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lundi, 23 septembre 2013

Les vautours sont nos amis

Les vautours sont souvent accusés de tous les maux alors qu’ils partagent avec l’humanité une histoire riche de plusieurs millions d’années, qu’ils ne pillent ni les cultures ni les troupeaux et se contentent juste de débarrasser rapidement l’environnement de ses cadavres avant tout risque de putréfaction et de propagation de pathogènes. Leur concéder le pouvoir de changer de comportement en quelques années pour se muter en des «prédateurs» équivaut à tout ignorer de l’évolution des organismes vivants et de la sélection naturelle. Ils ont traversé les âges en se focalisant sur la nécrophagie. Leur évolution leur a permis d’acquérir des caractéristiques parfaitement adaptées à la consommation d’animaux morts. Comment soudainement auraient-ils pu développer de nouveaux comportements pour devenir prédateurs ? Ceci n’est pas dans la logique de la nature.

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Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.

On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr

mardi, 18 janvier 2011

Vivre aux côtés des loups

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis les années 1990, une dizaine de loups ont fait leur réapparition, en provenance d’Italie. Vingt ans après son retour dans le sud de la France, le loup ne fait certes toujours pas l'unanimité, mais il est mieux toléré. Eco-volontariat et patous sont devenus les bonnes étoiles du berger.

Depuis huit ans, l'association d'éco-volontariat A Pas de Loup propose une alternative originale au conflit entre le pastoralisme et le maintien des loups en montagne. Entre 1999 et 2006, 117 volontaires de tous âges et de tous horizons ont assisté, bénévolement, 19 éleveurs-bergers dans les estives pour assurer une omniprésence humaine auprès des troupeaux. Ces 3192 jours d'éco-volontariat ont contribué à faire évoluer la cohabitation par une meilleure acceptation du loup et une valorisation du milieu pastoral, dans un contexte économique difficile.

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Laurence Girard, directrice-fondatrice de l'association et auteur du livre « Aux Côtés des bergers et des loups ... pour l'avenir de nos montagnes », propose une analyse documentée de la problématique, des témoignages sur l'élevage ovin et sur le loup, pour éviter la diabolisation.

Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter leur site apasdeloup.org