vendredi, 22 mai 2015
Le poisson-lion a envahi les mers
Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.
Source : la1ere.fr
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espèces invasives, espèces menacées, guadeloupe, antilles, pêche, poissons, biodiversité, écosystème
mardi, 05 mai 2015
Vigie-Nature, un réseau qui fait avancer la science
En s'appuyant sur des protocoles simples et rigoureux, il propose à chacun de contribuer à la recherche en découvrant la biodiversité qui nous entoure. Initié il y a plus de 20 ans avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) créé en 1989, le programme Vigie-Nature s’est renforcé depuis avec le suivi de nouveaux groupes : les papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes…. En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs volontaires participent ainsi à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité ordinaire et sur ses réponses face aux changements globaux (urbanisation, changement climatique…).
Pour devenir un observateur de la biodiversité : vigienature.mnhn.fr
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, musée, naturalistes, biodiversité, participation, cooperation
jeudi, 16 avril 2015
Futurs objectifs de développement durable
1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable
15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité
16 : Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l'accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
17 : Revitaliser le partenariat mondial du service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
Pour connaître les 17 ODD : un.org
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, faim, écosystème, biodiversité, foret, onu, agriculture durable, alimentation
samedi, 28 mars 2015
Immobilier et Croatie
En 2011, un projet de loi aurait pu rendre tout cela possible : changer le statut des terres côtières pour en faire des terrains de golf serait devenu possible. La voie aurait alors été ouverte vers une transformation de champs, de forêts, en complexes immobiliers. La région de Dubrovnik, très touristique, était particulièrement concernée. Un collectif rassemblant organisations nationales et locales s’est ainsi monté dans la ville de Srđ, nommé “Srđ est à nous”. Leur mobilisation a obligé le pays à organiser le premier référendum local de l’histoire du pays. Il s’est traduit par un refus très fort du projet (84%) - mais dont le résultat n’était pas contraignant pour les décideurs politiques.
Source : reporterre.net
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croatie, voyage, tourisme, écologie, biodiversité
mercredi, 18 mars 2015
La France a une responsabilité particulière
Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.
En savoir plus sur lemonde.fr
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, france, écosystème, écologie, loi, espèces menacées
vendredi, 17 octobre 2014
Les chèvres comme agents de contrôle biologique
Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, chevre, pesticides, usa, écosystème, plantes invasives, plantes indigènes
mercredi, 08 octobre 2014
Les sentinelles de la mer
Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.
Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.
Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, noé conservation, écologie, environnement, musée, bassin, arcachon, écosystème, biodiversité
mardi, 22 juillet 2014
Interdire les sacs plastiques
L'amendement rappelle que la consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est passée de 10,5 milliards à 700 millions en 2002 à 2011. Mais pointe qu'encore "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. Ces derniers n'avaient jamais fait l'objet de mesures spécifiques pour réduire leur consommation.
En savoir plus sur expansion.lexpress.fr
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recyclage, pollution, déchets, environnement, biodiversité, plastique, consommation, consommer autrement
jeudi, 17 juillet 2014
Les capacités de regénération de la salamandre
La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.
La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.
Source : sciencesetavenir.fr
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biologie, sciences, écologie, espèces menacées, biodiversité
lundi, 02 juin 2014
Permettre à la biodiversité de s'exprimer partout
Le sujet intéresse les biologistes de la conservation. Pour défendre la biodiversité, conserver des réserves naturelles ne suffit pas. Il faut permettre à la biodiversité de s'exprimer partout. Dès lors, chacun doit accepter la nature dans sa complexité. L'éducation à l'environnement ne suffit pas. Il ne faut pas une simple connaissance intellectuelle de la nature, mais une connaissance intime, personnelle, partagée avec des gens qu'on aime et, de préférence, acquise pendant l'enfance. C'est au plus jeune âge que se crée notre carte mentale du monde.
Source : lexpress.fr
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, conservation, dessin animé, nature, éducation, environnement, enfants, films, film d'animation
vendredi, 30 mai 2014
Exploiter les gaz de schistes en Patagonie
Selon Diego di Risio de l’Observatorio Petrolero Sur, les compagnies pétrolières avancent à grande vitesse, sans que les populations locales n’aient jamais été consultées ni même informées. Le développement des hydrocarbures non conventionnels a lieu sur les terres de communautés mapuche et de petits paysans, entrant en concurrence avec l’élevage de petit bétail. Les entreprises agissent en toute impunité car il y a une absence totale de contrôle de la part des gouvernements national et provincial, qui, au contraire, ont déroulé le tapis rouge pour attirer ces nouveaux investissements.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site des amisdelaterre.org
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétrole, gaz de schiste, hydrocarbures, argentine, amérique du sud, biodiversité, population, patagonie
jeudi, 17 avril 2014
Nouvelle grenadière
Aujourd'hui, la Grenadière est composée de plusieurs cultivars qui donnent des fruits adaptés à plusieurs modes de consommation.
«cultivar Provence » produit des fruits à pépins durs au jus rouge grenat très équilibré en goût, recommandé pour faire des jus de fruits et sorbets,
« Mollar de Elche » et « seedless » sont d’excellents fruits de bouche leurs pépins restants discrets, à consommer en salades de fruits, en accompagnement de desserts, en jus de fruits,
« Fina Tendral » de bonne qualité gustative, aux pépins souples,
« gorda de Jativa » proche de la Fina Tendral, à petits pépins.
Quelques cultivars dits « acides » se prêtent à la confection de gelée et confitures mais aussi à la vraie grenadine. Sur cette terre on retrouve une importante biodiversité florale et herbacée qui abrite coccinelles et autres insectes intéressants. Par ailleurs les outardes, hérons des bœufs, rolliers et guêpiers d’Europe viennent se nourrir ainsi que les hirondelles, tandis que 2 ou 3 familles de rapaces nichent dans les cyprès alentours. Il n’est pas rare de voir décamper lièvres, lapins de garenne, compagnies de perdreaux et faisans lors de nos interventions. Pour favoriser toute cette biodiversité il était important de planter d’autres arbres. Des haies d’oliviers, figuiers, néfliers, diospyros kaki, déclinés en plusieurs variétés ainsi que des cyprès de Florence agrémentent le verger.
Source : grenade-de-france.com
05:52 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grenade, arboriculteur, fruits, jus de fruits, rapaces, oliviers, biodiversité, dessert
mardi, 15 avril 2014
46% des espèces de bourdons en déclin
Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.
Source : notre-planete.info
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bourdons, abeille, agriculture, biodiversité, écosystème, urbanisation
mardi, 25 mars 2014
10 vérités sur le loup ?
1/ « Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée » : A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée. Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements.
2/ « Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants” » : Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants.
3/ « Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants » : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, soit seulement 0,08% des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français mais il ne faut pas oublier le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée.
4/ « Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte » : Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux.
5/ « Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème » : Les chiens de protection des troupeaux, appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs s'ils sont mal élevés.
6/ « Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens » : En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 spécimens) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués.
7/ « Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup » :"En 2013, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012. Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval, dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
8/ « Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité » : Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique.
9/ « Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité » : En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total.
10/ « Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme » : Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. Mais il existera toujours un risque, comme avec les chiens.
Source : ecologie.blog.lemonde.fr
06:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : loups, biodiversité, alpages, espagne, italie, montagne, élevage, france, chasse, écosystème, brebis
lundi, 10 mars 2014
Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver
La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.
En savoir plus sur lexpress.fr
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : espèces invasives, espèces menacées, espèces indigènes, biodiversité, musée, biologie, sol, écosystème, pyrénées orientales
mardi, 18 février 2014
Collision avec un baleinier japonais
Un navire de l'organisation Sea Shepherd est entré en collision avec un baleinier japonais dans l'océan Austral, poussant Tokyo à demander au gouvernement néerlandais de prendre des "mesures concrètes" contre le navire.
Collision d'un navire de Sea Shepherd avec un... par liberationafp
06:02 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baleines, sea shepherd, océan, biodiversité, japon
mercredi, 11 décembre 2013
La surexploitation ne leur en laisse pas le temps
Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.
Pour en savoir plus : francetvinfo.fr
06:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, biodiversité, pêche, poissons, bretagne, environnement, espèces menacées, requin, commerce
dimanche, 01 décembre 2013
Il était une fois... une forêt
Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.
Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.
Source : maplanete.blogs.sudouest.fr
06:12 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, film, amazonie, foret, biodiversité, botanique, sciences
lundi, 25 novembre 2013
La nature en ville : un nouvel Eden ?
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.
Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, nature, écologie, biodiversité, foret, prairies, changements climatiques, pollution, bordeaux
lundi, 18 novembre 2013
1 % des terres sont dégradées chaque année
La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.
Source : futura-sciences.com
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sols, érosion, biodiversité, écosystème, agriculture, agriculture intensive, histoire