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lundi, 23 décembre 2013

Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP

Le 5 Novembre 2013, Utopia Bordeaux est passé aux mains de ses salariés : exit fondateurs et actionnaires… la SARL Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP avec l’accompagnement juridique et bienveillant de Jean-Paul Chevillotte (de la Scic Ecsess), de nos experts comptables, du Crédit Coopératif (banque de l’économie sociale et solidaire depuis 120 ans), tous émus d’avoir contribué à la mise en place de la chose. Ce matin-là à 11 heures, salle de la cheminée, une chouette idée s’est concrétisée : la transmission d’une entreprise à ceux qui y travaillent, le pouvoir à ceux qui assurent son quotidien, le début d’un processus qui ressemble à une course de relais à long terme… Les salariés d’aujourd’hui transmettront à ceux qui arrivent : nous voilà partis pour au moins deux siècles.

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Vous n’y avez rien vu ? Normal, c’est que depuis toujours, ceux qui travaillent à Utopia ne sont pas là par hasard et l’histoire de ce petit ciné est celle de valeurs et de passions partagées, d’un rapport au cinéma qui dépasse une conception étriquée de la cinéphilie : un truc qui bouge, vit, interroge, implique, oblige à évoluer… le changement de structure juridique prend acte de cette « participation » effective et constante de tous, la fixe dans la durée par l’adhésion officielle autant que collective à quelques règles et attribue une responsabilité nouvelle aux « travailleurs » d’Utopia. Le 5 novembre, c’était un peu comme des vœux perpétuels qu’on prononce après un noviciat : chacun s’est couvert la tête de cendre, a fait vœu de chasteté… mais non, je rigole… Ce qui est sûr, c’est qu’au-delà de la simple forme juridique, il y avait une dimension supplémentaire quasi palpable : l’engagement de chacun de faire siennes les valeurs qui caractérisent le mouvement coopératif et aussi celles qui donnent sa cohérence à Utopia, en font un ciné pas comme les autres.


On peut lire la suite de l'article sur cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux

vendredi, 04 janvier 2013

La pomme, durable ou pas ?

Les réponses aux enjeux de développement durable sont efficaces si elles sont observées sous différents critères, comme la santé, les relations humaines, l’environnement ou encore l’économie.

Un exemple : la pomme, durable ou pas ?

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Selon le proverbe américain : an apple a day, keeps the doctor away. Les meilleures pommes sont celles mûries dans l’arbre et bien fermes. Leur conservation doit toujours se faire au dans un endroit frais, sec, et de préférence sombre, jamais à température ambiante, car elles continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur. Pour une conservation optimale, on les conserve à la cave ou dans le tiroir à légumes du réfrigérateur.
Source : caravane-rio21.net

mardi, 19 juillet 2011

Les mangroves ne sont pas estimées à leur juste valeur

Les mangroves forment une transition entre la terre et la mer. abritant les rivages tropicaux de leurs palétuviers et de leurs buissons qui poussent au-dessous du niveau des hautes eaux des marées de printemps et dont les systèmes radiculaires sont périodiquement recouverts d'eau salée. Seules quelques espèces de plantes ligneuses peuvent pousser convenablement dans ces conditions physiologiques difficiles. La flore est peu variée et on n'en connaît que 90 espèces dans le monde. dont 55 sont généralement limitées aux marais de mangrove. Les espèces les plus importantes sont Rhizophora, dotée de racines de soutien en forme d'arche, et Avicennia et Sonneratia, qui ont tous deux des racines aériennes émergeant de la vase.

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sources: photosguadeloupe.com

On ne connaît pas la superficie totale des mangroves dans le monde mais leur rôle est très important aussi bien sur le plan économique qu'écologique, tant au niveau des ressources naturelles et que de la protection de l'environnement.

Le bois de mangrove est utilisé comme bois de feu et sert à fabriquer des poteaux et des couvertures de toit. En produisant des détritus ces arbres contribuent a l'alimentation des animaux marins dont plusieurs espèces d'importance commerciale crabes, poissons et crevettes, passent au moins une partie de leur vie dans les mangroves. C'est pourquoi ces dernières ne devraient pas être considérées uniquement comme des forets mais aussi comme des sources d'aliments.

Cependant les mangroves ne sont pas estimées à leur juste valeur et bien souvent leur aménagement est négligé. La végétation, soumise à des coupes excessives pour la collecte de bois de feu se réduit souvent à des arbustes parsemés qui finissent par laisser la place à d'autres formes d'utilisation des terres. qui semblent d'abord plus avantageuses mais qui. en fait. ne le sont pas si l'on prend en considération tous les aspects socio-économiques et environnementaux.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié par Bo CHRISTENSEN, forestier danois qui travaille à Greenland Fisheries Investigations. Cet article est fondé sur une étude effectuée pour la FAO.

jeudi, 05 mai 2011

Les tours de jardinage en étages

Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.

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Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.

Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey

vendredi, 29 avril 2011

De la fourche à la fourchette

 Pour la première fois, un projet de grande envergure est mis en place par les jeunes agriculteurs du Loir-et-Cher dans la salle mythique de Blois qu’est la Halle aux grains.

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L’action vise à répondre à trois enjeux déterminants :

Un enjeu environnemental : la valorisation des produits locaux, en vente directe ou via des circuits de commercialisation courts pour réduire l’importation de produits étrangers et le respect environnemental en diminuant des transports longs et polluants.

Un enjeu économique : la valorisation des produits locaux et de saison est primordiale pour l’économie du territoire, elle permet d'y garder un certain nombre d’acteurs.

Un enjeu pédagogique pour les consommateurs : la dégustation de produits locaux cuisinés de manière simple et rapide doit pouvoir donner le goût aux consommateurs de revenir vers des fondamentaux comme le plaisir de cuisiner.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site de la Chambre d'agriculture

lundi, 25 avril 2011

L'organisation collective de la vie.

Elinor Ostrom, première femme récompensée par un prix Nobel d'économie pour ses travaux sur l'organisation collective de la vie, travaille sur les communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des communautés au centre du jeu socioéconomique. Cette question des biens communs devient un outil pour penser en adéquation avec les questions du siècle qui débute : crise écologique, irruption des réseaux numériques, économie de la connaissance, modification profonde des régimes de production, redéfinition des droits de propriété immatérielle.

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Le grand apport d'Elinor Ostrom est dans la distinction entre les « communs considérés comme des ressources » et les « communs considérés comme une forme spécifique de propriété ». Cette conception prend de plus en plus d'importance avec l'intégration des préoccupations écologiques dans l'économie. La notion de communs devient attachée à une forme de gouvernance particulière. Il s'agit pour la communauté concernée de les créer, de les maintenir, de les préserver, d'assurer leur renouvellement, non dans un musée de la nature, mais bien comme des ressources qui doivent rester disponibles, qu'il faut éviter d'épuiser. Il n'y a de communs qu'avec les communautés qui les gèrent, qu'elles soient locales, auto-organisées ou ayant des règles collectives fortes, y compris des lois et des décisions de justice. Les communs sont des lieux d'expression de la société et, à ce titre, des lieux de résolution de conflits.

On peut s'informer en consultant le site alternatives-economiques.fr

mercredi, 11 novembre 2009

Novembre, le mois de l'économie sociale et solidaire

Un mois pour mieux connaître les objectifs de l'économie sociale et solidaire

novembre-economie-solidaire02.png

Des entreprises se distinguent par leur mode d’organisation et leur finalité. Elles fédèrent des personnes motivées par la mise en œuvre d’un projet, elles concilient objectifs d'intérêt collectif et activités économiques, elles intègrent le développement durable dans leur organisation et dans leur fonctionnement.

Ces entreprises sont les coopératives, les mutuelles, les associations, les structures de l'insertion par l'activité économique, les fondations, les micro-entreprises comme opapilles. Elles représentent 9% des entreprises françaises et 10% du total de l'emploi salarié en France. La distribution de paniers bio s'inscrit pour plusieurs raisons dans cette démarche : création d'emploi et maintien de l'activité sur le département, rétribution équitable des producteurs, contacts privilégiés entre les différents acteurs, ajustement entre les demandes et l'offre, participation à un développement durable...

Dans la cadre du mois de l'Economie Sociale et Solidaires, des entrepreneurs-salariés de Coopératives d'activités du réseau Copéa se présentent et parlent de ce que leur apporte la structure coopérative qui les accompagne dans leur création d'activité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du mois de l'économie sociale et solidaire

 

samedi, 22 novembre 2008

Semaine éco-citoyenne de la ville de Groslay

livre-eco-citoyen01.jpgLe salon du livre et de l'édition indépendante cloture la première semaine éco-citoyenne de la ville de Groslay. Cette semaine a pour but de sensibiliser les Groslaysiens sur les enjeux du développement durable et de révéler la capacité d’agir de chacun.
Tout au long de la semaine, différentes manifestations à destination des plus jeunes comme des plus grands ont été proposées en lien avec les trois dimensions du développement durable : équité sociale, économie locale et respect de l’environnement.
30 éditeurs et 40 auteurs seront présents au salon du livre, samedi 22 novembre de 10h à 19h et dimanche 23 novembre de 10h à 18h, salle Jack Pichery, rue des Glaisières à 200 m de la gare. L'entrée est gratuite. Pour en savoir plus, consulter le site de la ville de Groslay


livre-ecocitoyen02.pngDurant le salon, le samedi de 14h à 17h, l’Association des “petits débrouillards d’Île-de-France” propose des animations scientifiques et techniques pour le public jeune, avec l’aide du Centre de Loisirs de Groslay ;
* sur le stand “L’Eau dans tout ses états“, en plus de l'exposition photo sur le devenir de cette si précieuse ressource naturelle, on pourra découvrir plusieurs expériences ouvertes à tous.
* sur le stand “Papier recyclé“, en plus de l'exposition consacrée au cycle des déchets, on pourra réaliser sur place son propre papier recyclé.
Pour en savoir plus sur l'association, consulter le site lespetitsdebrouillards-idf.org

Ce salon sera aussi le moment de voir ou revoir l'exposition : "Le Développement Durable : Pourquoi ?", conçue par Yann Arthus Bertrand.
Relisons son éditorial :

livre-ecocitoyen-expo-DD.pngCes années passées à survoler la Terre, à photographier l'homme et ses traces m'ont transformé. Du haut de l'hélicoptère, je suis souvent pris d'un sentiment d'urgence. Comment faire prendre conscience au plus grand nombre que nous sommes chacun responsables personnellement de notre Terre ?
Pourtant, lorsque j'ai entendu parler du développement durable pour la première fois, il m'a semblé que c'était une notion abstraite, absente du terrain et très éloignée de mes préoccupations immédiates.
Aujourd'hui, je sais que cette expression porte en elle un grand humanisme. Être écologiste c'est avant tout respecter l'autre. J'ai rencontré des scientifiques qui m'ont appris qu'en malmenant notre planète, l'avenir du vivant était en jeu. J'ai pris conscience que pour une grande partie de l'humanité, la première préoccupation est de se nourrir, soi et sa famille et que j'étais un privilégié.

Pour lire la suite de l'éditorial sur le site ledeveloppementdurable.fr