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jeudi, 26 mars 2015

Le frelon asiatique attiré par l'odeur du miel

Pour détecter ses proies à distance, le frelon asiatique fait usage de signaux olfactifs. Bien que leur nature demeure encore inconnue, ils s’avèrent efficaces pour la détection de sources alimentaires. Les équipes de recherche des unités Évolution génomes comportement écologie de Gif-sur-Yvette (CNRS, Université Paris-Sud, IRD) et Santé et agroécologie du Vignoble de l’Inra de Bordeaux ont étudié le pouvoir attractif de différents composés caractéristiques des ruches.

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Un test à choix multiples, dans lequel des ouvrières de frelons sauvages V. velutina choisissent un ou plusieurs appâts odorants a été mis en place par les chercheurs. Il en résulte que le frelon est fortement attiré par l’odeur des produits de la ruche, tels que le pollen et le miel. Lors du test de composés spécifiques, le géraniol, constituant de la phéromone d’agrégation des abeilles et le p-xylène, molécule que l’on retrouve entre autres dans le poisson ou les fruits de mer, se sont également révélés très attrayants. Les phéromones produites par les larves d’abeille ou par la reine ont également attiré le frelon, mais dans une moindre mesure. Ces travaux publiés dans la revue Plos One permettent de mieux comprendre les déterminants de l’orientation de ce prédateur et ouvrent la possibilité d’une lutte par piégeage plus efficace.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 04 mars 2015

Ah! ces Romains

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Cliquer sur l'image pour visualiser une vidéo du CNRS
absolument sidérante pour…
1) Le travail des archéologues.
2) La qualité pédagogique de la reconstruction visuelle et des explications.
3) Le niveau de sophistication atteint par les architectes romains.
4) L’idée même de cette salle à manger tournante au sommet du Palatin matérialisant la position de l’empereur au centre du monde.
Merci Roger de Chinon pour cette info

vendredi, 28 novembre 2014

Pollution aux plastiques en Méditerranée

La goélette Tara est arrivée à Lorient, son port d'attache. L’objectif de l’expédition Tara Méditerranée était de récolter des échantillons avec des filets spéciaux, au large, mais aussi près des côtes, au niveau des embouchures des rivières. Les plastiques ainsi récupérés seront ensuite analysés, pour des résultats attendus au printemps 2015. Avant même la publication des résultats, Tara expéditions parle déjà de constats « édifiants ». D’après deux chercheurs au CNRS, « des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer ».

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Parce qu’il s’agit d’une mer quasiment fermée et très touristique, la mer Méditerranée présente un risque de pollution aux plastiques important. On sait que ces minuscules fragments de matières plastiques sont ingérés par les petits animaux du plancton (les larves de poissons, de crustacés et de mollusques par exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne alimentaire.

mardi, 25 novembre 2014

Respirer l'air parisien comparable au tabagisme passif

Déambuler dans Paris en plein pic de pollution est aussi néfaste que de se trouver dans une pièce de 20m² où huit cigarettes seraient allumées en même temps. Les chercheurs du CNRS ont choisi cette comparaison pour illustrer la gravité de la situation dans une étude publiée en début de semaine.

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Principal danger de cette forte pollution : les particules fines, qui ont atteint des taux nettement plus élevés qu'en temps normal à Paris. Jusqu'à 30 fois plus, précisément, le 13 décembre 2013, selon les données récoltées grâce au ballon de Paris pendant dix-huit mois, au-dessus du parc André-Citroën.


En savoir plus sur lexpress.fr

jeudi, 15 mai 2014

Flexible, léger, ultrarésistant, transparent, excellent conducteur

Obtenu à partir du graphite et se présentant en feuillet d'une seule épaisseur d'atomes de carbone organisés en nid d'abeille, le graphène a une épaisseur inférieure au nanomètre (millionième de millimètre). Flexible, léger, ultrarésistant, transparent et excellent conducteur de l'électricité, il pourrait bientôt révolutionner les appareils électroniques, être intégré à des écrans souples, améliorer les performances des composites en aéronautique, servir de capteur en recherche biomédicale.

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Ces graphènes pourraient se substituer dans les téléviseurs aux oxydes métalliques toxiques utilisés comme électrodes. Le Coréen Samsung "sait déjà en produire un mètre par seconde en 60 cm de large et pourrait très rapidement arriver sur le marché", rapporte M. Dujardin, directeur de recherche des Nanosciences Group au CNRS. Le Finlandais Nokia développe des prototypes d'écrans souples pour téléphones portables intégrant le graphène.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de France 3 à l'occasion du colloque Graphène 2014 de Toulouse.

lundi, 28 avril 2014

L'eau du robinet des Romains

En mesurant les compositions isotopiques du plomb dans les sédiments du bassin portuaire de la Rome impériale et du Tibre, une étude du CNRS montre que « l'eau du robinet » de la Rome antique contenait jusqu'à 100 fois plus de plomb que les eaux des sources locales. Par ailleurs, les discontinuités du signal isotopique du plomb dans les dépôts sédimentaires étudiés indiquent qu'elles sont intimement liées aux principaux événements historiques ayant affecté la fin de l'Antiquité à Rome et son système de canalisations des eaux. Il est désormais reconnu de manière universelle que l'absorption de plomb du fait de sa présence dans l'environnement domestique ou par sa consommation à travers le réseau de distribution de l'eau constitue un risque majeur de santé publique. Le monde romain n'avait pas conscience de cette menace malgré l'usage quasi exclusif du plomb dans son système de canalisations des eaux.

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L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.


Source : notre-planete.info

lundi, 14 avril 2014

38000 événements sismiques

Le Bureau central sismologique français (BCSF) a mis à la disposition du public le 12 mars 2014 sur son site franceseisme.fr le "Catalogue de la sismicité instrumentale de l'hexagone 1962-2009", ainsi que la carte correspondante. Copropriété du CNRS et du CEA, ce catalogue apporte une précision inégalée dans la localisation et la magnitude de plus de 38000 événements sismiques d'origine tectonique sur le territoire métropolitain et la zone maritime française pour la période 1962-2009. Fruit du projet SI-Hex, associant sept laboratoires CNRS-Université et le Laboratoire de détection et de géophysique du CEA de 2010 à 2013, il devient de fait la référence pour l'étude de l'aléa et du risque sismiques en France.

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Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.

jeudi, 10 avril 2014

Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes est un concours pour faire comprendre des années de recherche en trois minutes et au plus grand nombre. Les jeunes chercheurs doivent développer leurs compétences en communication et montrer le dynamisme de la recherche française. Les gagnants participeront à une finale internationale qui se tiendra en septembre 2014 au Québec, créateur de ce concours en langue française.

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Né en Australie en 2008, ce concours a été lancé pour la première fois en langue française en 2012 au Québec par l’Acfas, l’Association francophone pour le savoir. Celle-ci a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones et l’a introduit en France pour la première fois l’an passé en Lorraine. Cette année, 23 universités et communautés d'universités se sont portées volontaires, avec l'appui des délégations régionales du CNRS. 15 régions françaises seront ainsi représentées.

Les finales régionales à venir
- Poitou Charente Centre : 10 avril
- Lorraine : 24 avril
- Auvergne : 25 avril
- Rhône Alpes : 14 mai
- Normandie : 22 mai
- Midi-Pyrénées : 22 mai
- Languedoc-Roussillon : 26 mai

Mais aussi l’Ile-de-France, l’Aquitaine et la région Paca (dates non arrêtées)

jeudi, 20 décembre 2012

Que va-t-il se produire le 21 décembre 2012 ?

Depuis des mois, les médias et internet se font l’écho d’une fin du monde annoncée dans le calendrier des Mayas. Jean-Michel Hoppan du CNRS, archéologue, épigraphiste et spécialiste de l’écriture maya, explique qui sont les Mayas et leur système d'écriture et de calcul. En décrivant le fonctionnement complexe du calendrier maya, le film permet de comprendre que la date « 4 ahau 3 kankin » est la date de fin d’un grand cycle qui correspond, pour certains spécialistes, au 21-12-2012 de notre calendrier grégorien et marque le début d’une nouvelle ère pour les mayas…


Les Mayas, le calendrier et le 21-12-2012 par CNRS
Un film de Hervé Colombani et Didier Ozil, produit par CNRS Images (2012, 14 min)

Conseiller scientifique : Jean-Michel Hoppan (CNRS) | Structure et Dynamique des Langues (SEDYL – CNRS / IRD / Inalco Paris)

En savoir plus sur le film : videotheque.cnrs.fr

lundi, 01 octobre 2012

Des maths pour spéculer

En principe, les marchés financiers devraient être des outils de partage des risques, donc utiles à l’économie réelle. De même la titrisation des crédits immobiliers, encadrée et gérée avec une grande prudence, devait permettre de relancer l’industrie américaine du bâtiment avec des risques limités et contrôlés. Mais la gestion d’avoirs essentiellement immatériels, les exigences de bénéfices rapides imposées par certains actionnaires, et la pratique des bonus démesurés versés chaque année aux traders incitent à des comportements nuisibles à l’économie et encore plus grave, désastreux pour les familles pauvres.

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L’émission de produits financiers complexes, comme les subprimes, est précédée d’études théoriques qui utilisent des concepts mathématiques élaborés. Ces outils mathématiques devraient servir à modéliser l’évolution des prix de marché d’actifs liquides, à établir des prix de transaction équitables pour certaines options, et à construire des stratégies efficaces de gestion de certains risques. Aussi les mathématiciens enseignent des théories mathématiques qui servent en gestion de produits financiers. Les scientifiques ont un devoir d’alerte quand ils peuvent mettre en évidence un danger collectif, un dévoiement de leurs recherches et des conséquences de leurs enseignements. A cet égard, les mathématiciens ont une responsabilité particulière. L’idée commune au sujet des mathématiques est qu'elles sont abstraites, sans rapport avec le monde réel. La finance, la physique, l’informatique, fournissent des contre-exemples. Bien au contraire, les mathématiques offrent une puissance de modélisation indispensable pour traiter des risques encourus. Les outils les plus sophistiqués de la théorie des probabilités permettent de prendre en compte les incertitudes de modélisation, ou de simulation numérique, de phénomènes aussi complexes que le repliement de protéines, l’évolution de fissures dans des cuves de réacteurs nucléaires, le réchauffement climatique, les effets sur l’économie mondiale d’une taxe Tobin sur les flux financiers. Exprimés sous forme de modèles mathématiques et d’équations, les risques deviennent, au moins en partie, objectifs et quantifiables. Le pouvoir politique dispose alors d’informations utiles pour que la minimisation des risques, plutôt que la maximisation des profits, soit un objectif prioritaire.

Source : images.math.cnrs.fr

mardi, 14 août 2012

Interdiction du Cruiser OSR

Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.

L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars. Elle a  été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.

source : notre-planete.info

mercredi, 20 juin 2012

Faire appel aux fourmis

En août 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. 5 hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place.

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La totalité des sols pollués par la fuite de pétrole ont dû être excavés. L’ensemble des éléments constitutifs du sol ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons…en respectant l’organisation du sol initiale. Aujourd’hui la végétation reprend petit à petit ses droits. Et pour l'aider, les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis. « Parmi la trentaine d'espèces présentes ici on a cherché celles qui transportent les graines pour se nourrir », explique Marielle Renucci, spécialiste des insectes. L’objectif est de favoriser le réensemencement de la pseudo-steppe en laissant les fourmis Messor barbarus semer les graines qu’elles transportent au gré de leurs pérégrinations. Les reines ont été capturées dans les jardins de Marseille après leur vol nuptial, cet automne, puis ont passé l’hiver en laboratoire. Le printemps venu, elles ont été introduites sur le terrain pour qu’elles fondent une nouvelle fourmilière.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

samedi, 14 avril 2012

La biodiversité de l'Antarctique menacée

Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.

cnrs,sciences,biodiversité,antarctique,espèces,plantes invasives,grainesUne équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.

Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS

samedi, 19 novembre 2011

ITER : lettre ouverte d'un collectif de physiciens

Ce qui suit a été extrait de la lettre rédigée par un collectif de physiciens des plasmas, les 30 pages sont télechargeables en cliquant ici
Le principe de base du fonctionnement d’un générateur à fusion, dont l’expérience ITER ne représenterait que la première étape, est basé sur deux réactions nucléaires dont la résultante est : Deuterium + Lithium donne 2 Helium + énergie. Il y a 35 grammes de deutérium et 0,17 grammes de lithium dans chaque mètre cube d’eau de mer. Eu égard à la production d’énergie attendue, le coût de production de ces deux « combustibles » est quasi négligeable. Il est donc exact de parler « d’énergie illimitée ».

La température au centre du soleil, qui tire son énergie de la fusion, est de 20 millions de degrés. Cette fusion ayant été réalisée (pendant une seconde) dans le tokamak anglais JET, utiliser l’expression : l’image d’un « soleil en éprouvette » n’est pas fausse.

Les pressions supplémentaires :
- La crainte de voir les réserves en hydrocarbures s’épuiser.
- Le souhait pour de nombreux pays de jouir d’une autonomie énergétique
- L’idée que les gaz à effet de serre, issus de la combustion des hydrocarbures pourraient provoquer un réchauffement climatique.

Une expérience à 15 milliards d’euros : comportant de nombreux points très problématiques et critiquables. On peut commencer par dire que cette entreprise n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein de la communauté scientifique internationale.

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1) Si la construction d’ITER est entreprise, c’est sans disposer de données fiables sur la tenue de sa « première paroi ».
2) Pierre-Gilles De Gennes affirmait : Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou.
3) les documents, liés à l’enquête publique, traitant des éléments environnementaux abondent, mais les autres documents restent opaques vis à vis d’éléments essentiels comme la couverture tritigène, sans laquelle un réacteur à fusion ne saurait fonctionner.
4) La production d’énergie par fusion, au fil d’un bourrage de crâne sans précédent, est présentée comme l’unique chance de l’humanité de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie. C’est totalement faux. Il existe d’autres solutions, nombreuses, variées, à condition que certains pays du monde abandonnent leur obsession d’autarcie énergétique. Cette politique devrait être gérée à l’échelle internationale, impliquerait des Grands Travaux, générateurs d’emplois directement productifs, susceptibles d’attirer massivement des capitaux.


samedi, 24 septembre 2011

Des exoplanètes de plus en plus nombreuses

Une équipe internationale d'astronomes a annoncé la découverte de 50 nouvelles exoplanètes en orbite autour d'étoiles proches. Grâce à l'instrument HARPS, installé au Chili, 16 super-Terres, des planètes de masse comprise entre une et dix fois celle de la Terre ont été étudiées. L'une de ces super-Terres se situe à l'intérieur de la zone habitable de son étoile, elle pourrait donc être propice à l'apparition de la vie et à son évolution. De plus, les chercheurs ont établi que plus de 40 % des étoiles similaires au Soleil possèdent au moins une planète plus légère que Saturne.

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De nouveaux instruments sont prévus pour faire progresser ce pan de la recherche. Ils incluent le spectrographe SOPHIE de l'Observatoire de Haute Provence, pour étudier les étoiles du ciel de l'hémisphère nord.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 23 juillet 2011

La terre peut-elle perdre le Nord ?

Si les boussoles avaient existé il y a 800 000 ans, leurs aiguilles auraient indiqué... le sud ! Depuis que le champ magnétique terrestre existe, il s'est inversé à de nombreuses reprises. Comment les scientifiques ont-ils fait pour découvrir le renversant passé magnétique de notre planète ? Faut-il s'attendre à ce qu' un jour, la Terre perde à nouveau le Nord ? Réponses de Jean-Pierre Valet, paléomagnéticien à l’Institut de Physique du Globe de Paris.


La Terre peut-elle perdre le Nord ? par CNRS

Pour plus d'info sur la série "Les dessous de la planète" : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...

vendredi, 22 juillet 2011

Une énergie équivalente à 10 000 soleils

Le four solaire de Font-Romeu se situe à Odeillo, tout près de Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales. Il s'agit de l'un des deux plus grands fours du monde fonctionnant à l'énergie solaire, avec celui de Tachkent en Ouzbékistan.

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La concentration des rayons solaires est réalisée grâce à des miroirs réfléchissants, créant une énergie équivalente à 10 000 "soleils". Cette énergie est ensuite utilisée à des fins expérimentales, afin d'observer le comportement des matériaux lorsqu'ils subissent des conditions extrêmes.

Le four solaire est l'un des sites insolités répertoriés par le site planet.fr, vous pouvez découvrir les 15 autres.

jeudi, 14 juillet 2011

Insecticides et surmortalité des abeilles

Des chercheurs du laboratoire de l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et du laboratoire de toxicologie environnementale de l'INRA d'Avignon ont montré que l'infection des abeilles par le parasite Nosema ceranae, responsable de la nosémose, ce champignon microscopique qui colonise l'intestin, entraîne une plus forte mortalité lorsque les abeilles sont exposées à de faibles doses d'insecticides.

Pour expliquer la disparition des colonies d'abeilles plusieurs pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),

  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,

  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase, les loques et la nosémose,

  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires

  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

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De leur côté, les équipes de recherche du CNRS, de l'INRA et de l'Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l'influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d'autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d'insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n'est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles.

Cette étude montre donc que l'interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d'abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité.

mercredi, 13 juillet 2011

Préserver la biodiversité méditerranéenne...

La mer Méditerranée contient 4 à 18% des espèces marines, ce qui est considérable sachant qu'elle représente moins de 1% de la surface de l'océan mondial. Cet endroit important pour la biodiversité est devenu une région prioritaire dans un contexte planétaire de prise de conscience de la nécessité de protéger les espèces.

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La mer Méditerranée est aussi l'un des espaces maritimes où l'action de l'homme est la plus marquée avec une forte pression de pêche, une forte densité de population avec 175 millions d'habitants sur l'ensemble du pourtour méditerranéen et 350 millions de touristes par an, une pollution sans cesse grandissante et une température moyenne qui devrait augmenter de 3,1°C d'ici 2100. Pour protéger les espèces et les habitats, plus d'une centaine d'aires marines protégées (AMP) ont été créées en Méditerranée depuis les années 1960. Cependant  elles ne couvrent que 0,4% de la surface totale (9 910 km²) et ont été créées dans un contexte politique et socio-économique local sans véritable stratégie à grande échelle. Ces aires marines protégées sont insuffisantes pour préserver la biodiversité méditerranéenne.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS

mercredi, 27 avril 2011

La déforestation entraîne une modification de l'albédo

L’albédo est une valeur physique qui permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface. Concernant le climat, cette variable est importante car elle exprime la part de rayonnement solaire qui va être renvoyée par l’atmosphère et la surface terrestre vers l’espace et qui donc ne servira pas à chauffer la planète.

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L’albédo est une grandeur sans dimension. Sa valeur s’exprime soit par un pourcentage entre 0% et 100%, qui est donc le pourcentage de lumière réfléchie par rapport à la quantité reçue, soit par un chiffre entre 0 et 1, qui est la fraction de la lumière réfléchie.

Ainsi une surface parfaitement blanche réfléchit toute la lumière et son albédo est de 100%.

A l’inverse, une surface parfaitement noire ne réfléchit aucune lumière, donc absorbe l’intégralité du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Son albédo est de 0%.

La déforestation massive entraîne une modification de l'albédo de la région concernée et a donc une influence sur le climat.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS