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mercredi, 21 novembre 2012

La confusion dangereuse entre les espèces de champignons

Depuis juillet, 55 cas d’intoxications dues aux champignons ont été répertoriés en Aquitaine par l’institut de veille sanitaire. Un chiffre qui place l’Aquitaine au 6e rang au niveau national.  Le pic de l’épidémie a eu lieu entre le 8 et le 28 octobre au moment où les conditions météorologiques étaient favorables à la pousse des champignons. La principale cause d’intoxication est la confusion entre les espèces de champignons.

champignons


A titre d’exemple, l'Agaric des bois (Agaricus silvicola) présente pour les débutants de vrais risques de confusion avec les amanites mortelles (source : wikipedia.org).

La première recommandation est donc de ne pas ramasser les champignons qu’on ne connaît pas et de se renseigner auprès des pharmaciens en cas de doute. La cueillette à proximité de sites pollués,zones industrielles, décharges ou autres, est aussi à proscrire. Il faut consommer les champignons en quantité raisonnable et jamais crus. Selon l'Agence régionale de Santé, les symptômes d’intoxications apparaissent dans les douze heures, il peut s’agir de diarrhées, de vertiges, de tremblements, de troubles de la vue . La surveillance menée par l’institut et le centre antipoison, entamée en juillet, se poursuit jusqu’en décembre car un autre pic reste possible. « En 2011, deux pics épidémiques avaient été enregistrés : en juillet et en novembre. Ce qui avait porté le nombre d’intoxications à 161 », rappelle Patrick Rolland, coordonnateur scientifique de la Cire Aquitaine.

Source : article d'Elsa Provenzano sur 20minutes.fr

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

samedi, 29 septembre 2012

Champignonnière urbaine au marc de café

L’entreprise UpCycle va installer mi-mars à Paris une champignonnière urbaine qui fonctionnera grâce au marc de café. L’objectif de cette initiative baptisée U-Farm est de produire de nouveaux types de protéines et une alimentation de qualité à faible empreinte écologique, grâce à des déchets transformés en ressources. L’idée de la champignonnière urbaine est de faire comme dans la nature où le concept de déchet n’existe pas, car tout est recyclé localement. Cédric Péchard, fondateur d’UpCycle, a conçu cette ferme urbaine miniature à l’aide d’un ancien container frigorifique dont l'isolation permet de réguler la température en fonction des cycles de vie des champignons, des pleurotes, les mieux adaptés à ce système.

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Un des intérêts de ce projet est de valoriser des biodéchets qui rejoignent actuellement l’incinérateur. Dans ce domaine, le marc de café est le plus intéressant pour la pousse des champignons : il constitue d’abord une ressource locale, mais surtout l’eau chaude des machines à expresso nettoye le marc, ce qui donne un substrat très pur en termes de bactéries. Dans les faits, l’organisation de la collecte auprès des cafés s’avère encore compliquée, mais des marques de café commencent à faciliter l’accès au marc de café de leurs clients. En fin d'utilisation, le marc de café rejoindra les champs agricoles et les jardins urbains partagés des alentours, comme amendement pour redonner de la vie aux sols grâce au mycelium apporté par les champignons.

Source : innovcity.fr

vendredi, 20 juillet 2012

La bioremédiation pour dépolluer

La bioremédiation est un processus qui utilise des organismes vivants en vue de dégrader les contaminants nocifs pour l'environnement présents dans des milieux pollués comme les sols ou les eaux, dans l'objectif de les transformer en composés non toxiques. Un des principaux exemples de la pollution des sols est la contamination par les pesticides agricoles qui se propageront par la suite vers d'autres milieux, notamment les ressources en eau.

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Certains micro-organismes sont capables de décomposer la plupart des hydrocarbures pétroliers pour les transformer en dioxyde de carbone (CO2) et en eau. En outre, ce processus naturel produit des substances bio-nutritives qui pourront être utilisées à la fois par le milieu végétal et aquatique. Le processus de bioremédiation est répertorié comme l'une des technologies innovantes à soutenir, par l'Agence de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA). Différents systèmes de bioremédiation existent basés sur les plantes, appelée la phytoremédiation, les bactéries, ou d'autres types de micro-organismes comme les champignons.

Pour en savoir plus sur la bioremédiation, on peut lire l'article publié sur le site bulletins-electroniques.com

mardi, 16 août 2011

Les champignons poussent en quantité

Les régions montagneuses du sud, plus humides, sont en particulier des zones où les champignons poussent en quantité. On les ramasse en laissant la partie inférieure intacte pour ne pas endommager le mycélium qui est dans le sol donnant naissance aux champignons. On utilise un couteau disposant d'une brosse à une extrémité qui permet de nettoyer le pied du champignon. On conseille de laisser sur place ceux qui sont trop vieux et de ne pas écraser les champignons inconnus.

champignon

Il faut se rappeler que légalement, les champignons appartiennent au propriétaire de la forêt, du bois ou de la garrigue où ils se trouvent. Ceci est valable que la forêt soit privée ou publique et qu'elle soit interdite d'accès par un panneau ou non. Le ramassage pour consommation personnelle est souvent toléré en forêt publique et en forêt privée,

Voici quelques recommandations pour un ramasseur eco-citoyen de champignons :

  1. ramasser juste ce dont on a besoin pour sa consommation familiale. 
  2. éviter de piétiner excessivement les sous-bois
  3. cueillir le champignon avec précaution et sans excès pour préserver la récolte de demain
  4. vérifier sa récolte auprès d'un pharmacien compétent si on a le moindre doute
  5. ne pas détruire les champignons inconnus ou dangereux pour préserver la biodiversité de la forêt.
  6. cueillir avec parcimonie et apprend à connaître les autres espèces comestibles sans danger, pour répartir la pression de cueillette.
  7. porter les champignons ramassés dans un panier, sans les mélanger avec les espèces douteuses

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

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L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

lundi, 22 février 2010

Blanquette de carottes, panais et pommes de terre

Blanquette de carottes, panais et pommes de terre

Il faut prévoir 4 carottes de variétés différentes, 4 pommes de terre de variétés différentes, 2 panais, 2 oignons, 1 citron, des champignons, 10cl de fromage blanc, 1 oeuf, 1 cube de bouillon de légumes Bio, 1 feuille de laurier, 1 clou de girofle, 2 pincées de noix de muscade, de la farine T110, 1 verre de vin blanc, 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol, 600g de veau, sel et poivre.

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Faire revenir les oignons émincés dans l'huile de tournesol, ajouter les carottes et les panais coupés en rondelles, les champigons et faire cuire à feu assez vif durant 5mn. Ajouter les morceaux de veau et les faire légèrement dorer. Saupoudrer de farine et bien mélanger. Ajouter le cube de bouillon de légumes dilué dans 0,5L d'eau, le verre de vin blanc, la feuille de laurier, le clou de girofle, sel et poivre.

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Couvrir et laisser mijoter à feu doux durant 1h. Ajouter les pommes de terre et poursuivre la cuisson durant 30mn. Dans un bol, préparer la sauce avec le fromage blanc, le jaune d'oeuf, la noix de muscade râpée, le jus de citron, sel et poivre. Ajouter cette sauce, bien mélanger et poursuivre la cuisson durant 5mn, juste le temps que tous les parfums se mêlent. Vérifier l'assaisonnement.

 

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Servir cette blanquette de carottes, panais et pommes de terre bien chaude.

samedi, 03 octobre 2009

Le travail de Florence Forget sur la sécurité des aliments

Le travail de Florence Forget, chercheur à l'INRA sur la sécurité des aliments

chercheur-inra.jpgLes céréales sont susceptibles d'être contaminées par des mycotoxines, substances secrétées par des moisissures. La consommation répétée de faibles quantités de ces toxines pourrait conduire chez l'homme à des intoxications alimentaires chroniques. L'unité s'intéresse aux mycotoxines produites par les champignons de type Fusarium sur maïs, blé, orge. Leur sécrétion survient au champ, avant la récolte et échappe à l'heure actuelle à tout contrôle. L'objectif prioritaire est de comprendre de quelle manière ces toxines sont produites et régulées.
Florence Forget-Richard, directeur de recherche à l'unité Mycologie et Sécurité des aliments, cherche à savoir si le choix de la variété peut limiter le niveau de toxines à la récolte. Elle s'attache à identifier et à élucider le mode d'action des composés des grains qui bloquent la production de toxines.

dimanche, 10 août 2008

La saison des champignons

2008 sera-t-elle une bonne année pour les champignons ?

Un petit retour sur l'année 2007, avec ce reportage d'Envoyé Spécial. On y découvre le commerce des champignons avec un ramasseur de cèpes et un cultivateur de champignons de Paris.