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lundi, 25 mars 2013
Les cendres volcaniques bénéfiques pour les océans
Dans près d’un tiers des océans, les eaux de surface sont riches en nutriments, mais pauvres en phytoplancton où le facteur limitant est le fer. Cet élément provient de l'érosion des terres émergées. Il est apporté à l’océan par le vent ou les courants marins. Les zones, loin des côtes, où ni le vent ni les courants marins ne sont capables d’apporter suffisamment de fer peuvent être ensemencées par les dépôts de cendres produites lors des éruptions volcaniques.
Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.
Source : futura-sciences.com
Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.
Source : futura-sciences.com
06:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, plancton, fer, biodiversité, volcans, environnement
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