Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

espèces invasives,espèces menacées,guadeloupe,antilles,pêche,poissons,biodiversité,écosystème


Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

mardi, 05 mai 2015

Vigie-Nature, un réseau qui fait avancer la science

Vigie-Nature est un programme de sciences participatives ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté. Fondé et porté par le Muséum national d'Histoire naturelle, pionnier des sciences participatives en France depuis 20 ans, Vigie-Nature est animé par des associations et mis en œuvre grâce à des réseaux d’observateurs volontaires.

sciences,musée,naturalistes,biodiversité,participation,cooperation


En s'appuyant sur des protocoles simples et rigoureux, il propose à chacun de contribuer à la recherche en découvrant la biodiversité qui nous entoure. Initié il y a plus de 20 ans avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) créé en 1989, le programme Vigie-Nature s’est renforcé depuis avec le suivi de nouveaux groupes : les papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes…. En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs volontaires participent ainsi à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité ordinaire et sur ses réponses face aux changements globaux (urbanisation, changement climatique…).

Pour devenir un observateur de la biodiversité : vigienature.mnhn.fr

jeudi, 16 avril 2015

Futurs objectifs de développement durable

17 propositions d'ODD (objectifs de développement durable)
1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable

développement durable,faim,écosystème,biodiversité,foret,onu,agriculture durable,alimentation


15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité
16 : Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l'accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
17 : Revitaliser le partenariat mondial du service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
Pour connaître les 17 ODD : un.org

samedi, 28 mars 2015

Immobilier et Croatie

La côte croate, connue pour sa beauté et sa biodiversité, est à la fois une fierté nationale et une attraction touristique. Elle est aussi la proie des investisseurs, qui souhaitent y construire des appartements de luxe, des hôtels, et des golfs.

croatie,voyage,tourisme,écologie,biodiversité,voyage


En 2011, un projet de loi aurait pu rendre tout cela possible : changer le statut des terres côtières pour en faire des terrains de golf serait devenu possible. La voie aurait alors été ouverte vers une transformation de champs, de forêts, en complexes immobiliers. La région de Dubrovnik, très touristique, était particulièrement concernée. Un collectif rassemblant organisations nationales et locales s’est ainsi monté dans la ville de Srđ, nommé “Srđ est à nous”. Leur mobilisation a obligé le pays à organiser le premier référendum local de l’histoire du pays. Il s’est traduit par un refus très fort du projet (84%) - mais dont le résultat n’était pas contraignant pour les décideurs politiques.

Source : reporterre.net

mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

biodiversité,france,écosystème,écologie,loi,espèces menacées


Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


En savoir plus sur lemonde.fr

vendredi, 17 octobre 2014

Les chèvres comme agents de contrôle biologique

Les espèces invasives menacent la biodiversité en rompant l’équilibre des écosystèmes. C'est le cas des roseaux communs Phragmites australis qui envahissent les marais d'Amérique du Nord. Comme ces végétaux peuvent atteindre des hauteurs de plus de 3 m, ils génèrent des couches denses de déchets lignifiés, gênent la croissance d'autres plantes qui peuvent manquer de lumière et altèrent la fonction du marais. Des pesticides chimiques ont été utilisés ces cinq dernières années, avec un succès mitigé. Ce sont 80.000 ha qui auraient été traités pour un coût de 4,6 millions de dollars par an. Les techniques mécaniques (fauchage, brûlage) sont tout aussi coûteuses et inefficaces.

biodiversité,chevre,pesticides,usa,écosystème,plantes invasives,plantes indigènes


Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com

mercredi, 08 octobre 2014

Les sentinelles de la mer

Devenir bénévole pour Noé Conservation et l'Observatoire Participatif des syngnathes et zostères du bassin d'Arcachon.

Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.

gironde,noé conservation,écologie,environnement,musée,bassin,arcachon,écosystème,biodiversité


Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.


Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org

mardi, 22 juillet 2014

Interdire les sacs plastiques

Un amendement sur le projet de loi biodiversité propose d'interdire les sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016. "Les enjeux environnementaux, tant en matière d'impacts sur les milieux et la biodiversité, notamment pour le milieu marin", sont avancés pour justifier la mesure. Le texte veut interdire les sacs en matières plastiques à usage unique; gratuits comme payants; qu'ils soient distribués en caisse ou en magasin.

recyclage,pollution,déchets,environnement,biodiversité,plastique,consommation,consommer autrement


L'amendement rappelle que la consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est passée de 10,5 milliards à 700 millions en 2002 à 2011. Mais pointe qu'encore "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. Ces derniers n'avaient jamais fait l'objet de mesures spécifiques pour réduire leur consommation.


En savoir plus sur expansion.lexpress.fr

jeudi, 17 juillet 2014

Les capacités de regénération de la salamandre

La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.


La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.

Source : sciencesetavenir.fr

lundi, 02 juin 2014

Permettre à la biodiversité de s'exprimer partout

Selon la biologiste de la conservation Anne-Caroline Prévot, les réalisateurs et dessinateurs de dessins animés ont une connaissance de la nature qui se modifie. Ces derniers ont peut-être grandi dans des environnements plus urbains et ont, dès lors, une vision spontanée plus pauvre qu'avant. C'est pour étudier cela que l'étude a choisi comme variable la nature en tant que décor et non la nature active dans les films. Nous nous sommes intéressés à l'implicite. Est-ce que les créateurs du dessin animé voient un intérêt à faire passer un papillon dans le champ de la caméra? Quand ils dessinent deux oiseaux, est-ce qu'ils les imaginent identiques ou différents?

biodiversité,conservation,dessin animé,nature,éducation,environnement,enfants,films,film d'animation


Le sujet intéresse les biologistes de la conservation. Pour défendre la biodiversité, conserver des réserves naturelles ne suffit pas. Il faut permettre à la biodiversité de s'exprimer partout. Dès lors, chacun doit accepter la nature dans sa complexité. L'éducation à l'environnement ne suffit pas. Il ne faut pas une simple connaissance intellectuelle de la nature, mais une connaissance intime, personnelle, partagée avec des gens qu'on aime et, de préférence, acquise pendant l'enfance. C'est au plus jeune âge que se crée notre carte mentale du monde.

Source : lexpress.fr

vendredi, 30 mai 2014

Exploiter les gaz de schistes en Patagonie

La Patagonie argentine, connue pour la beauté de ses paysages et ses étendues sauvages, est devenue un nouvel enjeu pour les multinationales pétrolières. La formation de Vaca Muerta contient d’immenses réserves potentiellement exploitables d’hydrocarbures non conventionnels, au deuxième rang mondial pour le gaz et quatrième pour le pétrole. Total, présent en Argentine depuis 1978, et deuxième opérateur de gaz du pays, a acquis des permis dès 2010, avant toutes les autres compagnies.

pétrole,gaz de schiste,hydrocarbures,argentine,amérique du sud,biodiversité,population,patagonie


Selon Diego di Risio de l’Observatorio Petrolero Sur, les compagnies pétrolières avancent à grande vitesse, sans que les populations locales n’aient jamais été consultées ni même informées. Le développement des hydrocarbures non conventionnels a lieu sur les terres de communautés mapuche et de petits paysans, entrant en concurrence avec l’élevage de petit bétail. Les entreprises agissent en toute impunité car il y a une absence totale de contrôle de la part des gouvernements national et provincial, qui, au contraire, ont déroulé le tapis rouge pour attirer ces nouveaux investissements.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site des amisdelaterre.org

jeudi, 17 avril 2014

Nouvelle grenadière

La SARL Peretto est une exploitation en arboriculture innovante. En mars 2007, soutenu par l’école agricole, des membres de la famille proche et amis, le projet est devenu réalité. Avec le concours de planteurs professionnels, les 10 hectares, situés dans le Gard, ont vu pointer 4000 jeunes grenadiers.

grenade,arboriculteur,fruits,jus de fruits,rapaces,oliviers,biodiversité,dessert


Aujourd'hui, la Grenadière est composée de plusieurs cultivars qui donnent des fruits adaptés à plusieurs modes de consommation.
«cultivar Provence » produit des fruits à pépins durs au jus rouge grenat très équilibré en goût, recommandé pour faire des jus de fruits et sorbets,
« Mollar de Elche » et « seedless » sont d’excellents fruits de bouche leurs pépins restants discrets, à consommer en salades de fruits, en accompagnement de desserts, en jus de fruits,
« Fina Tendral » de bonne qualité gustative, aux pépins souples,
« gorda de Jativa » proche de la Fina Tendral, à petits pépins.
Quelques cultivars dits « acides » se prêtent à la confection de gelée et confitures mais aussi à la vraie grenadine. Sur cette terre on retrouve une importante biodiversité florale et herbacée qui abrite coccinelles et autres insectes intéressants. Par ailleurs les outardes, hérons des bœufs, rolliers et guêpiers d’Europe viennent se nourrir ainsi que les hirondelles, tandis que 2 ou 3 familles de rapaces nichent dans les cyprès alentours. Il n’est pas rare de voir décamper lièvres, lapins de garenne, compagnies de perdreaux et faisans lors de nos interventions. Pour favoriser toute cette biodiversité il était important de planter d’autres arbres. Des haies d’oliviers, figuiers, néfliers, diospyros kaki, déclinés en plusieurs variétés ainsi que des cyprès de Florence agrémentent le verger.

Source : grenade-de-france.com

mardi, 15 avril 2014

46% des espèces de bourdons en déclin

Les bourdons, à l'instar des autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial dans la production alimentaire. Ils permettent la reproduction des végétaux et améliorent la production agricole, notamment celle d'aliments tels que les tomates, les poivrons et de nombreux autres fruits, légumes et graines que nous consommons. Sur les cinq principaux pollinisateurs des cultures européennes, trois sont des bourdons.

bourdons,abeille,agriculture,biodiversité,écosystème,urbanisation


Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.


Source : notre-planete.info

mardi, 25 mars 2014

10 vérités sur le loup ?

Selon une brochure, diffusée lors du Salon de l'agriculture, Le loup. 10 vérités à rétablir :
1/ « Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée » : A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée. Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements.
2/ « Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants” » : Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants.
3/ « Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants » : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, soit seulement 0,08% des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français mais il ne faut pas oublier le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée.
4/ « Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte » : Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux.
5/ « Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème » : Les chiens de protection des troupeaux, appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs s'ils sont mal élevés.

loups,biodiversité,alpages,espagne,italie,montagne,élevage,france,chasse,écosystème,brebis


6/ « Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens » : En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 spécimens) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués.
7/ « Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup » :"En 2013, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012. Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval, dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
8/ « Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité » : Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique.
9/ « Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité » : En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total.
10/ « Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme » : Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. Mais il existera toujours un risque, comme avec les chiens.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

espèces invasives,espèces menacées,espèces indigènes,biodiversité,musée,biologie,sol,écosystème,pyrénées orientales


La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


En savoir plus sur lexpress.fr

mardi, 18 février 2014

Collision avec un baleinier japonais

Un navire de l'organisation Sea Shepherd est entré en collision avec un baleinier japonais dans l'océan Austral, poussant Tokyo à demander au gouvernement néerlandais de prendre des "mesures concrètes" contre le navire.


Collision d'un navire de Sea Shepherd avec un... par liberationafp

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

océan,biodiversité,pêche,poissons,bretagne,environnement,espèces menacées,requin,commerce


Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

dimanche, 01 décembre 2013

Il était une fois... une forêt

Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.


Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

lundi, 25 novembre 2013

La nature en ville : un nouvel Eden ?

Compte rendu du Café géographique de Bordeaux, sur le thème « La nature en ville : un nouvel Eden ? » avec Etienne Grésillon (géographe, Université de Paris 7).
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.

ville,nature,écologie,biodiversité,foret,prairies,changements climatiques,pollution,bordeaux


Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité

lundi, 18 novembre 2013

1 % des terres sont dégradées chaque année

La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. La solution était alors de se déplacer jusqu’à ce qu'ils se rétablissent. Ces dernières décennies ont connu une augmentation sans précédent des productions alimentaires, avec certaines conséquences : réchauffement climatique, pollution des rivières et des lacs, mais aussi dégradation des sols eux-mêmes. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. Selon un article publié dans la revue Science, la productivité de nombreuses terres dans le monde a drastiquement diminué, environ 1 % des terres sont dégradées chaque année. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, continent sur lequel il faudra accroître les cultures dans l’avenir. Mais l’érosion a réduit les rendements de 8 % et l’épuisement nutritif des sols est courant.

sols,érosion,biodiversité,écosystème,agriculture,agriculture intensive,histoire


La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.

Source : futura-sciences.com