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vendredi, 05 juin 2015

Prenez quelque chose, laissez quelque chose

Le 2 mai 2000, le système GPS est ouvert au grand public et sera utilisé dans beaucoup de domaines comme la navigation, la surveillance, la géolocalisation ou servir encore à de nombreuses expériences scientifiques. Dave Ulmer, un consultant en informatique, décide de tester la précision du positionnement GPS en cachant un objet dans les bois. Il baptisa cette idée du nom de "Great American GPS Stash Hunt" et la publie dans un groupe internet d'utilisateurs de GPS. L'idée était simple: cacher un conteneur dans les bois et noter ses coordonnées. Les consignes étaient simples: "Take some stuff, leave some stuff." ("prenez quelque chose, laissez quelque chose").

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Le 3 mai 2000, Dave Ulmer place un seau noir dans les bois aux coordonnées N 45 ° 17.460 W 122 ° 24.800 à Beavercreek près de Portland avec 1 stylo et 1 carnet. Il laisse également quelques objets de valeurs diverses notamment des vidéos, des livres, des logiciels et une fronde. Mike Teague, la première personne à avoir trouvé la cache de Dave Ulmer, recueille sur sa page personnelle des messages en provenance du monde entier et contenant les coordonnées des objets cachés à l'échelle de la planète. Des noms commencent à être proposés pour définir cette activité et parmi eux figurera le terme "GEOCACHING".

Source : france-geocaching.fr

mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

samedi, 09 mai 2015

Le secours de la planète

Paul Ariès a publié aux éditions Utopia "Les milieux populaires au secours de la planète". Selon Paul Ariès, l’idée qu’il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique est non fondée. Leur rêve de grand écran de télévision, leurs vieilles voitures polluantes, leurs logements mal isolés, leurs achats dans les hypermarchés, leur goût pour la viande rouge et les boissons sucrées, leurs rêves de zones pavillonnaires et de vacances bon marché est contraire à l'écologie. Les riches achèteraient des produits bio, auraient des voitures électriques, des maisons bien isolées et lorsqu’ils prennent l’avion pour leurs vacances, ils achèteraient des compensations carbone auprès d’organismes certifiés.

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Chiffres officiels à l’appui, tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur « budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplation des stocks non renouvelables » en raison d’une moindre utilisation de la voiture/avion mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements. Par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux populaires font déjà bien mieux.

Source : amisdelaterre.org

dimanche, 29 mars 2015

On ne veut pas la fin du monde

On ne veut pas la fin du monde
On se rejoint pour faire la ronde
Ce que l'on veut, c'est pouvoir encore s'aimer
Pour tous les enfants de la terre
Une chanson comme prière
Et réunir l'amour de l'humanité
Les étoiles brillent dans le ciel
Une planète bleue dans l'univers
Des milliards d'années pour être belle
Et semer la vie sans frontière

05:44 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, enfants, planète, vidéo

mardi, 10 mars 2015

Solar Impulse 2

Solar Impulse 2 est un avion monoplace révolutionnaire en fibre de carbone qui possède une envergure supérieure à celle d’un Boeing 747-800 (72 m) pour le poids d’une voiture (2300 kg). Les 17 000 cellules solaires intégrées dans l’aile alimentent en énergie renouvelable quatre moteurs électriques (chacun d’une puissance de 17,5 CV). Le jour, les cellules solaires rechargent les batteries au lithium de 633 kg qui permettent à l’appareil de voler la nuit et d’avoir ainsi une autonomie quasi illimitée. Le Solar Impulse 2 a nécessité le développement de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés de construction. Solvay a inventé des électrolytes permettant d’augmenter la densité énergétique des batteries, Bayer Material Sciences a fait profité le projet de ses nanotechnologies et Décision a utilisé de fibres de carbones d’une légèreté jamais vues.


L'avion solaire s'est envolé hier d'Abu Dhabi. Un saut de puce jusqu'à Muscat pour le premier pilote André Borschberg. A Muscat, Bertrand Piccard prendra le relai en direction de l'Inde, un vol de 18 heures au-dessus de l'océan Indien jusqu'à Ahmedabad. En tout, l'avion effectuera un tour du monde de 35000 km, en douze étapes à suivre en direct sur le site solarimpulse.com

samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

mercredi, 14 janvier 2015

Le réveil de Kepler

Le télescope spatial Kepler n'était plus utilisé depuis 2013 suite à un problème technique. Une équipe d'étudiants est pourtant parvenue à compenser ce souci mécanique et découvrir une nouvelle planète grâce à la mission Kepler 2.

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Depuis son réveil en mai 2014, Kepler 2 a observé plus de 35000 étoiles et collecté des données sur de nombreux amas d'étoiles. Selon Steve Howell du projet Kepler 2, la mission Kepler a montré que les planètes plus grandes que la Terre mais plus petites que Neptune sont communes dans la galaxie, mais elles sont pourtant absentes de notre système solaire. K2 a une position particulière qui pourrait lui permettre d’améliorer considérablement notre compréhension des mondes étrangers et de définir les frontières entres les planètes rocheuses comme la nôtre et les géantes gelées comme Neptune.

lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 10 janvier 2015

Quelle est l'origine des océans ?

L'une des hypothèses principales concernant la formation de la Terre stipule qu'il faisait si chaud quand la Terre s'est formée il y a 4,6 milliards d'années que l'eau qui aurait pu s'y trouver aurait du s'évaporer. Et pourtant, deux tiers de la surface de la terre sont recouverts d'eau, alors d'où vient-elle ? Dans ce scénario, l'eau aurait été apportée sur Terre après que celle-ci ait refroidi, vraisemblablement lors de collisions avec des comètes et des astéroïdes. La contribution relative de ces classes d'objets à la réserve d'eau de notre planète fait par contre toujours l'objet de débats.

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La clé pour déterminer l'origine de l'eau se trouve dans son « goût », dans le cas présent la proportion de deutérium (de l'hydrogène avec un neutron supplémentaire) par rapport à l'hydrogène standard.
Des simulations théoriques montre que ce ratio devrait changer en s'éloignant du Soleil et avec le temps dans les premiers millions d'années, ce qui en fait un important indicateur de la formation et l'évolution du Système Solaire à ses tout débuts.
Un objectif clé est de comparer cette valeur pour différentes sortes d'objets avec celle que l'on a mesurée pour les océans terrestres, et ce afin de déterminer dans quelle proportion chaque type d'objet a pu contribuer à l'eau sur Terre.
Les comètes en particulier sont des outils uniques pour sonder le Système Solaire primitif : elles recèlent de la matière laissée par le disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, et devraient ainsi refléter la composition primordiale de leur région d'origine.

Source : notre-planete.info

dimanche, 04 janvier 2015

L'année de la comète

Une comète,
Une navette,
Une planète un peu fragile,
Une espèce dominante habile,
Une espérance à peu près nulle
Pour l'An 2000.



Et s'il arrivait un malheur
Il y a les unions de consommateurs.
Je n'ai pas peur, j'ai fait mon temps
Mais je regrette pour les enfants
Mais peut-être que tout ira bien
Qu'on aura des matins sereins
Dans un univers différent.
Moi, j'aimais bien celui d'avant
Avec des arbres et des jardins
De la musique faite à la main,
Et puis quelques ordinateurs
Comme domestiques, pas comme seigneurs.
Alors viens, oublions tout ça,
Nous ne sommes que de pauvres rats
Oublions tout, sauf la passion
Juste le temps d'une illusion
Comme disait Jacques le Magicien,
Viens mélanger ton corps au mien
Et si la comète est propice
Nous ferons des feux d'artifice
Et si la comète n'y est pour rien
Nous ferons comme veut le destin.

lundi, 22 décembre 2014

Une des plus anciennes lignées humaines

Des généticiens de l'université de Pennsylvanie aux États-Unis ont mis au jour l'existence de l'une des plus anciennes lignées humaines : les Khoïsans, chasseurs-cueilleurs évoluant principalement en Namibie et en Afrique du Sud. Cette lignée est restée génétiquement isolée au cours de ces 150 000 dernières années, sans la moindre contribution génétique de groupes extérieurs. Il faut remonter à -150 000 ans pour retrouver un ancêtre Khoïsan portant aussi des caractéristiques génétiques héritées de groupes extérieurs.

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Au cours de ces travaux, les chercheurs ont également découvert qu'à un moment donné au cours de l'histoire humaine, les Khoïsans étaient le groupe de population le plus important sur la planète. Pour parvenir à ce dernier résultat, les scientifiques ont estimé la taille de population des ancêtres des Khoisan actuels sur la période -120 000 à -30 000 ans. Un résultat qu'ils ont ensuite comparé à des estimations démographiques portant sur les ancêtres des populations européennes, asiatiques et africaines actuelles. Si ces quatre groupes de population ont connu un déclin démographique important au cours de la période considérée, le groupe des Khoïsan est celui qui a connu de très loin le déclin le moins marqué. Ce qui explique pourquoi cette population a été, à un moment donné de notre histoire, le groupe le plus important de la planète.

Source : journaldelascience.fr

jeudi, 11 décembre 2014

La sonde New Horizons sort de son hibernation

La sonde New Horizons, en route pour Pluton et ses quatre autres lunes, est sortie ce week-end de sa dernière hibernation, la dix-huitième depuis son départ, il y a plus de neuf ans, en janvier 2006. La sonde a transmis un message à la Nasa pour lui confirmer qu’elle était sortie de sa torpeur. À bord, tout semble fonctionner, bien qu’une semaine sera nécessaire pour s’en assurer. Les instruments à bord, au nombre de sept, seront progressivement mis sous tension. On compte notamment des spectromètres infrarouge et ultraviolet, des caméras et un détecteur de poussière qui a déjà travaillé durant le voyage.

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Découverte en 1930, Pluton tourne autour du Soleil en 248 années, son diamètre de 2300km est plus petit que celui de la Lune (3476 km) et environ 500 fois moins massif que la Terre. Pluton a perdu son statut de planète en août 2006 quand l'Union astronomique internationale a classé ce corps lointain dans la catégorie des planètes naines. Aujourd’hui, la sonde New Horizons se situe à environ 4,66 milliards de kilomètres de la Terre et à seulement 257 millions de kilomètres de Pluton qu’elle survolera au plus près le 14 juillet 2015. Après ce survol, la mission de New Horizons ne sera pas terminée, la sonde s’enfoncera encore plus loin dans les confins du Système solaire à destination d’un ou plusieurs objets de la ceinture de Kuiper situés à quelque 1,5 milliard de kilomètres de Pluton. Ces objets sont des débris de planètes naines ou des planétésimaux inachevés, dont les compositions et structures n’ont presque pas changé depuis l’aube du Système solaire, il y a 4,56 milliards d’années.

samedi, 15 novembre 2014

A l’origine, il n’y avait rien.

A l’origine, il n’y avait rien. Ni matière ni espace. Ni temps. Et puis, une étincelle a jailli. Extrêmement puissante, c’est elle qui a mis le feu engendrant ce que les scientifiques ont appelé le «Big Bang». C’était la création de l'univers, il y a 14 milliards d’années environ. Selon l’astrophysicien Francis Rocard, dix milliards d'années plus tard, le Soleil s’est formé, Jupiter aussi. La Terre, elle, s’est créée environ 20 à 30 millions d’années après. Ensuite, une perturbation a envoyé les comètes aux quatre coins de l’univers. Selon l'astrphysicien, on pense que ce sont elles qui en tombant sur la Terre ont ensemencé les océans.
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Le projet initial de la mission Rosetta consistait à ramener sur Terre un «échantillon cométaire». «Trop compliqué !» ont finalement tranché les scientifiques. «Les molécules qu'on souhaite analyser n'ont pas bougé depuis des milliards d'années. Nous n'aurions pas pu les faire revenir sur Terre sans les endommager lors du voyage. Du coup, les expériences menées n'auraient pas eu de sens», selon l'astrophysicien Francis Rocard. Le robot Philae a donc été équipé d'un concentré de technologie high-tech afin de réaliser les expériences in situ.


Source : la21e.20minutes.fr

dimanche, 12 octobre 2014

7 milliards de gens sur terre

LES STENTORS interprètent "7 milliards de gens sur terre"

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vendredi, 10 octobre 2014

Le jardin planétaire

Selon Gilles Clément, le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète.

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Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

Pour en savoir plus sur le concept de jardin planétaire, on peut consulter le site de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier : gillesclement.com

jeudi, 03 juillet 2014

23 exoplanètes potentiellement habitables

Les exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour sont désormais au nombre de 23 selon le PHL (Planetary Habitability Laboratory) de l’université de Puerto Rico à Arecibo. Un recensement qui a vu sa population de candidats doubler cette année et 4234 candidates figurent dans les archives du satellite Kepler. Récemment débusquée par l’équipe de Robert A. Wittenmyer (université de la Nouvelle-Galle du Sud, Australie), la superterre Gliese 832c pourrait prétendre au titre de meilleure exoplanète habitable proche de la Terre.

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Naviguant sur le bord intérieur de la zone habitable de son système, Gliese 832c est susceptible de recevoir un flux d’énergie comparable à celui que recueille la Terre. En fonction de son atmosphère, ses températures pourraient être équivalentes à celles qui règnent dans la biosphère de la Terre. Cependant, soumise à des cycles saisonniers très variables et dans l’hypothèse où son atmosphère est plus dense (probabilité importante pour les superterres), la planète ressemblerait alors davantage à une super-Vénus. Ajoutons à cela que les naines rouges ont très mauvaise réputation car fréquemment sujettes à des sautes d’humeurs susceptibles d’affecter violemment les planètes qui les entourent. Néanmoins, avec les données qu’ils ont en leur possession pour caractériser cette planète, les chercheurs ont établi qu’il s’agit, à ce jour, de la meilleure candidate à l’habitabilité dans notre voisinage galactique.

Source : futura-sciences.com

mardi, 01 juillet 2014

De l'eau à 500 km sous la surface de la Terre

De colossales quantités d’eau sont-elles présentes à 500 km sous la surface de la Terre ? L’analyse d'un, diamant, découvert au Brésil en 2009, a révélé qu’il contenait un minéral formé dans cette zone de transition, constitué de 1% d’eau.

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Selon le géochimiste canadien Graham Pearson de l'Université de l’Alberta à Edmonton au Canada et son équipe, qui ont étudié ce diamant au cours de ces dernières années, la quantité d’eau présente dans la zone de transition pourrait être plus importante que l’eau de tous les océans actuels réunis. Si ces quantités d’eau existent dans la zone de transition, elles sont intégrées à l’intérieur des minéraux. En analysant par diffraction aux rayons X la nature d’un fragment de minéral inclus dans ce diamant, Graham Pearson et ses collègues découvrent qu’il s’agit d’un fragment de ringwoodite, un minéral dont l’existence était prédite depuis longtemps par les scientifiques, mais qui n’avait pas réellement été mise en évidence concrètement jusqu’ici. La ringwoodite est une forme d’olivine, un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre, mais qui s’est constituée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui président habituellement à sa formation. Les scientifiques ont découvert qu’il contenait 1% d’eau. Ils pensent que la ringwoodite est très répandue dans la zone de transition et cela suggère que cette région du manteau terrestre regorge d’eau.

Source : science-et-vie.com

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

lundi, 24 février 2014

Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie

La mascotte d'Expo Milano 2015, le visage en style Arcimboldo et les onze personnages de la famille de fruits et de légumes pour raconter le thème de l'Exposition Universelle : Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie.


Expo Milano 2015 a lancé un concours international pour identifier les « Best Practices », les Meilleures Pratiques pour le développement durable et la sécurité alimentaire. Les initiatives sélectionnées seront le contenu vif et durable de l’Exposition Universelle, un legs sur la sécurité alimentaire pour le monde entier. Les cadres prioritaires auxquels devront se référer les activités postulant au titre de « Best Practices » de l'Exposition Universelle de Milan sont au nombre de cinq : gestion des ressources naturelles, amélioration de la qualité des produits alimentaires, dynamiques socio-économiques et marchés mondiaux, développement des communautés rurales et des modèles de consommation durable. Les propositions pourront être présentées jusqu'au 30 avril 2014 par des organismes et des autorités locales ou par des agences publiques, organisations intergouvernementales et agences internationales, réseaux, ONG, associations, fondations publiques et privées, entreprises, organismes de recherche, structures académiques et partenariat public-privé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'exposition : fr.expo2015.org

vendredi, 21 février 2014

Le vent solaire peut-il produire de l'eau ?

On pensait que seule notre planète était recouverte d'eau. Depuis, d'importantes découvertes astronomiques ont confirmé que l'eau est présente sur de nombreuses planètes et astéroïdes de notre système solaire mais aussi sur des exoplanètes, des comètes, des météorites et maintenant sur les grains de poussières qui flottent dans l'espace.

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Le vent solaire peut-il produire de l'eau ? Or, lorsque les astronautes ont ramené des roches et des échantillons de sol de leur voyage sur la Lune, les scientifiques avaient remarqué que l'irradiation du vent solaire endommageait les objets spatiaux dépourvus d'une atmosphère protectrice, comme c'est le cas sur Terre. Ils ont alors rapidement suggéré que l'eau pouvait être à l'origine de ce phénomène. En effet, les grains de poussières interplanétaires proviennent de comètes, d'astéroïdes et de débris issus de la naissance tumultueuse de notre système solaire. Or, ils contiennent beaucoup de silicate, un minerai constitué de silice et d'oxygène. De son côté, le vent solaire, un flux de plasma éjecté en permanence par le soleil, comprend des ions d'hydrogène à haute énergie. Lorsque ceux-ci rencontrent un grain de poussière, l'oxygène peut se dissocier de la silice et se combiner avec l'hydrogène pour former des minuscules bulles d'eau.

Source : notre-planete.info