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vendredi, 20 août 2010

La spiruline, un aliment médicament

La spiruline a été découverte au 19ième siècle dans le lac Texcoco au Mexique. Elle était utilisée comme aliment par les Aztèques avant l'arrivée des Espagnols. La Spirulina est une algue bleue-verte d'eau douce saturée en sels minéraux. Elle porte des filaments en forme de spirales d'où son nom.

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La spiruline a un rendement protéique très important 50 tonnes par hectare et par an comparé aux autres rendements comme celui du soja 2,5 t/ha/an ou de la viande de boeuf 0,16 t/ha/an. De plus sa culture est très économique en eau 2500 litres par kilo de protéines alors que la même quantité de protéines nécessite 102000 litres pour la viande de boeuf. Cette culture à très haut rendement énergétique s'inscrit dans un développement durable à l'échelle de la planète, notamment dans les pays les plus pauvres.
La spiruline est cultivée en France, et depuis assez longtemps en Martinique, mais elle est aussi importée. Les spiruliers français se sont engagés dans une culture sans fongicide, herbicide, ni insecticide et pour beaucoup dans un séchage solaire ne dépassant pas les 40°C.
La spiruline peut se consommer sous forme de paillettes saupoudrées sur des crudités, réduites en poudre et ajoutée aux yaourts, ajoutée à la tapenade...
2 cuillères à café par jour correspondent à 100% des Apports Journaliers Recommandés (AJR) en fer, en vitamines A et B12. Ces 10g de spiruline contiennent antioxydants, acides gras essentiels polyinsaturés, oligoéléments, les 8 acides animés essentiels. De plus la spiruline capte et évacue les métaux lourds.
Un aliment fidèle au principe d'Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament ».

samedi, 16 août 2008

L'algue Caulerpa taxifolia envahit le littoral méditerranéen

Dans les années 60, l'aquarium marin de Stuttgart importe une algue tropicale. Puis des croisemenents sucessifs permettent de créer une nouvelle variété pour décorer les aquariums, la Caulerpa taxifolia aquariologique. Dans les années 80, l'aquarium de Monaco utilise cette algue en décoration et la rejette malencontreusement dans la mer méditerranée. C'est l'hypothèse la plus probable, confirmée par les études d'une équipe suisse, de l'apparition de cette algue en méditerranée.

caulerpa-taxifolia.jpg


Le genre d'algue Caulerpa comporte près d’une centaine d’espèces et de variétés, répandues dans les mers tempérées et surtout les mers chaudes. En Méditerranée une seule espèce est commune, avec une large répartition, la Caulerpa prolifera. Mais à ce jour, une nouvelle algue du genre Cauperla, la Caulerpa taxifolia, résistante au froid et vigoureuse, domine les autres algues méditerranéennes. Elle envahit successivement les côtes de Monaco puis la France, l'Italie, la Croatie, l'Espagne pour atteindre la Tunisie en mars 2000. La Corse reste pour le moment épargnée.
La Caulerpa taxifolia est une fougère sous-marine aux feuilles découpées vert clair mesurant jusqu'à 80cm de long, d'une densité très importante. En août, la croissance est de 1,5cm par jour. Elle se développe par bouturage et s'installe entre 3m et 50m de profondeur. Elle étouffe les autres espèces et colonise les herbiers de Posidonie. Elle est très rustique et peut se développer en milieu pollué. Elle remplit les filets des chalutiers qui malgré eux l'introduisent dans les ports. Cette algue infeste le port de Saint Cyprien sur les côtes catalanes et menace la réserve naturelle marine de Banyuls sur mer.
Cette algue est toxique et ne peut servir de nourriture aux animaux marins herbivores comme les oursins. Les chercheurs testent différentes solutions pour stopper le développement de cette algue : épandage de sulfate de cuivre, électrolyse, aspiration... La lutte biologique avec les limaces sous-marines semble la plus efficace.

caulerpa-taxifolia-luttebio.jpgDes mollusques Ascoglosses présents naturellement en Méditerranée peuvent se nourrir de Caulerpa taxifolia. Mais ils ne suffisent pas pour limiter son expansion. Deux espèces tropicales (Elysia subornata et Oxynoe azuropunctata) sont introduites en tenant compte du risque lié aux nouvelles espèces étrangères, à leur tour potentiellement envahissantes.

Un observatoire repère les avancées de la Caulerpa taxifolia en méditerranée. Des précautions peuvent être prises à titre individuel. En plongée, il ne faut pas arracher la Caulerpa taxifolia, la moindre feuille pourrait par bouturage, créer plus loin une nouvelle colonie. Il faut laisser les limaces faire leur travail et appeler le 04 92 07 68 46 pour signaler le plus exactement possible la présence de cette algue. Les propriétaires de bateaux de plaisance doivent nettoyer leur ancre et leur chaîne en jetant toute trace de l'algue dans une poubelle et non dans le port.

L'algue Caulerpa menace l'écologie marine et met en danger la biodiversité des fonds marins.

Pour en savoir plus sur l'introduction des mollusques Ascoglosses lire le courrier de l'environnement de l'INRA.

Pour se renseigner sur la lutte biologique voir le site aquaticecology.org

Source wikipedia

 

mercredi, 24 octobre 2007

suite: vente d'algues bio

AFPje fais suite au 1er article de l'AFP.

La spiruline, algue de culture, tente de se faire une place au soleil de Provence.

Sous de grandes serres chauffées par le soleil de Provence, pousse dans des bassins à l'eau verdâtre une algue microscopique aux vertus nutritives de plus en plus prisées, la spiruline, qu'une poignée d'agriculteurs a décidé d'introduire sur le marché français.
Vincent Rioux a la foi des pionniers. Tout comme la quarantaine d'exploitants français qui se sont lancés dans cette production, mise en place au départ par des ONG de retour d'Afrique où elle est au coeur de programmes de lutte contre la malnutrition.
Dans ses bassins artificiels à Aubagne (Bouches-du-Rhône), où l'eau brassée en permanence ressemble à une nébuleuse verte, M. Rioux veille sur la production de cette petite algue, à peine visible à l'oeil nu, en fait une bactérie d'un quart de millimètre de forme spiralée, dont il parle comme "la culture de l'avenir".
Parce qu'elle contient 60% de protéines, un record, sans parler de vitamines, oligoéléments, acides gras notamment, elle "apporte en un minimum de volume, un maximum de choses", dit-il, vantant les "vertus exceptionnelles de ce super aliment" consommé en Occident comme complément alimentaire ou comme condiment.
Mais avant d'être transformée en dragées, poudre ou spaghettis, la spiruline aura été récoltée chaque jour, ramassée sur une bâche, pressée dans un tissu pour en retirer l'excédent d'eau. Cette purée verte aboutira à une pâte très compacte qui sera déshydratée avec le séchage à l'air.8c193b0eaa3207ecdcf8d46833a44dfd.jpg
Vincent Rioux récolte, après en avoir retiré l'excédent d'eau, le 17 octobre à Aubagne, la spiruline
Anne-Christine Poujoulat(AFP)

Redécouverte dans les années cinquante près du lac Tchad où elle poussait naturellement, lorsque des humanitaires s'étonnaient de ce que les populations locales s'y portaient mieux qu'ailleurs, la spiruline fait depuis l'objet d'une exploitation commerciale, principalement en Chine et en Inde.
En France, "la production ne dépasse pas les 4 à 5 tonnes alors que les importations atteignent les 150 tonnes", souligne Patrick Simondi, le premier à s'être installé dans le Var, il y a deux ans.
Une aubaine pour certains petits agriculteurs, spécialement les horticulteurs varois qui y ont vu "un moyen de se relancer économiquement", sur des terres qui disposaient des ingrédients nécessaires: soleil, chaleur et air sec.
Deux ans après ce précurseur, ils sont aujourd'hui une quinzaine, presque la moitié des producteurs nationaux à s'être installés dans ce département où a été mise en place la seule formation en la matière, au lycée agricole de Hyères.
La profession s'est organisée en groupement, le groupement Pass (Producteurs de la spiruline du sud) qui a créé la marque Filao. Elle a reçu une première reconnaissance officielle en étant admise au salon de l'agriculture au printemps. "Nos stocks ont été dilapidés en un mois", assure Patrick Simondi.
Pour sa deuxième année d'exploitation, Vincent Rioux compte produire 250 kg de ce produit "bio" qu'il vend à raison de 30 kg par mois sur les marchés de la région et par le bouche à oreille. "La demande est là. Plus on sera nombreux, plus le produit sera connu", souligne-t-il sans se départir d'une certaine prudence: "On peut disparaître car on ne sera pas viable, mais le produit restera intéressant pour les sociétés qui ont du mal à se nourrir".
"Les ONG étaient à la recherche d'un système artisanal, rationnel et efficace de production, facilement transposable à l'Afrique, notre modèle sert d'exemple", renchérit M. Simondi.
Tous ces pionniers, qui ont fait leurs armes dans les projets humanitaires, sont prêts à repartir "pendant la saison morte" aider les fermes en Afrique, mais ils aspirent aussi à "essayer d'en vivre".

source : AFP du 19.10.2007 - 12:48

19:17 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : producteurs, algue

mardi, 23 octobre 2007

Vente d'algues Bio

f5b263181624cead1d46e1035c730c19.jpgAFP - Vendredi 19 octobre, 12h29

 L'exploitant de spiruline, Vincent Rioux, surveille, le 17 octobre à Aubagne, ses bassins artificiels qui brassent cette algue

Pour sa deuxième année d'exploitation, Vincent Rioux compte produire 250 kg de ce produit "bio" qu'il vend à raison de 30 kg par mois sur les marchés de la région et par le bouche à oreille. "La demande est là.

20:30 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : producteurs, algue