samedi, 16 novembre 2013
La valeur économique des prairies permanentes
Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écosystème, biodiversité, agriculture durable, écologie, environnement, développement durable, économie
mercredi, 06 novembre 2013
Des solutions pour diminuer la pression sur les océans
L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.
De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, biodiversité, population, pollution, pêche, développement durable, écosystème, cétacés, co2
dimanche, 13 octobre 2013
Gigantesque projet nommé Genesis
Huit ans de travail, 30 voyages, 245 images… Le photographe Sebastião Salgado rend un hommage à la beauté de la planète. Développé depuis 2004, ce gigantesque projet nommé Genesis montre la richesse et la diversité des peuples qui vivent encore selon un mode de vie traditionnel, au cœur de la faune et de la flore. Dans ce tour du monde des paysages, Salgado reste fidèle à sa ligne de noir et blanc, classique et lyrique en même temps.
Visite guidée : "Genesis" de Sebastião Salgado... par telerama
Source : sortir.telerama.fr
06:12 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, photos, brésil, exposition, biodiversité, planète, peuple
lundi, 30 septembre 2013
Circumnavigation de l’Océan Arctique
Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.
Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.
Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arctique, banquise, réchauffement climatique, changements climatiques, biodiversité, espèces, espèces menacées
lundi, 23 septembre 2013
Les vautours sont nos amis
Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.
On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vautours, oiseaux, biodiversité, bergers, biologie, santé, écologie
samedi, 21 septembre 2013
Le fleuve des fleuves
La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amazonie, amérique du sud, énergies, biodiversité, population, pollution, écologie, brésil
mercredi, 18 septembre 2013
Le semis direct sous couvert
Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.
source : actu-environnement.com
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, sol, agriculture, agriculteurs, engrais, énergies, écologie, environnement
lundi, 19 août 2013
La moitié des papillons des prairies ont disparu
Selon l'Agence européenne de l'environnement, la moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un déclin qui devrait déclencher la sonnette d'alarme sur l'état de la biodiversité. En effet, les papillons sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes, et donc de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes.
Selon le directeur exécutif de l'Agence, ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d'alarme. Si on ne sait pas maintenir ces habitats, on peut perdre beaucoup de ces espèces pour toujours. Il faut reconnaître l'importance de ces papillons et d'autres insectes, la pollinisation qu'ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agriculture.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site lexpress.fr
06:19 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, papillons, insectes, pollinisation, pollinisateur, écosystème, environnement
dimanche, 11 août 2013
Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants
Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?
Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zones humides, pollution, pesticides, biodiversité, plantes, écologie, eau
samedi, 22 juin 2013
Les porte-conteneurs acheminent des espèces invasives
Si certains de ces spécimens – des cellules d'algues microscopiques, des œufs de poissons ou encore des crustacés – se déplacent accrochés aux coques des bateaux, la plupart flottent dans les milliers de tonnes d'eau des ballasts, ces réservoirs qui équipent les grands navires pour assurer leur stabilité. Quand les bateaux déversent leurs eaux de ballast dans le port – ce que l'on appelle le déballastage –, les espèces peuvent s'implanter dans des eaux étrangères, souvent avec des conséquences néfastes sur la faune indigène.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site ecologie.blog.lemonde.fr
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, espèces, plantes invasives, port, océans, faune
mardi, 04 juin 2013
TARA repart en expédition
L'équipe, composée de 6 scientifiques, 6 marins techniciens, une cuisinière, et deux chargés de communication, aura à passer une dizaine d'escales avec 2 passages clefs : un premier passage mi août au nord-est, au moment de la fonte des glaces et un second passage fin octobre au nord-ouest au moment du gel de la banquise. Le voilier aura la tâche de ne pas se retrouver coincé dans la glace, pour revenir en décembre à son port d'attache à Lorient.
Ce dimanche 2 juin 2013, à 23h07 et 41 secondes précisément selon le GPS du bord, Tara a franchi un cap symbolique pour cette expédition autour du pôle Nord : la traversée du cercle polaire arctique.
Source : actu-environnement.com
Pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, expédition, océan, arctique, biodiversité, réchauffement climatique, sciences
vendredi, 26 avril 2013
Sauvages de ma rue
La participation est simple: il faut rechercher sur une portion de trottoir la présence de 240 espèces de plantes, dire dans quels milieux elles poussent, et envoyer les données aux scientifiques.
Pour plus d'infos sur ce projet on peut consulter le site tela-botanica.org
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, ville, flore, botanique, éducation, biodiversité
mardi, 16 avril 2013
Vives critiques
Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.
Source : lemonde.fr
07:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, agriculture, écologie, biodiversité, écosystème, environnement
samedi, 13 avril 2013
Une expédition scientifique pour observer le coelacanthe
L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons, sciences, biodiversité, évolution, biologie
vendredi, 29 mars 2013
L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre
Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.
En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.
Source : notre-planete.info
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, sciences, énergies, développement durable, écosystème, biodiversité
lundi, 25 mars 2013
Les cendres volcaniques bénéfiques pour les océans
Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.
Source : futura-sciences.com
06:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, plancton, fer, biodiversité, volcans, environnement
jeudi, 21 mars 2013
La fin du marché du carbone ? Prise de position
Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.
Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
lundi, 18 mars 2013
Une collision souterraine dans le pacifique
Cette collision souterraine pourrait bien déclencher deux types d'éruptions volcaniques massives d'ici 100 à 200 millions d'années : des éruptions de supervolcans de type point chaud comme les trois éruptions qui ont eu lieu lors des deux derniers millions d'années dans la région de Yellowstone et qui ont recouvert de cendres l'Amérique du Nord ou de gigantesques éruptions basaltiques avec des écoulements tellement conséquents qu'ils ont formé « de grandes provinces ignées », comme le plateau basaltique de Columbia river en Amérique du Nord (il y a 15 à 17 millions d'années), les célèbres trapps du Deccan en Inde (65 millions d'années) et l'imposant plateau océanique d'Ontong Java (il y a 199 à 125 millions d'années). Ces types d'éruptions colossales ont été à l'origine de la plupart des extinctions massives de la biodiversité.
Source : notre-planete.info
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, volcans, pacifique, géologie, biodiversité, amérique
samedi, 16 mars 2013
Eléphants ou huile de palme
"C'est un jour très triste pour la conservation et pour Sabah. La mort de ces éléphants de Bornéo majestueux et sévèrement en danger est une grande perte pour l'Etat", a déploré Masidi Manjun, ministre de l'environnement de Sabah. Pourtant, la Malaisie, premier producteur mondial d'huile de palme, continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour soutenir sa croissance économique. Avec une population de 27 millions de personnes, qui a triplé en seulement 50 ans, et une entrée dans le monde de la consommation à outrance, la Malaisie sacrifie ses dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak. Or, celles-ci sont d'une valeur inestimable et abritent des espèces menacées comme la civette-loutre, la splendide panthère nébuleuse de Bornéo, le nasique, le rhinocéros, la cigogne de Storm, l'orang-outan et bien d'autres.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site notre-planete.info
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : huile, biodiversité, espèces menacées, asie, faune, consommation
lundi, 11 mars 2013
Mettre fin au marché du carbone européen
Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.
Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.
Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.
Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2