Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 02 avril 2011

Solidaire avec le vivant

écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementBien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.



écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementRemobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.

La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.

D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.

écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnement

En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.

On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info

vendredi, 25 mars 2011

Poussez la porte et entrez dans la maison !

A l'occasion de l’année internationale de la chimie, Gilberte Chambaud, directrice de l’Institut de chimie du CNRS présente la maison virtuelle du CNRS : "Poussez la porte et entrez dans la maison ! Vous verrez si vous y reconnaissez les objets et produits qui accompagnent votre vie de tous les jours. Nous vous proposons de vous les présenter avec l’œil du chimiste qui les conçoit, les élabore, les améliore sans cesse, étudie leur vie lorsque vous vous en débarrassez afin qu’ils n’aillent pas envahir les décharges ou polluer la nature."

chimie,sciences,solaire,photovoltaïque,cnrs,énergies

Voici ce que l'on peut découvrir dans le salon, des informations sur la recherche sur les cellules solaires organiques. Bien que leurs performances soient encore très inférieures à celles des cellules "classiques" à base de silicium cristallin qui atteignent des rendements de 12-15%, elles offrent l’avantage d’associer faible coût énergétique, financier, et faible impact environnemental. Autre avantage : leur fabrication par des procédés en solution va permettre de couvrir de grandes surfaces et de travailler sur des substrats flexibles, d’où de nombreuses applications : emballages, textiles, écrans flexibles, recharge de téléphones cellulaires…

chimie,sciences,solaire,photovoltaïque,cnrs,énergies

Depuis une dizaine d’années, les cellules solaires organiques sont réalisées à base de matériaux polymères. Bien que ces cellules soient à l’heure actuelle les plus performantes, (rendement approchant les 8% début 2010), l’utilisation de polymères pose des problèmes de synthèse, purification, contrôle de la structure et reproductibilité.

Afin de contourner ces obstacles, des chercheurs angevins ont proposé de remplacer les polymères par des molécules solubles de structure parfaitement définie. Alors que les rendements des premiers prototypes étaient de l’ordre de 0,20% en 2005, ils atteignent désormais les 3% avec ce type de cellule. Une équipe américaine est allée jusqu’à un rendement de plus de 4%. Les recherches pourraient rapidement rendre cette filière viable.

jeudi, 24 mars 2011

Quelques mois pour raviver un volcan endormi

Une chambre magmatique est le grand réservoir de lave, enfoui à plusieurs kilomètres de profondeur sous un volcan, qui l'alimente en roche en fusion. Jusqu'à présent, les volcanologues imaginaient qu'elle se refroidissait en une pâte extrêmement visqueuse, jusqu'à ce qu'une nouvelle lave montant des entrailles de la Terre la fluidifie en la chauffant par contact thermique. Selon cette hypothèse, il fallait plusieurs milliers d'années pour que la chaleur se transmette à l'intégralité du réservoir, sortant le volcan de sa léthargie.

volcan,sciences,cnrs,terre,planète,mathématiques,géologie

Selon le modèle mathématique mis au point par Alain Burgisser du CNRS et son collaborateur américain Georges Bergantz , le réchauffement se déroule en trois étapes. Lorsque de la lave fraîche et chaude remonte des profondeurs et arrive sous la chambre, elle fait fondre la lave visqueuse qui constitue les racines du réservoir ; cette lave nouvellement fondue devient alors légère et entame une ascension à travers la chambre, forçant le reste de la pâte visqueuse à se mélanger. C'est ce processus de mélange qui permet à la chaleur de diffuser cent fois plus vite dans la chambre que les volcanologues ne le prévoyaient. En fonction de la taille de la chambre et de la viscosité des roches qu'elle contient, quelques mois peuvent alors suffire à raviver son activité.

volcan,sciences,cnrs,terre,planète,mathématiques,géologie

Les deux chercheurs ont vérifié la validité de leur modèle sur l'éruption du Pinatubo aux Philippines, en mars 1991, qui avait causé 1000 morts et l'évacuation de deux millions de personnes. Les secousses sismiques précédant l'éruption avaient indiqué l'arrivée de lave fraîche sous le réservoir refroidi. Les deux scientifiques ont réussi à reproduire approximativement les durées entre ces signaux d'alarme et les éruptions. Pour le Pinatubo, le modèle mathématique a prédit que 20 à 80 jours suffisaient pour remobiliser la chambre sous-jacente, alors que la théorie classique envisageait, elle, 500 ans. Dans la réalité, deux mois avaient séparé les tremblements de terre de l'explosion de ce volcan.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site du CNRS

mercredi, 02 mars 2011

Le dodo pas si dodu

Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.

biologie, cnrs, sciences, île, oiseaux, environnement, écologie

Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS

mardi, 30 novembre 2010

Science, cinéma et imaginaire à l’honneur

Cinémascience, un festival organisé par le CNRS, met la science, le cinéma et l’imaginaire à l’honneur, à Bordeaux en Aquitaine, du mardi 30 novembre au dimanche 5 décembre 2010.

cinemascience.png

L’originalité de ce festival international de films, unique en Europe, est de s’appuyer sur le cinéma comme vecteur de vulgarisation scientifique. La plupart des scénarios de longs-métrages possèdent une trame scientifique. L’idée est de créer un événement pour susciter l’intérêt de tous pour la science.

Cinémascience, c’est une quarantaine de films internationaux projetés en version originale et chaque projection est suivie d’une discussion entre le public, des membres de l’équipe du film (réalisateur, acteur, scénariste, producteur,...) et des acteurs de la recherche (chercheurs, ingénieurs ou techniciens).

A la librairie Mollat, mardi 30 novembre, à 18h : table ronde sur le sujet " Comment diffuser la culture scientifique ? " avec Catherine Bréchignac, marraine du festival et auteure de N’ayons pas peur de la science (CNRS Éditions), Jean-Jacques Beineix, parrain du festival, réalisateur et producteur et Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences. La table ronde sera modérée par Julien Guillaume, responsable du bureau de presse du CNRS, et suivie d’une séance de dédicace du livre de Catherine Bréchignac.

« L’homme a toujours aimé bâtir. Au temps reculé du néolithique, déjà, il élevait des blocs de pierres granitiques pour protéger les sépultures de ses morts, comme si la vie, fragile, s’en trouvait renforcée. L’Égypte antique fut l’âge des pyramides ; le Moyen Âge latin, celui des cathédrales. Aujourd’hui, nos nouvelles cathédrales sont celles de la science. »

Pour prendre connaissance du programme, on peut se connecter sur le site du CNRS

mercredi, 06 octobre 2010

Une vie quelque part au Gabon

"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).


Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.

Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...

05:30 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète

dimanche, 05 septembre 2010

Une vie quelque part au Gabon

"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).


Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.

Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...

05:25 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète

mercredi, 16 juin 2010

Le dialogue entre l'hippocampe et le cortex

Les phases de sommeil paradoxal ont des effets facilitateurs de l’apprentissage. Durant la nuit qui suit un apprentissage, les informations encodées et traitées durant la journée sont consolidées.
L'équipe « Mémoire et navigation spatiale » du Laboratoire de physiologie de la perception et de l'action (LPPA) a publié deux articles dans Nature Neuroscience qui aident à mieux comprendre les mécanismes de la mémorisation durant le sommeil.

dormir.jpg

D'après l'hypothèse la plus acceptée, pendant le sommeil, il s'établit entre deux structures du cerveau, , un dialogue qui permet la mémorisation à long terme des informations dans le cortex. Pour mettre en évidence ce dialogue, les chercheurs ont implanté dans le cerveau de rats des électrodes permettant d'observer l'activité des neurones. Les rongeurs, placés dans un labyrinthe ont alors dû apprendre une tâche spécifique avant d’être autorisés à dormir.
Les chercheurs ont comparé l'activité des neurones du rat au moment où il effectue sa tâche et pendant le sommeil. On observe que les mêmes schémas d'activité se reproduisent en veille comme durant le sommeil. Des assemblées de neurones s'activent simultanément dans le cortex et l'hippocampe. Durant son sommeil, le rat rêve du labyrinthe : le cortex et l'hippocampe rejouent de concert les évènements que le rat vient de vivre. Ce qui permettrait l'assimilation de nouvelles connaissances. De plus, on a observé que le cerveau ne rejoue que les épisodes où le comportement du rat a été le plus efficace.
Le dialogue entre le cortex et l'hippocampe a lieu spécifiquement lorsque ce dernier émet des oscillations électriques très rapides. Pendant le sommeil des rats, les chercheurs ont envoyé à l'aide d'électrodes, de très faibles pulsations électriques vers leur hippocampe qui bloquaient spécifiquement  les oscillations nécessaires au dialogue entre l’hippocampe et le cortex. Durant les 15 jours d'expérience, ces rats ont montré des difficultés pour mémoriser les chemins du labyrinthe conduisant à la nourriture alors que des  rats témoins se révélèrent très performants à ce jeu. Ces oscillations jouent un rôle fondamental dans la consolidation de la mémoire, en faisant passer les informations vers le cortex.

Pour plus d’infos on peut lire l’article publié sur le site du CNRS

dimanche, 04 avril 2010

La ville, source de biodiversité

Selon Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS,  la ville peut être une source de biodiversité plus importante que la campagne.
De plus, contrairement aux idées reçues, la biodiversité peut être réintroduite dans la ville. C’est certainement le meilleur moyen d’agir pour changer nos points de vue.


La ville peut être davantage source de biodiversité
envoyé par agence_rouge. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

mercredi, 29 avril 2009

Le quinoa est l'une des meilleures protéines végétales de la planète.

Le quinoa est une plante herbacée originaire des Andes, proche des céréales, cultivée traditionnellement depuis plus de 6000 ans pour ses graines riches en protéines.
quinoa-rouge.jpgElle est encore très cultivée au Pérou, en Bolivie et un peu en Equateur. Avec 12-18% de protéines, c'est une des meilleures protéines végétales de la planète. Elle contient des doses équilibrées d'acides aminés et des vitamines, elle est riche en graisses insaturées et ne contient qu'une faible teneur en carbohydrates.
Les Incas l’appelaient "chisiya mama", ce qui signifie "mère de tous les grains" en Quechua. Contrairement à d'autres plantes comme le haricot, la pomme de terre ou le maïs, elle n'a pas été adoptée par les conquérants espagnols parce que son écorce est amère (contient de la saponine) et que sa farine ne permet pas de faire du pain.
La présence de Saponine amère éloigne les oiseaux naturellement et rend la culture du quinoa possible avec peu ou pas du tout de produits chimiques.

La France est le premier consommateur européen de quinoa. En Bolivie, sur les plateaux de l'Altiplano, la culture du quinoa a permis à de nombreuses familles de ne pas s'exiler vers les villes. Mais le développement de cette culture peut poser quelques problèmes, comme celui de la cohabitation difficile entre cultivateurs et éleveurs de lamas notamment. Des chercheurs du CNRS se sont rendus sur place pour aider les acteurs locaux à rendre cette activité durable, en aidant notamment les cultivateurs à gérer l'essor de cette culture et à sélectionner les meilleures variétés. En effet, il existe plusieurs variétés de quinoa, dont une variété de quinoa rouge cultivée par les coopératives d'Uyuni en Bolivie et que l'on peut acheter dans le cadre du commerce équitable. Chaque variété a un goût bien défini à découvrir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'Intelligence verte et le journal du CNRS