi, 29 octobre 2013
mille milliards de fourmis
Il existe des espèces de fourmis sans reines. Chez elles, la reine est remplacée par une ouvrière capable de s'accoupler. Ces espèces sont apparues secondairement, à partir d'espèces qui, au départ avait une reine . Est-ce une étape vers les fourmis solitaires? On en est loin, car il y a toujours un partage des fonctions entre des individus qui pondent et des individus qui ne pondent pas.
Les fourmis sont apparues il y a 120 millions d’années
1 million de milliards d’individus vivent à chaque instant sur notre globe
Il existe 14 095 espèces
Elles représentent en biomasse 30 % du poids de tous les insectes
90 % des individus restent dans le nid
20 % des fourmis sont inactives
Une micro colonie de 20 fourmis tient dans un gland
Les fourmis ont un champ de vision à 300° maximum mais une très faible acuité : basique mais robuste
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fourmis, insecte, sciences, espèces, sociale, biomasse
lundi, 30 septembre 2013
Circumnavigation de l’Océan Arctique
Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.
Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.
Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arctique, banquise, réchauffement climatique, changements climatiques, biodiversité, espèces, espèces menacées
dimanche, 14 juillet 2013
L’odyssée papoue
L’odyssée papoue de Gwenlaouen Le Gouil, Régis Croizer, Amandine Stelletta et Gaël Mocaer – ARTE GEIE / Cargo Culte – France 2013
Sur les traces des grands naturalistes du 19ème siècle, une centaine de scientifiques venus du monde entier ont exploré pendant trois mois les pentes du mont Wilhelm, en Papouasie-Nouvelle Guinée, à la recherche de nouvelles espèces animales et végétales.
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : botanique, espèces, espèces menacées, asie, sciences, population
dimanche, 23 juin 2013
Des escargots géants d'Afrique menacent la Floride
Des escargots géants d'Afrique, des mollusques particulièrement voraces pouvant atteindre la taille d'un rat, qui prolifèrent rapidement en Floride dans le sud-est des Etats-Unis. Selon l'agence Reuters, ces rscargots, appartenant à l'espèce Achatina fulica, peuvent atteindre jusqu'à 16 cm et peser plus d'un kilogramme, . Depuis la découverte du premier spécimen en septembre 2011, 117 000 escargots de ce type ont été ramassés dans le comté de Miami-Dade, soit un millier par semaine. Ces escargots se reproduisent très vite : ils peuvent pondre jusqu'à cent œufs par mois et leur durée de vie est de huit ans.
Ces gastéropodes ont un appétit débordant : ils s'attaquent ainsi à plus de 500 variétés de plantes différentes. En outre, ils peuvent transmettre à l'homme diverses maladies via leur bave abondante, dont une forme de méningite, même si aucun cas n'a pour l'instant été signalé aux Etats-Unis.
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : escargot, usa, amérique, plantes invasives, médecine, espèces, vidéo
samedi, 22 juin 2013
Les porte-conteneurs acheminent des espèces invasives
Si certains de ces spécimens – des cellules d'algues microscopiques, des œufs de poissons ou encore des crustacés – se déplacent accrochés aux coques des bateaux, la plupart flottent dans les milliers de tonnes d'eau des ballasts, ces réservoirs qui équipent les grands navires pour assurer leur stabilité. Quand les bateaux déversent leurs eaux de ballast dans le port – ce que l'on appelle le déballastage –, les espèces peuvent s'implanter dans des eaux étrangères, souvent avec des conséquences néfastes sur la faune indigène.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site ecologie.blog.lemonde.fr
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, espèces, plantes invasives, port, océans, faune
jeudi, 04 avril 2013
La diversité génétique augmente les capacités d'adaptation
Le thym présente une grande diversité chimique. Pour la seule espèce de Thymus vulgaris, le thym des garrigues, on ne compte pas moins de six essences, caractérisées par six monoterpènes stockées dans de petites glandes situées à la surface des feuilles, ces molécules issues du métabolisme de la plante lui donnent son odeur et produisent les huiles essentielles. Deux sont dites phénoliques et sont associées aux plantes peu résistantes aux gels hivernaux mais bien adaptée aux sols rocailleux et très secs durant l’été, quatre autres sont de type non-phénolique et se retrouvent dans les zones les plus froides l’hiver. Suite à une campagne de collecte, on a constaté que les phénoliques ont gagné du terrain sur les non phénoliques et sont désormais majoritaires. Les relevés de températures de ces quarante dernières années montrent que les extrêmes enregistrés dans les zones les plus froides sont moins bas aujourd’hui. Le thym de type phénolique, moins résistant aux grands froids, a donc commencé à migrer vers les zones non phénoliques, sans que la distribution globale de l’espèce ait changé. Que cette adaptation se soit faite en l’espace de 40 ans, et au sein d’un espace d’à peine quelques dizaines de kilomètres carrés, étonne les chercheurs.
Source : cnrs.fr
19:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thym, espèces, sciences, changements climatiques, gênes
lundi, 03 décembre 2012
La disparition des marronniers en ville
Capricorne asiatique
Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.
Source : sudouest.fr
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : arbres, marronnier, espèces, bordeaux, ville, insectes, changements climatiques
mercredi, 07 novembre 2012
Les semblables soignent les semblables
Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.
Source : wikipedia.org
vendredi, 02 novembre 2012
SOS pour les nuisibles
"Sur notre planète, les espèces vivantes sont intégrées dans des écosystèmes dont elles sont toutes dépendantes et dans lesquels elles jouent chacune un rôle spécifique nécessaire à l'équilibre global. En ce sens, les mots «animaux nuisibles», «mauvaises herbes», "espèces nuisibles" ne sont nullement justifiés.
Certaines populations locales peuvent devenir indésirables par rapport aux objectifs des êtres humains: cultures, élevages, préservation de l’habitation ... Leur sureffectif est souvent lié à des déséquilibres causés par les êtres humains, tels des bouleversements de l'habitat, de malencontreuses introductions d'espèces exotiques et l’élimination antérieure des prédateurs naturels.
Dans certains cas, une intervention peut-être justifiée à la condition qu’une étude scientifique appropriée ait désigné sans ambiguïté la réalité du problème et l’espèce qui en est responsable. De même, il importe de s’assurer que la nature de l’intervention ne va pas engendrer de nouveaux problèmes environnementaux d’envergure potentiellement beaucoup plus considérables. En ce sens, l’utilisation de poisons est particulièrement déconseillée autant pour l’impact de ces produits sur d’autres espèces que pour la pollution chimique qu’elle entraîne. Les « appâts toxiques » déposés dans les étangs pour combattre les ragondins en sont un exemple spécifique.
A nous de trouver des solutions qui nous permettent de coexister avec les espèces animales qui assurent les équilibres naturels aussi essentiels pour nous que pour tous les autres organismes vivants. Il suffit d'être plus malin que le renard en maraude pour défendre le poulailler..."
Source : humanite-biodiversite.fr
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, écosystème, biodiversité, nuisibles, espèces, sciences, pollution
mardi, 07 août 2012
Une représentation simpliste de la nature
Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.
Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.
Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, océans, japon, amérique, écosystème, nature, espèces
mercredi, 18 juillet 2012
Suppression du chalutage en eaux profondes
La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.
Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.
Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.
Source : ifremer.fr
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, poissons, océans, europe, espèces, développement durable
mardi, 17 juillet 2012
La banane à la base de l'alimentation
La banane est une plante qui a une grande importance économique. Elle est à la base de l'alimentation d'une grande part de la population mondiale. L'équipe de scientifiques du Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et du Centre national du séquençage (CEA Génoscope) a publié le résultat de ses recherches sur le génome de la banane dans la revue "Nature" de ce mercredi 11 juillet 2012.
Le génome porte l'ensemble de l'information génétique héréditaire d'une espèce. Son séquençage permet d'isoler les paires de base qui le constituent afin de pouvoir le déchiffrer. Le patrimoine génétique de la banane compte 520 millions de paires de base. Les recherches ont ainsi permis d'identifier les 36 000 gènes que la banane comporte. A titre de comparaison, l'homme en compte 23 000. A l'état sauvage, la banane comporte énormément de graines qui la rendent impropre à la consommation. Les variétés de bananes consommées sont donc nécessairement stériles. Les bananes sont alors clonées pour permettre la production d'autres fruits. Clonés à l'infini, les bananiers deviennent plus vulnérables aux attaques d'insectes et de champignons. L'enjeu central du séquençage du génome de la banane est de pouvoir ensuite modifier le patrimoine génétique de ce fruit afin de le rendre plus résistant aux agressions extérieures. Avec le séquençage du génome, les plantations de bananes pourraient peut-être survivre sans une utilisation massive d'insecticides et de pesticides nocifs.
Source : quoi.info
06:23 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gênes, alimentation, population, planète, banane, économie, espèces
vendredi, 11 mai 2012
L'huître creuse sauvage, espèce invasive
L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitre, espèces, bretagne, réchauffement climatique, environnement, biodiversité, ostréiculture
samedi, 21 avril 2012
Le xéropaysagisme
Le xéropaysagisme est un aménagement des jardins qui consiste à utiliser l’eau de façon extrêmement efficace et à favoriser des espèces locales, peu consommatrices d’eau pour cultiver de manière plus naturelle.
Un jardin respectant les principes du xéropaysagisme n’est pas un jardin désertique, le choix de plantes supportant un faible arrosage est vaste et on peut obtenir avec très peu d'eau un jardin coloré et très agréable. En général, il convient de prendre des espèces locales, sinon, les espèces alpines, les espèces d’escarpements rocheux ou de falaises et les espèces maritimes sont des espèces peu assoiffées. Les sauges, monardes, valérianes, thyms, origans, mélisses ou les cactus (les sédums, agaves, hoyas…) sont résistantes à la sécheresse. Pour les abustes et les arbres, on peut compter sur buddleias, armoises, cytises,palmiers, conifère, mimosas, érable, saule.
Pour découvrir le xéropaysagisme, on peut se connecter sur le site consoglobe.com
06:05 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardinage, jardiner bio, sécheresse, arrosage, eau, espèces, paysages
samedi, 14 avril 2012
La biodiversité de l'Antarctique menacée
Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.
Une équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.
Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.
Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, biodiversité, antarctique, espèces, plantes invasives, graines
vendredi, 06 janvier 2012
La variabilité des organismes vivants
La Convention sur la diversité biologique (Rio de Janeiro 1992) définit la biodiversité comme «la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes».
La diversité du vivant, sans cesse réévaluée, compte 1.75 million d’espèces répertoriées et entre 3,6 et 15 millions d’espèces encore à découvrir. 12% des 10.000 espèces d’oiseaux sont menacées ou en danger d’extinction immédiate, ainsi que 23% des 4.776 espèces de mammifères, 46% des poissons, un tiers des amphibiens et 70% des plantes évaluées, constate l’Union mondiale pour la nature (UICN) dans son dernier rapport. Chez les mammifères, les 240 primates autres que l’espèce humaine sont en danger et près de la moitié en voie d’extinction. L’Homme est responsable de 99% des menaces qui pèsent sur les espèces. L’UICN estime à 24 le nombre d’espèces menacées en 1975, à 1.000 en 1985 et à 16.306 en 2007, année au cours de laquelle 785 d’entre elles se sont éteintes. La richesse de la biodiversité accroît les chances de la vie sur terre de s’adapter aux changements. Son étude ouvre de nombreuses questions actuellement sans réponse: quels sont les seuils de perte au-delà desquels l'équilibre des écosystèmes est menacé ? Quelle est la résistance des écosystèmes aux interférences humaines? Quelle sera la réaction de la biodiversité face aux changements climatiques ?
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site goodplanet.info
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, écosystème, écologie, espèces, espèces menacées
lundi, 02 août 2010
De moins en moins de vipères et de couleuvres...
Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?
Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.
Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr
09:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, espèces, changement climatique, sciences
lundi, 19 juillet 2010
La liste rouge des espèces menacées
Le Comité français de l'UICN et le Muséum national d'Histoire naturelle, en collaboration avec de nombreuses organisations locales ont établi une liste rouge des espèces menacées sur l'ïle de La Réunion.
Les trois espèces de reptiles indigènes présentes à La Réunion sont toutes menacées. Le Gecko vert de Bourbon est victime de la dégradation et de la fragmentation de son habitat forestier. Une espèce de papillons de jour sur sept et plus d'une espèce de libellules et demoiselles sur cinq sont menacées de disparition. Le Salamide d'Augustine, un papillon, est affecté par la raréfaction du Bois d'ortie, son unique plante nourricière. Dans les eaux douces, un tiers des poissons et près de la moitié des macro-crustacés sont menacés, principalement par la surpêche et les aménagements de rivières qui entravent leur migration. Quant au milieu marin, l'urbanisation croissante du littoral et le développement des activités humaines dans les eaux côtières fragilisent des espèces comme la Baleine à bosse et la Tortue verte, respectivement classées "Vulnérable" et "En danger".
L'île de La Réunion est un haut lieu d'endémisme. Le Tuit-tuit, un petit oiseau victime des rats et des chats introduits, et le Gecko vert de Manapany(photo), menacé par l'urbanisation et les plantes exotiques envahissantes qui entraînent la dégradation de son habitat, sont classés "En danger critique d'extinction". Trois des quatre espèces de phasmes indigènes sont également endémiques de l'île, dont le Phasme du Palmiste rouge, "En danger critique d'extinction". Ces espèces confèrent à la France, garante de leur survie sur la planète, une très forte responsabilité patrimoniale.
Pour en savoir plus, lire l'article sur le site notre-planete.info
08:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espèces, espèces indigènes, espèces menacées, la réunion, environnement