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mercredi, 26 mars 2014

La mutagénèse en laboratoire

Les paysans et paysannes ont toujours sélectionné dans leurs champs des plantes selon leurs caractéristiques locales, fruit de l’adaptation des plantes à leur environnement. Un des phénomènes biologiques à la base de cette adaptation est l’apparition de mutations spontanées, sélectionnées au champ sans manipulation artificielle des plantes obtenue par mutagénèse.

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La mutagenèse en laboratoire peut se faire de trois façons,
par sélection au champ : l’exposition intense de plantes cultivées à un herbicide peut conduire à l’apparition au champ de plantes mutées. Ces plantes sont alors sélectionnées, caractérisées et multipliées en vue d’être commercialisées,
par mutagénèse aléatoire en soumettant des cellules végétales à des agents mutagènes qui provoquent dans le matériel génétique des lésions dont la réparation imparfaite crée les mutations,
par mutagénèse dirigée, provoquant une mutation dans le génome de cellules végétales à un endroit particulier et d’une nature particulière. Cette mutagenèse s’effectue en utilisant de petits segments d’ADN contenant la mutation et introduit dans la cellule.


Sont apparus sur le marché deux tournesols tolérants un herbicide obtenu par mutagenèse : le tournesol Expressun de Pioneer (mutagénèse chimque, exposition à EMS) tolérant l’herbicide tribénuron-méthyl et le tournesol Clearfield de BASF, tolérant les herbicides imidazolinones, obtenu par croisement avec des tournesols sauvages américains tolérant l’imidazonalone, qui auraient traités pendant 7 années avec cet herbicide. Ces OGM cachés n’ont pas suivi le circuit d’autorisation et font gagner plusieurs années aux firmes qui les commercialisent. Ils sont mis sur le marché sans toutes les précautions, prises pour les OGM transgéniques. D'où un manque de transparence incontestable pour les agriculteurs qui les sèment et pour les citoyens qui refusent les OGM dans leurs assiettes et dans l’environnement.

Source : resogm.org

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