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lundi, 29 décembre 2014

Une cellule se transforme en neurone

Ma thèse en 180 secondes

Comment une cellule spécialisée peut-elle changer d'identité ? Une équipe de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg) s'est intéressée à un exemple naturel et 100% efficace de ce phénomène, appelé transdifférenciation. Ce processus, par lequel certaines cellules perdent leurs caractéristiques et acquièrent une nouvelle identité, pourrait être plus généralement impliqué dans la régénération de tissus ou d'organes chez les vertébrés, et constitue une piste prometteuse pour la médecine régénérative.


Marie-Charlotte Morin est étudiante à l'Université de Strasbourg. Elle a présenté en trois minutes sa thèse « Rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans » à l'occasion de la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes.

pour en savoir plus : cnrs.fr

mercredi, 26 mars 2014

La mutagénèse en laboratoire

Les paysans et paysannes ont toujours sélectionné dans leurs champs des plantes selon leurs caractéristiques locales, fruit de l’adaptation des plantes à leur environnement. Un des phénomènes biologiques à la base de cette adaptation est l’apparition de mutations spontanées, sélectionnées au champ sans manipulation artificielle des plantes obtenue par mutagénèse.

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La mutagenèse en laboratoire peut se faire de trois façons,
par sélection au champ : l’exposition intense de plantes cultivées à un herbicide peut conduire à l’apparition au champ de plantes mutées. Ces plantes sont alors sélectionnées, caractérisées et multipliées en vue d’être commercialisées,
par mutagénèse aléatoire en soumettant des cellules végétales à des agents mutagènes qui provoquent dans le matériel génétique des lésions dont la réparation imparfaite crée les mutations,
par mutagénèse dirigée, provoquant une mutation dans le génome de cellules végétales à un endroit particulier et d’une nature particulière. Cette mutagenèse s’effectue en utilisant de petits segments d’ADN contenant la mutation et introduit dans la cellule.


Sont apparus sur le marché deux tournesols tolérants un herbicide obtenu par mutagenèse : le tournesol Expressun de Pioneer (mutagénèse chimque, exposition à EMS) tolérant l’herbicide tribénuron-méthyl et le tournesol Clearfield de BASF, tolérant les herbicides imidazolinones, obtenu par croisement avec des tournesols sauvages américains tolérant l’imidazonalone, qui auraient traités pendant 7 années avec cet herbicide. Ces OGM cachés n’ont pas suivi le circuit d’autorisation et font gagner plusieurs années aux firmes qui les commercialisent. Ils sont mis sur le marché sans toutes les précautions, prises pour les OGM transgéniques. D'où un manque de transparence incontestable pour les agriculteurs qui les sèment et pour les citoyens qui refusent les OGM dans leurs assiettes et dans l’environnement.

Source : resogm.org

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

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Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

jeudi, 05 décembre 2013

L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus

L'arbre, immobile, se cherche des vecteurs de mobilité. Son partenaire sexuel étant en général fort éloigné, il attire donc avec un composé organique volatil (COV) , un insecte qui va butiner son nectar. Puis cet insecte, désirant retrouver ce COV ailleurs, arrive sur un autre arbre de la même espèce en transportant à son insu du pollen. L'arbre, cet organisme sans cerveau a manipulé celui qui en possède un.

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Chaque arbre, dans chacune de ses cellules, a son génome, qui lui est propre, avec sa série de chromosomes. L'homme a 26000 gènes, l'arbre en a bien plus. Il est plus évolué que l'homme dans le sens où il est allé plus loin dans sa direction et qu'il est plus ancien. Cette prolifération de gènes lui confère sa sobriété pour survivre.

Source : Le Point

dimanche, 28 mars 2010

La biodiversité des arbres

Francis Hallé est botaniste, spécialiste des arbres.

Pour lui, la biodiversité, c’est celle des arbres. Contrairement à un être humain, dans lequel toutes les cellules ont exactement le même génome, un arbre d’âge respectable est une colonie d’individus élémentaires, chacun ayant son propre génome.

Cette diversité génétique permet probablement à l’arbre de mieux s’adapter en cas de changement climatique. Les arbres sont potentiellement immortels. Ils n’ont pas de programme de sénescence : s’ils meurent, ce sont pour des raisons externes (le froid, le feu, un parasite…). Pour fabriquer leur bois, ils concentrent les polluants de l’air, notamment le CO2 : ce sont de véritables usines d’épuration. D’où l’importance de les préserver.


Témoignage de Francis Hallé sur la biodiversité
envoyé par Nicolas-Hulot. - L'info internationale vidéo.

samedi, 13 mars 2010

Contrôler l'équilibre acide-base de son organisme

Contrôler l'équilibre acide-base de son organisme

Quand l'acidité augmente, le corps est plus sensible aux infections, aux douleurs diffuses et la sensation de fatigue est plus importante. Naturellement le PH des cellules du sang du corps humain est de 7,4. C'est à dire légèrement alcalin puisque ce PH dépasse 7 qui est le PH neutre, intermédiaire entre le PH d'un milieu alcalin ou basique (>7) et le PH d'un milieu acide (<7). Parmi les aliments acides, on compte les viandes, poissons, oeufs, le sucre raffiné, les boissons excitantes, l'alcool, les légumineuses, les produits laitiers et les céréales. Le stress quotidien et le manque d'exercice sont aussi responsables d’une acidification de l’organisme, liée au taux d’une hormone : le cortisol.

Si on ingère trop d'aliments acides, l'organisme doit compenser cet excès d'acidité pour maintenir le PH du sang à 7,4 en utilisant ses réserves en bases, par exemple le calcium des os. Ce rétablissement du PH réclame beaucoup d'énergie à l'organisme, ce qui le fatigue et le fragilise. Il est donc conseillé de limiter sa consommation d'aliments acides et d'aider l'organisme dans le maintien du PH du sang à 7,4 en privilégiant les aliments alcalins comme les légumes verts, les légumes secs, les fruits mûrs, les bananes...

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Un repas composé d'un steak, de pâtes avec du parmesan, d'un peu de fromage et d'un dessert sucré, est très acidifiant. Alors que les épinards qui ont un PRAL élevé (indice qui mesure le potentiel acide ou base de chaque aliment) permettent d'équilibrer un repas. Des associations d'aliments comme un féculent (riz ou purée) avec un yaourt sucré en dessert sont très fortement déconseillées si on veut rétablir l'équilibre acide-base de son organisme. Pour favoriser cet équilibre, il est conseillé de diminuer l'apport d'aliments acides ou acidifiants, d'augmenter l'apport d'aliments alcalins, de manger lentement, consciemment, dans le calme et en mâchant bien les aliments, de se promener en la forêt ou en montagne, de pratiquer des activités sportives douces...

mardi, 22 décembre 2009

Eviter l'exposition aux champs électromagnétiques

Tout courant qui se déplace produit un champ magnétique, tout conducteur sous tension émet un champ électrique, tout conducteur, sous tension ou non, est susceptible de capter et de transmettre des ondes de haute fréquence (GSM, radar, micro-ondes, TV, radio, etc.). Plus la fréquence est élevée, plus la longueur d'onde est petite, mais plus l'onde est porteuse d'énergie. Le problème est que les hautes fréquences à haute énergie, causent des perturbations dans le fonctionnement des appareils électroniques, mais aussi dans le fonctionnement des cellules vivantes.
De plus, le courant que nous utilisons dans nos habitations est alternatif : il change de sens 50 fois par seconde. Il produit donc des champs électriques et magnétiques alternatifs à une fréquence de 50 Hz. Diverses études scientifiques indépendantes ont montré que les êtres vivants, y compris les végétaux, sont sensibles à ces champs pulsés. Or nous sommes de plus en plus exposés aux champs électromagnétiques : les applications de l'électricité se multiplient, utilisation des GSM, PC, DVD, modems, détecteurs de mouvement.
Les effets des champs sur les systèmes vivants sont d'autant plus importants que la puissance et la fréquence, de manière cumulative, augmentent. Or ces deux valeurs sont en augmentation constante depuis l'invention de l'électricité. Certains appareils mécaniques ou manuels sont remplacés par des versions électriques comme le réveille-matin et tous les appareils ménagers. La baisse constante des prix des composants électroniques (lecteur de CD, radio...) nous incite à les accumuler.

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L'usage d'un Biorupteur est conseillé pour limiter l'exposition aux champs électomagnétiques. Le Biorupteur provoque la coupure bipolaire automatique d'un circuit électrique en l'absence de toute consommation, supprimant de ce fait toute forme de pollution électromagnetique. Son installation est surtout recommandée pour les chambres à coucher où l'on passe la plus grande partie du temps d'occupation d'une maison, et ce sans avoir besoin d'électricité. Le Biorupteur déconnecte un circuit électrique quand il n'y a plus de consommation, comme pendant le sommeil. Dès qu'un interrupteur est actionné ou qu'un équipement électrique doit se rallumer, le Biorupteur rétablit automatiquement la tension. Par contre, il ne faut pas utiliser le Biorupteur dans la cuisine ou dans le living car on y retrouve des charges permanentes qui ne peuvent être déconnectées, même temporairement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site maison-ecolo.com