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lundi, 22 juin 2015

La guinguette ou la buvette

Bruno Podalydès, réalisateur de “Comme un avion” est l'invité de Télérama :
Votre cinéma est très personnel, mais votre goût de la culture populaire semble vous protéger de tout égotisme…
… Et puis il y a la guinguette, une trace de La Belle Equipe, de Duvivier, avec cette idée de mettre en partage l'argent gagné et de créer un projet commun, en évitant le pittoresque rétro. Pour moi, c'est un enjeu de combat contemporain, la guinguette ou la buvette. Je suis pour qu'on les réhabilite, pas au nom de je ne sais quel patrimoine, mais simplement parce qu'on a été coupé de nos rives et que c'est agréable de boire un petit coup au bord de l'eau.


mardi, 24 décembre 2013

Ceux qui vivent les maths comme on respire

COMMENT J'AI DÉTESTÉ LES MATHS, documentaire d'Olivier PEYON :
Prenant joyeusement le contrepied de son titre, ce documentaire parle avec passion de l'amour des maths et va vous faire regretter d'être passé à côté. Passion, c'est bien le mot qui convient à ceux qui vivent les mathématiques comme nous respirons. Ces gens dont l'univers contenait déjà un sixième élément avant même que la science fiction n'ait inventé le cinquième. Durant trois ans, Olivier Peyon est allé les traquer un peu partout dans le monde, ces grands curieux insatiables. Ils expliquent l'importance de la recherche fondamentale, la nécessité de ne pas toujours vouloir être dans le productif, le lucre, de prendre le temps de rêver.


COMMENT J'AI DÉTESTÉ LES MATHS - Bande-annonce... par NoPopCorn
Lire la critique sur cinemas-utopia.org/bordeaux/

lundi, 23 décembre 2013

Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP

Le 5 Novembre 2013, Utopia Bordeaux est passé aux mains de ses salariés : exit fondateurs et actionnaires… la SARL Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP avec l’accompagnement juridique et bienveillant de Jean-Paul Chevillotte (de la Scic Ecsess), de nos experts comptables, du Crédit Coopératif (banque de l’économie sociale et solidaire depuis 120 ans), tous émus d’avoir contribué à la mise en place de la chose. Ce matin-là à 11 heures, salle de la cheminée, une chouette idée s’est concrétisée : la transmission d’une entreprise à ceux qui y travaillent, le pouvoir à ceux qui assurent son quotidien, le début d’un processus qui ressemble à une course de relais à long terme… Les salariés d’aujourd’hui transmettront à ceux qui arrivent : nous voilà partis pour au moins deux siècles.

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Vous n’y avez rien vu ? Normal, c’est que depuis toujours, ceux qui travaillent à Utopia ne sont pas là par hasard et l’histoire de ce petit ciné est celle de valeurs et de passions partagées, d’un rapport au cinéma qui dépasse une conception étriquée de la cinéphilie : un truc qui bouge, vit, interroge, implique, oblige à évoluer… le changement de structure juridique prend acte de cette « participation » effective et constante de tous, la fixe dans la durée par l’adhésion officielle autant que collective à quelques règles et attribue une responsabilité nouvelle aux « travailleurs » d’Utopia. Le 5 novembre, c’était un peu comme des vœux perpétuels qu’on prononce après un noviciat : chacun s’est couvert la tête de cendre, a fait vœu de chasteté… mais non, je rigole… Ce qui est sûr, c’est qu’au-delà de la simple forme juridique, il y avait une dimension supplémentaire quasi palpable : l’engagement de chacun de faire siennes les valeurs qui caractérisent le mouvement coopératif et aussi celles qui donnent sa cohérence à Utopia, en font un ciné pas comme les autres.


On peut lire la suite de l'article sur cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux

vendredi, 21 juin 2013

Du requin dans l'assiette de Steven Spielberg

Le cuisinier du Martinez à Cannes, Christian Sinicropi, a cuisiné du requin à Steven Spielberg, président du jury du festival 2013 de Cannes. Steven Spielberg a délaissé son yacht au large de la baie de Cannes. Au dîner, Dents de la mer oblige, les membres du jury ont dégusté du requin. Daniel Auteuil s'est esbaudi devant ces ailerons de requins qui surnageaient dans son assiette. On espère qu'ils étaient bons et qu'ils ont été à la hauteur de la promesse mythique qui pousse tant les hommes à les pêcher.

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On aurait pu conseiller deux films aux jurés: Océans de Jacques Perrin et Les seigneurs de la mer où ils auraient appris quelle place fondamentale cet animal vieux de 300 millions d'années occupe dans la chaîne alimentaire, à quel point il est menacé par les hommes. Environ 70 millions de spécimens sont capturés et tués chaque année, notamment pour leurs ailerons qui attribueraient des qualités d'endurance exceptionnelles.

Source : environnement.blogs.liberation.fr

lundi, 13 mai 2013

Les robots, futurs amis...

L’ère de la robotique a commencé. Déjà, le cinéma s’est emparé du sujet pour alimenter tous les fantasmes, mais aussi toutes les peurs que ces machines peuvent provoquer. Peu à peu, les robots entrent dans la vie quotidienne, que ce soit sous la forme de jouets pour enfants, pour faire le ménage, pour tenir compagnie aux personnes souffrant de solitude ou combattre certaines pathologies comme l’autisme. et ce n'est qu'un début.

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Cette problématique a interpellé des scientifiques de l’université de Duisbourg et Essen, en Allemagne, qui se sont interrogés sur la perception que nous avions des robots. Peut-on s’y attacher et en faire des compagnons ? Ou les considérons-nous comme de vulgaires objets, au même titre qu’une brosse à cheveux ou un four à micro-ondes ? Leur étude, pas encore publiée, sera plus longuement dévoilée lors de la 63e conférence annuelle de l’International Communication Association, qui se tiendra à Londres du 17 au 21 juin. Et elle montre déjà que ces machines ne nous laissent pas insensibles…

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

dimanche, 23 octobre 2011

Les demoiselles de Rochefort

DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles
Nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux demoiselles
Ayant eu des amants très tôt
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do


Demoiselles de Rochefort - 1966 - www.medusia17... par Medusia

DELPHINE
Nous fûmes toutes deux élevées par Maman
Qui pour nous se priva, travailla vaillamment

SOLANGE
Elle voulait de nous faire des érudites
Et pour cela vendit toute sa vie des frites.

DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes toutes deux nées de père inconnu
Cela ne se voit pas, mais quand nous sommes nues
Nous avons toutes deux au creux des reins
C'est fou...

dimanche, 25 septembre 2011

Les toiles de la mer

La 10ème édition du Festival LES TOILES DE MER a débutée.

Le Festival Les Toiles de Mer de Lanton qui se déroulera les 30 et 31 Mars 2012 relance son concours de court métrage pour la dixième année consécutive.

L’ouverture pour la sélection des courts métrages est ouverte, on peut s'inscrire dès maintenant. La limite des dépôts de candidature et des films est fixée au 30 novembre 2011.

L’inscription au concours est gratuite. On peut se connecter sur le site de la mairie de Lanton.

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Les œuvres proposées devront obligatoirement avoir pour sujet l’eau et la mer, avoir moins de deux ans, et doivent respecter la réglementation du droit d’auteur.
Contact : s.decima@ville-lanton.fr  Festival Les Toiles de Mer, Pôle Animation 1 route du stade, 33 138 LANTON Tel : 05-56-26-29-80.

« Venise noire » du lauréat 2011 Philippe Lespinasse, raconte la vie dans un village bâti sur l'eau par manque de place sur la terre ferme. Les maisons sont sur pilotis, on s'y déplace en pirogue et la vie est intense…

Thalassa du 10/04 : La Venise Noire - kewego
D’un littoral à l’autre : Makoko, la Venise noire durée : 29 mn
Un reportage de Philippe Lespinasse et Patrick Boileau
Une production Grand Angle.

mardi, 30 novembre 2010

Science, cinéma et imaginaire à l’honneur

Cinémascience, un festival organisé par le CNRS, met la science, le cinéma et l’imaginaire à l’honneur, à Bordeaux en Aquitaine, du mardi 30 novembre au dimanche 5 décembre 2010.

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L’originalité de ce festival international de films, unique en Europe, est de s’appuyer sur le cinéma comme vecteur de vulgarisation scientifique. La plupart des scénarios de longs-métrages possèdent une trame scientifique. L’idée est de créer un événement pour susciter l’intérêt de tous pour la science.

Cinémascience, c’est une quarantaine de films internationaux projetés en version originale et chaque projection est suivie d’une discussion entre le public, des membres de l’équipe du film (réalisateur, acteur, scénariste, producteur,...) et des acteurs de la recherche (chercheurs, ingénieurs ou techniciens).

A la librairie Mollat, mardi 30 novembre, à 18h : table ronde sur le sujet " Comment diffuser la culture scientifique ? " avec Catherine Bréchignac, marraine du festival et auteure de N’ayons pas peur de la science (CNRS Éditions), Jean-Jacques Beineix, parrain du festival, réalisateur et producteur et Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences. La table ronde sera modérée par Julien Guillaume, responsable du bureau de presse du CNRS, et suivie d’une séance de dédicace du livre de Catherine Bréchignac.

« L’homme a toujours aimé bâtir. Au temps reculé du néolithique, déjà, il élevait des blocs de pierres granitiques pour protéger les sépultures de ses morts, comme si la vie, fragile, s’en trouvait renforcée. L’Égypte antique fut l’âge des pyramides ; le Moyen Âge latin, celui des cathédrales. Aujourd’hui, nos nouvelles cathédrales sont celles de la science. »

Pour prendre connaissance du programme, on peut se connecter sur le site du CNRS

dimanche, 07 juin 2009

Un autre regard sur la nature, une autre façon de randonner

Depuis 5 ans, l’association Grandeur Nature anime un festival en pleine nature, dans le parc régional du Queyras, tous les été de fin juillet à mi-août. Ce festival propose un autre regard sur la nature et aborde d'une manière originale les notions d'écologie, de développement durable et d’art environnemental. Le festival Grandeur Nature se compose d’un volet de programmation cinéma en plein air, d’un volet résidences artistiques donnant lieu à la création de parcours d’oeuvres originales dans la montagne et d'un volet expositions photographiques, ateliers de découverte de la nature, formations aux nouvelles technologies, rencontres avec des spécialistes de l’image, du cinéma, de la nature et des sciences.

 

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L'objectif des ateliers d’été est de réfléchir à la notion de développement durable, par une compréhension des problématiques et des enjeux de plusieurs disciplines (art, sociologie, économie, philosophie, architecture, poésie...) à différentes échelles, de l’essayiste au berger, du représentant politique à l’architecte, par des réponses plastiques.

Cette année, les Ateliers d’été Grandeur Nature se dérouleront du 22 juin au 13 juillet 2009. L’exposition des oeuvres en parcours sera ouverte au public à partir du 14 juillet jusqu’au 30 septembre 2009. La programmation cinéma se déroulera du 1er au 15 août 2009.

 

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du festival Grandeur Nature et contacter Julien Amicel, directeur artistique des Ateliers d’été Grandeur Nature 2009 soit par téléphone 09 50 63 75 50 ou par mail julien.amicel@agence-extenso.net

mardi, 04 décembre 2007

L'homme et la nature / "Paul dans sa vie" le film

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Pourquoi ce film ?
A cause du précédent, tourné au même endroit, quelques années plus tôt. Je suis né dans la Hague. Je m'en suis éloigné et j'y reviens plus volontiers depuis que j'ai passé la quarantaine. Je m'étais comme "mis en quarantaine", car je suis un enfant du nucléaire, d'une génération qui ne l'a pas bien vécu pendant longtemps puis qui a fini par s'y résoudre.

L'objectif n'était pas de faire une chronique naturaliste ?
Non, pas seulement en tout cas. J'ai révisé mes classiques, de Giono à Depardon en passant par Rouquier. Je savais quels travers je voulais éviter. Nous avions un formidable acteur avec une vraie présence, une grande précision du geste. Lors des premières prises de vue, Guy m'a dit : "c'est du Millet". C'était juste mais parfois c'était aussi du Buster Keaton... Nous étions vraiment en phase. Je crois avoir tenté, comme j'aime le faire en général quel que soit le format, de confectionner une chronique à la fois grave et légère, tendre et mélancolique.

27c3380050ac25e7124575ed164805aa.jpgVous vous défendez d'une tendance à la nostalgie. On a pourtant le sentiment que pour représenter l'agriculture il faut une bonne dose de pittoresque, de folklore ?
Je crois que l'agriculture est un peu perdue entre son image et son imaginaire. La définition du mot folklore, c'est me semble t-il "la science des traditions et des usages d'un pays". Je préfère dire qu'il s'agit de leur représentation outrée. Et je vous rappelle que Paul s'en défend dès le début du film : "Je ne suis pas dans le folklore, je suis dans ma vie". De ce point de vue, une séquence me paraît très importante, c'est celle du salon de l'agriculture et de ses flonflons, ce spectacle qu'autour de leur table ils regardent et commentent à la télévision. Le voilà le vrai folklore, celui que nous fabriquons pour nous rassurer. Comme nous fabriquons du beurre "au goût de noisette... Tout a goût de noisette !" dit Paul. Mais lui n'a pas besoin de ce que nous appelons la valeur ajoutée. Et Paul, dans sa vie, c'est bien cela aussi : une forme d'intégrité, une entité. L'homme en harmonie avec son activité et son environnement.
source : Paul dans sa vie