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vendredi, 01 juin 2012

Respecter les heures de repas

Selon une récente étude américaine, la fréquence et le moment de la journée où l'on mange seraient des facteurs plus importants que les aliments consommés dans la prise de poids. Des chercheurs du Salk Institute de La Jolla en Californie ont étudié chez des souris le lien entre le sur-poids et le moment de la journée où l'on s'alimente. Dans leur étude publiée dans la revue Cell Metabolism, ils expliquent que respecter des heures régulières pour le repas et des périodes de jeûne dans la journée permettrait de rester en bonne santé même en consommant des aliments plus gras.

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Les scientifiques estiment que limiter le temps des repas permet d'accorder au système métabolique davantage de temps pour remplir ses fonctions sans qu'elles soient interrompues par un nouvel influx de nutriments. En outre, ils soulignent que les choix de nourriture deviennent généralement moins sains au fur et à mesure que la journée avance. Si le petit-déjeuner inclut souvent des céréales ou des fruits, les en-cas tardifs sont composés d'aliments plus caloriques. D'où l'importance de bien choisir les moments pour s'alimenter.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter l'article publié sur le site maxisciences.com

lundi, 21 mai 2012

Les mérous suscitent l’émerveillement

Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.

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Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

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Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

mardi, 17 avril 2012

Un nouveau «French Paradox»

 Les Américains et les Canadiens sont bien mieux informés que les Français de la teneur en graisses des aliments, une connaissance qui ne les protège pourtant pas du surpoids, selon une étude publiée dans le British Food Journal. Sur l’ensemble des produits testés, beurre allégé ou non, lait entier, demi-écrémé ou écrémé, margarine, huiles de tournesol et d’olive, poisson et viande, ils sont 42,7% des Français à avouer ne pas connaître la teneur en matières grasses, contre seulement 4,3% des Américains et 12,5% des Canadiens. Même divergence quant à la connaissance des divers lipides: 6% des Canadiens, 9% des Américains et 17% des Français admettent ignorer s’il est conseillé de réduire son apport en acides gras saturés, en acides gras insaturés ou s’il ne faut en modifier aucun.

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Selon les auteurs, le niveau de connaissance nutritionnelle est certes meilleur en Amérique du Nord, mais il pourrait entraver une vision plus globale de l’alimentation. Voire engendrer une confusion contre-productive : pour preuve, les chiffres du surpoids et de l’obésité, qui en 2006 touchaient 41,6% des Français et 70,8% des Américains, signe pour les chercheurs d’un nouveau «French Paradox».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site journaldelenvironnement.net

mercredi, 05 mai 2010

Nous avons besoin de la mer

La mer a aussi besoin de nous

Ce mercredi soir, à 20h35 sur France 3, diffusion du troisième épisode de Vu du Ciel consacré au patrimoine marin mondial : sa diversité, ses richesses et les menaces qui pèsent sur lui.

Ressource essentielle à la vie de nombreuses populations tout autour du globe, la mer est pourtant soumise à la surpêche. L'aquaculture peut-être une solution. Déjà la moitié du poisson consommé aujourd'hui provient de ce mode de production. Actuellement dans le monde, c'est une des activités commerciales qui connaît le développement le plus important. Mais elle n'est pas écologiquement irréprochable car ces poissons sont nourris avec de la farine de poissons sauvages peu appréciés par les consommateurs.

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La mer est aussi soumise aux espèces envahissantes. Le « crabe de Staline », une araignée de mer géante, espèce du Pacifique Nord, a été introduit en mer de Barents par les russes au temps de l'Union Soviétique. Depuis il ne cesse de se développer au détriment des autres espèces indigènes car il ne connaît pas de prédateur dans son nouveau milieu. Il descend le long des fjords vers nos côtes. Seules les eaux chaudes du détroit de Gibraltar pourront stopper sa progression.

mercredi, 13 février 2008

Exposition écocitoyenne

139b88e291f1b37ab56464c8f99902c4.jpgDans le cadre des activités du Parc Naturel Régional du Vexin, une exposition écocitoyenne est présentée au musée du Vexin français à Théméricourt jusqu'au 30 mars 2008.
Pour faire comprendre l'intérêt d'un comportement écocitoyen et vivre plus en harmonie avec notre environnement, cette manifestation ludique et interactive aborde la notion d’empreinte écologique dénonçant les méfaits de la surconsommation et de la pollution.
Pour tout renseignement, on peut contacter la maison du Parc en téléphonant au 0 810 16 40 45.