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mercredi, 27 juillet 2011

Une installation de génération de méthane renouvelable

L'équipe Sterner du Fraunhofer Institut vient de réaliser la conversion en énergie de stock, réutilisable à volonté d'une énergie renouvelable avec une première installation de génération de méthane. Cette installation pilote est de la taille d'une caravane et fonctionne à Stuttgart pour alimenter plusieurs véhicules à partir de gaz carbonique, d'eau et d'électricité d'origine renouvelable.

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Le gaz carbonique tiré de l'atmosphère en quelques jours par cette usine miniature l'est avec autant d'efficacité qu'un champ de maïs d'un hectare pendant une saison. Ce dernier est retenu puis réduit au sens chimique du terme par de l'hydrogène obtenu par craquage de l'eau (électrolyse) et ce à partir d'énergie électrique d'origine renouvelable. Le produit final est le méthane (GNL). Ce dernier est directement consommable dans un moteur thermique de voiture ou stockable facilement à volonté pour des utilisations hivernales, par exemple. L'hydrogène intermédiaire généré pouvait être utilisé dans les piles à combustible et les véhicules électriques, mais présentait un problème de stockage et de carburation difficilement surmontables d'un point de vue économique.

Ce procédé permet donc une mobilité neutre d'un point de vue environnemental pour ce qui concerne les gaz à effet de serre et ce avec un changement minime des véhicules actuels correspondant à un passage au gpl.

Pour en savoir plus on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

lundi, 18 juillet 2011

Le noir de carbone agit fortement sur le climat

Les anglophones distinguent clairement le black carbon ou noir de carbone et le carbon black désignant la suie. Pour des raisons historiques, le noir de carbone a d'abord été considéré comme une forme de suie.

La suie, plus épaisse, plus hétérogène, et souvent grasse est formée par une combustion incomplète dans des conditions non contrôlées. Elle contient des taux de goudrons, de cendres et d'impuretés plus élevés. Elle est produite par la combustion incomplète de fuel dans les moteurs diesel, et dans la fumée de feux de bois et charbon. Le noir de carbone, plus homogène plus fin que la suie, et présentant des nodules dont la surface est plus lisse. Il est aujourd'hui produit en condition contrôlées pour répondre aux besoins industriels.

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La formation des suies est encore mal élucidée, alors qu'elle revêt une importance certaine liée au fait que les suies comportent divers Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) toxiques.

La suie et le noir de carbone sont très dangereux pour la santé et agissent directement et fortement sur le climat. Selon la NASA et certains experts ils seraient les seconds responsables du réchauffement climatique après le CO2, dioxyde de carbone. Les pays développés ont commencé à réduire leurs émissions de noir de carbone depuis les années cinquante par l'adoption de mesures antipollution. Les États-Unis émettent 6,1 % du noir de carbone mondial. Aujourd'hui, la majorité du noir de carbone est issue des pays en développement. Les plus grands contributeurs sont l'Asie, l'Amérique latine et l'Afrique. La Chine et l'Inde sont responsables de 25 à 35 % des émissions mondiales.

samedi, 16 avril 2011

Le projet Salinalgue pour cultiver des micro-algues

Cultures de micro-algues pour la production de bioénergies et de bioproduits

La mobilisation de nouvelles ressources pour la production de bioénergies et de bioproduits est indispensable pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, gérer la production du C02 industriel et préserver l’environnement.

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Les zones littorales humides du sud de la France présentent un écosystème et un environnement particulièrement favorables au développement de l’algoculture : grandes superficies mobilisables et activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi), plus important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos sur mer) et présence naturelle d’une microalgue hautement valorisable (Dunaliella salina).

Sur la base de ce double constat, le projet Salinalgue vise la culture d’une microalgue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et son bioraffinage afin de commercialiser différents bioproduits dont un biocarburant de nouvelle génération ayant de hautes performances en termes de rendement de production à l’hectare et de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES). Des molécules à haute valeur ajoutée (Béta-carotène, Oméga 3…) seront également valorisées à partir de cette microalgue, ainsi que les protéines pour l’alimentation aquacole en substitution aux farines de poisson.

Dunaliella salina (DS) est une espèce de microalgue native qui se développe spontanément et préférentiellement dans les milieux lagunaires très salés. Le projet comprend une étude approfondie de cette microalgue dans le but de maitriser sa culture et sa récolte en milieu ouvert.

Pour mieux connaître ce projet, on peurt consulter le site polemerpaca.com

jeudi, 03 mars 2011

Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole

Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.

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La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .

Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com

mardi, 14 décembre 2010

Engagements pas assez contraignants

La 16ième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tenait à Cancun au Mexique, a été clôturée ce samedi 11 décembre 2010 sans accord véritablement contraignant pour la limitation des émissions des gaz à effet de serre mais le texte final prévoit notamment la création d'un Fonds vert pour soutenir les pays en développement. Après ce succès très partiel, beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur la COP 17 qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, dans un an, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

Après Copenhague, les négociations ne pouvaient pas connaître un échec aussi retentissant à Cancun. Dans le texte final, on observe des avancées même si elles semblent trop modestes par rapport aux enjeux. Les actions et objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reconnus et suivis dans le cadre du processus multilatéral. Les acteurs du Protocole de Kyoto s’engagent à poursuivre leurs efforts pour trouver un nouvel accord. 100 milliards de dollars seront mobilisés pour combattre le réchauffement, un Fonds vert sera créé pour le climat, la lutte contre la déforestation est réaffirmée et les transferts de technologies propres Nord-Sud se poursuivront. L'accord a cependant échoué sur le point essentiel : des réductions fortes et contraignantes d'émissions de CO2 pour les pays développés. En l'état, l’ensemble des mesures ne suffira pas à stopper l’emballement de la machine climatique. Depuis 1990, les émissions de CO2 ont augmenté de 37 %, et les températures pourraient encore grimper de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle.

L'accord final est téléchargeable sur le site mediaterre.org

samedi, 04 décembre 2010

Les puits de CO2 sont vulnérables

A l'occasion de la conférence de Cancun, pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, on peut relire le rapport de synthèse édité par l'université de Copenhague à la suite du sommet de décembre 2009. Il est disponible dans son intégralité sur le site climatecongress.ku.dk

Le cycle carbonique mondial est en grand déséquilibre à cause de l'introduction de CO2 dans l'atmosphère provenant de la combustion de carburants fossiles et des changements d'utilisation du sol. Les carburants fossiles représentent à présent 85 % des émissions totales, et le changement d'utilisation du sol 15 %. Les émissions totales se sont accrues exponentiellement d'environ 2 % par an depuis 1800. Cependant, les émissions de carburant fossile se sont accélérées depuis 2000 pour croître d'environ 3,4 % par an, un taux de croissance qui atteint les valeurs maximales envisagées par les scénarios du GIEC.

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Sans les puits de CO2, qui éliminent et stockent le CO2 de l'atmosphère, les émissions d’origine humaine depuis 1800 auraient causé une augmentation de 280 ppm (parts par million) à presque 500 ppm, alors que l'accumulation actuelle est de seulement 385 ppm. Cependant, ces puits de CO2 sont vulnérables aux changements climatiques et d'utilisation du sol : ils sont fortement susceptibles de s'affaiblir à l'avenir en raison de plusieurs effets, notamment l'acidification des océans, les changements de circulation océanique, et les restrictions en eau, température et nutriments sur l'absorption du sol en CO2. De plus, les réserves de carbone précédemment inertes comme les tourbières tropicales, vulnérables au débroussaillement et au drainage, et le permafrost arctique, vulnérable au réchauffement, peuvent à l'avenir être rejetées dans l'atmosphère sous forme de CO2 ou de méthane.

mercredi, 01 décembre 2010

Pouvons-nous miser sur le plancton ?

Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

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En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

lundi, 29 novembre 2010

Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu

A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.

Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.

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Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.

lundi, 01 novembre 2010

Le CO2 se dissout dans l'océan et acidifie les eaux de surface

Le plancton regroupe l'ensemble des organismes vivants qui flottent et dérivent en pleine eau. De nature très diverse, ces organismes ont des tailles variant de 0,2 micromètres à plusieurs centimètres voire plusieurs décimètres pour les plus grands. Le plancton se divise en 2 grands règnes, que sont le plancton végétal ou phytoplancton, et le plancton animal, ou zooplancton. Ces organismes présentent souvent des adaptations favorisant la flottaison: leur corps contient des inclusions de lipides qui diminuent la densité.

 

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De très nombreux organismes appartiennent au plancton : algues unicellulaires, petits crustacés et autres invertébrés, œufs et des larves de poissons, de mollusques, d'échinodermes...

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer sur la durée la capacité de ces organismes à s'adapter à ce phénomène, aussi l'ampleur des effets de l'acidifiaction des océans sur la biologie est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents.  Le plancton joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des ecosystèmes. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

lundi, 04 octobre 2010

40% de combustible en moins

Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.

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L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.

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Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.

lundi, 20 septembre 2010

Le bois stocke le C02

En France, la forêt croît de 40000 hectares chaque année. La France est le troisième pays européen en termes de surface forestière et pourtant seulement 7% des maisons neuves sont construites en bois, alors qu'en Allemangne ont atteint le chiffre de 30% et même 60% dans les pays scandinaves. Sans parler du Canada et des Etats Unis où le nombre de maisons en bois avoisine les 90%.

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Le bois a été longtemps délaissé, c'est pourtant un matériau de construction écologiquement intéressant. En effet pour construire une maison en bois, il faut compter 10 arbres adultes, soit 20m3 de bois, sachant que chaque m3 de bois stocke 1 tonne de CO2.

Pour en savoir plus, on peut encore commander sur le site la-maison-ecologique.com le numéro 56 d'avril et mai 2010

lundi, 06 septembre 2010

Vénus et la Terre, les planètes jumelles

Les deux planètes ont la même masse et des conditions thermiques à peu près semblables. Vénus est un peu plus proche du soleil mais son atmosphère argentée réfléchit suffisamment de photons solaires. Cependant cette épaisse atmosphère provoque un intense effet de serre, la température atteint les 500°C à la surface de Vénus. La teneur en gaz carbonique est plusieurs milliers de fois plus importante que sur Terre. Vénus est grise et torride, la Terre est bleue et tiède.

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On trouve dans les calcaires terrestres des traces de corps bactériens. Au contact de membranes vivantes, ces calcaires se développent lors de la précipitation, en carbone de calcium, des molécules carbonées provenant de la dissolution du gaz carbonique dans l'eau. Au cours du temps, l'atmosphère de la Terre, assez semblable à celle de Vénus, s'est déchargée de son gaz carbonique pour le déposer au fond des océans.

Pour rendre compte de la différence entre les deux planètes, il faut imaginer les premiers instants de leur histoire commune. Des différences initiales, sûrement minimes, pourraient expliquer ces évolutions si divergentes. La complexité des phénomènes prouve la fragilité des équilibres et nous incite à la plus grande prudence écologique.

Pour en savoir plus, on peut relire le livre d'Hubert Reeves, Compagnons de voyage

 

samedi, 03 juillet 2010

l'hydroélectricité n'est pas verte par nature

Le 23 juin, une convention d’engagements pour le développement d’une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques a été signée. Il ne suffit pas qu'une énergie soit renouvelable pour qu'elle soit sans effet néfaste sur l'environnement.

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L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, voire des marées, pour la transformer en électricité. L'hydroélectricité est une source d'énergie renouvelable qui permet un stockage de l'énergie grâce à la modulation de la production électrique, apportant ainsi une contribution appréciable à la stabilité du système électrique. Elle permet un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes et une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques.

Même si elle n'est productrice ni de gaz à effet de serre, ni d'autres gaz polluants, l'hydroélectricité est loin d’être «verte par nature». En effet, son impact sur les milieux aquatiques reste significatif, depuis la disparition des populations de poissons migrateurs dont le saumon atlantique jusqu’à l’érosion des fleuves et du littoral, suite à la rétention des sédiments dans les retenues en passant par la dégradation de la qualité de l’eau.

samedi, 05 juin 2010

Beaucoup d'espèces, une planète, un futur

Cette année la Journée Mondiale de l'Environnement est programmée pour ce samedi 5 juin.

Depuis bientôt 30 ans, cette journée est célébrée sur l'initiative des Nations Unies pour sensibiliser les peuples du monde entier au problème de la dégradation de notre environnement. Le thème choisi pour 2010 est « Beaucoup d'espèces. Une planète. Un futur » afin de renforcer notre prise de conscience sur l'importance de la biodiversité au niveau mondial.

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En France, l'évènement majeur de ce samedi 5 juin 2010 est le lancement de la campagne 10:10 de la fondation Good Planet soutenue par Yan Arthus-Bertrand. Cette opération vise à ce que les entreprises, collectivités, organisations ou citoyens qui se portent volontaires réduisent leurs émissions de CO2 de 10% dans les 12 prochains mois. Basée sur la mise en avant d'exemple de réussite dans ce domaine, la campagne ambitionne de provoquer un enthousiasme collectif à travers le monde pour la réduction de ce type d'émissions.

Afin de célébrer cet évènement on est invité à pique-niquer dans la Prairie du Triangle situé Parc de la Villette, métro porte de Pantin, à partir de 12h30. Yann Arthus-Bertrand et toute l'équipe de la Fondation seront présents pour partager un moment convivial.
Si on ne peut se rendre sur Paris, on peut organiser un pique-nique 10:10 et inviter ses amis.

Pour visualiser le Plan du parc de la Villette. On peut laisser un mail à l'adresse : particuliers@1010.fr

Le 5 juin, le rendez-vous est aussi donné à : Bordeaux, Toulouse et Lyon

On peut consulter le site 1010.fr/actualites/ pour en savoir plus

mercredi, 28 avril 2010

Le bois, matériau de construction écologique

Le bois, matériau de construction longtemps délaissé, retrouve des adeptes pour plusieurs raisons.
La maison bois a plusieurs avantages. En premier, son empreinte écologique est faible car le bois est issu de l’air, de l’eau et du soleil d'où sa faible consommation de CO2. Le bois et les matériaux végétaux naturels ont le meilleur bilan carbone des composants de construction puisqu’ils sont des « puits à carbone » ayant stocké et absorbé le CO2 de l’air tout au long de leur vie. Construire en bois permet de stocker du carbone. L'empreinte écologique d’une maison à ossature bois isolée avec des matériaux naturels et des fenêtres en bois est beaucoup plus faible que celle d’une maison conventionnelle avec béton, briques, structure acier et fenêtres alu ou pvc. De plus, les chantiers de construction de maisons bois sont sans nuisances sonores et olfactives. Le taux de déchets est très faible avec un taux de recyclage très élevé.

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Le bois est un bon isolant, sa performance thermique est très élevée à condition de veiller à l’étanchéité à l’air du bâtiment. Les performances d’isolation acoustique du bois sont reconnues, il peut réfléchir ou absorber les ondes sonores.

Le bois est un matériau naturellement respirant, il absorbe l’excès d’humidité et le restitue par temps sec, d'où sa régulation hydrothermique performante.

Certaines essences n’ont pas à craindre les insectes amateurs de bois, notamment les termites. Le choix des essences de bois se fait en fonction du niveau de risque de la région. Certains bois sont naturellement imputrescibles, d’autres doivent subir un traitement avant leur mise en œuvre. En bardage brut, une façade ne demande aucun entretien. Avec le temps, l’effet des ultra-violets grisera le bois.

La construction à ossature bois est modulable. On peut envisager une extension qui s’adaptera facilement.

mardi, 30 mars 2010

Une aventure au service de la connaissance du climat

Une aventure humaine et technologique au service de la connaissance et de la préservation du climat

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Jean-Louis Etienne : " La Traversée du pôle Nord en Ballon n’a encore jamais été réalisée. Ce sera le dernier acte de la trilogie de mes expéditions au pôle Nord en solitaire. Après avoir atteint le pôle en tirant mon traîneau pendant 63 jours en 1986, dérivé quatre mois sur la banquise à bord du Polar Observer en 2002, je prépare ce vol pour avril 2010.

generali-artic2.pngLe ballon est une rozière, un ballon mixte hélium / air chaud, du même type que le Breitling Orbiter autour du monde de Bertrand Piccard et Brian Jones. La nacelle est spécialement construite pour cette traversée polaire.

Deux mesures en continu seront effectuées : le CO2 atmosphérique pour le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement - CEA-CNRS, et le champ magnétique terrestre pour l’Institut de Physique du Globe de Paris-LETI-CEA.

Par cette aventure audacieuse, digne des romans de Jules Verne, je souhaite attirer l’attention du monde sur la régression de la banquise et ses conséquences sur la vie des peuples autochtones, la biodiversité arctique et le chaos climatique à l’échelle planétaire qu’engendrerait sa disparition. La banquise est le meilleur indice de performance des mesures que l’humanité doit engager contre le réchauffement climatique.
"

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Jean-Louis Etienne

jeudi, 18 mars 2010

Vingt et une énergies renouvelables insolites

Les limites des énergies fossiles sont bientôt atteintes, qu’il s’agisse de la ressource ou de la capacité de l’atmosphère à absorber leurs émissions de CO2. Certaines des énergies renouvelables, comme les biocarburants, ont aussi montré leurs limites. Les énergies renouvelables doivent connaître une baisse rapide des coûts, conduire à une bonne adéquation spatiale et temporelle de la production et de la consommation d’énergie, favoriser la recherche de synergies entre domaines voisins, inverser le plus rapidement possible le flux de CO2.

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Que ce soit dans les secteurs de l’électricité, du logement, de la gestion du cycle de l’eau ou des transports, ou encore en matière de régulation économique, Denis Bonnelle et Renaud de Richter proposent vingt et une énergies renouvelables insolites. Certaines sont déjà connues des spécialistes, d’autres sont plus originales ou présentées sous un angle inédit, mais toutes sont tangentes en termes de faisabilité.

Denis Bonnelle est un ancien professeur de physique en lycée technique et en classe de mathématiques spéciales. Renaud de Richter est un ancien chercheur de l'industrie pharmaceutique.

mercredi, 10 mars 2010

L'alpiste faux-roseau peut servir de biocarburant

Une équipe de chercheurs de l'Université de Teesside, au Royaume-Uni, a découvert que l'alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea) peut servir de biocarburant pour les centrales électriques à biomasse et être cultivé sur des sites industriels abandonnés.

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L'alpiste faux-roseau est une graminée vivace très présente en Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Asie. Lorsque l'herbe atteint sa maturité, ce qui prend deux années, elle est fauchée et mise en balles avant d'être transformée en briquettes et granulés. La combustion de cette plante n'a pas d'impact sur l'environnement car son bilan carbone est neutre. En effet, les cultures brûlées à des fins de production de carburant entrent dans la catégorie des «énergies renouvelables». Leur combustion libère du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, mais il en a été extrait lors de la croissance des cultures. Le bilan carbone de ces biocarburants est donc neutre, étant donné qu'ils n'ont aucun impact sur les taux de CO2 dans l'atmosphère.

De plus, les travaux suggèrent que la culture de l'alpiste améliore la qualité des sols et la biodiversité des sites où elle est pratiquée, sans occuper de surfaces agricoles destinées à l'alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter l'article de notre-planete.info

samedi, 12 décembre 2009

La plus grande chaufferie au bois de France

La plus grande chaufferie au bois de France a été inaugurée la semaine dernière à Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val d'Oise par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Cette chaufferie d'une capacité de 25 MW, exploitée par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF, consommera annuellement 40000 tonnes de bois (recyclage de palettes, criblats de compostage, plaquettes forestières) provenant essentiellement de la région parisienne.

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Ce chauffage urbain, avec plus de 44 kilomètres de réseaux desservant 25000 logements et 600 000 m2 d'équipements tertiaires, était jusqu'à maintenant alimenté par l'usine d'incinération d'ordures ménagères et une centrale mixte de charbon et fuel. Selon la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, la nouvelle installation représentera une baisse de 20% des émissions de CO2 dans l'atmosphère, soit 16.000 tonnes par an. De plus, selon le directeur général adjoint de Veolia Environnement, le traitement des fumées a été extrêmement poussé. La part des énergies renouvelables du réseau de chauffage urbain de l'agglomération de Cergy-Pontoise est ainsi porté à plus de 60% ce qui permettra notamment aux usagers de bénéficier d'une baisse de la TVA à 5,5% sur leur facture d'énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site guidedesdemarches.com

mercredi, 25 novembre 2009

Planter 5 arbres pour rendre son blog neutre en CO2

Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent la planète, ce qui met en danger les hommes et les écosystèmes.
Planter des arbres contribue à la réduction du CO2, à la conservation des sols et des réserves d’eau, sert de rempart contre les avalanches, fait reculer la désertification, protège les zones côtières et stabilise les dunes de sable. La CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) estime qu’un arbre absorbe à peu près 10 kg de CO2 par an.

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D’après une étude menée par le Dr. Alexander Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, chaque visualisation d’une page Internet consomme en moyenne 0,02gde CO2. Un blog visité 15000 fois par mois produit 3,6kg de C02 par an. Une production principalement due à la consommation de courant des centres d’hébergement, qui doivent alimenter et refroidir les serveurs sur lesquels les blogs sont installés.
La société dimdom propose de rendre le blog de chacun, neutre en CO2 en plantant 5 arbres à notre place. Pour valider sa participation, il faut laisser un commentaire sur la page http://blog.dimdom.fr/plantons-1000-arbres-ensemble/ en indiquant l'adresse URL de l'article publié sur son blog comme je viens de le faire.