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mardi, 25 mars 2014

10 vérités sur le loup ?

Selon une brochure, diffusée lors du Salon de l'agriculture, Le loup. 10 vérités à rétablir :
1/ « Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée » : A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée. Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements.
2/ « Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants” » : Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants.
3/ « Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants » : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, soit seulement 0,08% des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français mais il ne faut pas oublier le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée.
4/ « Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte » : Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux.
5/ « Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème » : Les chiens de protection des troupeaux, appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs s'ils sont mal élevés.

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6/ « Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens » : En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 spécimens) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués.
7/ « Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup » :"En 2013, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012. Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval, dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
8/ « Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité » : Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique.
9/ « Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité » : En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total.
10/ « Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme » : Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. Mais il existera toujours un risque, comme avec les chiens.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 22 août 2013

La passionnante tradition fromagère du Roussillon

Le pays catalan n’est pas particulièrement réputé pour ses fromages. Pourtant, dans ce terroir qui s’étale de zéro à 3 000 mètres d’altitude, il existe, depuis le Moyen Âge, une forte tradition fromagère. Souvent d’origine caprine, en pays catalan, il se déguste accompagné de miel et de vin doux, comme le muscat. Les troupeaux paissent en toute liberté, dans les garrigues et les hauts plateaux montagnards, ce qui donne à la production laitière une spécificité gustative. Mais d’autres types de fromages, à base de lait de brebis ou de vache, sont élaborés principalement dans de petites exploitations.

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A Planès, en Haut-Conflent, à 2000m d'altitude, la fromagerie Cal Rous fait découvrir les caractéristiques de ce métier passionnant. Comment passer du lait au fromage ? Quels sont les procédés pour bien le conserver ? Les propriétaires expliquent aux visiteurs la découpe de la tomme, son moulage, le salage et l’affinage. Cette exploitation, située à proximité de la célèbre église de Planès, vend 95 % de sa production en vente directe.

Source : lindependant.fr

samedi, 19 mai 2012

Tuer 11 loups pour protéger les troupeaux

Selon un arrêté publié au Journal Officiel, après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012-2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente,  dès que huit loups auront été abattus, soit par tirs officiels, soit par braconnage, les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés. 12 départements sont concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var. Sur l'ensemble du territoire français, les populations de loups comptent environ 200 animaux.

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Photo Opapilles, Les Angles 66

Jean-David Abel, responsable de la mission loups à France Nature Environnement, a souligné auprès de l’AFP : «Au lieu de dire protection d’abord, prévention d’abord, on est dans un signal d’accroissement de la destruction d’une espèce protégée que l’on empêche de prendre sa place sur le territoire français, cette manière de passer de six à onze c’est simplement lâcher du lest politicien au monde de l'élevage et cela donne le signal que détruire des loups, ce serait la solution pour protéger les troupeaux».

Source AFP.

mardi, 18 janvier 2011

Vivre aux côtés des loups

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis les années 1990, une dizaine de loups ont fait leur réapparition, en provenance d’Italie. Vingt ans après son retour dans le sud de la France, le loup ne fait certes toujours pas l'unanimité, mais il est mieux toléré. Eco-volontariat et patous sont devenus les bonnes étoiles du berger.

Depuis huit ans, l'association d'éco-volontariat A Pas de Loup propose une alternative originale au conflit entre le pastoralisme et le maintien des loups en montagne. Entre 1999 et 2006, 117 volontaires de tous âges et de tous horizons ont assisté, bénévolement, 19 éleveurs-bergers dans les estives pour assurer une omniprésence humaine auprès des troupeaux. Ces 3192 jours d'éco-volontariat ont contribué à faire évoluer la cohabitation par une meilleure acceptation du loup et une valorisation du milieu pastoral, dans un contexte économique difficile.

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Laurence Girard, directrice-fondatrice de l'association et auteur du livre « Aux Côtés des bergers et des loups ... pour l'avenir de nos montagnes », propose une analyse documentée de la problématique, des témoignages sur l'élevage ovin et sur le loup, pour éviter la diabolisation.

Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter leur site apasdeloup.org