Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 15 août 2010

La morue et le hareng

La morue disparaît inéluctablement. En 20 ans les océans ont perdu plus des trois quarts de leur réserve et les stocks ne se reconstituent plus. En 1992, après plus de cinq siècles de pêche, le Canada a fermé la pêcherie de Terre Neuve pour préserver la morue. Mais depuis ce moratoire, la morue n'est pas revenue au large des côtes canadiennes.

morue-hareng.jpg

Les morues sont des prédateurs du hareng, si elles sont moins nombreuses, leurs proies subissent une pression de prédation moins forte et se multiplient. Les harengs s'attaquent alors aux oeufs et aux larves de morue. La morue de prédateur passe au statut de proie. Ainsi, le stock de harengs a augmenté mais celui de la morue ne s'est pas reconstitué. Les écosystèmes aquatiques n'ont pas toujours la capacité de se rétablir même si on institue un moratoire sur plusieurs années.

vendredi, 13 août 2010

Pour surfer, il faut commencer le plus jeune possible

Le surfeur passe les trois quarts de son temps à ramer à plat ventre pour atteindre le large. Dès qu'il aperçoit une vague qui lui convient, il cherche à la prendre au bon moment ni trop tôt ni trop tard, à la bonne vitesse. C'est vraiment le moment le plus délicat. Il faut commencer le plus jeune possible avec une combinaison qui favorise la flottabilité et des planches surdimensionnées. Les jeunes de 6 à 8 ans peuvent s'initier dans les jardins des vagues. Les jeunes, natifs des bords de mer, ont une avance considérable sur les citadins.

surf-aquitaine.gif

Avant de devenir une activité physique, le surf était un rite que les Polynésiens devaient accomplir en affrontant les vagues. Puis aux Etats Unis, dans les années 1970, se développe le culte de la vague parfaite pour communier avec la nature. En France, le surf apparaît un peu plus tard pour profiter des vagues des plages de Biarritz. Depuis quelques temps on voit même des planchistes dévaler la dune du Pilat près d'Arcachon, en sand-board sur le sable. La glisse et le surf sont devenus un art de vivre.

mercredi, 28 juillet 2010

L'huître, un pur produit de la mer

L'huître est un bivalve qui se nourrit de plancton.

huitre02.png

Le manteau est ce fin voile de chair qui assure la croissance et le développement de la coquille Il contribue aussi à la fabrication de la nacre qui en recouvre l'intérieur. La charnière commande l'ouverture de l'huître tandis que le muscle adducteur la maintient fermée. Les branchies ont deux rôles bien distincts : la respiration et l'apport des matières nutritives jusqu'à la bouche de l'huître. Si une huître est bien ouverte, il arrive qu'on voit battre le coeur de l'huître qui se situe juste au-dessus du muscle adducteur. Le sang de l'huître est incolore.

L'huître est un pur produit de la mer, réceptacle de tous les bienfaits marins.

huitre01.png

L'huître a des qualités reconstituantes et thérapeutiques reconnues. On la prescrivait autrefois comme médicament pour les enfants à la santé fragile. Elle est en effet une source de vitamines et particulièrement en vitamine B12, de fer, de cuivre et surtout d'iode, éléments indispensables à l'organisme. les huîtres sont particulièrement riches en vitamine B12 et en fer. Mais ce qui prime dans l'huître, c'est avant tout son goût incomparable.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ostrea.org

dimanche, 25 juillet 2010

Les micro-harpons des méduses

Du bord de l’ombrelle partent des tentacules qui portent de minuscules dards urticants. Ces dards peuvent tuer les petites crevettes et les petits poissons dont se nourrit la méduse.

La méduse ne poursuit pas sa proie. Elle n’attrape que celles qui s’aventurent dans le piège formé par ses tentacules urticants. Elle tend simplement ses « filets » et attend qu’une victime les touche.

Les tentacules abritent une quantité de cellules qui contiennent un micro-harpon et un venin dans une capsule. Dès que les cils des tentacules ont détecté une proie, l’animal, par une contraction musculaire, fait éclater la capsule et libère le micro-harpon qui sert à injecter le poison. Plus la proie se débat, plus l’étau se ressert. Il ne lui reste plus qu’à hisser sa victime jusqu’à son tube digestif où elle l’a transforme en soupe de poisson. La capacité de digestion de la méduse est telle qu’elle peut, dit-on, commencer à digérer la tête d’un poisson alors que la queue frétille encore hors de sa bouche.


Méduses des profondeurs (Drifters of the deep)
envoyé par tartenpion333. - Regardez des vidéos d'animaux drôles.

Pour en savoir plus sur les méduses, on peut consulter le site dinosoria.com

06:33 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, environnement

samedi, 24 juillet 2010

La méduse est un animal unique en son genre

La méduse est un animal unique en son genre, qui ne ressemble même pas à ses cousins les plus proches : les coraux et les anémones de mer. Il y a 600 millions d’années, les méduses peuplaient déjà les océans. Aujourd’hui, il en existe environ 4 000 espèces.

meduses.png

La méduse est un invertébré au toucher gélatineux dont le corps est essentiellement formé d’un disque, appelé ombrelle. Au milieu de ce corps, s’ouvre la bouche entourée de bras, les bras labiaux. Son corps, qui est une masse de gélatine, est appelé mésoglée. Il est constitué de collagène et contient environ 95% d’eau. Pour cette raison, une méduse qui s’échoue sur une plage, fond en quelques heures. La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. Aussi absorbe t-elle l’oxygène par la bouche et la peau. La méduse possède des cellules photosensibles qui lui permettent de voir. Pour avancer, la méduse contracte son corps gélatineux qui projette un jet d’eau et la propulse. Pour freiner ou s’arrêter, elle redéploie son ombrelle qui fait office de « parachute ». Au moment de sa progression, la méduse a les tentacules et les bras oraux allongés dans le sens du déplacement.

Le principal prédateur de la méduse est la tortue marine, principalement les jeunes qui en font leur menu favori. Mais, les anémones de mer peuvent également devenir des prédatrices. Contrairement aux méduses, elles passent leur vie, ancrées à un rocher ou sur du corail.

dimanche, 18 juillet 2010

Comment se forment les vagues

Une vidéo de la télévision de la voile

une incroyable machine à fabriquer des vagues... à découvrir

 

08:52 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, sciences

dimanche, 04 juillet 2010

Le recensement de la biodiversité par Tara Oceans

L'expédition Tara Oceans a pour objectif de contribuer au recensement de la biodiversité et à la biogéographie des espèces clés pour la structuration des écosystèmes planctoniques actuels et d'établir un temps 0 de référence, en terme de biodiversité, pour les études futures dans le contexte des changements climatiques et environnementaux en cours.

tara-ocean01.jpg

Après plus de 9 mois d'expédition, 56 stations d'échantillonnage des écosystèmes planctoniques, couvrant une grande variété d'écosystèmes (anoxique, plus ou moins riche en sels nutritifs, côtiers, au large ou avec des structures physiques particulières comme le tourbillon de Chypre), ont été réalisées en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Mer d'Arabie et océan Indien.
Tara ayant un faible tirant d'eau, 28 plongées ont été effectuées sur le site corallien environnant Djibouti, 17 sur le site de Saint Brandon, un atoll corallien de l'océan Indien (au nord de l'Ile Maurice) jamais échantillonné et 20 sur le récif corallien de Mayotte.

Une vidéo à l'Institut océanographique de l'île Maurice : Rubbie a ramené une espèce de corail toute particulière, depuis un an, elle réintroduit des coraux dans les lagons mauriciens.


Les premiers échantillons planctoniques acquis sont de très bonne qualité et exploitables. La quantification des groupes d'organismes, depuis les virus jusqu'aux larves de poissons, à l'aide de microscopes automatisés a déjà commencé et est complète pour certaines stations de prélèvement.
De nouveaux virus bactériens ont été découverts en grand nombre.


Le séquençage moléculaire massif d'organismes ayant des tailles comprises entre quelques microns et un millimètre a commencé au Genoscope et fonctionne. Les premières estimations montrent qu'il est effectivement possible de caractériser la biodiversité globale des stations échantillonnées en utilisant cette nouvelle méthode. La comparaison des séquences trouvées avec celles déjà présentes dans les bases de données mondiales confirme qu'une infime partie seulement est connue. L'échantillonnage des récifs coralliens a été un succès, mais l'analyse des échantillons a tout juste commencé.

On peut lire le premier bilan de l'expédition Tara Ocean sur le site insu.cnrs.fr

mardi, 29 juin 2010

La qualité des eaux de baignades s'améliore

Chaque année, des millions d'Européens passent leurs vacances et week-end à la plage. Tous sont naturellement intéressés par la qualité des eaux de baignade. L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) et la Commission européenne présentent le rapport 2009 sur les eaux de baignade qui aidera les Européens à choisir leur zone de baignade en toute connaissance de cause. Le rapport évalue la qualité des eaux de baignade dans l'ensemble des 27 États membres de l'UE et indique les zones dans lesquelles la qualité des eaux de baignade devrait être la meilleure cette année.

eaux-baignades2009-01.png

Ce rapport dresse un aperçu complet de la qualité des eaux de baignade dans les États membres de l'Union européenne au cours de la saison balnéaire 2009. Il indique ainsi les zones dans lesquelles la qualité des eaux devrait être bonne en 2010. En outre, il démontre l'évolution de la qualité des eaux de baignade de 1990 à 2009.

La première législation européenne sur les eaux de baignade, la directive sur les eaux de baignade a été adoptée en 1975 et est entrée en vigueur en 1976. Son principal objectif est de protéger la santé publique et le milieu aquatique dans les zones côtières et intérieures contre la pollution.

Pour 2009, le message essentiel de ce rapport est que 95,6 % des zones de baignade en eaux côtières européennes et 89,4 % de celles en eaux intérieures étaient conformes aux normes minimales de qualité de l'eau définies par la directive européenne sur la qualité des eaux de baignade.

eaux-baignades2009-02.png

La visionneuse de carte WISE est disponible à l'adresse : http://www.eea.europa.eu/themes/water/interactive//bathing

On peut télécharger ce rapport sur le site eea.europa.eu

dimanche, 27 juin 2010

Trois pays continuent à chasser la baleine en dépit du moratoire.

Réunis à Agadir au Maroc, les délégations de soixante-quatorze pays de la Commission baleinière internationale (CBI) ne sont pas parvenues à un accord concernant le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine.

Trois pays, le Japon, la Norvège et l'Islande, continuent à harponner des cétacés. Le projet d'accord soumis par la Commission baleinière à ses adhérents avait pour objectif de permettre le contrôle de l'ensemble des chasses, aborigènes, commerciales et scientifiques, en fonction de quotas annuels respectant les recommandations scientifiques pour protéger les baleines avec en contre partie la fin du moratoire décidé en 1986.

La Norvège et l'Islande continuent à chasser le cétacé en dépit du moratoire, alors que le Japon dit pratiquer une chasse scientifique autorisée mais très controversée. En 2009, ces trois pays ont capturé plus de 1500 baleines, dont plus des deux-tiers pêchées par la flotte du Japon. D'après l'Institut du bien-être animal (AWI) à Washington, ce sont plus de 33000 baleines qui ont été tuées depuis l'entrée en vigueur du moratoire en 1986

On peut relire toute une série d'articles sur la chasse à la baleine en consultant le site maxisciences.com

mercredi, 05 mai 2010

Nous avons besoin de la mer

La mer a aussi besoin de nous

Ce mercredi soir, à 20h35 sur France 3, diffusion du troisième épisode de Vu du Ciel consacré au patrimoine marin mondial : sa diversité, ses richesses et les menaces qui pèsent sur lui.

Ressource essentielle à la vie de nombreuses populations tout autour du globe, la mer est pourtant soumise à la surpêche. L'aquaculture peut-être une solution. Déjà la moitié du poisson consommé aujourd'hui provient de ce mode de production. Actuellement dans le monde, c'est une des activités commerciales qui connaît le développement le plus important. Mais elle n'est pas écologiquement irréprochable car ces poissons sont nourris avec de la farine de poissons sauvages peu appréciés par les consommateurs.

lamerabesoin02.png

La mer est aussi soumise aux espèces envahissantes. Le « crabe de Staline », une araignée de mer géante, espèce du Pacifique Nord, a été introduit en mer de Barents par les russes au temps de l'Union Soviétique. Depuis il ne cesse de se développer au détriment des autres espèces indigènes car il ne connaît pas de prédateur dans son nouveau milieu. Il descend le long des fjords vers nos côtes. Seules les eaux chaudes du détroit de Gibraltar pourront stopper sa progression.

vendredi, 13 novembre 2009

Après nous le déluge...

Ce soir, vendredi 13 novembre, sur France 3, une émission spéciale de Thalassa depuis Copenhague au Danemark : Après nous le déluge...

apres-nous-ledeluge03.png

C’est une certitude, le réchauffement de la planète est en marche et le niveau de la mer va monter d’un mètre au minimum d’ici 2100. Les émissions de gaz à effet de serre doivent impérativement baisser de moitié d’ici 2050. La Commission Européenne a déjà fixé des objectifs pour 2012 : les « 3 fois 20 ». Soit 20% d’économie d’énergie, 20% d’énergie renouvelable dans la consommation et 20% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Tels sont les enjeux de la conférence des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain. Pour l’humanité, c’est une occasion historique de se mesurer à un vrai  défi et de le résoudre de manière décisive, si l’on veut éviter que le changement climatique ne tourne au chaos climatique.

Parmi tous les reportages :

apres-nous-ledeluge-02.jpgLa France en panne, un reportage d’Isabelle Billet, Yvon Bodin et Olivier Bonnet.
Pour récupérer l’énergie de la houle, des courants, de la température, des vents marins, nombreux sont les ingénieurs et chercheurs qui planchent sur les hydroliennes, éoliennes, « houloliennes », « courantoliennes »…
Mais, à l’heure actuelle, rien n’est en place. Pourquoi tant de lenteur, pourquoi ce manque d’investisseurs ?

apres-nous-ledeluge-01.jpgCO2, l'ennemi public n°1, un reportage de Stéphan Poulle , Nicolas Koutsikas, Nicolas Vrignon, Ch. Auxémery et O. Bonnet.
Les océans abritent de gigantesques pompes à carbone capables de capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour le stocker au fond des mers. Pompe physique, pompe biologique, nous découvrons ces incroyables machines sous-marines qui jouent un rôle écologique majeur en absorbant près du tiers de nos émissions de CO2. En cas de saturation, cette belle mécanique pourrait un jour se gripper sous les effets du réchauffement de la planète et mettre en péril le fragile équilibre de notre machine climatique.


Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'émission thalassa.france3.fr

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

vendredi, 04 septembre 2009

Tara sur les océans pour étudier les écosystèmes

Pour la rentrée, Thalassa propose une expédition de 10 mois, entre Lorient et Madagascar, à bord du voilier Tara. Avec Jean Louis Etienne, cette goélette en aluminium a déjà navigué de la péninsule Antarctique au Spitzberg. Ce bateau est engagé dans une nouvelle expédition océanique qui va durer trois ans. L'objectif est d'établir une carte mondiale des écosystèmes planctoniques et de mieux comprendre comment les océans, deuxième producteur d'oxygène après les forêts, réagissent au changement climatique et aux pollutions.

oceans-tara01.jpg

Durant 10 mois, nous pourrons partager le quotidien des scientifiques embarqués sur ce voilier en consultant le site de Thalassa et en regardant bien sûr les reportages de l'émission du vendredi soir sur France 3. Voici les différentes escales prévues après le départ de Lorient : Lisbonne, Tanger, Alger, Barcelone, Nice, Naples, Lavalette, Tripoli, Dubrovnik, Athènes, Larnaca, Beyrouth, Alexandrie, Hurghada, Djedda, Massawa, Djibouti, Mascat, Abu Dhabi, Karachi, Mumbai, Goa, Male, La Réunion, Antsiranana, Mayotte et Tuléar au sud de Madagascar le 18 juin 2010.

oceans-tara02.jpg
Ensuite Tara poursuivra son périple sans Thalassa.