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mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

vendredi, 02 novembre 2012

SOS pour les nuisibles

La réglementation concernant les espèces dites "nuisibles" a évolué au cours de l'année. Voici un texte de Hubert Reeves pour enrichir le débat :

"Sur notre planète, les espèces vivantes sont intégrées dans des écosystèmes dont elles sont toutes dépendantes et dans lesquels elles jouent chacune un rôle spécifique nécessaire à l'équilibre global. En ce sens, les mots «animaux nuisibles», «mauvaises herbes», "espèces nuisibles" ne sont nullement justifiés.
Certaines populations locales peuvent devenir indésirables par rapport aux objectifs des êtres humains: cultures, élevages, préservation de l’habitation ... Leur sureffectif est souvent lié à des déséquilibres causés par les êtres humains, tels des bouleversements de l'habitat, de malencontreuses introductions d'espèces exotiques et l’élimination antérieure des prédateurs naturels.

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Dans certains cas, une intervention peut-être justifiée à la condition qu’une étude scientifique appropriée ait désigné sans ambiguïté la réalité du problème et l’espèce qui en est responsable. De même, il importe de s’assurer que la nature de l’intervention ne va pas engendrer de nouveaux problèmes environnementaux d’envergure potentiellement beaucoup plus considérables. En ce sens, l’utilisation de poisons est particulièrement déconseillée autant pour l’impact de ces produits sur d’autres espèces que pour la pollution chimique qu’elle entraîne. Les « appâts toxiques » déposés dans les étangs pour combattre les ragondins en sont un exemple spécifique.
A nous de trouver des solutions qui nous permettent de coexister avec les espèces animales qui assurent les équilibres naturels aussi essentiels pour nous que pour tous les autres organismes vivants. Il suffit d'être plus malin que le renard en maraude pour défendre le poulailler..."

Source : humanite-biodiversite.fr

samedi, 11 septembre 2010

Le loriot, si utile au jardin, devient rare.

Je lui dis :
- Rends moi cette cerise, tout de suite.
- Bien , répond le loriot.
Il rend la cerise et, avec la cerise, les trois cent mille larves d'insectes nuisibles qu'il avale en une année.
Jules RENARD (Histoires naturelles).

loriot.jpg


Selon le journal Rustica, Journal universel de la campagne, du 17 janvier 1937, le loriot, si remarquable par la beauté de son plumage "d'ébène et d'or" est le plus redoutable ennemi de la dangereuse mouche à charbon. Ce magnifique oiseau, dont le chant est "un des charmes du printemps", dans son vol sur les vignobles et les arbres fruitiers, détruit une quantité d'insectes ailés et mange même les grosses chenilles velues. Ses méfaits (le loriot picore quelques grains de raisin et quelques fruits) sont très inférieurs aux réels services qu'il nous rend. Par malheur, il est pourchassé par les dénicheurs que la beauté de son plumage attire et il est en voie de disparition.

lundi, 13 juillet 2009

La taupe auxilliaire du jardinier

Gilles Clément recommande d'utiliser la taupe pour aérer son jardin et de considérer la taupe comme une alliée du jardinier au même titre que le ver de terre ou la coccinelle. C'est un vif débat sur les forums des jardiniers. La taupe est entre autre accusée de manger les vers de terre qui eux aussi arèrent la terre. De plus, c'est sûr que les monticules des taupes au milieu de la pelouse, ce n'est pas très esthétique. Voici donc le point de vue de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP).

 

mercredi, 09 avril 2008

La lutte biologique dans nos jardins

398241477.jpgPour lutter contre l'invasion d'insectes dits « ravageurs ou nuisibles » comme les pucerons, acariens, thrips, aleurodes, on peut favoriser l'installation d'insectes auxiliaires, appelés aussi parasites, comme les coccinelles, des espèces d'acariens, thrips et hyménoptères prédateurs, guêpes... Il faut bien se renseigner avant d'introduire une espèce d'insectes auxiliaires. Il faut mesurer les quantités et les espèces d'insectes nuisibles à l'aide de panneaux adhésifs de couleur jaune ou bleu pour bien détecter les besoins. Chaque espèce d'insectes auxiliaires a son utilisation. Par exemple, les coccinelles utilisées pour lutter contre les pucerons dans les arbres ne sont pas les mêmes que celles utilisées pour lutter contre les pucerons des légumes. De plus, leur stade de développement a de l'importance (oeufs, larves, adultes).

Pour en savoir plus Biotop pour l'achat d'insectes ou Bug-Scan pour les panneaux adhésifs