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lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

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La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


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mercredi, 18 septembre 2013

Le semis direct sous couvert

Le sol est peuplé d'une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Son rôle est pourtant crucial. Cloportes, collemboles, acariens: en circulant dans la terre, ces animaux vont faciliter l'infiltration de l'eau et la protéger de l'érosion. Ils vont permettre à la plante de déployer ses racines sans encombre et d'accéder aux nutriments qui lui sont indispensables. Or le labourage intensifs des parcelles a entraîné la destruction de cette faune et par conséquent l'appauvrissement des sols qui deviennent bien plus vulnérables aux aléas du climat.

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Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité
de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.

source : actu-environnement.com

vendredi, 07 juin 2013

Adopter l’agriculture de conservation

Le labourage des sols, la culture sur brûlis sont des techniques très répandues notamment dans les pays du sud, or ces techniques renouvelées aboutissent à un appauvrissement du sol, à l’érosion des sols elle-même entraînant des glissements de terrain, une modification du paysage, une mauvaise filtration de l’eau et un non stockage du CO2 dans le sol.


Approche de l'agriculture de conservation par robinletellier
Suite à de fortes érosions des plaines aux Etats Unis et de la région de Parana au Brésil, différentes techniques ont été mises au point pour lutter contre l’appauvrissement et l’érosion du sol. Il en découle les 3 grands principes de l’agriculture de conservation : un moindre travail du sol, c'est-à-dire pas de labourage, pas de brûlis, la diversification des cultures par rotation, certaines plantes peuvent être bénéfiques à d’autres, une couverture permanente du sol. en disposant de la paille entre les semis. Ceci permet de diminuer l’évaporation de l’eau, stocker plus de CO2, lutter contre les mauvaises herbes et apporter des nutriments au sol.

Selon Theodor FRIEDRICH de la FAO, l’agriculture de conservation représente actuellement 117 millions d’hectares dans le Monde et augmente chaque année de 6 millions d’hectares essentiellement en Amérique, en Australie et plus récemment en Asie. L’érosion hydrique au Brésil, le problème de sécheresse en Australie et au Kazakhstan, l’érosion éolienne dans les prairies du Canada et les coûts de production ont été à l’origine de l’adoption de l’Agriculture de conservation. Plus récemment, les problèmes environnementaux causés par l’agriculture traditionnelle ont amené les principaux pays notamment en Asie à adopter l’agriculture de conservation.

Source : actions-biodiversite.org