Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

océans,changements climatiques,environnement,innovations,architecture,ville,urbanisme


Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

jeudi, 07 mai 2015

Le gulf Stream s'essouffle, s'arrêtera-t-il ?

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline », est l'un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue l'eau chaude des océans vers le nord et l'eau froide vers le sud, c'est aussi ce qu'on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l'origine du climat tempéré que l'on connait dans l'ouest de l'Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s'essouffle bien. Des observations multiples et concordantes montrent que depuis les dernières décennies, ce système de courants s'affaiblit comme jamais au cours du siècle voire même du millénaire passé. En cause : la fonte graduelle, et qui s'accélère, de la calotte glacière du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique. C'est un facteur clé pouvant contribuer au ralentissement de cette circulation méridienne de retournement. S'il s'affaiblissait encore, les écosystèmes marins seraient impactés tout comme le niveau de la mer et les systèmes climatiques d'Amérique et d'Europe.

changements climatiques,gulf stream,océans,groenland,climat,sciences


Si la circulation s'affaiblit trop, elle peut même complétement s'arrêter, or la dérive nord-atlantique est considéré comme un élément possible du basculement du système terrestre. Cela se traduirait par un changement relativement rapide et difficile à enrayer. Les derniers rapports du Intergovernmental Panel on climate Change (IPCC) estiment qu'il y a une chance sur dix pour que cela se produise déjà au cours de ce siècle.


Source : notre-planete.info

mardi, 07 avril 2015

La baleine régule l’écosystème océanique

Des nuages au varech, en passant par le krill, la baleine régule tout l’écosystème océanique.Cette infographie, réalisée par Catherine Doutey, montre les liens complexes qui unissent les grands cétacés et leur environnement, le réseau trophique dont parle George Monbiot. La notion de réseau trophique désigne l'ensemble des relations trophiques existant à l'intérieur d'une biocénose entre les diverses catégories écologiques d'êtres vivants constituant cette dernière (producteurs, consommateurs, décomposeurs). Il peut aussi se définir comme étant la résultante de l'ensemble des chaînes alimentaires unissant les diverses populations d'espèces que comporte une biocénose.

écosystème,environnement,océans,cétacés,baleines,varech,krill


Que l’on supprime la baleine et tout se dérègle, avec des effets en cascade : par exemple, les orques, pour se nourrir, se rabattent sur les phoques et les loutres, les oursins pullulent et le varech disparaît.

Source : courrierinternational.com

mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

dimanche, 08 février 2015

La forêt sous la Manche

L’océanographe Dawn Watson, a découvert par hasard les vestiges d’une forêt engloutie, vieille de 6000 ans, dans la Mer du Nord. Cette forêt qui reliait la France à l’Angleterre date d’environ 6000 ans. C’est une tempête qui a touché la côte du Norfolk en 2013 qui a rendu cette forêt sous les eaux visible.


Une forêt engloutie sous la Manche découverte... par LePoint
Cette forêt appelée Doggerland n’est pas inconnue des géologues. Elle se trouvait entre la France et l’Angleterre durant une ère glaciaire, lorsque le niveau des mers était 100 mètres plus bas qu’aujourd’hui. Elle a ensuite été engloutie lors de la dernière fonte des glaces, il y a 6000 ans, ce qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir une île.

samedi, 10 janvier 2015

Quelle est l'origine des océans ?

L'une des hypothèses principales concernant la formation de la Terre stipule qu'il faisait si chaud quand la Terre s'est formée il y a 4,6 milliards d'années que l'eau qui aurait pu s'y trouver aurait du s'évaporer. Et pourtant, deux tiers de la surface de la terre sont recouverts d'eau, alors d'où vient-elle ? Dans ce scénario, l'eau aurait été apportée sur Terre après que celle-ci ait refroidi, vraisemblablement lors de collisions avec des comètes et des astéroïdes. La contribution relative de ces classes d'objets à la réserve d'eau de notre planète fait par contre toujours l'objet de débats.

océans,eau,mer,comètes,planète,histoire,hydrogène,système solaire


La clé pour déterminer l'origine de l'eau se trouve dans son « goût », dans le cas présent la proportion de deutérium (de l'hydrogène avec un neutron supplémentaire) par rapport à l'hydrogène standard.
Des simulations théoriques montre que ce ratio devrait changer en s'éloignant du Soleil et avec le temps dans les premiers millions d'années, ce qui en fait un important indicateur de la formation et l'évolution du Système Solaire à ses tout débuts.
Un objectif clé est de comparer cette valeur pour différentes sortes d'objets avec celle que l'on a mesurée pour les océans terrestres, et ce afin de déterminer dans quelle proportion chaque type d'objet a pu contribuer à l'eau sur Terre.
Les comètes en particulier sont des outils uniques pour sonder le Système Solaire primitif : elles recèlent de la matière laissée par le disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, et devraient ainsi refléter la composition primordiale de leur région d'origine.

Source : notre-planete.info

samedi, 15 novembre 2014

A l’origine, il n’y avait rien.

A l’origine, il n’y avait rien. Ni matière ni espace. Ni temps. Et puis, une étincelle a jailli. Extrêmement puissante, c’est elle qui a mis le feu engendrant ce que les scientifiques ont appelé le «Big Bang». C’était la création de l'univers, il y a 14 milliards d’années environ. Selon l’astrophysicien Francis Rocard, dix milliards d'années plus tard, le Soleil s’est formé, Jupiter aussi. La Terre, elle, s’est créée environ 20 à 30 millions d’années après. Ensuite, une perturbation a envoyé les comètes aux quatre coins de l’univers. Selon l'astrphysicien, on pense que ce sont elles qui en tombant sur la Terre ont ensemencé les océans.
astronomie,atmosphère,terre,planète,vie,biologie,espace
Le projet initial de la mission Rosetta consistait à ramener sur Terre un «échantillon cométaire». «Trop compliqué !» ont finalement tranché les scientifiques. «Les molécules qu'on souhaite analyser n'ont pas bougé depuis des milliards d'années. Nous n'aurions pas pu les faire revenir sur Terre sans les endommager lors du voyage. Du coup, les expériences menées n'auraient pas eu de sens», selon l'astrophysicien Francis Rocard. Le robot Philae a donc été équipé d'un concentré de technologie high-tech afin de réaliser les expériences in situ.


Source : la21e.20minutes.fr

mercredi, 29 octobre 2014

L’inlandsis du Groenland fond

Que réserve l’avenir à ce sujet ? Pour le savoir, l’océanographe Alan Condron de l’université de Massachusetts Amherst a modélisé ce qui s’est passé dans l’Atlantique nord lorsque l’inlandsis laurentidien a libéré des quantités importantes d’icebergs et d’eau douce froide, voici 21.000 ans. Les chercheurs ont analysé des images haute résolution des fonds marins bordant la côte est des États-Unis du cap Hatteras, une avancée de terre insulaire située dans l’état de Caroline du Nord, jusqu’en Floride. Ils ont identifié environ 400 marques d’affouillement dans les sédiments qui ont été formées par des icebergs dérivant dans l’atlantique nord au moment où elle était plus basse d’environ 100 km, lors de la dernière glaciation. La profondeur de certain de ces affouillements indique que les icebergs qui les ont laissés avaient une hauteur de 300 m, ce qui est comparable avec ceux que l’on retrouve au large du Groenland de nos jours.

groenland,changements climatiques,océans,amérique,canada,iceberg,atlant


Il y a 21.000 ans, la Terre était en train de se réchauffer, d’immenses lacs d’eau de fonte glaciaire se formaient en Amérique du Nord. Des barrages de glace cédaient périodiquement injectant de grandes quantités d’eau douce et de glace dans l’Atlantique au niveau de la baie d’Hudson et du golfe du Saint-Laurent, au Canada. Les calculs conduits par l’océanographe Alan Condron montrent que les icebergs résultant de ce phénomène obliquaient rapidement sur la droite pour se diriger en direction des tropiques. Parcourant 5.000 km en moins de quatre mois, certains d’entre eux finissaient par rejoindre les eaux des Bahamas.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 25 juillet 2014

Au niveau des océans, + 0,64°C

En juin 2014, la température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint 16,22 degrés Celsius, soit 0,72 °C au-dessus de la moyenne (15,5 °C) du 20e siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Ce record a été particulièrement marqué dans l'hémisphère Nord avec une anomalie positive moyenne de 0,81 °C, contre + 0,63 °C pour l'hémisphère sud.

juin,ete,températures,océans,météo,changements climatiques


C'est au niveau des océans que l'augmentation des températures a été la plus notable : + 0,64°C par rapport à la moyenne du 20e siècle, située à 16,4°C. C'est le mois de juin le plus chaud depuis 1880 pour les océans. Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur.

Source : notre-planete.info

mercredi, 16 juillet 2014

6% des requins sont dangereux

Officiellement, une trentaine d'espèces de squales sur les 500 répertoriées sur la planète, soit 6 %, s'avèrent dangereuses pour l'Homme. Dans le monde, environ 5 accidents mortels par an, suite à une attaque de requin, sont recensés. À titre de comparaison, les éléphants, les tigres et les méduses causent la mort d'une centaine de personnes et les hippopotames font 3000 victimes.

requin,gaspillage,poisson,consommation,pêche,océans,environnement


Les Hommes tuent de 40 à 100 millions des squales des océans par an pour les consommer ou pour d'autres usages, maroquinerie, cosmétique notamment. Ils sont parfois aussi maintenus en captivité, pris accidentellement dans les filets de pêche ou bien victimes d'opérations d'extermination de leur espèce. Le shark finning, pêche aux ailerons en anglais, s'intéresse à récupérer cet appendice. Il ne représente que 5 % de son corps, les 95 % restants, jugés inintéressants, étant rejetés en mer. Parfois, l'animal amputé mais encore vivant coule à pic et subit une longue agonie.

source : futura-sciences.com

mercredi, 02 juillet 2014

En ai-je vraiment besoin ?

Une quantité importante et non quantifiable de déchets plastiques entre dans la mer à travers les déchets, les décharges mal gérées, les activités touristiques et la pêche. Certaines de ces matériaux coulent au fond de l'océan, alors que d'autres flottent à la surface et peuvent traverser de grandes distances via les courants océaniques : ils s'échouent alors sur les littoraux et s'accumulent dans les gyres océaniques. Selon le rapport Valuing Plastic (Valoriser le plastique), soutenu par le PNUE et produit par Plastic Disclosure Project (PDP) et Trucost, la pollution marine coûterait 13 milliards de dollars par an, c'est le coût en aval le plus important dans la gestion des plastiques.

pollution,plastique,déchets,environnement,océans,consommation,consommer autrement,pétrole


On parle souvent dans les médias et les réseaux sociaux de Boyan Slat un étudiant hollandais de 20 ans qui a présenté en octobre 2012, un concept de navire équipé de barrages flottants qui pourraient filtrer les déchets dans l'océan. Des dizaines d'ingénieurs travaillent à la réalisation d'un prototype qui laisserait passer le plancton et bloquerait les micro-plastiques. Si c'est une première réponse louable, elle reste limitée aux macro-déchets qui entrent dans les océans, avant qu'ils n'atteignent les gyres mais ce n'est pas une solution pour le plastique déjà accumulé dans les gyres actuels.
Les tendances de production, les modes d'utilisation et les changements démographiques devraient entraîner une utilisation accrue du plastique. Chaque achat doit être réfléchi : "en ai-je vraiment besoin ?", "ne pourrait-on pas me le prêter par ailleurs ?", "pourrais-je en trouver un d'occasion à très bas prix ?". Nous devons être particulièrement vigilants en ce qui concerne les déchets : les mettre aux ordures et les trier, quelque soit l'environnement dans lequel nous nous trouvons.

Source : notre-planete.info

jeudi, 12 juin 2014

Une station sous-marine au large de la Floride

Fabien Cousteau, le petit-fils de l'explorateur des océans Jacques-Yves Cousteau, passe 31 jours à étudier l'océan avec cinq autres scientifiques dans une station sous-marine au large de la Floride, aux États-Unis. Les activités de recherche portent sur le changement climatique et les modifications inhérentes à ce phénomène dans l'acidification de l'océan, mais aussi sur l'impact de la pollution par les plastiques ou encore sur la surconsommation des ressources et le déclin de la biodiversité.

océans,pollution,mer,écologie,usa,changements climatiques


Une étude sera focalisée sur la performance physiologique d'une espèce d'éponges de 2000 ans, appelée baril de rhum (Xestospongia muta), en fonction des fluctuations de l'environnement. Ces procédés ne sont pas seulement essentiels pour la survie de l'animal : ils affectent également la quantité d'énergie disponible pour le reste du récif. L'espèce, par ses capacités de filtration, transforme la matière organique dissoute en une forme utilisable par d'autres.

Source : futura-sciences.com

mardi, 20 mai 2014

Lhydrolienne L'Arcouest de Paimpol-Bréhat

Début avril 2014, l'hydrolienne L'Arcouest a été relevée avec succès par les équipes de DCNS et de sa filiale OpenHydro, après quatre mois de tests en conditions réelles au fond de la mer au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor). Ces essais concluants ont permis de démontrer les performances de l'hydrolienne en termes de rendement et de fonctionnement, validant le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes.

hydrolienne,énergies renouvelables,électricité,environnement,bretagne,paimpol,marées,océans


Les tests sur le site de Paimpol-Bréhat ont permis de valider le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes. Les équipes de DCNS vont désormais analyser toutes les données recueillies pendant ces quatre mois de tests. L'hydrolienne L'Arcouest va être réacheminée à bord de la barge Triskell jusqu'au port de Brest, où chacun de ses composants va être minutieusement inspecté. Ce retour d'expérience précieux va permettre aux équipes de DCNS et OpenHydro de finaliser le design de l'hydrolienne de deuxième génération, d'une puissance de 2 MW (contre 0,5 MW actuellement).


Source : notre-planete.info

mardi, 13 mai 2014

Comment devenir waterman testeur ?

Ce mois-ci, Damien, waterman testeur chez Surfrider, répond à la demande "Comment devenir waterman testeur et en quoi cela consiste ?"

mardi, 06 mai 2014

L’expédition 7ième continent

Hier, à Fort-de-France, en Martinique, un voilier a mis le cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes.

ExpCont7_Atlantique.jpg


L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

Source : futura-sciences.com

samedi, 05 avril 2014

Dépolluer les océans en 5 ans

Il y a dans les océans, 5 principaux gyres océaniques, de gigantesques tourbillons animés par la force de Coriolis. Tous entraînent dans leurs courants des tonnes de déchets, qui y restent bloqués, en majorité des plastiques, auxquels il faut entre 50 et 1000 ans pour se décomposer. Boyan Slat, étudiant ingénieur en aérospatiale aux Pays-Bas, a présenté son projet Ocean Cleanup qui mobiliserait des bases fixes et laisserait les courants faire le reste, c’est-à-dire amener les déchets dans les barrages flottants.

océans,pollution,écosystème,plancton,plastique


Selon une hypothèse qui nécessite d’être testée, le plancton pourrait nager en dessous des barrages, afin d’éviter de perturber l’écosystème. Le plastique, en revanche même les petits morceaux, resterait bloqué. Les plateformes sont pensées pour être autosuffisantes, en utilisant la force des courants, des vagues et du soleil. Le barrage flottant prendrait la forme d’une raie manta permettant d’épouser le parcours des courants marins empruntés par les déchets plastiques.

Source : consoglobe.com

dimanche, 23 mars 2014

Oh ! combien de marins, combien de capitaines

Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ?

Combien de patrons morts avec leurs équipages ?
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée,
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus
Oh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

alimentation,poissons,pêcher,environnement,aquaculture,sciences,écosystème,océans,mer,consommer


L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

samedi, 11 janvier 2014

Tiwal, premier dériveur pneumatique

Pliable et compact, le Tiwal est le premier dériveur pneumatique et performant pour les loisirs nautiques, et le plus insolite des petits bateaux présentés au salon nautic de Paris 2012. Conçu pour le plaisir de naviguer en toute simplicité et procurer des sensations de glisse, ce bateau polyvalent, fiable et marin, utilisable en solo pour une pratique sportive, ou à deux pour la ballade, ne mesure que 3,20m et est doté d’une voile de 5m2. Il est pliable, compact et tient dans deux sacs.


Marion Excoffon diplômée de L’ENSCI-Les Ateliers à Paris, est à l’origine du concept, et a bénéficié de l’expérience du designer Antoine Fritsch dans l’élaboration du dériveur pneumatique Swell, qui a donné naissance au Tiwal. La première série du Tiwal conçu par l’agence Excoffon Design, devrait être commercialisée au prix d’environ 5000 euros TTC.

Merci à Claude pour cet article.

Source : allboatsavenue.com

mercredi, 08 janvier 2014

L'incertitude n'est pas l'ignorance

L'atmosphère comme les océans sont des fluides en mouvement, imprévisibles au-delà d'une certaine échéance. Mais les incertitudes climatiques sont aussi étroitement liées aux choix des sociétés, à la manière dont elles vont réagir au changement. Ces incertitudes définissent une échelle de risques qui croît avec le temps et le réchauffement.

changements climatiques,climat,océans,atmosphère,sciences,société,foret


L'incertitude n'est pas l'ignorance. On a appris beaucoup sur le climat en quelques décennies, même si n ous ne savons pas encore prédire avec exactitude ce qu'il va se passer, de la stabilité des grandes forêts au recul du Gulf Stream, dont on ne sait s'il peut se produire brutalement ou de manière progressive.

D'après l'article d'Hervé Le Treut, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace publié dans l'Express n°3230