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mardi, 09 juin 2015

Tour de France alternatif

Dix cyclistes se sont lancés depuis Bayonne dans un tour de France alternatif à destination de Paris, en passant par Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille, Lorient et Bordeaux, prévu pour durer plus de trois mois.

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Ce défi s’inscrit dans le «Tour Alternatiba», un mouvement visant à sensibiliser sur l’urgence à trouver des solutions au dérèglement climatique, en promouvant notamment les modes de déplacement doux et l’économie sociale et solidaire. l'objectif : peser sur la COP21, la conférence sur le climat organisée à Paris mi-décembre. 5000 kilomètres, 40 cyclistes au total pour se relayer en selle durant de 187 étapes, de 30 à 40 kilomètres chacune. Arrivée prévue dans la capitale le 26 septembre, le vélo symbolisant à la fois la transition écologique, l’effort collectif et la solidarité.

jeudi, 02 avril 2015

Les colons martiens auront besoin d’électricité

Les colons martiens auront besoin d’électricité. Ils pourraient utiliser des panneaux solaires mais encore faut-il les amener sur Mars et à une distance de 230 millions de kilomètres du Soleil, l’électricité solaire est moins abondante sur la Planète rouge que sur Terre. L’idéal serait donc de pouvoir exploiter une source d’énergie proprement martienne.

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Les sondes Mars Reconnaissance Orbiter et Mars Global Surveyor ont permis la découverte de ravines causées par des écoulements de liquides périodiques. Ces liquides ne sont très probablement pas de l’eau mais proviendraient de la fonte de glace sèche, la forme solide du gaz carbonique à basse température. Sur Terre on l’obtient en refroidissant du CO2 à une température de -78 °C. Sur Mars, on sait que cette glace carbonique existe et qu’elle est proche de son point de sublimation ce qui veut dire qu’il n’y a pas besoin de la chauffer beaucoup pour qu’elle passe à l’état gazeux. C'est une source potentielle d’énergie relativement abondante et facilement utilisable.

Source : futura-sciences.com

mardi, 02 décembre 2014

Laisser les réserves fossiles dans le sol

190 délégations du monde entier se réunissent à Lima au Pérou pour 2 semaines afin de poser les jalons d'un accord multilatéral et engager l'ensemble de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement climatique lors de la Conférence de Paris, en décembre 2015. Il y a urgence à agir à une échelle beaucoup plus ambitieuse car les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (+2,2% par an). À ce rythme, la planète se dirige vers une hausse des températures d'environ 4°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.

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Ce sont près de deux tiers des réserves fossiles connues qu'il faudrait laisser dans le sol, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une perspective à laquelle sont réticents les pays producteurs et les multinationales du secteur. Pour remplacer pétrole, charbon et gaz, il faudrait investir massivement à l'échelle mondiale dans les énergies non émettrices de CO2. D'après le Giec, les investissements dans ces énergies doivent tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050. Il faut également poursuivre les progrès déjà réalisés en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, et stopper la déforestation.

Source : sciencesetavenir.fr

vendredi, 14 novembre 2014

Un accord historique

Avant hier, le 12 novembre, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique, ont annoncé qu'ils se fixaient des objectifs respectifs dans le but de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. A plus d'un an de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), les Etats-Unis s'engagent à réduire leurs émissions de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005. La Chine entend atteindre le pic de ses émissions "autour de 2030" et augmenter la part des combustibles non fossiles à 20% de la consommation d'énergie primaire d'ici 2030.

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Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.

Source : actu-environnement.com

dimanche, 20 juillet 2014

Cible privilégiée pour les moustiques

Une personne sur cinq serait la cible privilégiée pour les moustiques. Selon le magazine Business Insider, ce n'est pas à cause du sang mais de la peau. Celle-ci rassemblerait plus d'un milliard de bactéries. Chez certaines personnes, il existe des combinaisons de bactéries qui attirent particulièrement les moustiques ce qui explique qu'elles se fassent piquer plus souvent.


Piqûre de moustique - Buzz
Les moustiques seraient par ailleurs friands de dioxyde de carbone. Or, plus une personne est grande, plus elle dégage du dioxyde de carbone, ce qui explique pourquoi les adultes se font piquer plus que les enfants. Enfin, si vous êtes sportif, attention ! Les moustiques sont attirés par la chaleur que dégage le corps.

Source : medisite.fr

vendredi, 27 juin 2014

Londres plus polluée que Pékin

Pékin est tristement célèbre pour le quasi-perpétuel nuage de pollution qui recouvre la ville chinoise. selon le média britannique Bloomberg Londres serait en train de suivre la même voie. La teneur en dioxyde d'azote dans l'air de la capitale britannique est la plus élevée de toute l'Europe et elle dépasse même celle de Pékin.

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D'après le média britannique, ce niveau élevé de pollution est la conséquence directe -mais non anticipée- des efforts de l'Union européenne pour combattre le changement climatique. Bruxelles a largement favorisé l'utilisation du gazole par rapport à celle de l'essence, afin de réduire les émissions de CO2. Mais la pollution entraînée par le gazole ruine tous les efforts réalisés jusqu'alors -notamment le payement par les automobilistes d'une taxe pour pouvoir accéder au centre de Londres, la promotion de l'utilisation des vélos et le développement du réseau de transports en commun.

En savoir plus sur le site lexpress.fr

jeudi, 19 juin 2014

Plan de réduction des émissions de CO2

Les Etats-Unis ont proposé début juin, la mise en place d'un plan de réduction des émissions de CO2 des centrales électriques existantes à travers le pays avec un objectif de baisse de 30% des émissions d’ici à 2030 par rapport à 2005. Ce plan d’action sur le climat va créer une économie fondée sur une énergie propre. L’idée est d’instaurer un plafond d’émissions de carbone au niveau national et de laisser chacun des 50 Etats américains décider comment atteindre ces objectifs, via le recours aux énergies renouvelables, et au besoin en instaurant un marché du carbone où s’échangent des « permis de polluer » accordés par l’Etat.

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Selon le laboratoire américain des énergies renouvelables, il serait possible, d'ici à 2050, de déployer 80 % d'électricité d'origine renouvelable, dont 50 % d'énergies intermittentes, sans déstabiliser l'équilibre offre-demande. Ce plan risque toutefois de se heurter à l’hostilité des autorités locales contrôlées par les républicains. Mais, sur le plan international, il peut stimuler les négociations internationales, avant le grand sommet pour le climat prévu en France en 2015 qui s'annonce comme le rendez-vous politique majeur de l'année à venir.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

jeudi, 03 avril 2014

Une île 100% autonome

L'île espagnole d’El Hierro, située dans l'archipel des Canaries, s’apprête à devenir la première île au monde 100 % autonome grâce aux énergies renouvelables. Pour réussir cet exploit, elle mettra en marche une centrale hydro-éolienne. Combinant les énergies éolienne et hydraulique, la centrale assure une production constante d'énergie, à un coût bien moindre que l'énergie actuelle, alors que l'île fonctionne presque exclusivement avec des sources conventionnelles.

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La centrale hydraulique et le parc éolien ont une capacité de 11,5 mégawatts chacun, soit plus que la consommation de l'île qui est de huit mégawatts en heures de pointe. Le gouvernement a calculé qu'il peut économiser 80 millions d'euros en vingt ans grâce à cette centrale. elle permettra à l'île, qui fait partie de la réserve mondiale de la biosphère de l'Unesco, d'éviter chaque année l'émission de 18700 tonnes de CO2 et la consommation de 6000 tonnes de fuel.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 20 mars 2014

16 % tirés des déchets

Chaque année, les européens produisent environ 900 millions de tonnes de déchets de papier, d'alimentation, d'exploitation forestière ou agricole. Utiliser un quart de ces déchets – pour laisser l'essentiel de la ressource aux autres usages (amendements des sols, litières pour animaux, etc.) – à la production de biocarburants, permettrait de couvrir 12 % des besoins du transport routier d'aujourd'hui et 16 % de celui projeté pour 2030.

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Telle est la conclusion de l'étude de l'organisation non gouvernementale International Council on Clean Transportation/Conseil international du transport propre (ICCT), intitulée "Wasted: Europe's Untapped Resource". Selon la nature des déchets, leur transformation ferait intervenir divers procédés (pyrolyse, Fischer-Tropsch, biométhanisation, etc.). La construction des unités de production pourrait ainsi créer 162 000 emplois et 13 000 emplois pour les exploiter. La collecte des déchets agricoles et forestiers pourrait être à l'origine de 133 000 nouveaux emplois. Soit plus de 300 000 emplois d'ici à 2030. Ces biocarburants permettraient de réduire les émissions de CO2 de 60 à 90 % par rapport aux carburants fossiles.

Source : energies-renouvelables.org

samedi, 08 février 2014

New York sous l'eau

Les chercheurs de l'université de Rutgers aux Etats Unis ont conduit une enquête associant 90 experts internationaux dans 18 pays sur les conséquences du réchauffement climatique et la hausse des niveaux des océans. Les résultats de cette enquête révèlent que la plupart des experts sont plus pessimistes que le GIEC dont les projections sont de 28 à 98 centimètres d'augmentation du niveau de la mer d'ici à l'an 2100. Deux tiers des experts ont proposé des résultats plus hauts que les plus hautes estimations du GIEC, confirmant ainsi que l'organisation internationale a tendance à être plutôt modéré dans ses évaluations. A l'horizon de 2100, le pronostic est une hausse située entre 1,5m et 2m si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

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La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.


Source : notre-planete.info

vendredi, 07 février 2014

Le paysage forestier se transforme

Selon l'Inra, les forêts paient les conséquences du changement climatique mais permettent aussi de lutter contre ce réchauffement en absorbant l'excès de gaz carbonique. Elles sont capables de stocker 10 à 15% des gaz à effet de serre sous réserve bien sûr que le bois produit ne soit pas brûler comme source d'énergie mais utiliser comme bois de construction.

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En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

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Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 15 août 2013

L'astéroïde de Chicxulub et les dinosaures

Les préhistoriens pensaient que l’astéroïde de Chicxulub s’était écrasé au Mexique quelque 300000 ans avant la disparition des dinosaures, une durée trop longue pour établir un lien de causalité entre les deux événements. Or, d’après une nouvelle datation radiométrique de haute précision du centre de géochronologie de Berkeley aux États-Unis, l’astéroïde aurait en réalité touché la Terre il y a 66.038.000 années, soit 33.000 ans seulement avant l’extinction des dinosaures. La succession chronologique entre ces deux événements est plus étroite que lors des estimations précédentes.

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Mais selon le centre de géochronologie de Berkeley, l’impact de Chicxulub n’a probablement pas été la seule cause de la disparition des dinosaures. En effet, la Terre aurait connu, au cours du crétacé, une intense activité volcanique dans la région du Deccan, en Inde, à l’origine d’un rejet massif de CO2 et de soufre, et par conséquent d’une sensible modification du climat. L’écosystème planétaire était donc déjà fragilisé lorsque la chute de l’astéroïde a porté un coup fatal aux dinosaures.

source : universcience.fr

jeudi, 08 août 2013

Le paradoxe du jeune soleil résolu ?

Deux scientifiques ont peut-être apporté des réponses au paradoxe du jeune soleil : selon la théorie de l’évolution stellaire, le Soleil devait être de 20 à 30 % moins lumineux pendant l’Archéen, il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, si tel était bien le cas, la zone d’habitabilité autour du soleil devait être différente. Cela implique que la Terre était trop loin du soleil pour que de l’eau liquide existe à sa surface. Or, il existe des preuves indéniables de la présence de cette eau sous forme d'océans. Ces deux scientifiques ont utilisé la puissance des superordinateurs modernes pour tenter de mettre un point final aux contre-verses concernant l’énigme du jeune soleil. Grâce au supercalculateur Janus, les deux chercheurs ont pu effectuer des simulations plus réalistes du climat de la Terre archéenne. Ce travail a nécessité 6000 heures de temps de calcul, soit 10 ans sur un ordinateur classique. Ils ont utilisé un modèle de circulation atmosphérique général qui modélise en 3D les interactions entre les océans, l’atmosphère, les continents, et même les nuages et glaces de la Terre. Les deux chercheurs ont également finement réglé le transfert radiatif de l’énergie solaire, en prenant en compte un effet de serre inhabituel dû à la composition particulière probable de l’atmosphère de l’Archéen, c’est-à-dire sans d'oxygène ni d'ozone, mais avec beaucoup de CO2 et éventuellement du méthane. Un cycle piégeant moins de carbone sur la Terre primitive.

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La solution la plus simple pour résoudre le paradoxe du jeune soleil, fait intervenir une teneur de 1000 ppm (parties par million) en méthane et de 20000 ppm de CO2 (400 aujourd'hui). Une telle composition est possible car pendant l’Archéen, les conditions fixant le cycle du carbone sur Terre étaient différentes. Les continents étaient de plus petite taille et il n’y avait pas d’érosion des sols due aux racines de plantes par exemple. De sorte que les processus capables de fixer des carbonates dans l’océan sous forme de calcaire et de faire diminuer la présence du dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’étaient pas aussi actifs qu’aujourd’hui.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 21 mars 2013

La fin du marché du carbone ? Prise de position

Après l'article du lundi 11 mars 2013, voici un résumé de la position de l'association de solidarité internationale, GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) qui travaille depuis plus de 35 ans à la lutte contre la pauvreté par l'accès à l'énergie tout en limitant les changements climatiques. Renaud BETTIN, Responsable Programme CO2Solidaire, souhaite réagir à la déclaration de 110 organisations appelant à la « Fin du marché du carbone européen ». Au même titre que la biodiversité, la stabilité climatique peut être considérée comme un bien public mondial : chacun sur cette planète a le droit d'en bénéficier. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent au dérèglement du climat. Elles ont donc un impact négatif sans que celui-ci ne soit pris en compte dans les secteurs de l'économie mondiale.

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Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.

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Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.

lundi, 11 mars 2013

Mettre fin au marché du carbone européen

Voici la déclaration de 110 organisations dont la Confédération Paysanne pour la France : Il est temps de mettre fin au marché du carbone européen

Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.

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Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.


Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.

Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org

lundi, 25 février 2013

S’équiper en voitures à zéro émission

La Chine continue à être le principal marché mondial des véhicules à essence, mais le gouvernement entend faire de ce pays le chef de file mondial des véhicules propres. En 2012, les Chinois se sont portés acquéreurs de près de 18 millions de nouvelles voitures, soit une augmentation de 300 pour cent. D’ici 2015, les autorités chinoises veulent produire 500 mille véhicules nouvelles énergies, dont des véhicules électriques hybrides rechargeables ou équipés de piles à combustible à l'hydrogène. Elles espèrent voir 5 millions de véhicules électriques en circulation, avec quelques 10 mille stations services.

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La Chine n’a guère d’autre choix que de s’équiper en voitures à zéro émission. La Chine n’est pas seulement le principal consommateur mondial de charbon, elle arrive juste derrière les Etats-Unis pour les importations de pétrole, plus de cinq millions de barils par jour en 2011. Sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles en a fait le principal émetteur mondial de carbone et a dégradé la qualité de vie de ses citoyens. 16 des 20 villes les plus polluées au monde sont en Chine.


La Chine est aujourd’hui en mesure de générer 6,2 gigawatts d’énergie solaire et 68,3 gigawatts d’énergie éolienne – l’équivalent de 50 centrales électriques au charbon – et abrite neuf des dix principales sociétés mondiale d’énergie solaire, qui ensemble produisent 65 pour cent des panneaux photovoltaïques fabriqués dans le monde. La Chine encourage les véhicules électriques à zéro émission parce qu’ils sont indifférents à l’énergie utilisée, c’est-à-dire qu’ils peuvent consommer n’importe quelle forme d’énergie incorporée au réseau national, dont la portion croissante des énergies renouvelables. Au fur et à mesure que la Chine développe l’énergie solaire, les véhicules électriques chinois deviendront de fait des voitures solaires – également propulsées par les énergies éolienne et hydraulique à mesure que ces sources d’énergie se développent. Lorsque les voitures électriques s’implanteront sur le marché, elles réduiront de manière considérable la pollution atmosphérique urbaine.

Source : lecercle.lesechos.fr