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jeudi, 28 mai 2015

L'ambroisie pousse partout

L'ambroisie pousse partout, dans les champs, au bord des routes ou près des maisons. C' est l'une des plantes les plus allergisantes. Selon une étude internationale, la présence de l'ambroisie va être multipliée par quatre d'ici 2050. Rhinite, conjonctivite, crise d'asthme, dans la vallée du Rhône, on estime que 10 à 20% de la population est touchée.

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La plante originaire d'Amérique du Nord gagne du terrain. Elle a déjà colonisé la région Rhône-Alpes, l'Auvergne et la Bourgogne. Désormais, on la signale plus au nord et dans le sud-ouest. Toute l'Europe est en fait concernée. Le principal responsable de cette propagation est le réchauffement climatique selon les scientifiques. L'arrachage des plants est insuffisant pour en venir à bout.

Source : francetvinfo.fr

jeudi, 29 mai 2014

La stévia additif naturel ?

Autorisé à la consommation dans l’Union européenne depuis novembre 2011, la Stévia est un additif extrait des feuilles d’une plante, Stevia rebaudiana Bertoni, membre de la famille des Compositae, qui poussait à l’origine en Amérique du sud, Paraguay et Brésil. Les pouvoirs édulcorants de la plante sont connus depuis très longtemps, et ses feuilles renferment au moins dix glycosides différents dont le stévioside et le rebaudioside A. Les préparations commerciales sont donc, par simplification, dénommées « Stévia » ou « Stévioside » ou « Rébaudioside » et ont des compositions différentes.

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Avant d’être autorisé, l’édulcorant issu de la plante a suivi un parcours de plus de 20 ans d’évaluation par les agences de santé. Ce n’est qu’à partir de 2007 que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a émis des avis sur les glycosides de stéviol et le rébaudioside conduisant à une autorisation nationale provisoire de deux ans du rébaudioside pur à plus de 97 %, dans des conditions d’utilisation restrictives. Enfin, le 10 mars 2010, le panel sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments (ANS) de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) adopte pour les glycosides de stéviol une DJA (dose journalière admissible) relativement prudente. L’origine « naturelle » de l’édulcorant, son utilisation traditionnelle par certaines populations au Japon, au Paraguay et au Brésil ne l’a pas exempté d’une caractérisation du risque complète, comme pour tout additif alimentaire et en dépit de l’impatience des utilisateurs potentiels. C’est ainsi qu’il aura fallu presque 25 ans pour arriver à l’autorisation d’un produit purifié. De nombreuses étapes ont été nécessaires pour isoler le produit consommable sans risque. Cependant, la Commission Européenne, dans son avis d’autorisation, souligne le risque de dépassement de la DJA fixé à 4mg/kg de poids corporel. Ceci est à mettre en parallèle avec la DJA actuelle de l’aspartame qui est de 40mg/kg.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site pseudo-sciences.org

mercredi, 28 mai 2014

Les piscines naturelles, véritable écosystème

Les piscines naturelles s'appuient sur le développement d'un véritable écosystème qui va maintenir à l'équilibre la qualité de l'eau, grâce à la technique du lagunage. Ces bassins sont composés de trois zones différentes : Une zone de baignade représentant un tiers de la surface totale, une zone périphérique, de régénération, moins profonde, où des plantes aquatiques sont chargées de la filtration, une zone d'oxygénation et désinfection avec des plantes oxygénantes ou une chute d'eau, permettant l'exposition de l'eau aux UV naturels. L'eau circule lentement entre les trois zones grâce à une petite pompe puis par gravité.

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Les plantes d'une piscine naturelle sont indispensables pour conserver une qualité d'eau. Les plantes sont utilisées pour réaliser une filtration naturelle. Les plantes épuratives : ce sont les plantes qui jouent le rôle de filtration naturelle, leur action permet d'absorber les métaux présents dans l'eau, responsables de la prolifération des algues : phragmites, élodées, carex… Les plantes oxygénantes apportent de l'oxygène à l'eau et favorisent ainsi le développement de bactéries : potamot, myriophylle aquatique, renoncule aquatique,… Les plantes flottantes et décoratives permettent de lutter contre la prolifération des algues car elles cachent le soleil aux algues, ainsi freinées dans leur développement : nymphaea, ...

Source : notre-planete.info

mercredi, 26 mars 2014

La mutagénèse en laboratoire

Les paysans et paysannes ont toujours sélectionné dans leurs champs des plantes selon leurs caractéristiques locales, fruit de l’adaptation des plantes à leur environnement. Un des phénomènes biologiques à la base de cette adaptation est l’apparition de mutations spontanées, sélectionnées au champ sans manipulation artificielle des plantes obtenue par mutagénèse.

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La mutagenèse en laboratoire peut se faire de trois façons,
par sélection au champ : l’exposition intense de plantes cultivées à un herbicide peut conduire à l’apparition au champ de plantes mutées. Ces plantes sont alors sélectionnées, caractérisées et multipliées en vue d’être commercialisées,
par mutagénèse aléatoire en soumettant des cellules végétales à des agents mutagènes qui provoquent dans le matériel génétique des lésions dont la réparation imparfaite crée les mutations,
par mutagénèse dirigée, provoquant une mutation dans le génome de cellules végétales à un endroit particulier et d’une nature particulière. Cette mutagenèse s’effectue en utilisant de petits segments d’ADN contenant la mutation et introduit dans la cellule.


Sont apparus sur le marché deux tournesols tolérants un herbicide obtenu par mutagenèse : le tournesol Expressun de Pioneer (mutagénèse chimque, exposition à EMS) tolérant l’herbicide tribénuron-méthyl et le tournesol Clearfield de BASF, tolérant les herbicides imidazolinones, obtenu par croisement avec des tournesols sauvages américains tolérant l’imidazonalone, qui auraient traités pendant 7 années avec cet herbicide. Ces OGM cachés n’ont pas suivi le circuit d’autorisation et font gagner plusieurs années aux firmes qui les commercialisent. Ils sont mis sur le marché sans toutes les précautions, prises pour les OGM transgéniques. D'où un manque de transparence incontestable pour les agriculteurs qui les sèment et pour les citoyens qui refusent les OGM dans leurs assiettes et dans l’environnement.

Source : resogm.org

jeudi, 09 janvier 2014

L’appropriation des semences agricoles

L’appropriation des semences agricoles doit être mis au centre du débat, en ce début 2014, car il est symptomatique d’une société qui ne raisonne qu’en terme de droit de propriété. Des mouvements citoyens refusent que le vivant puisse être considéré comme une marchandise.

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Aujourd’hui, dans de nombreux cas, un agriculteur ne peut plus réutiliser d’une année sur l’autre les graines issues des plantes qu’il a lui même fait pousser sur son exploitation. Il ne peut pas non plus les échanger ou les donner à d’autres agriculteurs. En effet, les semences agricoles, pour être librement utilisables par les agriculteurs, doivent être répertoriées dans un catalogue au niveau français ou européen. Des milliers de variétés, pourtant cultivées de manière traditionnelle dans les champs, ne figurent pas sur ce catalogue. Dans le même temps, des entreprises y inscrivent des semences qu’elles se sont appropriées par un brevet ou un certificat d’obtention végétal. Ce système, censé protéger l’innovation des entreprises, oblige tout paysan utilisant des semences agricoles sélectionnées à verser une redevance, quand il ne lui interdit pas tout simplement de les utiliser.

Source : reporterre.net

mercredi, 04 septembre 2013

Concevoir des racines robotisées

Des scientifiques de l’Institut de technologie de Gênes, en Italie, développent depuis un an le projet Plantoid visant à concevoir des racines robotisées. Ces racines, capables de simuler la croissance d’une plante, permettront d’observer la capacité d’adaptation des racines et la façon dont elles explorent, se nourrissent, grandissent, se multiplient et se déploient en réseau.

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Pour arriver à mimer ces organismes vivants, les chercheurs ont dû faire face à toute une série d’obstacles. Il fallait en effet parvenir à créer un appendice à la fois souple, capable de réduire la friction, en mesure de croître (en longueur et en volume) et capable de reproduire le mécanisme de pénétration dans le sol des racines ainsi que leur déploiement dans différentes directions. De plus, ces racines robotiques devaient être en mesure de détecter les éléments biologiques qui composent le sol. La chose est d’autant plus complexe que la croissance des racines est déterminée par les stimuli chimiques et physiques que rencontrent les plantes. Plantoid poursuit deux objectifs principaux. Premièrement, analyser, comprendre et synthétiser à l’aide de ces racines les principes qui permettent aux plantes de s’adapter à leur environnement souterrain. Deuxièmement, élaborer et tester des hypothèses et des modèles sur le fonctionnement et le système adaptatif des racines durant des phases de croissance.


En savoir plus: maxisciences.com
Copyright © Gentside Découvertes

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/plantoid/projet-plantoid-des-racines-robotisees-capables-de-simuler-la-croissance-d-une-plante_art30538.html
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dimanche, 11 août 2013

Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants

Les effluents les stations d'épuration contiennent des micropolluants constitués par les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

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Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com

jeudi, 04 juillet 2013

Architecture verte à Milan

Stefano Boeri, architecte italien, a eu l’idée de redonner un air plus respirable à Milan en proposant un projet spectaculaire pour l’année 2014 : créer deux tours forêts. Ce projet consiste donc à créer deux gratte-ciel presque intégralement recouverts de plantes et d’arbres. Un éco-habitat dont la particularité sera un important manteau végétal composé d’environ 900 arbres, 11 000 plantes/fleurs et 5000 arbustes. Le projet « Bosco Vertical » (Forêt verticale) sera donc composé de deux tours hautes de 80 et 112 mètres aménagées de terrasses sur chacun des appartements.

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L’architecture verte est accompagnée d'éoliennes et de capteurs solaires sur le toit des deux immeubles afin de couvrir une bonne partie des dépenses énergétiques. La végétation, quant à elle, sera entièrement arrosée grâce à l’eau de pluie récoltée puis filtrée. De plus, ces deux tours seront écologiques à longueur de temps car l’été, les balcons garnis de plantes filtreront la pollution de l’air en créant de l’ombre et l’hiver, le soleil réchauffera les logements.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site : infoimmo.fr

mardi, 14 mai 2013

Poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ?

La France va-t-elle poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ? Dans la commune de Saint-Cyr-en-Val, à proximité d'Orléans, sur un site de recherche de plus de 1300 m2, près de 1 000 peupliers génétiquement modifiés poussent en plein champ. Depuis 1995, des chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) étudient les propriétés de ces arbres transgéniques pour la fabrication de pâte à papier ou la production de biocarburants. Mais ce nouvel objectif suscite des craintes chez les agriculteurs et les défenseurs de l'environnement. Plusieurs associations réclament l'arrêt des recherches. D'autant que la dernière autorisation ministérielle arrivant à expiration cette année, les plants auraient dû être détruits au printemps. Mais l'INRA a demandé une nouvelle prolongation de cinq ans et le projet est soumis du 6 au 27 mai à une consultation publique.

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Selon les experts du comité scientifique, ces cultures de recherche sont sans danger pour la santé humaine. Les tests de toxicité et d'allergicité se sont révélés négatifs. Quant à l'impact sur l'environnement, il est jugé "minime". L'utilisation de plants exclusivement femelles et une taille des arbres tous les trois ans limitent les risques de dissémination des transgènes par le pollen ou par les graines. De son côté, l'INRA souligne même l'effet positif que l'exploitation de peupliers génétiquement modifiés pourrait avoir sur l'environnement. Comme tous les arbres, les peupliers sont notamment constitués de lignine, un composant qui entrave les opérations de trituration du bois pour la production de pâte à papier ou de biocarburants. Or, les modifications génétiques subies par les peupliers de Saint-Cyr-en-Val permettent de faire diminuer les taux de lignine présents dans l'arbre et donc, indique l'INRA, "de réduire la quantité de produits chimiques coûteux et polluants nécessaires à [leur] élimination".


Dans un communiqué commun, Greenpeace, les Amis de la Terre et la Fédération nationale d'agriculture biologique soutiennent l'arrêt des recherches, "Au-delà d'un simple essai c'est bien de mise en culture qu'il s'agit". A la Confédération paysanne, Guy Kastler, responsable de la commission OGM, craint donc une concurrence pour la terre entre production d'aliments et de biocarburants. "Les peupliers ont besoin de beaucoup d'eau, et leur exploitation nécessite qu'ils soient cultivés sur de grands espaces, précise-t-il. Donc, contrairement à ce qu'affirment les chercheurs de l'INRA, les arbres ne seront pas plantés dans des zones inutilisées." Ils le seront, poursuit-il, sur des surfaces agricoles ou dans des zones humides, "au détriment soit des agriculteurs, soit de la biodiversité".

source : lemonde.fr

vendredi, 19 avril 2013

Va prendre tes leçons dans la nature

« Va prendre tes leçons dans la nature, c'est là qu'est notre futur » conseillait Léonard de Vinci. Au XVième siècle, son observation de la nature lui permet d'esquisser ce qui deviendra la voiture, le sous-marin ou l'hélicoptère. Son conseil sert de socle à une science en pleine expansion, le biomimétisme. Grâce aux milliards d'années d'évolution de notre environnement, les organismes vivants résolvent des problèmes complexes, dont on peut tirer de précieux enseignements. Le biomimétisme consiste à observer les modèles existants dans la nature, à tenter d'en comprendre l'intelligence et à étudier la possibilité d'en reproduire les formes, les matériaux ou les processus.

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En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.

Source : ddmagazine.com

mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

mercredi, 07 novembre 2012

Les semblables soignent les semblables

"Les semblables soignent les semblables" est le principe de la Théorie des signatures, méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain à soigner. Cette théorie d'origine médiévale est en contradiction avec la pensée actuelle selon laquelle les ressemblances dans des organismes différents et biologiquement éloignés, est le fruit du hasard. Toutefois, un courant spiritualiste d'observation des phénomènes persiste et continue d'enseigner que la vision de ce monde permet d'entrevoir sa nature essentielle.

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Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

Source : wikipedia.org

lundi, 05 novembre 2012

Coco-fesses, la plus grosse graine du monde

Le cocotier de mer produit la plus grosse graine du monde. Sa noix est surnommée coco-fesses et peut atteindre une vingtaine de kilogrammes. L'espèce est originaire de l'archipel des Seychelles, où il règne un climat équatorial. Elle est présente à l'état sauvage sur les îles Praslin et Curieuse. Sa culture en dehors de son habitat naturel est assez rare. Elle est rendue difficile par la lenteur de la germination, et la règlementation sur l'exportation des graines.

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Le palmier sur lequel pousse le coco-fesses peut atteindre 30 mètres et peut vivre environ 300 ans. Les feuilles sont en proportion de la taille des noix avec une longueur de 4 à 6 mètres et une largeur de 2 à 4 mètres. Elles sont avec les feuilles de certains raphias parmi les plus grandes feuilles du règne végétal. Les arbres sont soit mâles, soit femelles. Les mâles ont des épis cylindriques de 1 à 2 mètres de longueur parsemé de fleurs en forme de petites étoiles jaunes. Les épis femelles font également entre 1 et 2 mètres de long et portent 5 à 13 grosses fleurs verdâtres. L'ensemble constitué du fruit et de la noix pèse de 10 à 22 kilos. C'est l'un des plus gros fruits du monde. Il demeure sur le tronc pendant 5 à 8 ans, puis tombe sur le sol. Il part souvent à la dérive et s'échoue sur les plages indiennes. C'est ainsi qu'on l'a découvert avant d'en connaître sa provenance.

mercredi, 10 octobre 2012

Les capacités d’épuration des plantes

Dans les années 80, Wolverton a étudié pour la NASA, les capacités d’épuration des plantes par les feuilles, en testant une cinquantaine d’espèces végétales et certains polluants. Les résultats montrèrent que, dans ce contexte expérimental, certaines plantes présentaient effectivement des capacités d’élimination des polluants injectés dans les enceintes. Une certaine spécificité du couple plante/polluant fut mise en évidence : toutes les plantes n’éliminent pas de la manière tous les polluants.

Différents partenaires se sont concertés en vue de poursuivre au niveau français les travaux initiés par Wolverton et ont donné naissance au Programme PHYTAIR en 2004. Les expériences menées dans le cadre du programme PHYTAIR ont confirmé l'aspect évoqué de l'étude de Wolvertron. Par contre, l’absorption par les feuilles concerne les polluants gazeux, mais pas les poussières, les métaux ou les radiations.

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Lors de la phase1 de 2004 à 2007, trois plantes modèles et trois polluants fréquents ont été étudiés. Pour la phase 2 de 2007 à 2009, puis la phase 3 de 2009 à 2012, l’espèce Scindapsus aureus s’est avérée être un bon modèle, pratique à manipuler, et dont la sensibilité aux polluants permet l’étude des relations dose/réponse. Elle fut donc retenue pour les tests des phases suivantes. Les résultats montrent que les capacités d’épuration des plantes existent, mais que le sol intervient également dans l’épuration de l’air, ainsi que l’humidité. Suite à ces travaux, il est envisageable que d’autres plantes et d’autres polluants soient testés en routine par les
professionnels de l’horticulture selon cette méthode de travail, sous l’égide scientifique du comité Phytair.

On peut télécharger le dossier complet en pdf

jeudi, 27 septembre 2012

Les prouesses des végétaux

Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes, à Clermont-Ferrand, on a cherché à comprendre les prouesses des arbres, des lianes, des vignes ou des simples plants de tomates. Ces végétaux n'ont pas de muscles mais redressent leurs branches ou leur tronc si la neige ou les tempêtes les ont fait fléchir. Ils n'ont pas de doigts mais ont le sens du toucher, sentant quand il faut s'agripper à un support. Ils n'ont pas de cerveau mais savent repérer la gravité, s'adapter aux vents ou aux courants.

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Les chercheurs savent comment une plante détecte la gravité et son inclinaison. Certaines cellules, les statocystes, possèdent de petits granules d'amidon, jouant le rôle du niveau pour maçon. Si la plante s'incline, ces grains roulent et touchent les parois cellulaires, déclenchant le signal de réaction. Celui-ci peut déboucher sur une croissance asymétrique des cellules. Par exemple, pour redresser une tige, plus de cellules vont pousser sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure. Dans le cas d'un arbre, la technique est différente. C'est plutôt la forme des cellules qui change. Plus ou moins allongées dans un sens, la cellule et ses voisines jouent le rôle de vérins ou de haubans pour tirer l'arbre ou pour le maintenir. On cherche encore la manière dont un arbre sent le vent et la flexion de ses tiges. Par hasard, une équipe clermontoise a trouvé une piste, comme elle l'a expliqué au congrès. En fléchissant une tige, qui n'est qu'un tuyau pour un physicien, une impulsion hydraulique se propagerait à longue distance, informant la plante de l'existence d'un stress. A charge pour de minibaromètres cellulaires de la détecter. On appelle biomimétique, l'art d'imiter la nature pour en faire de nouveaux matériaux ou de nouvelles structures. Dernier exemple en date : dans le journal Science du 31 août, une équipe d'Harvard explique comment la vrille des concombres pourrait inspirer les ingénieurs pour fabriquer des ressorts de raideur variable. Selon George Jeronimidis, lorsque l'on voit toutes ces recherches, idées ou applications tirées de la nature, on se dit que ça vaut le coup de préserver ce patrimoine. C'est comme une bibliothèque avec plein de richesses dans lesquelles nous pourrons puiser.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site lemonde.fr et intitulé La mécanique des arbres

jeudi, 20 septembre 2012

Un arbre pousse plus vite en ville

Dans une étude publiée dans le journal Tree Physiology, on apprend qu'un arbre pousse plus vite en ville qu'à la campagne gràce à la température plus élevée des villes. Cette étude montre que les petits chênes rouges natifs de la région de New York croissent jusqu'à huit fois plus vite dans le Central Park que dans les zones rurales, plus fraîches, de la vallée de l'Hudson ou les montagnes de Catskill. Le chêne rouge et ses essences voisines est dominant dans les zones qui s'étendent de la Virginie du nord à la Nouvelle Angleterre du sud. Ainsi, l'étude pourrait préfigurer les conséquences du changement climatique et de la composition des forêts pour un vaste territoire.

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Le phénomène d'îlot de chaleur urbain est bien connu : si les grandes villes sont plus chaudes que la campagne environnante c'est du fait de l'absorption d'énergie solaire par la voierie, les immeubles et autres infrastructures qui est ensuite restituée dans l'atmosphère. Dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène est plutôt vu comme un risque de santé publique qu'il convient de combattre. Mais, d'un autre côté, selon le physiologue des arbres Kevin Griffin de l'Université de Columbia, qui a supervisé l'étude, certains organismes profitent des conditions urbaines,. En effet, les chaudes nuits d'été, qui sont un cauchemar pour l'homme, sont une aubaine pour les arbres, car elles dopent les réactions chimiques de photosynthèse pendant la journée.

Source http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3457_ilot_chaleur_urbain_arbres.php

mercredi, 20 juin 2012

Faire appel aux fourmis

En août 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. 5 hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place.

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La totalité des sols pollués par la fuite de pétrole ont dû être excavés. L’ensemble des éléments constitutifs du sol ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons…en respectant l’organisation du sol initiale. Aujourd’hui la végétation reprend petit à petit ses droits. Et pour l'aider, les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis. « Parmi la trentaine d'espèces présentes ici on a cherché celles qui transportent les graines pour se nourrir », explique Marielle Renucci, spécialiste des insectes. L’objectif est de favoriser le réensemencement de la pseudo-steppe en laissant les fourmis Messor barbarus semer les graines qu’elles transportent au gré de leurs pérégrinations. Les reines ont été capturées dans les jardins de Marseille après leur vol nuptial, cet automne, puis ont passé l’hiver en laboratoire. Le printemps venu, elles ont été introduites sur le terrain pour qu’elles fondent une nouvelle fourmilière.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

vendredi, 15 juin 2012

Les taux de pollens du mois de juin

En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique mesure les taux polliniques grâce à un réseau de capteurs qui enregistrent en continu les taux de pollens dont ceux qui proviennent des graminées. Les graminées présentent de longues feuilles étroites insérées sur la tige ou en touffes, les plus communes sont les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, l'oyat des dunes, les roseaux, le millet, l'herbe des pampas, le maïs. Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé surtout au mois de juin. Plus de 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens de ces graminées. Le grain de pollen, produit par les organes mâles des plantes, pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires et peut provoquer ce qu'on appelle communément le rhume des foins.

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La pollinisation des graminées est favorisée par l'alternance de périodes chaudes et d'épisodes orageux donc la météo joue un rôle déterminant dans ces épisodes allergiques. Une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré est particulièrement propice à la libération et à la dispersion des pollens. L'apparition d'orages crée des turbulences venteuses qui remet en suspension les pollens. Seule une pluie soutenue pourra les précipiter au sol et diminuer la concentration des pollens dans l'air.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site pollens.fr

 

mardi, 05 juin 2012

Le top 10 des espèces découvertes en 2011

Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.

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Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen

Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

lundi, 23 janvier 2012

L'éleuthérocoque et le concept d'adaptogène

Les Chinois, qui font grand usage de plantes de la famille des araliacées, connaissent l'éleuthérocoque depuis environ 4 000 ans. Ils attribuent à sa racine le pouvoir d'accroître la longévité, d'améliorer l'appétit et la mémoire et, de manière générale, de contribuer à la santé.

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Les Russes ont découvert l’éleuthérocoque en 1855 mais s'y sont vraiment intéressés vers la fin des années 1950. Ils cherchaient des produits de remplacement économiques pour le ginseng victime d’une cueillette excessive. Ils ont fait des études cliniques pour vérifier ses effets adaptogènes.

Le concept d'adaptogène a été élaboré dans les années 1950 par les scientifiques russes Lazarev et Brekhman. Selon eux, une substance adaptogène accroît de manière générale la résistance de l'organisme aux divers stress qui l'atteignent. Tout en provoquant un minimum d'effets indésirables, un adaptogène exerce une action régulatrice non spécifique sur de nombreux organes ou fonctions physiologiques. On a découvert à cette époque que l'éleuthérocoque renfermait des éleuthérosides, substances aux propriétés similaires à celles des ginsénosides du ginseng. Les 2 plus abondants sont les éleuthérosides E et B.

L’éleuthérocoque ayant la réputation d’accroître les performances sportives, il est devenu très populaire auprès des athlètes de l’Union soviétique. Il a commencé à être utilisé comme plante médicinale en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord vers 1975.

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