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vendredi, 10 octobre 2014

Le jardin planétaire

Selon Gilles Clément, le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète.

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Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

Pour en savoir plus sur le concept de jardin planétaire, on peut consulter le site de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier : gillesclement.com

vendredi, 07 juin 2013

Adopter l’agriculture de conservation

Le labourage des sols, la culture sur brûlis sont des techniques très répandues notamment dans les pays du sud, or ces techniques renouvelées aboutissent à un appauvrissement du sol, à l’érosion des sols elle-même entraînant des glissements de terrain, une modification du paysage, une mauvaise filtration de l’eau et un non stockage du CO2 dans le sol.


Approche de l'agriculture de conservation par robinletellier
Suite à de fortes érosions des plaines aux Etats Unis et de la région de Parana au Brésil, différentes techniques ont été mises au point pour lutter contre l’appauvrissement et l’érosion du sol. Il en découle les 3 grands principes de l’agriculture de conservation : un moindre travail du sol, c'est-à-dire pas de labourage, pas de brûlis, la diversification des cultures par rotation, certaines plantes peuvent être bénéfiques à d’autres, une couverture permanente du sol. en disposant de la paille entre les semis. Ceci permet de diminuer l’évaporation de l’eau, stocker plus de CO2, lutter contre les mauvaises herbes et apporter des nutriments au sol.

Selon Theodor FRIEDRICH de la FAO, l’agriculture de conservation représente actuellement 117 millions d’hectares dans le Monde et augmente chaque année de 6 millions d’hectares essentiellement en Amérique, en Australie et plus récemment en Asie. L’érosion hydrique au Brésil, le problème de sécheresse en Australie et au Kazakhstan, l’érosion éolienne dans les prairies du Canada et les coûts de production ont été à l’origine de l’adoption de l’Agriculture de conservation. Plus récemment, les problèmes environnementaux causés par l’agriculture traditionnelle ont amené les principaux pays notamment en Asie à adopter l’agriculture de conservation.

Source : actions-biodiversite.org

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 26 septembre 2012

La bouillie bordelaise compatible avec un jardin écolo?

La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Une idée reçue sur le jardinage écologique : la bouillie bordelaise serait bonne pour le jardin. Alors, vrai ou faux, la bouillie bordelaise est-elle compatible avec un jardin écolo ?

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Vrai et faux à la fois

VRAI : si on dose la bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. En usage préventif, on mettra un peu moins de bouillie bordelaise qu’en usage curatif.
MEME si la bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, il faut l'utiliser avec modération car en trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre, pollue les sols et brûle les jeunes pousses.

source : consoglobe.com

samedi, 02 juin 2012

Une serre sur les toits

Depuis que les hommes se sont construits des habitations, leur première préoccupation a été de se protéger des intempéries. Les toitures ont d'abord été conçues pour les abriter de la pluie. Elles devaient donc être étanches et pentues pour évacuer l'eau. Mais la situation a changé, la population a dépassé 7 milliards d'habitants, l'artificialisation des espaces naturels devient un phénomène préoccupant. En France, elle augmente de 6000 km2 par an. Les nouveaux enjeux environnementaux amènent à reconsidérer les fonctions des toitures.

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Par exemple, en les recouvrant de terre, elles peuvent devenir des espaces naturels et produire des légumes pour les habitants. Mohamed Hage a créé la ferme Lufa sur un toit d'immeuble de bureaux à Montréal. Il y a installé une serre gigantesque de 3000 m2. C'est la plus grande serre potagère du monde. Elle emploie 19 personnes et produit essentiellement des tomates, des salades et des fraises. Sa production est vendue à près de 1000 familles du voisinage sous la forme de panier hebdomadaire. Sa serre utilise moins d'énergie qu'une serre traditionnelle puisqu'elle récupère la chaleur de l'immeuble. En retour, la serre facilite l'isolation du bâtiment. La production étant locale, l'économie se fait aussi sur le transport. C'est donc un concept économiquement viable et donc reproductible.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site agoravox.fr

mercredi, 15 février 2012

La révolution des sols vivants

"la révolution des sols vivants" est un film documentaire de Perrine Bertrand et Yann Grill qui propose des solutions concrètes, applicables à l’agriculture comme au jardin amateur.

Depuis plus de 5000 ans, l'homme épuise le sol créant derrière lui des déserts. La sur-mécanisation et la chimie n'ont fait qu'aggraver ces phénomènes. Pourtant, depuis des années, des recherches sont menées pour inverser ce processus de désertification. S'appuyant sur le principe d'une révolution des sols vivants, capable de produire en enrichissant l'écosystème agricole, ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives. Ils apportent l'espoir d'un renouveau de l'agriculture et témoignent d'une riche expérience, aux résultats très encourageants.


Bande annonce La révolution des sols vivants par Editions-de-Terran

On peut commander le DVD sur le site terran.fr

lundi, 15 août 2011

C'est la bonne époque pour...

C'est la bonne époque pour bouturer son géranium. C'est la technique la plus simple à réaliser pour multiplier ses géraniums de manière économique. L'époque la plus favorable commence à partir du mois d’août et s’étale jusqu’à la fin du mois de septembre.

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On coupe avec un couteau bien affuté, et non un sécateur, l’une des plus belles tiges sans fleur ayant poussé cette année. Couper à environ 10 cm de l’extrémité en sectionnant juste en dessous d’un noeud. On supprime les feuilles du bas et on plante cette tige dans un pot rempli de terreau et de sable. On place ses boutures à l’extérieur et à l’ombre. On arrose régulièrement mais sans excès. Pendant l’hiver, on conserve ses boutures dans un endroit sec, frais, aéré et surtout hors gel avant de les mettre en pleine terre dès le printemps.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site jardiner-malin.fr

dimanche, 14 août 2011

Tailler sa lavande en août

Au mois d'août, on taille sa lavande. Avec un sécateur ou une cisaille à haie, on coupe toutes les tiges florales le plus près possible de leur base. Puis, on rabat les branches à moitié pour provoquer de nouveaux départs, et un épaississement de la touffe. Ensuite, on soigne la finition en donnant au buisson une forme arrondie. Les vieux pieds de lavande sont bien souvent dégarnis à leur base. On peut les rajeunir en supprimant près du sol les branches les plus anciennes, et en favorisant la ramification d'autres tiges en les taillant au-dessus d'un départ de jeunes pousses.

Pour d'autres conseils, on peut consulter le site gerbeaud.com

 

dimanche, 22 mai 2011

Comment faire un paillage

Vincent LAHACHE, des "Jardins Passagers" explique comment faire un paillage.
Le paillage permet au sol de conserver ses qualités nutritives et empêche le développement des mauvaises herbes. Le paillage facilite également la pénétration de l'eau dans la terre. Pour faire son paillage on peut utiliser de nombreux déchets, dont le petit bois d'élagage et les feuilles de chardon.

vendredi, 20 mai 2011

Refuges LPO, premier réseau de jardins écologiques

Le réseau des Refuges LPO est le premier réseau de jardins écologiques en France. Ce programme existe depuis la création de la LPO en 1912 et le nombre de refuges n’a cessé de croître depuis cette date. De 250 refuges en 1924, le réseau est passé aujourd’hui à plus de 15 000.

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http://www.fetedelanature.com/

A la ville ou à la campagne, la nature peut se révéler extraordinairement riche et variée. Même le plus petit espace, comme un balcon au cœur de la ville, peut devenir un refuge pour la nature.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lpo.fr

A l'occasion de la fête de la nature de nombreux refuges sont ouverts au public

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samedi, 07 mai 2011

Les bienfaits du jardin sur la santé

La Molène organise le dimanche 8 mai de 8 heures à 18 heures au parc Lecoq de Biganos sa traditionnelle Fête des Jardins, sur le thème : Les bienfaits du jardin sur la santé.

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Parmi les exposants, une vingtaine d’horticulteurs aux productions très diversifiées : légumes et aromatiques, plantes à massifs, rosiers, bulbes, plantes méditerranéennes, graminées, et arbustes variés et de nombreux troqueurs pour échanger des plantes originales.
Mais aussi, un marché de produits naturels, pain bio, galettes et pâtés végétaux, huîtres, vins bio, miels, plantes médicinales, conserves d’oies et canards du Périgord ainsi qu’une coopérative de produits fermiers des Landes avec du porc gascon, des légumes, du fromage fermier…
Ainsi que 4 conférences, à 11h, utilisation des huiles essentielles, à 11h45, propriétés et utilisations du Lombricompost, à 14h30, les bienfaits du jardin sur les personnes hospitalisées et une expérience d’un jardin à but thérapeutique, enfin, à 15h30, une façon de jardiner en contact avec la Nature pour une dynamique de vie au jardinage.

jeudi, 05 mai 2011

Les tours de jardinage en étages

Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.

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Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.

Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey

mardi, 12 avril 2011

Les fleurs au potager

 Potager et fleurs au jardin sont indissociables. En introduisant des fleurs parmi les légumes, on apporte naturellement une touche de beauté, de couleur, et plus si affinités. Car certaines fleurs ont des effets très positifs sur les légumes.

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Très méllifère, la Bourrache permet une meilleure pollinisation au verger et au rucher. Elle repousse les mollusques et étouffe les mauvaises herbes.
Les racines de Tagetes sécrètent une substance qui empêche le développement des nématodes. A utiliser en culture associée avec tomates, concombres, melons, poireaux.
La Tanaisie est une plante sauvage qui nettoie et assainit le sol, convient à tous types de sol. Elle a un effet tonique et vermifuge sur l´organisme et un effet insecticide contre les puces et punaises.
La Phacélie est une hydrophyllacée qui étouffe les mauvaises herbes, le chiendent et lutte contre les nématodes grâce à sa végétation abondante et à son système radiculaire très développé, convient à tous types de sol. Pour que la phacélie ne se ressème pas spontanément, on peut la faucher à la fin de la floraison, la sécher et l’enfouir. Elle fournira ainsi de la matière organique à tous les légumes qui en sont gourmands : courges, légumes fleurs, choux, céleris, poireaux...
Les Capucines Major produisent de belles masses végétales très colorées qui couvrent facilement les coins à cacher au jardin. De plus, elles attirent les pucerons et servent donc de ”plante-piège”.
Des plantes aromatiques, comme le thym serpolet ou le basilic, intercalées entre les rangs de légumes, éloigneront avec leur parfum les mouches qui attaquent les carottes.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site fermedesaintemarthe.com

 

mardi, 05 avril 2011

On peut jardiner autrement.

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

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On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...

mardi, 15 mars 2011

Une culture durable de la pleurote

La pleurote en forme d’huître possède une chair épaisse et blanche, à la saveur douce. On consomme ce champignon jeune pour lui garder sa tendreté. On le prépare mariné, grillé au four ou au barbecue ou encore simplement frit dans l’huile d’olive avec de l’ail.

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Il existe une nouvelle culture de la pleurote, simple, ludique et durable à partir de chevilles de bois ensemencées de mycélium. On peut ainsi recycler ses souches et troncs de plus de 50cm, de peuplier, hêtre, saule et autres arbres fraîchement coupés. On réalise des trous de 8mm de diamètre, on enfonce des clous de mycélium avec un marteau puis on place le tronc dans un sac plastique hermétique à 20-25° durant 3 mois pour la phase d’incubation. Ensuite, on enterre les troncs aux deux tiers, dans le jardin à l’abri du soleil et du vent ou dans un pot que l'on place dans un coin de la maison ou de la cave entre 8 et 25°. La production des champignons commence 4 à 8 mois après l'ensemencement et dure 3 à 4 ans. Il est important que les troncs et le terrain soient toujours humides.

Pour en savoir plus sur cette culture on peut télécharger la fiche mis en ligne sur le site fermedesaintemarthe.com

samedi, 12 février 2011

Le puits canadien est un système d'échange Air-Sol

L'hiver, le puits canadien est un système d'échange Air-Sol qui utilise la température du sol en profondeur pour préchauffer l'air entrant dans l'habitation. L'air est capté à l'extérieur dans le jardin, et circule, à travers un tuyau d'environ 50m enterré profondément.

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Un puits canadien exploite la température pratiquement constante du sol en profondeur. Elle ne varie au cours de l'année qu'entre 10 et 18°C selon les saisons, même si l'air extérieur peut varier de -5°C à +35°C. On utilise un tuyau spécifique qui garantit un transfert de chaleur optimisé, facilite l'élimination des condensats et étanche aux racines et aux gaz présents dans le sol, comme le radon, Il est préférable de relier le puits canadien à une ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC), pour alimenter l'air entrant de la maison. Ce système récupére les calories de l'air évacué pour réchauffer l'air rentrant.

lundi, 31 janvier 2011

Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?

On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.

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Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.

On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.

Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr

jeudi, 13 janvier 2011

Pour tout produit acheté, un arbre planté

Selon Sylvain Angerand des Amis de la terre, "pour tout produit acheté, un arbre planté" est un slogan payant car c'est une action très symbolique qui rencontre l'adhésion assez immédiate des consommateurs. Mais cette action n'est pas une réponse adaptée à la déforestation. Il y a des endroits dans le monde où il faut restaurer les écosystèmes qui ont été fortement dégradés mais il faut le faire avec des essences locales. Or les entreprises qui proposent ces actions médiatiques ont tendance à planter des eucalyptus partout.

En effet, c'est un arbre efficace en terme de compensation carbone. Il pousse très vite et capte donc beaucoup de CO2 mais en contre partie il est très gourmand en eau (300l par jour) et assèche parfois les rivières et les puits, rendant l'accès à l'eau potable encore plus problématique. En Amérique du Sud, on appelle les eucalyptus, les arbres de la soif. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes de la déforestation : culture de l'huile de palme, du soja pour l'alimentation des animaux, fabrication du papier, de l'aluminium...

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Pour en savoir plus sur la culture des eucalyptus, on peut consulter le site amisdelaterre.org

samedi, 08 janvier 2011

Le bois du robinier est robuste et durable

Le Robinier est un arbre qui détient son nom du botaniste de Henri IV, Jean Robin, qui le plante à Paris, place Dauphine, en 1600. Son fils le transplante au jardin des Plantes en 1632 et les plus vieux y sont toujours. Un robinier peut vivre plus de 300 ans.

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Le robinier possède des racines qui fixent l'azote atmosphérique, il s'accommode de sols pauvres. C'est un arbre qui résiste très bien à la pollution, il supporte le froid jusqu'à -23°.
Son tronc est fourchu. L'écorce est de couleur gris à gris foncé-brun, rugueuse et crevassée. Les feuilles du Robinier présentent des stipules à la base du pétiole, qui se transforment en épines. Le bois est dur et orange. Le Robinier se propage à l'aide de ses stolons. On l'utilise pour fixer les terrains menacés d'affaissement et reboiser les sols stériles. Son bois est robuste et durable, on l'utilise pour fabriquer des piquets de vigne. Ses feuilles fraîches fournissent un fourrage intéressant durant les années de sécheresse. Ses fleurs blanches sont riches en nectar et peuvent être consommées en beignets ou en sirop.

robinier-terrasse.jpgEn choisissant le robinier pour réaliser sa terrasse, on peut concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre de la planète. Selon le WWF, la France est le 3ème importateur de bois exotiques dont 40 % sont issues de coupes illégales. Quand il est disponible, ce bois local aux caractéristiques similaires à celles du teck est à privilégier. 

Pour en savoir plus sur le robinier, on peut consulter le site lesarbres.fr/robinier

vendredi, 07 janvier 2011

Créer son tableau végétal

Le principe de la création des tableaux végétaux est lié à la culture en hydroponie, culture avec les racines dans l’eau, hors sol. On utilise un substrat comme le feutre horticole qui a une excellente capacité à garder la fraîcheur. Dans ce mode de culture, la croissance des plantes vertes est rapide, la consommation d'eau est faible et les attaques de parasites sont moins fréquentes. La lumière est une condition très importante pour la croissance des plantes vertes d'un tableau végétal, il ne faut pas hésiter à le changer de place si l'exposition n'est pas satisfaisante.

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Pour composer un tableau végétal, il faut disposer d'un cadre de 40 cm x 40 cm, un peu profond pour y loger les pots avec les plantes vertes dans une boite, du feutre horticole, de la colle, des ciseaux, un cutter...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site vegetablo.com