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lundi, 16 novembre 2009

Construire une maison passive

Une maison passive est une maison à très faible consommation énergétique. Elle offre toute l'année une température ambiante agréable sans l'application conventionnelle d'un chauffage. Les maisons passives sont une centaine à être construites ou en cours de construction en France et deux sont certifiées.

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A Bessancourt, dans le Val d'Oise, Mischa Witzmann, du cabinet parisien Karawitz Architecture, est l'architecte et le constructeur de la maison passive située derrière la bibliothèque Keller. Il a réalisé sa maison de géométrie simple et d’apparence sobre, conforme au gabarit traditionnel d'un pavillon de banlieue avec sa toiture à deux pentes. Le bardage ajouré, la couverture et les volets sont en bambou. Il a utilisé des panneaux de bois massifs contrecollés de grandes dimensions, conçu une isolation renforcée, constituée de 24 centimètres de ouate de cellulose, assuré une étanchéité à l’air très efficace, installé un triple vitrage, un système de ventilation double flux et 23 panneaux photovoltaïques jumelés à 4 capteurs solaires thermiques en toiture qui produisent 4 485 kWh/an d’énergie positive permettant ainsi d’éviter l’émission de 1887 kg/an de CO2. C'est la première maison certifiée en Ile-de-France par le label européen "Passiv Haus Institut". La norme allemande «Passiv haus» est accordée à partir d'un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m²/an et d’un besoin de moins de 50 kWh/m²/an d'énergie finale.

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Cette maison de 160 mètres carrés de surface habitable est fermée au nord et totalement ouverte au sud pour bénéficier des apports solaires. Avec des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire estimés à 11 kWh/m²/an, cette réalisation à 1800 euros HT/m² s'inscrit dans les objectifs de la future réglementation thermique 2020. La maison coûte aux alentours de 290 000 euros.

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On peut visualiser les photos sur le site lemoniteur.fr et consulter le blog de Jean Christophe Poulet, maire de Bessancourt

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

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C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

vendredi, 27 mars 2009

La consommation durable, un nouveau mode de vie

L’un des objectifs du Grenelle Environnement était de permettre l’émergence de nouveaux modes de consommation en rendant l’offre de produits respectueux de l’environnement plus accessible, plus visible et plus crédible. Le processus engagé lors du Grenelle de l'Environnement se poursuit : réflexion autour de l’extension du bonus écologique à d’autres familles de produits, étiquetage carbone des produits, affichage du contenu CO2 sur les produits à partir de 2011, soutien au niveau européen d’une baisse de TVA sur les produits écolabellisés, interdiction, à compter de 2010, de la commercialisation des ampoules à incandescence.

Le thème de la semaine du développement durable est cette année : la consommation durable.

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Que peut-on modifier au quotidien et plus particulièrement à partir de cette semaine pour privilégier une consommation durable ?

Privilégier les éco-recharges pour les produits d’entretien, les produits d’hygiène ou les cosmétiques ainsi que certains produits alimentaires.
Choisir des produits rechargeables, réutilisables, des produits en vrac sans sur-emballage.
Eviter les produits en dose unique ou en portion individuelle.
Se servir d’un cabas réutilisable plutôt que de sacs jetables.
Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation.
Choisir des produits issus de l’agriculture locale plutôt que ceux cultivés hors saison et loin des lieux de consommation.
...

vendredi, 06 février 2009

L'effet de serre

Le site menaceclimatique.free.fr a été réalisé dans le cadre de TPE de terminale S par 3 éleves. Ils ont choisi pour sujet le réchauffement climatique à l'échelle planétaire, et la menace éventuelle qu'il représente.

Voici leur étude de l'effet de serre.
L'effet de serre naturel
: La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du Soleil. Une partie est absorbée par la Terre, et une autre renvoyée sous la forme de chaleur et surtout d'infrarouge. Certains gaz présents dans l'atmosphère (CO2 et méthane principalement) interceptent une partie de ces rayonnements infrarouges qui retournent donc chauffer le sol.

L'effet de serre artificiel : à l'effet de serre naturel s'ajoute un effet de serre artificiel dû aux rejets industriels et agricoles. Plus de la moitié du CO2 est absorbé par les océans et la végétation. Les aérosols issus de la pollution industrielle ont un effet inverse : ils réfléchissent partiellement les rayons solaires et ont donc un rôle refroidissant. Enfin, l'un des effets les plus complexes à évaluer est celui des nuages : hauts et légers, ils réfléchissent la lumière ; bas et épais, ils la laissent passer et renforcent l'effet de serre.

Le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre d'origine naturelle, est la vapeur d'eau. Sa proportion dans l'atmosphère est 100 fois plus importante que celle du gaz carbonique. Le dioxyde de carbone participe pour 39% à l'effet de serre d'origine naturelle. Il ne représente que 0,036% des gaz présents dans l'atmosphère, et a augmenté de 28% depuis les années 1900. Le méthane est 100 fois moins abondant que le CO2, mais absorbe 20 fois plus les rayons du Soleil. Il participe pour 2% à l'effet de serre d'origine naturelle et sa concentration atmosphérique a augmenté de 145% depuis un siècle.

samedi, 13 septembre 2008

Caracycle et Carapatte

Eco-mobilité en milieu scolaire : Carapatte et Caracycle (les PDES, Plans de déplacements établissement scolaire)

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Les PDES sont des mesures concertées entre collectivité, école et parents, pour encourager l’éco-mobilité. On en compte à ce jour près de 1500. Ils impliquent, pour les municipalités, des aménagements de confort et de sécurité sur la voirie.

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Le Caracycle (ou bus cycliste pour l’ADEME) est un mode de ramassage scolaire, visant à limiter l’utilisation de la voiture particulière et à sécuriser les trajets des enfants à vélo sur les trajets domicile-école. Il consiste à convoyer de façon quotidienne les enfants sur le trajet domicile-école. Encadrés par des parents, les enfants d’un quartier se déplacent tous en vélo. Les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis. Plusieurs lignes peuvent desservir la même école.

Le Carapatte (ou bus pédestre pour l’ADEME) est aussi un mode de ramassage scolaire. Mais cette fois-ci, les enfants d’un quartier, encadrés par des parents, se déplacent à pied. Comme pour le bus cycliste (ou Caracycle), les groupes d’enfants se forment à des endroits déterminés et à des horaires précis et plusieurs lignes peuvent desservir la même école.

mobilite-eco02.pngLa mise en place d’un PDES, c’est 188 g de CO2 évités, par jour et par enfant. De plus, les enfants qui marchent sont plus attentifs en classe et ils peuvent très tôt prendre conscience que la protection de l’environnement est l’affaire de tous. Durant la semaine du 16 au 22 septembre, c’est l’occasion de se renseigner auprès de sa mairie ou des associations de parents d’élèves de son groupe scolaire pour connaître les dispositifs Caracycle et Carapatte mis en œuvre sur sa commune. Sinon, il est possible de mettre en place un PDES, en contactant les délégations régionales de l’ADEME qui accompagnent la mise en place des projets.

jeudi, 14 août 2008

Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur

Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.

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Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.

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La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.

Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature