mercredi, 18 septembre 2013
Le semis direct sous couvert
Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.
source : actu-environnement.com
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, sol, agriculture, agriculteurs, engrais, énergies, écologie, environnement
mercredi, 24 juillet 2013
L'agroécologie en 12 points
Une fertilisation organique fondée sur les engrais verts et le compostage.
Une gestion plus efficace des éléments nutritifs en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.
Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.
Le choix judicieux des variétés les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.
L’augmentation de la couverture avec du fumier et des engrais verts.
L’économie et l’usage optimum de l’eau. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau
Le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.
Des travaux anti-érosifs de surface pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.
La constitution de haies vives pour protéger les sols des vents.
Le reboisement des surfaces disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.
La réhabilitation des savoir-faire traditionnels conforme à une gestion écologique économique du milieu.
Source : agrisud.org
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agroécologie, agriculture biologique, sols, compostage, eau, pluie, engrais, biomasse, irrigation
mercredi, 20 mars 2013
Accéder aux phosphates
Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : engrais, alimentation, consommation, ressources, agriculture, terre, jardin
samedi, 17 novembre 2012
Symbiose, association durable entre deux êtres vivants
Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.
En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : champignons, arbres, botanique, écologie, engrais, fongicide
lundi, 31 janvier 2011
Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?
On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.
Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.
On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.
Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr
05:56 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardiner bio, bois, engrais, bio, limaces, escargot, fraises, magnésium, calcium
jeudi, 28 octobre 2010
La luzerne favorise la biodiversité
La luzerne est une plante très économe en engrais, amendements, pesticides, qui ne nécessite pas de fongicide. Elle puise directement l'azote de l'air grâce au rhizobium présent sur ses racines. De plus, la culture de luzerne fournit aux cultures suivantes un reliquat d'azote. Peu gourmande en eau et capable de s'alimenter en profondeur, la luzerne ne participe pas à l'épuisement des nappes phréatiques.
Les champs de luzerne hébergent des micro-organismes et une faune près de 100 fois plus importante que dans une culture comme le blé, tout en abritant des insectes auxiliaires des cultures environnantes. La luzerne a une floraison tardive et constitue donc une source de nectar appréciée à un moment où les fleurs se font plus rares. Elle favorise la biodiversité et fournit un très bon engrais vert.
Un engrais vert sert à l'activation puissante de la vie microbienne du sol, d'abord par les racines qui restent et qui s'humifient puis par l'incorporation des parties aériennes préhumifiées. Il fait partie, avec le compost et le couvert, de la méthode de fertilisation biologique du sol. Pour éviter de laisser un terrain à nu, on peut semer de la luzerne et la faucher plusieurs fois de suite pour enrichir le sol.
Pour en savoir plus sur l'utilisation des engrais verts, on peut consulter le site jardinsdenoe.org
06:04 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : engrais, pesticides, fongicide, luzerne, agriculture bio, biodiversité
lundi, 31 mai 2010
Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol
Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol
Dans le cadre du projet de l'ONU « Conservation et gestion durable de la biodiversité souterraine », des chercheurs du Brésil, de la Côte d'Ivoire, d'Inde, d'Indonésie, du Kenya, du Mexique et d'Ouganda, ont découvert que la présence de bactéries et de champignons dans le sol combinée avec des engrais, peut faire doubler les rendements des principales cultures tel que le haricot. Des études menées au Kenya indiquent que l'inoculation de bactéries de type Rhizobia ont augmenté les rendements des cultures de soja de 50%, sans l'utilisation d'engrais.
Ces résultats ont été annoncés au Centre mondial d'agroforesterie ce 17 mai 2010 lors de l'ouverture de la conférence qui a pour but d'informer et de faire comprendre les mécanismes de fonctionnement des organismes du sous-sol et comment ils pourraient être extraits du sol et déplacés pour travailler la terre dans les exploitations agricoles ou dans d'autres écosystèmes.
Les conclusions des 70 experts réunis lors de cette conférence sont susceptibles d'avoir des implications très importantes en ce qui concerne la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des agriculteurs et leurs revenus.
La réduction des engrais et des pesticides,la transition vers une agriculture biologique pourraient se révéler particulièrement précieuse pour les agriculteurs, puisqu'on observe une augmentation de la demande et une hausse des primes pour les commandes de produits biologiques sur les marchés mondiaux. Les réductions des coûts pour les agriculteurs sont importants, les organismes présents dans le sol aidant à améliorer l'absorption des éléments nutritifs et une optimisation de l'utilisation de l'eau.
![brgm.png](http://opapilles.hautetfort.com/media/02/00/990103748.png)
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, sciences, bio, agriculture biologique, alimentation biologique, engrais
jeudi, 06 mai 2010
Semer la Vesce de Cerdagne comme engrais vert
L´engrais vert est une culture qui va être enfouie afin d'enrichir et de fertiliser le sol. Il en améliore la structure et est source d'humus et d'azote. Il élimine ou diminue les mauvaises herbes. Il se sème à la volée, on recouvre les graines superficiellement. On le fauche, dès que sa végétation est suffisamment développée, sans le laisser monter à graines. On peut ensuite le gyrobroyer à l´aide d'une tondeuse et l'incorporer au sol..
La Vesce de Cerdagne est une légumineuse qui développe en quelques mois une masse de végétation très importante et très riche à composter sur place ou en tas. La Vesce de Cerdagne convient au sol lourd et pauvre.
![vesce-cerdagne.png](http://opapilles.hautetfort.com/media/02/02/30279195.png)
Pour en savoir plus, on peut télécharger une fiche sur le site fermedesaintemarthe.com
06:06 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, engrais, environnement
mercredi, 16 septembre 2009
Cultivons la consoude pour nourrir les abeilles
Dans notre propre jardin une grande partie de notre production dépend de la pollinisation par les abeilles. C’est le cas de la plupart des arbres fruitiers comme les poiriers et pommiers mais aussi beaucoup de légumes comme les courgettes, melons, poivrons, tomates…
La consoude de Russie est une plante mellifère dont la floraison est très longue. Elle est très appréciée par les abeilles.
Il faut planter au moins 10 pieds de consoude et récolter un cinquième des feuilles tous les 15 jours. Ce qui permet d'étaler la production de fleurs sur plusieurs mois. Le miel de consoude est excellent.
La consoude a un autre avantage, elle permet de produire son propre engrais. Ses emplois sont multiples : purin de consoude, mulching, utilisation de feuilles comme activateur de compost.
Pour en savoir plus sur cette plante, on peut consulter l'article publié sur fr.wikipedia.org
on peut aussi commander des plants sur internet.
10:25 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consoude, abeilles, apiculture, jardin, compost, engrais
lundi, 05 mai 2008
Le vin bio un produit authentique et de qualité
La réglementation européenne du 24 juin 1991 impose d'avoir notifié son activité à l'Agence Bio, de cultiver les vignes sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides), de mettre en œuvre les règles de l'Agriculture Biologique pendant trois ans avant de pouvoir mentionner sur l'étiquetage la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique, d'être certifié par un organisme agréé.
Les organismes certificateurs réalisent chaque année un contrôle obligatoire et de manière aléatoire un contrôle inopiné. Les vins issus de l'Agriculture Biologique portent sur leur étiquette le logo AB depuis le 1er juillet 2005 et la mention : "contrôlé par + nom de l'organisme certificateur".
Le viticulteur « bio » valorise les interactions entre la vigne, le sol et le climat, avec l'utilisation de méthodes respectueuses de l'environnement. Les apports de matière organique au sol contribuent à la stabilité structurale du sol, à la lutte contre l'érosion et le ruissellement, et au meilleur enracinement de la vigne. L'absence d'utilisation de pesticides et d'engrais de synthèse produits à partir d'énergie fossile réduit très fortement les risques de pollution et rend ce mode de production plus économe en énergie.
Le vin bio est un vin de qualité comme l'atteste les nombreuses médailles obtenues par des vignerons « bio » dans les concours de vins conventionnels. Il est possible de trouver des vins bio dans quasiment tous les types de vins (blanc, rouge, rosé, effervescent, VDN), toutes les appellations et tous les vins de pays.
Depuis 1991, la vinification est exclue du règlement européen des produits biologiques, principalement du fait de l'absence de cahier des charges. La certification ne concerne pour l'instant que le raisin. Pour faire évoluer la réglementation et garantir aux consommateurs un vin totalement biologique de la vigne à la bouteille, les professionnels se sont mobilisés autour de la conception et de la mise en place d'une charte des vins bio dont l'application est coordonnée à l'échelle nationale par la FNIVAB. Cette charte est de droit privé. Elle prévoit l'utilisation minimale et raisonnée de produits œnologiques de préférence purs, une liste positive de produits et de techniques œnologiques, la traçabilité des opérations notamment dans le cas d'entreprise mixte (bio et non bio), l'absence d'utilisation de produits OGM ou issus d'OGM, des règles concernant le transport et le conditionnement du vin, des doses maximales de SO2 (soufre) minorées par rapport à celles autorisées dans le cadre de la réglementation européenne.
source millesime-bio
06:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, biologique, agriculture, environnement, pollution, pesticides, engrais