lundi, 10 mars 2014
Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver
La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.
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05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : espèces invasives, espèces menacées, espèces indigènes, biodiversité, musée, biologie, sol, écosystème, pyrénées orientales
mercredi, 18 septembre 2013
Le semis direct sous couvert
Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.
source : actu-environnement.com
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, sol, agriculture, agriculteurs, engrais, énergies, écologie, environnement
vendredi, 07 juin 2013
Adopter l’agriculture de conservation
Le labourage des sols, la culture sur brûlis sont des techniques très répandues notamment dans les pays du sud, or ces techniques renouvelées aboutissent à un appauvrissement du sol, à l’érosion des sols elle-même entraînant des glissements de terrain, une modification du paysage, une mauvaise filtration de l’eau et un non stockage du CO2 dans le sol.
Approche de l'agriculture de conservation par robinletellier
Suite à de fortes érosions des plaines aux Etats Unis et de la région de Parana au Brésil, différentes techniques ont été mises au point pour lutter contre l’appauvrissement et l’érosion du sol. Il en découle les 3 grands principes de l’agriculture de conservation : un moindre travail du sol, c'est-à-dire pas de labourage, pas de brûlis, la diversification des cultures par rotation, certaines plantes peuvent être bénéfiques à d’autres, une couverture permanente du sol. en disposant de la paille entre les semis. Ceci permet de diminuer l’évaporation de l’eau, stocker plus de CO2, lutter contre les mauvaises herbes et apporter des nutriments au sol.
Selon Theodor FRIEDRICH de la FAO, l’agriculture de conservation représente actuellement 117 millions d’hectares dans le Monde et augmente chaque année de 6 millions d’hectares essentiellement en Amérique, en Australie et plus récemment en Asie. L’érosion hydrique au Brésil, le problème de sécheresse en Australie et au Kazakhstan, l’érosion éolienne dans les prairies du Canada et les coûts de production ont été à l’origine de l’adoption de l’Agriculture de conservation. Plus récemment, les problèmes environnementaux causés par l’agriculture traditionnelle ont amené les principaux pays notamment en Asie à adopter l’agriculture de conservation.
Source : actions-biodiversite.org
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture durable, agriculture de conservation, agriculture, sol, érosion, culture, jardin, paillage, paille