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vendredi, 12 avril 2013

Les oméga-3 ont différents effets bénéfiques sur la santé

Dans les années 1970, deux médecins danois se sont rendu compte que les populations du Groenland vivaient plus longtemps et développaient moins de maladies cardiovasculaires. Ceci serait dû à leur régime alimentaire. Les Inuit consomment effectivement très peu de viande et se nourrissent presque exclusivement de poisson. Ils absorbent 147 kg de poisson par personne et par an, contre 7 kg pour un Américain moyen, et encore moins pour un Européen.

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Les poissons gras tels que le saumon, le thon ou la sardine, sont très riches en oméga-3. Ces derniers sont des acides gras poly-insaturés et sont essentiels, car notre organisme ne peut pas les fabriquer. Les oméga-3, dont les deux principaux sont l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), doivent donc être fournis par l'alimentation. L’huile de poisson en est une source riche.

Les oméga-3 présentent différents effets bénéfiques sur la santé, ils augmentent la plasticité des cellules et améliorent la transmission de l’influx nerveux. De nombreux travaux ont également mis en évidence une action anti-inflammatoire des oméga-3. Ils limiteraient l’hyperactivité des lymphocytes T afin d’éviter les risques d’inflammation. Une étude récente, publiée dans Journal of Leukocyte Biology, a souligné un nouveau rôle de ces précieux acides gras, qui viendraient renforcer le système immunitaire.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 19 septembre 2012

Les produits bio sont-ils meilleurs ?

Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ».

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La lecture de l’étude dans son intégralité révèle des surprises.
En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3, que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants. Ils concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels…tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées, des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité.
En matière de contaminations microbiennes, la conclusion est la même que celles d’études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.


Source : http://blog.biolineaires.com/

mardi, 17 avril 2012

Un nouveau «French Paradox»

 Les Américains et les Canadiens sont bien mieux informés que les Français de la teneur en graisses des aliments, une connaissance qui ne les protège pourtant pas du surpoids, selon une étude publiée dans le British Food Journal. Sur l’ensemble des produits testés, beurre allégé ou non, lait entier, demi-écrémé ou écrémé, margarine, huiles de tournesol et d’olive, poisson et viande, ils sont 42,7% des Français à avouer ne pas connaître la teneur en matières grasses, contre seulement 4,3% des Américains et 12,5% des Canadiens. Même divergence quant à la connaissance des divers lipides: 6% des Canadiens, 9% des Américains et 17% des Français admettent ignorer s’il est conseillé de réduire son apport en acides gras saturés, en acides gras insaturés ou s’il ne faut en modifier aucun.

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Selon les auteurs, le niveau de connaissance nutritionnelle est certes meilleur en Amérique du Nord, mais il pourrait entraver une vision plus globale de l’alimentation. Voire engendrer une confusion contre-productive : pour preuve, les chiffres du surpoids et de l’obésité, qui en 2006 touchaient 41,6% des Français et 70,8% des Américains, signe pour les chercheurs d’un nouveau «French Paradox».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site journaldelenvironnement.net

vendredi, 30 décembre 2011

Saumon et minéraux essentiels

100g de saumon contiennent 415 mg de sodium, 228mg de calcium, 1060 mg de phosphore, 0.890 mg de fer, 28 mg de magnésium, 349 mg de potassium, 0.770 mg de zinc, 0.068 mg de cuivre... Calcium, magnésium, zinc, fer, potassium, phosphore, cuivre, sélénium, des minéraux essentiels au bon fonctionnement de notre organisme.

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Tartare, carpaccio, fumé, mariné, sashimi, vapeur... Le saumon se consomme d’une multitude de façons. Le saumon cru conserve toutes ses qualités nutritionnels.  Le saumon fumé, dont la cuisson lente et à température douce préserve assez bien les nutriments. Cuit, le saumon a l’avantage d’être éliminé de ses bactéries, virus ou parasites éventuels.

Sources : sante.planet.fr et saumon.pro

mercredi, 28 décembre 2011

L'oignon, bon pour la santé

L'oignon est bon pour la santé mais il est difficile de le consommer en grande quantité car c'est un accompagnement fort en goût. Pour optimiser ses atouts santé, il faut savoir que les oignons blancs contiennent moins d’anti-oxydants que les variétés rouges et jaunes, qu'on peut le consommer avec d’autres denrées réputées également riches en anti-oxydants comme les fruits et légumes colorés. On peut prendre l'habitude de l'intégrer, cru ou cuît à son alimentation quotidienne.

oignon,oignon blanc,oignon rouge,santé,omega-3,antioxydants,cholestérol,potassiumLes vertus anti-agrégantes de l'oignon seraient dus à l’action cumulée de ses anti-oxydants et des composés sulfurés, ceux qui piquent les yeux. Selon le Dr Arnauld Cocaul, médecin nutritionniste, “l’oignon contient aussi des omégas 3 qui réduisent le cholestérol, et du potassium qui élimine l’excès de sel dans l’organisme, ce qui contribue à protéger le cœur et les artères !

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site sante.planet.fr

mercredi, 20 octobre 2010

Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre

Au début de cette semaine s’est ouverte la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tiendra durant deux semaines à Nagoya au Japon. Sous l’égide de l’ONU, elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié la convention sur la diversité biologique de Rio, en 1992.

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Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a ouvert cette conférence sur la biodiversité en affirmant que nous sommes en train de détruire la vie sur Terre. Constatant l’échec de l’engagement pris en 2002 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2010, les pays doivent cette fois être plus concrets. Selon Raphaël Billé, de l'Institut du développement durable et des relations internationales de Sciences-Po, il faut établir les raisons de cet échec et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique. Si l’ONU constate qu’en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6.600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus.

Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agroalimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d’une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. Le Sacha Inchi est une plante d'Amazonie, très riche en oméga3 et très convoitée. Le Pérou désire que la conférence aboutisse sur un protocole établissant un principe d'accord entre la partie demandeuse et le pays fournisseur afin que celui-ci puisse en tirer un avantage technologique ou économique. Des pays comme l'Australie, le Japon ou le Canada militent à contrario pour conserver la possiblité de déposer des brevets sur les micro-organismes comme les graines, les huiles ou l'ADN.

D'après un article du site maxisciences.com

samedi, 01 mai 2010

L'huile de colza est réputée pour son rapport oméga-6/oméga-3

L'huile de colza est réputée pour son rapport oméga 6/oméga 3 proche de celui conseillé par l'AFSSA. Avec un rapport de 2,45, elle se situe devant l'huile de noix (4,2), l'huile de soja (6,9), et l'huile de germes de blé (7,1).

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Le rapport oméga-6/oméga-3 actuel en France est fortement déséquilibré. Selon des études récentes de consommations alimentaires, il serait compris entre 10 et 15, avec une moyenne à 12. L'AFSSA recommande d'augmenter la consommation d'oméga-3 tout en diminuant la consommation d'oméga-6 pour atteindre un rapport de 5.

Des spécialistes pensent que notre physiologie, notre biochimie et nos gènes seraient adaptés à un rapport encore plus bas, qui a augmenté récemment avec l'élevage intensif et l'alimentation des animaux en maïs et tournesol, riches en oméga-6 au lieu des végétaux habituels contenant davantage d'oméga-3.

Le colza avait eu mauvaise presse à cause d'études mal faites. Depuis, l'INRA a lavé le colza de tout soupçon. L'huile de colza devient une des meilleures huiles à consommer au quotidien, avec l'huile de noix et d'olive. Le conseil est de varier ces huiles et de limiter les huiles trop riches en oméga-6, tournesol, maïs, soja, pépins de raisin, arachide.

mercredi, 17 février 2010

Les régimes alimentaires et les recettes d'O'Papilles

Les régimes alimentaires des Crétois, des Japonais de l'île d'Okinawa, des Equatoriens de la vallée de Vilcabamba, des Pakistanais de la vallée de Hunza et les habitants du Caucase en Russie ont des points communs qu'il est intéressant d'identifier. Tous ces régimes sont à base de fruits et légumes (aubergines, courgettes, concombre, choux, épinards, haricots, betterave, tomate, ail, oignon, figue, melon, pastèques, potiron, noix, maïs et lentilles).

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Mais surtout tous ces régimes comportent peu de sucres rapides et essentiellement des sucres assimilables lentement comme les protéines végétales. Selon les régions, les associations, si importantes pour un bon équilibre alimentaire, sont différentes : maïs et quinoa, lentilles et riz, riz et pâtes, pain et légumes secs, sarrasin et millet. On remarque que tous les plats sont très relevés. Les épices et fines herbes jouent un rôle important que l'on a parfois négligé dans notre alimentation quotidienne en augmentant par exemple la quantité de sel.

recettes-icone.pngLes recettes d'O'Papilles tiennent compte de ces principes culinaires en mettant en valeur les légumes des paniers distribués. Cette semaine la fiche de 5 recettes propose par exemple la recette du pâté végétal aux panais et carottes qui vient d'être publiée. Elle associe légumes (panais et carottes), farine T110, oeufs, lait et 5 épices (cumin, gingembre, cannelle, muscade et poivre).

Bonne recette,

damien.

mercredi, 13 janvier 2010

Durant l'hiver, la mâche est une salade très appréciée

Durant l'hiver, la mâche est une salade très appréciée pour sa rusticité mais aussi pour la saveur très agréable de ses feuilles.

La mâche (valerianella olitoria) est une petite plante annuelle qui pousse partout en Europe, à l'état sauvage et considérée parfois comme une « mauvaise herbe". On la sème en fin d'été pour en profiter dès l'automne et jusqu'au printemps. Ses feuilles réunies en rosette sont un peu charnues et la tige porte si on la laisse fleurir de petites fleurs bleu pâle. On récolte les rosettes dès qu'elles sont bien formées, en général 3 mois après le semis, avant que les fleurs ne surviennent, sinon les feuilles seront plus amères. On coupe ces rosettes un cm au-dessus du sol, sans arracher le pied. La mâche est remontante et de nouvelles rosettes plus petites apparaîtront et seront récoltées un mois plus tard.

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La mâche contient en grande quantité vitamine C, vitamine E et béta-carotènes et possède des propriétés antioxydantes. Elle est également riche en vitamine B9, en fer et en Omega 3. En utilisant de l'huile de colza et de sésame pour l'assaisonnement, on fait le plein d'acides gras essentiels. En effet, la mâche se mange le plus souvent crue, en salade. Elle se marie bien avec les betteraves, les pommes et les noix. Comme elle est fragile, il faut l'assaisonner au dernier moment, et comme elle est douce, il faut utiliser des huiles discrètes (colza et sésame) et du vinaigre de cidre.

Sur ce sujet, 12 articles sont déjà parus sur le blog, on peut les relire en suivant le lien archives/tag/mache.html

jeudi, 15 octobre 2009

L'huile de sésame au parfum de graines grillées

Dans l'antiquité, les Assyriens utilisaient déjà l'huile de sésame comme aliment, onguent et médicament. Elle est souvent utilisée dans la cuisine asiatique pour accentuer les saveursdes différents plats. En Europe, la célèbre phrase d'Ali Baba dans les contes des mille et une nuits, Sésame, ouvre-toi a rendu cette plante célèbre.
Le sésame (Sesamum indicum) est une plante de la famille des Pédaliacées cultivée pour ses graines dont on extrait l'huile végétale de sésame. C'est une plante annuelle herbacée des pays tropicaux et sub-tropicaux, à tige dressée unique, pouvant mesurer jusqu'à 1,50m. D'origine indienne, et introduite depuis peu en Europe, elle est principalement cultivée en Inde, Chine, Amérique Centrale et dans le Golfe Persique. Le fruit est une capsule, contenant une soixantaine de très petites graines oléagineuses ovales, allongées et aplaties, de couleur noire, rouge ou blanche. Les graines de sésame peuvent être utilisées directement ou fournir une huile très fluide, jaune clair et inodore, à la subtile saveur de noisette grillée.

huile-sesame.jpgL'huile de sésame pressée à froid (T<60°C) est presque sans couleur, au contraire l'huile de sésame grillé est de couleur ambrée. L'huile de sésame utilisée en Asie a une couleur sombre et un parfum de graines grillées. Elle est ajoutée à la fin de la cuisson pour accentuer les saveurs et on ne l'utilise pas comme moyen de cuisson. Autour de la méditerranée comme au moyen orient, c'est un ingrédient essentiel en pâtisserie. En orient, on ajoute un filet d'huile en assaisonnement sur les plats de viande ou de légumes. L'huile de sésame grillé est moyennement visqueuse, très aromatique, expressive et longue en bouche. Emulsionnée avec du vinaigre de riz ou de la sauce soja, elle compose une vinaigrette pleine de saveurs qui accompagne salades, crudités, légumes tièdes.

Grâce à sa richesse en acides oléiques et linoléiques, l'huile de sésame est reconnue pour ses vertus. C'est une source de polyinsaturés oméga-6 (43%) et oméga-9 (42%) Elle contient des antioxydants, sésamolineet sésamine, qui contribuent à sa stabilité et qui réduisent l'absorption de cholestérol et aident le foie à neutraliser sa production. Cette huile est aussi riche en lécithine, nutriment essentiel pour le système nerveux, le cerveau et le système endocrinien, en fait un remède contre les troubles de la mémoire.

Vous pouvez commander cette huile sur le site opapilles.com

mardi, 11 août 2009

Les régimes alimentaires des centenaires

Quel est le point commun entre le régime alimentaire des Crétois et celui des Japonais de l'île d'Okinawa, des Equatoriens de la vallée de Vilcabamba, les Pakistanais de la vallée de Hunza et les habitants du Caucase en Russie ?

regime-caucase.jpgTous ces régimes sont à base de fruits et légumes, près de 750g par personne et par jour, qui fournissent un apport important de vitamines, fibres, minéraux. Ces habitants des 4 coins du monde consomment des aubergines, courgettes, concombre, choux, épinards, haricots, betterave, tomate, ail, oignon, figue, melon, pastèques, potiron mais aussi noix, maïs et lentilles. Ce sont les régions du monde où l'on trouve le plus de centenaires, Leur alimentation comporte peu de sucres rapides mais des sucres assimilables lentement, du magnésium, des fibres et des protéines végétales différentes selon les régions. Les Equatoriens de la vallée de Vilcabamba consomment du maïs et de la quinoa, les Pakistanais de la vallée de Hunza des lentilles et du riz, les Japonais de l'île d'Okinawa du riz et des pâtes, les Crétois du pain et des légumes secs et les habitants du Caucase du sarrasin et du millet. Ces régimes à base de poissons, noix, huiles de colza, noix ou d'olive, comportent aussi peu de mauvaises graisses et plutôt des bonnes graisses comme les oméga-3. On retrouve aussi dans ces alimentations de nombreuses épices et fines herbes reconnues pour leur efficacité antiseptique comme le curcuma, la sauge, le curry, le romarin ou le poivre.

mardi, 03 mars 2009

Mieux connaître le hareng

hareng01.pngLe hareng est un poisson de mer très abondant et parmi les plus pêchés dans le monde. Il est riche en vitamines B, A et D, en sélénium, en phosphore et bien entendu en oméga-3. Le hareng est une excellente source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras de la famille des oméga-3. Ces acides gras agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement des systèmes immunitaire, circulatoire et hormonal. Même si des quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas établies avec certitude, les études scientifiques démontrent que l’ingestion quotidienne de 0,5 à 1,8g d’AEP et de ADH permettrait de profiter de leurs bienfaits, sachant que 100g de hareng fumé fournit 2,1g d’AEP et de ADH.
Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal est présent naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Ce sont les poissons prédateurs qui présentent des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le hareng, auraient des concentrations de mercure inférieures à la norme canadienne de 0,5ppm. Ils peuvent donc être consommés sans danger pour la santé.

La pêche au hareng est considérée comme l’une des plus durables d’un point de vue environnemental. La ressource est abondante et ne montre aucun signe d’épuisement. De plus, les engins utilisés pour cette pêche ne causent aucun dommage aux fonds marins et, par conséquent, aux habitats des autres espèces. Enfin, les prises accessoires semblent peu importantes, bien que des mammifères marins (dauphin, phoque) soient parfois accidentellement pris dans les filets.

 

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Les harengs marinés en salade sont la base d'un plat traditionnel de l’Europe du Nord. On les marie avec des dés de betteraves, de pommes de terre cuites et de pommes acides, des cornichons et des oignons dans le vinaigre, le tout assaisonné d’une sauce à base de yogourt et de mayonnaise. On peut aussi mélanger dés de betterave, tranches de pommes, carottes et chou râpés, harengs et sauce au yogourt assaisonnée de fines lamelles de gingembre frais et de fines herbes selon le goût de chacun.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passeportsante.net