lundi, 28 février 2011
A la découverte d’une autre Afrique
Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.
Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»
Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines
Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.
Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, environnement, documentaire, planète, commerce
samedi, 26 février 2011
L'histoire des points de basculement
En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.
Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, planète, histoire, groenland, sciences
mardi, 22 février 2011
Où va le monde ?
Selon Edgar Morin, le destin de l'identité humaine se joue dans la crise planétaire actuelle. "Plus que jamais, nous ne savons ce qui arrive et c'est cela qui arrive ", sa réflexion l'a conduit à revisiter la notion de prospective. " Où va le monde ? "Comment envisager les rapports du passé, du présent et de l'avenir ? Que valent les idéologies politiques du XXième siècle face aux nouveaux enjeux ?
«... au sein même des périodes noires des graines d’espoir surgissent. Apprendre à penser cela, voilà l’esprit de la complexité.»
“C'est la notion de science qui doit passer à un niveau de complexité, de richesse, de lucidité plus élevé. A mon sens la nouvelle écologie généralisée, science des interdépendances, des interactions, des interférences entre systèmes hétérogènes, science au-delà des disciplines isolées, science véritablement transdisciplinaire, doit contribuer à ce dépassement.”
06:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edgar morin, livre, écologie, planète, avenir, sciences
mardi, 01 février 2011
3000 Earthship dans le monde
En 1969, Mickael Reynolds, jeune architecte diplômé de l'école d'architecture de Cincinnati, constate que les habitations polluent par leurs mises en oeuvre et les matériaux utilisés, traités chimiquement et peu isolants. D'où l'idée de cet architecte de construire avec des matériaux considérés comme des déchets, d'appliquer une technologie durable et de rechercher une autonomie totale de l'habitation, énergie, assainissement et nourriture.
En 1972 apparaît la première maison construite en canettes de bières, qui remplacent les habituelles "briques". La "maison pouce" ainsi baptisée de part sa forme singulière était un logement pour tester la capacité de résistance au temps et aux températures extrêmes. Cette habitation fut érigée dans le désert du Nouveau Mexique, près de Taos, où s'est établie la plus grande communauté Earthship au monde. Cette maison est toujours debout. Elle a permis de convaincre de nombreuses personnes, de suivre Mickael Reynolds dans son projet.
La seconde maison de ce type, qui a déjà plus de 30 ans, fut construite pour accueillir Mickael Reynolds et son épouse. Ils y vivent encore. Dans un premier temps, comme le concept n'était guère connu et la communication sur le projet ne pouvant se faire à grande échelle, les quelques maisons qui étaient implantées au Nouveau Mexique, près de la ville de Taos, étaient surtout l'oeuvre du premier groupe constitué d'architectes et de compagnons de Mickael Reynolds. Dans cette région, les conditions sont plutôt rudes. En effet, il neige l'hiver, les températures descendent en dessous de zéro, et l'été, on atteint facilement 40° et plus. Ce qui prouve que les Earthships sont adaptables à toutes conditions et situations de vie.
Dans les années 2003-2007, Mickael Reynolds s'est vu confronté au problème d'installation de ce type de maisons dans des lieux isolés non raccordables aux différents réseaux, ce qui est interdit par la loi par mesure d'hygiène. Même si on fait la preuve de son autonomie. Pendant 4 ans, l'activité de construction d'Earthship a été suspendue et Mickael Reynolds s'est vu retiré son accréditation d'architecte. Le gouvernement fédéral du Nouveau Mexique voyait d'un mauvais oeil toutes ces familles vivant coupées du réseau, en plein désert, construisant leurs maisons, sans étude préalable des terrains, sans routes goudronnées.
Après ces quatre années difficiles, Mickael Reynolds a réussi à faire classer ces constructions comme "Maisons tests". Leur existence est légalisée pour quelques temps.
Dans le monde on recense près de 3000 "vaisseaux de la terre". En France, il en existe un, situé en Normandie dans le petit village de Gers, construit et actuellement habité par un couple d'Anglais.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites fr.ekopedia.org et earthshipfrance.over-blog.com
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, architecture, bâtiment, planète
samedi, 29 janvier 2011
Les archives de la planète
En 1908, le banquier Albert Kahn et son chauffeur-photographe Alfred Dutertre embarquent pour leur premier voyage, un périple ambitieux qui les conduit aux États-Unis, au Japon et en Chine.
Apès ce voyage, Albert Kahn décide de consacrer une partie de sa fortune à la constitution d'un mémoire photographique et filmographique de la planète. Comme il y a selon lui, de toutes parts, 'des aspects, des pratiques et des modes de l'activité humaine dont la disparition fatale n'est plus qu'une question de temps' , il envoie des professionnels dans le monde entier avec pour mission de rapporter le maximum de traces de ce monde. Il finance des campagnes de prises de vue dans pas moins de cinquante pays, entre 1909 et 1931. Il constitue un fonds nommé les "Archives de la planète" comptant 72000 autochromes et 180km de films muets.
06:08 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : planète, photographie, archives, terre, films, japon, chine
vendredi, 21 janvier 2011
La vie peut prendre d'autres chemins
On estime que la vie requiert six éléments essentiels : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le soufre et le phosphore.
Des recherches présentées par la NASA portent sur le fait qu'une bactérie terrestre, trouvée dans les sédiments du lac Mono en Californie et appelée GFAJ-1, s’est affranchie du phosphore pour lui préférer l’arsenic qui est très proche chimiquement. Pourtant, l'arsenic est un puissant poison pour la plupart des êtres vivants.
Cette découverte prouve que la vie sur une autre planète pourrait connaître des formes radicalement différentes de celles que nous connaissons sur Terre. Les exobiologistes recherchent des êtres vivants bien différents, sachant que la vie, si elle existe ailleurs, peut prendre d’autres chemins.
On peut lire les différentes contributions sur le blog sciences.blog.lemonde.fr
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, planète, biologie, terre, carbone, nasa
mardi, 04 janvier 2011
Le calme profond du soleil est inhabituel
Lancé le 11 février 2010 depuis la Floride, SDO (Solar Dynamics Observatory), a été placé sur une orbite géostationnaire qui lui permet d'observer le Soleil de façon quasi-interrompue tout en pouvant communiquer rapidement avec les laboratoires d'héliophysique sur Terre. Au cours d'une éruption solaire la matière est chauffée jusqu'à plus d'un million de degrés et se détache nettement du reste de la surface solaire de température moyenne de 5600°C. Ces éruptions solaires, encore mal comprises, seraient liées à des instabilités du champ magnétique qui, en changeant de polarité, compresserait brutalement le plasma.
Observées en lumière visible, les zones où le champ magnétique est le plus intense apparaissent paradoxalement comme plus froides, ce sont les tâches noires. La remontée de matière plus chaude venant du cœur du Soleil y est bloquée par des actions magnétiques que SDO doit permettre de mieux comprendre. L'observation de ces zones en lumière ultraviolette donne l'image d'une région très active, où le plasma très chaud s'enroule autour des lignes du champ magnétique.
Impliquant des interactions entre des régions du Soleil vastes comme plusieurs centaines de fois la Terre, les éjections projettent plusieurs milliards de tonnes de matière ionisée dans le milieu interstellaire. Lorsque cette matière atteint la Terre après un voyage de deux ou trois jours, elle perturbe le champ terrestre et la couche supérieure de l'atmosphère, l'ionosphère.
Après une période de calme en 2008/2009, le Soleil devrait atteindre le maximum d'activité sur son cycle de 11 ans en 2012/2013. Mais le physicien solaire David Hathaway de la NASA affirme que c'est le soleil le plus calme depuis un siècle. Depuis le réchauffement climatique commencé dans les années 1950, l'activité solaire a été généralement élevée. Cinq des dix plus intenses cycles solaires enregistrés ont eu lieu au cours des 50 dernières années. Le calme profond actuel est devenu inhabituel.
En 2008, on a compté 265 jours sans une tâche solaire et en 2009, la tendance s'est poursuivie, avec 261 jours sans tâches. Seulement durant les années 1878, 1901 et 1913 on avait compté plus de jours sans tâche. En 2010, contrairement aux prévisions, le soleil continue à rester dans cette période calme alors que son activité devrait monter en puissance vers un prochain maximum prévu pour 2013.
Pour voir le diaporama en entier, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:33 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soleil, planète, terre, solaire, sciences, astronomie
vendredi, 31 décembre 2010
L'extraordinaire richesse des mers et des océans
2010 a été l'année de la biodiversité, l'occasion de mieux connaître les enjeux de la préservation de l'environnement.
Le pavillon biodiversité du parc Océanopolis de Brest offre une plongée au cœur d’une fantastique traversée sous-marine à la rencontre des mers chaudes et colorées comme des abysses glacés les plus sombres. La vie est présente partout dans les océans. Des coraux fragiles d’Indonésie au picoplancton des déserts océaniques ou encore aux espèces des mers Australes, chacun a ses spécificités, ses secrets et un rôle.
Cette extraordinaire richesse des mers et des océans offre nourriture, médicaments et envies d’évasion et joue un rôle primordial dans les grands équilibres de la planète. Soyons vigilants, c’est notre survie qui en dépend.
Près de 70 % des médicaments sont à base de molécules issues de bactéries, de plantes ou d’animaux. Les organismes marins fournissent à eux seuls 5 000 de ces molécules. La chimio-diversité marine est encore sous-estimée : seulement 1 % des espèces connues a été étudié dans ce but.
Océanopolis
envoyé par didjeriman. - Découvrez plus de vidéos d'animaux.
Pour découvrir le parc Océanopolis, visiter le site oceanopolis.com
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, biodiversité, molécules, planète, environnement
mercredi, 20 octobre 2010
Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre
Au début de cette semaine s’est ouverte la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tiendra durant deux semaines à Nagoya au Japon. Sous l’égide de l’ONU, elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié la convention sur la diversité biologique de Rio, en 1992.
Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a ouvert cette conférence sur la biodiversité en affirmant que nous sommes en train de détruire la vie sur Terre. Constatant l’échec de l’engagement pris en 2002 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2010, les pays doivent cette fois être plus concrets. Selon Raphaël Billé, de l'Institut du développement durable et des relations internationales de Sciences-Po, il faut établir les raisons de cet échec et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique. Si l’ONU constate qu’en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6.600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus.
Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agroalimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d’une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. Le Sacha Inchi est une plante d'Amazonie, très riche en oméga3 et très convoitée. Le Pérou désire que la conférence aboutisse sur un protocole établissant un principe d'accord entre la partie demandeuse et le pays fournisseur afin que celui-ci puisse en tirer un avantage technologique ou économique. Des pays comme l'Australie, le Japon ou le Canada militent à contrario pour conserver la possiblité de déposer des brevets sur les micro-organismes comme les graines, les huiles ou l'ADN.
D'après un article du site maxisciences.com
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, planète, omega-3, développement durable, onu, pérou
mercredi, 13 octobre 2010
Adios El Nino, Hello La Nina?
Adios El Nino, Hello La Nina?
La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.
Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, climat, planète, météo, environnement, agriculture
mercredi, 06 octobre 2010
Une vie quelque part au Gabon
"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).
Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.
Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...
05:30 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète
mardi, 05 octobre 2010
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années qui bouscule les théories sur l'émergence de la vie.
Jusque-là les paléontologues dataient l'apparition de la vie pluricellulaire à environ -600 millions d'années. En janvier 2008, le géologue Abderrazak El Albani de l'université de Poitiers se rend dans une carrière de grès près de Franceville, au sud-est du Gabon, pour des prospections géologiques et découvre 250 spécimens aux formes variées, mesurant parfois jusqu'à 12 centimètres et ressemblant à des fossiles d'organismes multicellulaires. Selon l'avis d'autres collègues, ces spécimens sont très semblables à ceux d'Ediacara, le gisement australien qui renferme la première faune macroscopique connue datant du précambrien (-600 millions d'années), sauf que l'âge des terrains qui abritent les fossiles est de 2,1 milliards d'années, confirmé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Après différentes études, les scientifiques pensent que ces organismes gélatineux et riches en eau évoluaient entre 30 et 40 mètres sous la surface dans un environnement de delta fluvial. Des bactéries, qui peuplaient la planète depuis plus d'un milliard d'années déjà, ont alors fossilisé cet écosystème.
Formée il y a 4,5 milliards d'années, la Terre commence à héberger ses premiers hôtes, des cyanobactéries, vers -3,5 milliards d'années. A l'époque, les océans étaient chauds, acides et stérilisés par les rayons ultraviolets, l'atmosphère était dense, très chargée en CO2. Mais les archives géologiques attestent la présence d'un pic transitoire d'oxygène vers -2,5 milliards d'années, comme il y en aura d'autres vers -900 millions d'années avant l'apparition de la faune d'Ediacara puis l'explosion cambrienne de Burgess au Canada et du Groenland. La quantité d'oxygène dans l'atmosphère atteint alors environ 10 % de l'actuelle, était-elle suffisante pour permettre l'apparition des formes de vie découvertes au Gabon. Si oui, ces organismes bousculent les connaissances, dont l'une des plus fondamentales : l'horloge moléculaire qui implique que les mutations génétiques, considérées comme l'un des moteurs réguliers de l'évolution, ont besoin de temps pour s'accomplir. Or, en suivant cette théorie, les organismes complexes ne peuvent pas être antérieurs à -600 millions d'années. Les paléontologues se mettent à la recherche d'autres gisements d'argile datant de -2 milliards d'années, notamment au Brésil, qui, par le jeu de la tectonique des plaques, était collé au Gabon à cette période.
Pour en savoir plus, on peut consulter le stite sciencesetavenir.fr
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, terre, géologie, écologie
vendredi, 24 septembre 2010
Quels défis pour l'avenir ?
Prochain rendez-vous pour la 19éme édition de la Fête de la Science du 21 au 24 octobre 2010
Cette année le thème est : Biodiversité, biotechnologie et bioéthique, quels défis pour l'avenir ?
Qu'elle soit naturelle, biodiversité sauvage, ou bien gérée par l'homme, biodiversité domestique, urbaine, agricole... ces quatre jours de fête permettront d'explorer le monde du vivant, sa diversité, sa variabilité, la dynamique des interactions entre les organismes dans les écosystèmes terrestres, aériens, aquatiques... ainsi que les complexes écologiques dont ils font partie.
Pour connaître toutes les manifestations de sa région, on peut consulter le site fetedelascience.education.gouv.fr
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, planète, biodiversité, écosystème
lundi, 06 septembre 2010
Vénus et la Terre, les planètes jumelles
Les deux planètes ont la même masse et des conditions thermiques à peu près semblables. Vénus est un peu plus proche du soleil mais son atmosphère argentée réfléchit suffisamment de photons solaires. Cependant cette épaisse atmosphère provoque un intense effet de serre, la température atteint les 500°C à la surface de Vénus. La teneur en gaz carbonique est plusieurs milliers de fois plus importante que sur Terre. Vénus est grise et torride, la Terre est bleue et tiède.
On trouve dans les calcaires terrestres des traces de corps bactériens. Au contact de membranes vivantes, ces calcaires se développent lors de la précipitation, en carbone de calcium, des molécules carbonées provenant de la dissolution du gaz carbonique dans l'eau. Au cours du temps, l'atmosphère de la Terre, assez semblable à celle de Vénus, s'est déchargée de son gaz carbonique pour le déposer au fond des océans.
Pour rendre compte de la différence entre les deux planètes, il faut imaginer les premiers instants de leur histoire commune. Des différences initiales, sûrement minimes, pourraient expliquer ces évolutions si divergentes. La complexité des phénomènes prouve la fragilité des équilibres et nous incite à la plus grande prudence écologique.
Pour en savoir plus, on peut relire le livre d'Hubert Reeves, Compagnons de voyage
08:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, terre, co2, écologie, océans
dimanche, 05 septembre 2010
Une vie quelque part au Gabon
"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).
Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.
Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...
05:25 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète
vendredi, 20 août 2010
La spiruline, un aliment médicament
La spiruline a été découverte au 19ième siècle dans le lac Texcoco au Mexique. Elle était utilisée comme aliment par les Aztèques avant l'arrivée des Espagnols. La Spirulina est une algue bleue-verte d'eau douce saturée en sels minéraux. Elle porte des filaments en forme de spirales d'où son nom.
La spiruline a un rendement protéique très important 50 tonnes par hectare et par an comparé aux autres rendements comme celui du soja 2,5 t/ha/an ou de la viande de boeuf 0,16 t/ha/an. De plus sa culture est très économique en eau 2500 litres par kilo de protéines alors que la même quantité de protéines nécessite 102000 litres pour la viande de boeuf. Cette culture à très haut rendement énergétique s'inscrit dans un développement durable à l'échelle de la planète, notamment dans les pays les plus pauvres.La spiruline est cultivée en France, et depuis assez longtemps en Martinique, mais elle est aussi importée. Les spiruliers français se sont engagés dans une culture sans fongicide, herbicide, ni insecticide et pour beaucoup dans un séchage solaire ne dépassant pas les 40°C.
La spiruline peut se consommer sous forme de paillettes saupoudrées sur des crudités, réduites en poudre et ajoutée aux yaourts, ajoutée à la tapenade...
2 cuillères à café par jour correspondent à 100% des Apports Journaliers Recommandés (AJR) en fer, en vitamines A et B12. Ces 10g de spiruline contiennent antioxydants, acides gras essentiels polyinsaturés, oligoéléments, les 8 acides animés essentiels. De plus la spiruline capte et évacue les métaux lourds.
Un aliment fidèle au principe d'Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament ».
09:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : santé, alimentation, développement durable, planète, médecine, algue
mercredi, 07 juillet 2010
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité
Le Soleil entre dans un nouveau cycle d'activité qui devrait connaître son apogée en mai 2013. Cette période, pourrait être l'occasion de tempêtes solaires jusqu'alors inconnues de notre société très vulnérable aux tempêtes géomagnétiques.
Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de taches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des hauts et des bas avec une période d'environ 11 ans. Les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de taches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.
Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de taches solaires, d'irradiance et de vent solaire. Depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites taches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée d'un nouveau cycle solaire.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, sciences, soleil, planète, environnement, changement climatique
samedi, 19 juin 2010
L'influence des éruptions volcaniques sur le climat
Dans leur étude, des scientifiques de l'université de Hambourg ont démontré que la prolifération massive d'algues dans le golfe de l'Alaska en 2008 était à mettre en corrélation avec l'éruption du volcan Kasatochi dans l'archipel des Aléoutiennes le 7 août de la même année. Les fumées de ce volcan auraient libéré une quantité considérable de fer la veille de l'éruption qui aurait entraîné une floraison des algues inhabituellement élevée. Les chercheurs indiquent par ailleurs qu'une balise de mesure installée dans le golfe de l'Alaska avait enregistré en 2008 une baisse de la concentration de dioxyde de carbone. En effet, en captant le dioxyde de carbone, les algues peuvent réduire la concentration de CO2 dans l'atmosphère.
En avril 2010, le taux de cendres relâchées par le volcan islandais a été dix fois inférieur à celui du volcan Kasatochi par unité de temps mais cette éruption a duré plus d'un mois. Les scientifiques se proposent donc d'étudier l'impact sur le climat.
On a déjà mis en évidence l'influence des éruptions volcaniques sur le climat global. En effet, les nuages de cendres peuvent non seulement masquer le soleil, mais aussi modifier la force et le cours des vents, l'humidité de l'air et la proportion de certains gaz dans l'atmosphère. Ainsi, l'éruption du volcan Pinatubo aux Philippines en 1991 aurait conduit à une baisse de la température globale d'environ 0,5°C. De même, l'éruption du volcan El Chichon au Mexique en 1982 aurait provoqué une diminution de la température de 0,2°C.
Pour en savoir plus on peut lire un article du site notre-planete.info
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, climat, écologie, environnement
dimanche, 06 juin 2010
Journée Mondiale de l'Océan
Les Nations-Unies ont désigné le 8 juin "Journée Mondiale de l'Océan".
La célébration de la Journée Mondiale de l’Océan, est l’occasion pour chacun de rendre hommage à l’Océan Mondial et d’exprimer son lien personnel à la mer. En 2010, la Journée Mondiale de l’Océan a pour thème la biodiversité et abordera plus particulièrement les services rendus par l’Océan à l’Homme.
Pour participer à cette journée on peut consulter le site : nausicaa.fr/journee-mondiale-de-l-ocean.html
Voici quelques actions à travers le monde :
en Mautitanie : l'ONG Clean Beach, à Nouakchott prévoit ce mardi 8 juin une Marche pour l'Océan, un nettoyage de plage, une sensibilisation des différents usagers du littoral sur l'importance des océans. Les participants à ces actions peuvent porter du bleu afin de monter leur attachement à l’Océan et à sa préservation.
en Algérie : l'association LARIMAR à Alger, organise sur la plage de La Pérouse, du 2 juin au 8 juin, une campagne de sensibilisation sur la Biodiversité vers toutes les plages d’Alger centre. Des volontaires plongeurs pour le nettoyage des fonds marins. Distribution du Passeport du Citoyen de l’Océan. Partenaire Fédération algérienne de l’environnement.
En Argentine : l'action pour la Journée Mondiale de l'Océan se déroulera en mai et juin, Fundación Temaikén, biopark situé à Escobar propose des discussions sous-marines. Les 800 visiteurs hebdomadaires peuvent échanger avec un plongeur en utilisant un équipement permettant une discussion sous-marine sur le futur des océans et la signification de la Journée Mondiale de l'Océan.
A Cuba, L’Acuario Nacional organise pour la Journée Mondiale de l’Océan, un concours de dessin pour enfants de 7 à 14 ans, un programme éducatif pour la télévision cubaine, des activités culturelles pour enfants sur le thème "ce que nous devons protéger", une exposition d'artisanat, une exposition "Approche toi de la biodiversité marine… tu la protégeras..., une exposition "15 ans de journées scientifiques à destination des enfants".
Au Musée océanographique de Monaco, le thème général de la Journée Mondiale de l'Océan 2010 est décliné autour du sujet "Méditerranée et Biodiversité" avec un parcours thématique et ludique dans le Musée autour des grandes problématiques environnementales liées à la connaissance et à la protection des ressources de cette Mer, dont la biodiversité est si exceptionnelle et si fragile.
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samedi, 05 juin 2010
Beaucoup d'espèces, une planète, un futur
Cette année la Journée Mondiale de l'Environnement est programmée pour ce samedi 5 juin.
Depuis bientôt 30 ans, cette journée est célébrée sur l'initiative des Nations Unies pour sensibiliser les peuples du monde entier au problème de la dégradation de notre environnement. Le thème choisi pour 2010 est « Beaucoup d'espèces. Une planète. Un futur » afin de renforcer notre prise de conscience sur l'importance de la biodiversité au niveau mondial.
En France, l'évènement majeur de ce samedi 5 juin 2010 est le lancement de la campagne 10:10 de la fondation Good Planet soutenue par Yan Arthus-Bertrand. Cette opération vise à ce que les entreprises, collectivités, organisations ou citoyens qui se portent volontaires réduisent leurs émissions de CO2 de 10% dans les 12 prochains mois. Basée sur la mise en avant d'exemple de réussite dans ce domaine, la campagne ambitionne de provoquer un enthousiasme collectif à travers le monde pour la réduction de ce type d'émissions.
Afin de célébrer cet évènement on est invité à pique-niquer dans la Prairie du Triangle situé Parc de la Villette, métro porte de Pantin, à partir de 12h30. Yann Arthus-Bertrand et toute l'équipe de la Fondation seront présents pour partager un moment convivial.
Si on ne peut se rendre sur Paris, on peut organiser un pique-nique 10:10 et inviter ses amis.
Pour visualiser le Plan du parc de la Villette. On peut laisser un mail à l'adresse : particuliers@1010.fr
Le 5 juin, le rendez-vous est aussi donné à : Bordeaux, Toulouse et Lyon
On peut consulter le site 1010.fr/actualites/ pour en savoir plus
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