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mercredi, 05 février 2014

Projets citoyens ou locaux pour l'énergie renouvelable

En Allemagne, entre 2000 et 2010, plus de la moitié des capacités renouvelables électriques installées (53 GW au total) ont été financées par des personnes privées (40%) et des agriculteurs (11%). Dans le même temps, les quatre grands électriciens allemands (RWE, E.ON, EnBW, Vattenfall) n'ont investi que dans 7% des capacités renouvelables développées, note une étude réalisée par l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l'agence rhônalpine de l'énergie et de l'environnement (RAAE), publiée en janvier. L'implication des citoyens allemands touche le photovoltaïque, l'éolien terrestre et la biomasse, mais pas seulement : "Cette tendance dépasse également le seul domaine de la production d'électricité, comme en témoigne le nombre croissant d'initiatives citoyennes visant à développer des réseaux de chaleur ou encore à devenir distributeur d'énergie à l'échelle locale, souvent en s'associant avec une régie municipale existante". Ce phénomène pourrait profondément bouleverser le marché énergétique allemand, "jusque-là dominé par les quatre grands électriciens qui représentent actuellement 80% de la production d'électricité".

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En France, les projets citoyens ou locaux restent minoritaires (bien qu'en augmentation), des mesures les favorisant pourraient être intégrées au projet de loi sur l'Economie sociale et solidaire (ESS), notamment sur le droit des coopératives. L'étude de l'Iddri et de RAAE a analysé les différences "culturelles" entre la France et l'Allemagne afin d'identifier les freins à l'investissement citoyen dans l'hexagone. "Face aux besoins colossaux de financement de la transition énergétique, les mécanismes participatifs présentent un intérêt indéniable pour mobiliser davantage l'épargne privée et assurer un fléchage vers les projets locaux". L'Allemagne comptait 75 coopératives de l'énergie en 2006, six ans plus tard, 754 étaient enregistrées. De plus, de nombreuses initiatives locales et citoyennes sont créées sous d'autres formes juridiques. La multiplicité des formes juridiques et leur souplesse boostent les initiatives citoyennes. En France, aucun format juridique "ne permet de répondre complètement à la spécificité citoyenne". La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), si elle permet une gouvernance démocratique et la participation au capital de collectivités, est par ailleurs très contraignante : obligation d'avoir un commissaire aux comptes, d'avoir un employé, absence de plus-value sur les parts, restriction de la rémunération des dividendes au taux moyen de rendement des obligations d'entreprises privées (TMO), mise en réserve impartageable de 57,5% des bénéfices.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 09 janvier 2014

L’appropriation des semences agricoles

L’appropriation des semences agricoles doit être mis au centre du débat, en ce début 2014, car il est symptomatique d’une société qui ne raisonne qu’en terme de droit de propriété. Des mouvements citoyens refusent que le vivant puisse être considéré comme une marchandise.

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Aujourd’hui, dans de nombreux cas, un agriculteur ne peut plus réutiliser d’une année sur l’autre les graines issues des plantes qu’il a lui même fait pousser sur son exploitation. Il ne peut pas non plus les échanger ou les donner à d’autres agriculteurs. En effet, les semences agricoles, pour être librement utilisables par les agriculteurs, doivent être répertoriées dans un catalogue au niveau français ou européen. Des milliers de variétés, pourtant cultivées de manière traditionnelle dans les champs, ne figurent pas sur ce catalogue. Dans le même temps, des entreprises y inscrivent des semences qu’elles se sont appropriées par un brevet ou un certificat d’obtention végétal. Ce système, censé protéger l’innovation des entreprises, oblige tout paysan utilisant des semences agricoles sélectionnées à verser une redevance, quand il ne lui interdit pas tout simplement de les utiliser.

Source : reporterre.net

samedi, 05 juin 2010

Beaucoup d'espèces, une planète, un futur

Cette année la Journée Mondiale de l'Environnement est programmée pour ce samedi 5 juin.

Depuis bientôt 30 ans, cette journée est célébrée sur l'initiative des Nations Unies pour sensibiliser les peuples du monde entier au problème de la dégradation de notre environnement. Le thème choisi pour 2010 est « Beaucoup d'espèces. Une planète. Un futur » afin de renforcer notre prise de conscience sur l'importance de la biodiversité au niveau mondial.

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En France, l'évènement majeur de ce samedi 5 juin 2010 est le lancement de la campagne 10:10 de la fondation Good Planet soutenue par Yan Arthus-Bertrand. Cette opération vise à ce que les entreprises, collectivités, organisations ou citoyens qui se portent volontaires réduisent leurs émissions de CO2 de 10% dans les 12 prochains mois. Basée sur la mise en avant d'exemple de réussite dans ce domaine, la campagne ambitionne de provoquer un enthousiasme collectif à travers le monde pour la réduction de ce type d'émissions.

Afin de célébrer cet évènement on est invité à pique-niquer dans la Prairie du Triangle situé Parc de la Villette, métro porte de Pantin, à partir de 12h30. Yann Arthus-Bertrand et toute l'équipe de la Fondation seront présents pour partager un moment convivial.
Si on ne peut se rendre sur Paris, on peut organiser un pique-nique 10:10 et inviter ses amis.

Pour visualiser le Plan du parc de la Villette. On peut laisser un mail à l'adresse : particuliers@1010.fr

Le 5 juin, le rendez-vous est aussi donné à : Bordeaux, Toulouse et Lyon

On peut consulter le site 1010.fr/actualites/ pour en savoir plus

jeudi, 06 mars 2008

Citoyens du monde

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L'intention du film « Citoyens du monde », projeté l'an dernier à la Conférence de Paris, est de provoquer une prise de conscience sur l'importance du concept de développement durable. Il oppose la beauté de la nature à des images rappelant les problèmes liés à l’activité humaine. Pour le concours que j'ai proposé hier, peut-on en une photo présenter cette opposition ? C'est le défi que je lance...
Pour voir le film au format Quicktime (100Mo) ou au format Windows Média player (58Mo) ou pour le télécharger Quicktime ou Windows Média player
source: Le site de la Conférence de Paris