Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 avril 2015

Comment les Loups changent les rivières ?

Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.


Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki

mardi, 25 mars 2014

10 vérités sur le loup ?

Selon une brochure, diffusée lors du Salon de l'agriculture, Le loup. 10 vérités à rétablir :
1/ « Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée » : A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée. Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements.
2/ « Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants” » : Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants.
3/ « Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants » : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, soit seulement 0,08% des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français mais il ne faut pas oublier le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée.
4/ « Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte » : Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux.
5/ « Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème » : Les chiens de protection des troupeaux, appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs s'ils sont mal élevés.

loups,biodiversité,alpages,espagne,italie,montagne,élevage,france,chasse,écosystème,brebis


6/ « Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens » : En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 spécimens) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués.
7/ « Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup » :"En 2013, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012. Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval, dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
8/ « Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité » : Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique.
9/ « Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité » : En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total.
10/ « Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme » : Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. Mais il existera toujours un risque, comme avec les chiens.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

mardi, 27 août 2013

Le loup revient

Depuis 1996, on soupçonnait la présence du loup dans les Pyrénées Orientales , mais aujourd'hui les spécialistes sont formels : deux mâles sont installés de façon permanente dans le massif du Madres et dans celui du Carlit en Cerdagne.

loups,loup,pyrénées orientales,cerdagne,catalogne
Un loup photographié sur la territoire de la commune de Mantet. PHOTO/Antoine Scellier


Plus surprenant, les analyses ADN confirment une souche d'origine italienne et non pas espagnole, comme on aurait pu le penser. En effet, en Catalogne Sud, le loup a déjà colonisé la Basse Cerdagne, le Ripolles et le Alt Urgell. Logiquement, son habitat devrait s'étendre vers le Sud et l'Est, et, plus près de la frontière franco-espagnole, dans la Garrotxa et le Alt Emporda. De là, rien ne l'empêchera de franchir cette frontière et de s'installer dans les Albères, en Catalogne du nord.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié la semaine dernière dans le journal L'Indépendant

samedi, 19 mai 2012

Tuer 11 loups pour protéger les troupeaux

Selon un arrêté publié au Journal Officiel, après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012-2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente,  dès que huit loups auront été abattus, soit par tirs officiels, soit par braconnage, les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés. 12 départements sont concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var. Sur l'ensemble du territoire français, les populations de loups comptent environ 200 animaux.

IMG_3854.JPG
Photo Opapilles, Les Angles 66

Jean-David Abel, responsable de la mission loups à France Nature Environnement, a souligné auprès de l’AFP : «Au lieu de dire protection d’abord, prévention d’abord, on est dans un signal d’accroissement de la destruction d’une espèce protégée que l’on empêche de prendre sa place sur le territoire français, cette manière de passer de six à onze c’est simplement lâcher du lest politicien au monde de l'élevage et cela donne le signal que détruire des loups, ce serait la solution pour protéger les troupeaux».

Source AFP.

mardi, 18 janvier 2011

Vivre aux côtés des loups

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis les années 1990, une dizaine de loups ont fait leur réapparition, en provenance d’Italie. Vingt ans après son retour dans le sud de la France, le loup ne fait certes toujours pas l'unanimité, mais il est mieux toléré. Eco-volontariat et patous sont devenus les bonnes étoiles du berger.

Depuis huit ans, l'association d'éco-volontariat A Pas de Loup propose une alternative originale au conflit entre le pastoralisme et le maintien des loups en montagne. Entre 1999 et 2006, 117 volontaires de tous âges et de tous horizons ont assisté, bénévolement, 19 éleveurs-bergers dans les estives pour assurer une omniprésence humaine auprès des troupeaux. Ces 3192 jours d'éco-volontariat ont contribué à faire évoluer la cohabitation par une meilleure acceptation du loup et une valorisation du milieu pastoral, dans un contexte économique difficile.

eco-volntaires.jpg

Laurence Girard, directrice-fondatrice de l'association et auteur du livre « Aux Côtés des bergers et des loups ... pour l'avenir de nos montagnes », propose une analyse documentée de la problématique, des témoignages sur l'élevage ovin et sur le loup, pour éviter la diabolisation.

Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter leur site apasdeloup.org

dimanche, 06 décembre 2009

La rencontre avec les loups de Sibérie

Le Festival international du film d'environnement a présenté en avant-première Loup, un film de Nicolas Vanier.

loup-vanier02.png

Le film sort en salle ce mercredi 9 décembre 2009

loup-vanier01.png

Sergueï, jeune Évène des montagnes de Sibérie orientale, est nommé gardien de la grande harde de 3000 rennes, qu’il doit protéger des loups. Mais Sergueï, fasciné, va aller à la rencontre de ceux-ci pour vivre une extraordinaire aventure...

 

Nicolas Brioudes et Pom Klémentieff sont les deux jeunes acteurs du film Loup de Nicolas Vanier.

loup-vanier03.jpg

Ils témoignent de leur aventure dans les montagnes de Sibéries orientales : On a vécu dans des conditions extrêmes. Faire des prises à -56°C n’a rien à voir avec ce que je peux faire habituellement explique Pom Klémentieff. On a dû mal à respirer, voir à bouger ajoute Nicolas Brioudes. Les deux acteurs ont vécu un mois avec les Evènes. Ils se sont familiarisés à leur mode de vie, ont appris à monter des rennes et manier le lasso. C’est une expérience qui a bouleversé ma vie précise Pom Klémentieff. Le film donne a réfléchir sur nos modes de vie et de consommation. C’est possible de vivre avec presque rien, juste en harmonie avec la nature.

Pour visionner 3 autres vidéos du film, on peut se connecter sur le site loup-lefilm.com

On peut aussi consulter le site iledefrance.fr/festival-film-environnement pour connaître le palmarès du festival du film d'environnement 2009, dont Loup de Nicolas Vanier était le film d'ouverture.