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mercredi, 01 avril 2015

Micro-méthanisation à la ferme

Une unité de micro-méthanisation à la ferme de nouvelle génération a été inaugurée près d'Angers (49). Financièrement accessible et techniquement adaptée aux exploitations agricoles traditionnelles, cette technologie pourrait bien aider au déploiement de la méthanisation en France.


samedi, 17 janvier 2015

Les villes du futur

Chaque semaine, 1 million de personnes fuient les campagnes déshéritées pour s’installer en zone urbaine. Les mégalopoles se densifient et les candidats à la vie citadine s’y entassent dans des quartiers sans âme. Dans tous les pays, des chercheurs imaginent des solutions pour créer des villes vertes, hyper-connectées et économes en énergie. Certaines ont déjà vu le jour : Tianjin Eco-city en Chine, Songdo en Corée du Sud, King Abdullah Economic City en Arabie saoudite. Trois documentaires, diffusés mardi prochain sur Arte, alternent reportages et interventions d’experts. Ils font un tour d’horizon des innovations urbaines, encore utopiques pour certaines ou déjà effectives.


Le premier volet, réalisé par Frédéric Castaignède, est consacré aux villes nouvelles. Quand, entre les années 1950 et 1960, les cités étaient conçues de toutes pièces sur un principe d’unicité (regroupement de logements, commerces, loisirs… dans un même espace) par Le Corbusier à Chandigarh, en Inde, ou Oscar Niemeyer à Brasília, au Brésil, les projets actuels, eux, intègrent également les installations industrielles et de production aux zones de résidence et d’activités.
Le troisième sujet, réalisé par Benoît Laborde, fait découvrir ce que sera peut-être l’agriculture de demain. Imaginée au début des années 2000 par Dickson Despommier, professeur à l’université Columbia de New York, le concept de fermes verticales a fait des émules. Sur les toits de New York et de Montréal, des « ageekulteurs » exploitent les nouvelles technologies pour produire des primeurs. Leur livraison quotidienne, et à proximité, évite le coût de longs transports et les pertes alimentaires inhérentes. Le projet le plus abouti en ce domaine se situe à Singapour. En 2012, l’ingénieur Jack Ng y a lancé le premier système de production à la verticale. Celui-ci repose sur un mécanisme hydraulique permettant d’étager les cultures sur six mètres de haut. Grâce à un mouvement de rotation, chaque plant bénéficie de la même quantité de lumière.
L’obstacle aux fermes verticales que posait jusque-là la lourdeur de la terre est résolu par l’hydroponie. Une culture sur substrat. Deuxième problème de taille éliminé : l’eau, dont l’utilisation est ici divisée par dix. Reste celui de l’énergie nécessaire pour obtenir lumière et chaleur dans les contrées les plus froides. La récente invention des diodes électroluminescentes, ou LED, serait à terme la solution.

Source : teleobs.nouvelobs.com

vendredi, 19 décembre 2014

Mise en valeur des sols de façon durable

Claude et Lydia Bourguignon du Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (LAMS) nous expliquent comment l'agriculture moderne a détruit nos sols en quelques décennies.

Comment l'agriculture conventionnelle a tué nos... par notre-planete
Le LAMS est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Des directives européennes existent pour le contrôle de l’air et des eaux, le sol en revanche est ignoré. Or des techniques agricoles mal adaptées ont pour conséquence un appauvrissement du sol. Ainsi le nombre des vers de terre qui, par leurs excréments, sont les grands fabricants du sol est en forte diminution. Un sol forestier est le siège d’une faune extrêmement nombreuse et diversifiée avec par gramme de sol des millions à des milliards de bactéries, de germes de
champignons, etc. Cette faune est indispensable pour l’aération du sol. C’est ce constat qui conduit et explique la démarche de Claude et Lydia Bourguignon : à partir de la connaissance des divers éléments nutritifs présents, ils conseillent sur la gestion des sols afin de les mettre en valeur de façon durable tout en
préservant l’environnement et proposent des itinéraires techniques respectueux de la vie du sol qui permettent également de faire à terme des économies en engrais, en fuel et en temps.

mardi, 28 octobre 2014

La Russie s'oppose aux OGM

La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde. Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »

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Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale. Depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays. La position de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde où les intérêts économiques dictent la politique à tenir.

Source : notre-planete.info

mercredi, 01 octobre 2014

Apis Sapiens

Présentation du projet Apis Sapiens sur le site de financement participatif européen : fr.ulule.com
Apis Sapiens est un projet associatif et entrepreneurial, social et solidaire, d’insertion et de développement de l’abeille. L'association Projet Apis Sapiens c'est l'outil social, culturel et militant du projet : chaque membre faisant partie du réseau (apiculteurs, scientifiques, ingénieurs, artistes ou bien simple citoyen) contribuera aux actions et débats, et chaque année, l’association produira une synthèse globale des idées et propositions pour améliorer le sort de l’abeille.

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Avec la somme récoltée, nous souhaitons financer notre premier élevage, depuis lequel nous pourrons donner naissance à des essaims que nous utiliserons pour les différents projets d'Apis Sapis. Chaque euro investi représentera plusieurs centaines d'abeilles qui pourront elles-mêmes polliniser une certaine surface du territoire : chaque don financera littéralement la vie sur terre. Mais notre projet étant profondément orienté vers le partenariat et l'engagement humain, ce crowdfuding est aussi une très belle opportunité de présenter notre projet au grand public comme à nos futurs partenaires.

Aujourd'hui, mercredi 1er octobre 2014, déjà 8481 € collectés sur un premier objectif de 15000 €.

vendredi, 04 juillet 2014

Pommes de terre sur gazon

Culture de pommes de terre sur gazon. Démonstration, sans aucun travail du sol. Une excellente façon de transformer un gazon en lieu productif et préparer la mise en culture d'autres légumes pour les années suivantes sans effort. Ou simplement ressemer de l'herbe après.

vendredi, 20 juin 2014

Toshiba, futur producteur de légumes

Toshiba, fabricant japonais de matériel électronique et informatique mais aussi équipementier pour la production d'énergie a annoncé mi-mai 2014 une nouvelle activité : la production de légumes dans une usine aseptisée de haute technologie. Les légumes produits bénéficieront de conditions optimales de pousse : température, hygrométrie, luminosité, modulés informatiquement pour répondre au mieux aux besoins des cultures. L'usine sera dotée « d'éclairages fluorescents avec des longueurs d'onde optimisées pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits ». Les intrants (eau, éléments nutritifs) seront également rigoureusement délivrés aux plantes même si les pesticides seront proscrits.

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La culture se fera hors-sol, comme de très nombreuses cultures dans le monde. Les personnels dotés de masques et de combinaisons anti-contamination, ressembleront peu à des ouvriers agricoles. Dans un premier temps, Toshiba souhaite produire des salades, des épinards et des choux dans une usine déjà en construction à Yokosuka au Japon. Celle-ci sera opérationnelle au deuxième trimestre de 2014 et devrait produire 3 millions de salades par an sur près de 2 000 m². Ces légumes seront destinés aux supermarchés et restaurants pour un chiffre d'affaire annuel estimé à 2,17 millions d'euros. Toshiba réfléchit déjà la construction d'autres usines de ce type hors du Japon et à la mise en vente d'équipements dédiés à ce type d'installation.


Source : notre-planete.info





Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4044-agriculture-usine-Toshiba-hors-sol

samedi, 14 juin 2014

L'agroécologie, plus qu'une alternative agronomique

Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.

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C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.


Source : notre-planete.info

lundi, 05 mai 2014

21 pesticides dans chaque mèche de cheveu

L'association, Générations futures, a fait expertiser par un laboratoire indépendant des mèches de cheveux de trente écoliers âgés de 3 à 10 ans afin de mesurer l'imprégnation aux pesticides des enfants vivant ou allant à l'école en milieu agricole. Ce laboratoire a découvert des substances interdites depuis plusieurs années, des produits antipuces pour animaux ou des antimoustiques.


21 résidus de pesticides détectés en moyenne sur chaque mèche. Sur les 53 pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, 35 ont été retrouvés au moins une fois et 13 détectés dans tous les échantillons. Les résultats d'une première étude menée sur les ouvriers viticoles en 2013, ont provoqué l'inquiétude de parents d'élèves de la commune de Léognan, commune viticole de l'agglomération bordelaise. L'école du village jouxte les vignes et les traitements se feraient la journée pendant que les écoliers jouent dans la cour.

mardi, 15 avril 2014

46% des espèces de bourdons en déclin

Les bourdons, à l'instar des autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial dans la production alimentaire. Ils permettent la reproduction des végétaux et améliorent la production agricole, notamment celle d'aliments tels que les tomates, les poivrons et de nombreux autres fruits, légumes et graines que nous consommons. Sur les cinq principaux pollinisateurs des cultures européennes, trois sont des bourdons.

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Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.


Source : notre-planete.info

jeudi, 27 mars 2014

Vocabulaire de l'environnement

Analyse du cycle de vie d'un produit : Évaluation des effets directs ou indirects d'un produit sur l'environnement, depuis l'extraction des matières premières qui entrent dans sa composition jusqu'à son élimination.
Bâtiment à énergie positive : Bâtiment bioclimatique conçu pour produire en moyenne plus d'énergie qu'il n'en consomme.
Bâtiment passif : Bâtiment bioclimatique conçu pour que son bilan énergétique tende vers l'équilibre.
Bonnes pratiques agricoles : Pratiques de culture et d'élevage conformes à des règles qui permettent à la fois l'amélioration de la production agricole et la réduction des risques pour l'Homme et pour l'environnement.
Cogénération : Production simultanée d'électricité et de chaleur utile.

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Corridor biologique : Espace reliant des écosystèmes ou des habitats naturels, qui permet le déplacement des espèces ainsi que le brassage génétique de leurs populations.
Ecosystème : Unité écologique fonctionnelle formée par le biotope et la biocénose, en constante interaction.
Empreinte écologiques : Indicateur qui évalue les ressources naturelles nécessaires pour produire ce que consomment un individu, une population ou une activité et pour assimiler les déchets correspondants, en les ramenant conventionnellement à la surface de la Terre qui permet de les fournir.
Lombrification : Procédé d’épuration des eaux usées utilisant des vers de terre pour la digestion de matières organiques.
Pile à combustible microbienne : Dispositif de production d'électricité par l'oxydation de composés organiques, elle-même réalisée grâce à l'action de microorganismes fixés sur l'anode d'une cellule électrochimique.
Réseau électrique intelligent : Réseau de transport et de distribution de l'énergie électrique doté des outils techniques et informatiques qui permettent d'en optimiser la gestion en tenant compte du comportement des usagers et de l'offre des producteurs.
Verdissement d'image : Attribution abusive de qualités écologiques à un produit, à un service ou à une organisation

Source : extraits de la liste de vocabulaire du site notre-planete.info

mercredi, 19 mars 2014

Des traces d'OGM

Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production, de transformation, de conditionnement, de stockage et de transport. L'organisme génétiquement modifié peut être autorisé à des fins commerciales ou pour la vente dans un ou plusieurs pays, mais ne pas être autorisé dans un pays importateur. Par conséquent, si le pays d'importation détecte la plante non autorisée, il peut être juridiquement contraint de refuser la cargaison.

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75 Etats membres de la FAO sur 193 ont répondu à un questionnaire sur la présence de faibles quantités d'OGM dans le commerce international de produits destinés à l'alimentation humaine et animale. Les résultats seront examinés à Rome demain, lors d'une consultation technique organisée par la FAO qui a pour but d'analyser l'ampleur et la nature des problèmes occasionnés par les cargaisons contaminées. La réunion se penchera sur les questions commerciales liées à la présence de faibles quantités d'OGM, mais elle n'a pas pour objet de se prononcer sur les avantages et inconvénients des cultures génétiquement modifiées.

Pour prendre connaissance de cette enquête : fao.org
Source : notre-planete.info

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

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Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

vendredi, 17 janvier 2014

Alimenter en eau la ferme des Mille vaches

Comment alimenter en eau la ferme des Mille vaches en Picardie ? Selon les prévisions officielles de la préfecture, "l‘élevage nécessite la réalisation de forages pour l’alimentation en eau de l’exploitation (40.000 m3/an)". "En effet, le réseau d’alimentation en eau potable n‘est pas en mesure de fournir le volume nécessaire et présente une eau trop chlorée ».

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Il faudra puiser dans la nappe phréatique qui sera, dans le même temps, inévitablement polluée par l’épandage du digestat issu du méthaniseur, résidus médicamenteux, dont des antibiotiques, nitrates, pesticides. En effet, le mélange d’urine et d’excrément sera mélangé à d’autres déchets et passé dans un méthaniseur géant, prévu pour produire électricité et chaleur. Mais il restera la délicate question du digestat, ce résidu solide composé de tout ce qui ne s’est pas changé en gaz. Où épandre ces 40 000 tonnes par an ? La méthanisation ne règle pas la gestion de l'ensemble des déchets.

Par ailleurs, il est prévu de se brancher sur le réseau d’adduction d’eau potable pour nettoyer le gigantesque hangar-étable et faire boire la poignée de salariés. L’eau viendra du village voisin de Nouvion, car le captage de Drucat, menacé par les pesticides, est fermé.

Source : reporterre.net

mardi, 14 janvier 2014

L'intestin de la terre

Il est mou, il est froid, il est chauve, il est le symbole même de l’humilité. Pourtant, il bosse non-stop à notre salut et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne lui avons pas facilité la tâche ces dernières décennies. C’est un compagnon familier, certains d’entre nous n’hésitent pas à l’emmener à la pêche, c’est dire ! D’autres considèrent d’un œil peu amène ses tortillons grassouillets qui collent aux semelles. Tous le méprisent un peu, il est vrai qu’il n’est pas très sexy et on ne peut pas dire qu’il soit un animal de compagnie très démonstratif sauf quand on le glisse dans le cou de sa copine en cours de maths.

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Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise. Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?
Pour lire la suite de l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier

jeudi, 09 janvier 2014

L’appropriation des semences agricoles

L’appropriation des semences agricoles doit être mis au centre du débat, en ce début 2014, car il est symptomatique d’une société qui ne raisonne qu’en terme de droit de propriété. Des mouvements citoyens refusent que le vivant puisse être considéré comme une marchandise.

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Aujourd’hui, dans de nombreux cas, un agriculteur ne peut plus réutiliser d’une année sur l’autre les graines issues des plantes qu’il a lui même fait pousser sur son exploitation. Il ne peut pas non plus les échanger ou les donner à d’autres agriculteurs. En effet, les semences agricoles, pour être librement utilisables par les agriculteurs, doivent être répertoriées dans un catalogue au niveau français ou européen. Des milliers de variétés, pourtant cultivées de manière traditionnelle dans les champs, ne figurent pas sur ce catalogue. Dans le même temps, des entreprises y inscrivent des semences qu’elles se sont appropriées par un brevet ou un certificat d’obtention végétal. Ce système, censé protéger l’innovation des entreprises, oblige tout paysan utilisant des semences agricoles sélectionnées à verser une redevance, quand il ne lui interdit pas tout simplement de les utiliser.

Source : reporterre.net

samedi, 21 décembre 2013

Hivers pluvieux et étés secs

Selon le modèle climatique Euro-Cordex d’ici la fin du XXIème siècle, la France devrait connaître une augmentation généralisée des précipitations en hiver, les pluies gagnant en intensité, notamment sur les massifs montagneux. Les périodes de sécheresse devraient également être plus fréquentes sur tout le territoire, mais avec un caractère plus marqué pour tout le sud de la France.

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La résolution de ce modèle climatique Euro-Cordex sur l’ensemble de l’Europe est de 12 kilomètres, alors que les modèles précédents développaient des mailles supérieures à 100 kilomètres. Une telle précision ouvre la voie à des applications nouvelles pour l’adaptation des activités économiques au changement climatique. Le secteur agricole devra s’adapter à une répartition différente de la pluviosité et de l’ensoleillement par le choix des variétés cultivées et la modification des pratiques agronomiques. Le secteur de l’énergie sera concerné par le remplissage des barrages pour l’hydroélectricité, la durée d’ensoleillement pour le photovoltaïque, la fréquence des vents pour l’éolien. Les chercheurs envisagent également de coupler ces simulations aux observations sur la qualité de l’air. En effet, la production d’ozone est étroitement corrélée à l’ensoleillement.

Source : sciencesetavenir.fr

lundi, 18 novembre 2013

1 % des terres sont dégradées chaque année

La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. La solution était alors de se déplacer jusqu’à ce qu'ils se rétablissent. Ces dernières décennies ont connu une augmentation sans précédent des productions alimentaires, avec certaines conséquences : réchauffement climatique, pollution des rivières et des lacs, mais aussi dégradation des sols eux-mêmes. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. Selon un article publié dans la revue Science, la productivité de nombreuses terres dans le monde a drastiquement diminué, environ 1 % des terres sont dégradées chaque année. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, continent sur lequel il faudra accroître les cultures dans l’avenir. Mais l’érosion a réduit les rendements de 8 % et l’épuisement nutritif des sols est courant.

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La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 18 septembre 2013

Le semis direct sous couvert

Le sol est peuplé d'une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Son rôle est pourtant crucial. Cloportes, collemboles, acariens: en circulant dans la terre, ces animaux vont faciliter l'infiltration de l'eau et la protéger de l'érosion. Ils vont permettre à la plante de déployer ses racines sans encombre et d'accéder aux nutriments qui lui sont indispensables. Or le labourage intensifs des parcelles a entraîné la destruction de cette faune et par conséquent l'appauvrissement des sols qui deviennent bien plus vulnérables aux aléas du climat.

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Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité
de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.

source : actu-environnement.com

samedi, 31 août 2013

On consommait des plantes pour leur goût

Des poteries révèlent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs consommaient des plantes pour leur goût autant que pour leur apport énergétique. Dès avant le développement de l’agriculture, les chasseurs-cueilleurs du mésolithique utilisaient déjà des condiments pour agrémenter leurs repas affirment une équipe internationale de chercheurs menée par les archéologues de l’université de York, aux États-Unis. Ils apportent comme preuve de ce goût pour la nourriture épicée, une poterie vieille de plus de 7.000 ans contenant des traces d'alliaire officinale ou herbe à ail (Alliaria petiolata) ainsi que des résidus d'animaux et de poissons.

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L’herbe à ail n’a quasiment aucune valeur nutritive et aurait donc été utilisée pour ces qualités gustatives. Les feuilles de cette plante dégagent en effet une saveur aillée lorsqu'elles sont froissées. Au néolithique, les hommes utilisaient les plantes pour satisfaire des besoins énergétiques mais aussi pour leur goût.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com