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lundi, 30 mars 2015

Végétarien ou pas

L’élévation du niveau de vie des populations s’est traduite par une augmentation de la consommation des produits animaux. Un tiers des calories ingérées par les consommateurs français est d’origine animale. Même avec ce comportement carnivore aggravé par la place très importante prise par les produits laitiers, les humains sont largement végétariens. Au vu de leur prédilection pour les produits animaux, beaucoup semblent sceptiques sur leur capacité à devenir plus végétariens. Tout cela pourrait sembler anecdotique si la part respective des produits animaux et végétaux dans l’alimentation humaine ne revêtait à l’avenir une importance capitale pour assurer une disponibilité alimentaire suffisante à une humanité toujours plus nombreuse, pour optimiser les relations entre alimentation et santé, pour diminuer les empreintes écologiques de l’agriculture et de l’élevage. Notre comportement alimentaire revêt un enjeu social et écologique considérable.

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La nourriture végétale est très bien adaptée à la couverture des besoins nutritionnels. Seuls les produits végétaux, surtout ceux qui sont riches en amidon, permettent de satisfaire nos besoins très élevés en glucose dont le cerveau fait un usage majeur. Une consommation suffisante de glucides lents et complexes nous permet ainsi d’assurer une régulation presque parfaite de la glycémie. Les dégâts des régimes hyperprotéinés sont bien connus et la possibilité de faire du glucose à partir des acides aminés des protéines animales, même si elle existe chez l’homme, est plutôt la caractéristique des espèces carnivores strictes. En plus de son rôle indispensable dans la fourniture des glucides, une alimentation majoritairement végétarienne est d’une très grande efficacité pour la couverture des besoins en protéines et en acides gras essentiels. Finalement, en réservant une si grande place aux produits animaux, nous mangeons trop de protéines (90g/jour en moyenne, alors que 50 à 60 g suffisent). La question d’une moindre qualité biologique des protéines végétales ne se pose même pas si la diversification alimentaire est suffisante ; elle n’est pertinente que pour des régimes totalement monotones à base de riz, de maïs ou de mil.

On peut l'article complet de Christian REMESY Nutritionniste et directeur de recherches à l'Inra sur le site liberation.fr

mercredi, 17 février 2010

Les régimes alimentaires et les recettes d'O'Papilles

Les régimes alimentaires des Crétois, des Japonais de l'île d'Okinawa, des Equatoriens de la vallée de Vilcabamba, des Pakistanais de la vallée de Hunza et les habitants du Caucase en Russie ont des points communs qu'il est intéressant d'identifier. Tous ces régimes sont à base de fruits et légumes (aubergines, courgettes, concombre, choux, épinards, haricots, betterave, tomate, ail, oignon, figue, melon, pastèques, potiron, noix, maïs et lentilles).

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Mais surtout tous ces régimes comportent peu de sucres rapides et essentiellement des sucres assimilables lentement comme les protéines végétales. Selon les régions, les associations, si importantes pour un bon équilibre alimentaire, sont différentes : maïs et quinoa, lentilles et riz, riz et pâtes, pain et légumes secs, sarrasin et millet. On remarque que tous les plats sont très relevés. Les épices et fines herbes jouent un rôle important que l'on a parfois négligé dans notre alimentation quotidienne en augmentant par exemple la quantité de sel.

recettes-icone.pngLes recettes d'O'Papilles tiennent compte de ces principes culinaires en mettant en valeur les légumes des paniers distribués. Cette semaine la fiche de 5 recettes propose par exemple la recette du pâté végétal aux panais et carottes qui vient d'être publiée. Elle associe légumes (panais et carottes), farine T110, oeufs, lait et 5 épices (cumin, gingembre, cannelle, muscade et poivre).

Bonne recette,

damien.

samedi, 27 juin 2009

Le retour des fèves dans l'alimentation

Les Romains consommaient de grandes quantités de fèves et elles sont restées très populaires en Europe jusqu'à la fin du Moyen Age. Moines et paysans en faisaient un élément indispensable de leur alimentation hivernale en raison de ses solides qualités nutritives. Mais suite à la découverte des Amériques, le haricot, ramené du Nouveau-Monde par les navigateurs, a progressivement supplanté les fèves dans les habitudes alimentaires des Européens. Seuls les pays méditerranéens lui sont restés fidèles.

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La récolte des fèves commence en juin. On peut cueillir les gousses vertes pour consommer les grains frais mais on peut aussi laisser les plantes sécher sur pied avant de récolter les gousses, qui auront noircies, et de les entreposer pour la conservation hivernale.

La fève possède des qualités nutritives intéressantes, en raison de sa richesse en glucides, protides, fibres et vitamines, même lorsqu’elle est consommée séchée. La fève est très recommandée pour les personnes qui mangent peu de viande, car elle est particulièrement riche en protéines.

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La fève fraîche peut être consommée crue, à condition de retirer la peau épaisse des grains. On les blanchit 5mn à l’eau bouillante salée, on les refroidit à l’eau glacée avant d'enlever la pellicule blanche qui recouvre les grains. On peut les manger à la "croque-au-sel", accompagnées de sel et d'un peu de beurre ou on les incorpore dans les salades de l'été.

Avant de cuisiner les fèves sèches, on les laisse tremper dans l’eau pendant douze heures avant de les faire cuire. Traditionnellement, on prépare alors les fèves en purée.

samedi, 08 novembre 2008

La lentille assure un très bon équilibre nutritionnel

Certainement originaire d'Asie centrale, la lentille est cultivée depuis 10 000 ans. C'est une plante herbacée annuelle de la famille des papilionacées qui pousse dans des petites cosses avec deux graines à l'intérieur de chaque gousse. Ce sont, avant tout, la Turquie, le Canada, la Chine et l'Inde qui en sont les plus grands producteurs. Elle est disponible tout au long de l'année sous forme séchée. La lentille est la légumineuse la plus consommée en France avec en moyenne 1,7 kg par habitant et par an. On en distingue quatre variétés différentes. La verte, produite au Puy-en-Velay, possède une AOC et celle du Berry possède un Label Rouge. La blonde est plus grosse que la verte et son goût est un peu moins savoureux. La rouge cultivée en Champagne et au Canada est plus rare. La corail, de couleur rose saumon, produite en Afrique du nord possède un goût fin très agréable.

Les lentilles apportent 90 kcal aux 100 grammes soit autant que les pâtes. La quantité de sucres complexes en fait un aliment rassasiant car ces glucides à index glycémique bas se diffusent lentement dans l’organisme. Elles sont riches en protéines végétales et contiennent des acides aminés : la lysine dont sont dépourvues les céréales et l’arginine qui agit sur la tension. Elles apportent aussi des minéraux très diversifiés avec, entre autre, du fer qui est un minéral anti-anémique permettant de garder tonus et énergie et de mieux résister aux infections, et aussi du zinc nécessaire à la synthèse des protéines. Elles sont très pauvres en sodium et fournissent du magnésium, du potassium, du calcium et des vitamines du groupe B, surtout B6 et B9. Elles ont peu d’oligosaccharides, sucres qui fermentent dans la flore intestinale . Elles sont donc plus digestes que les autres légumes secs.

Les lentilles sont souvent associées au riz comme dans la cuisine réunionnaise. Ces 2 aliments se complètent très bien.

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On peut les préparer selon la cuisson pilaf. Après avoir fait revenir un oignon émincé dans un peu d'huile, on ajoute 100g de lentilles pour 200g de riz. On mélange, on mouille d'eau en comptant 3 volumes d'eau pour un volume de mélange riz et lentilles, et, on laisse cuire à feu moyen 20 minutes.

On peut servir les lentilles froides, en salade, en les arrosant de vinaigre, d'huile et en les saupoudrant de plantes carminatives ciselées (basilic, sauge et sarriette).
Pour une cuisson à l'eau, on démarre la cuisson doucement et à froid. On ajoute 1 ou 2 carottes et des herbes (bouquet garni , laurier, romarin, sauge, fenouil) pour une meilleure digestion. On sale uniquement en fin de cuisson pour ne pas durcir les graines.

vendredi, 30 mai 2008

Des plats savoureux avec une botte de carottes

Salade de carottes au parmesan
1390057490.jpg Préparation : 15 minutes Cuisson : 30 minutes
Pour 4 personnes, il faut prévoir en plus de la botte de carottes, 1 cuillère à soupe de vinaigre de framboise ou de noix, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1 bouquet de basilic, 100g de parmesan, sel et poivre.


360374978.jpgEplucher les carottes, les couper en rondelles et les cuire 30 minutes à l’eau bouillante salée. Egoutter et laisser refroidir. Dans un saladier, préparer la vinaigrette avec l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre, ajouter les carottes et bien mélanger. Saupoudrer de basilic haché et bien mélanger de nouveau. Râper sur le plat le parmesan, saupoudrer généreusement la préparation et mélanger une dernière fois et servir aussitôt.

Quinoa parfumé aux fanes de carottes
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Pour 4 personnes, il faut prévoir en plus des fanes de la botte de carottes, 2 tasses de quinoa, 4 tasses d’eau, 2 oignons, une branche  de citronnelle (éventuellement), huile d’olive, sel.


1164590320.jpg Rincer le quinoa abondamment à l’eau froide, le faire revenir avec un filet d’huile d’olive. Le recouvrir avec les tasses d’eau et faire bouillir. Puis  réduire le feu et laisser gonfler jusqu’à ce que toute l’eau soit absorbée (10 à 12mn environ). Saler en fin de cuisson.
Faire revenir l’oignon haché dans l’huile jusqu’à ce qu’il soit translucide, ajouter les feuilles hachées (carottes et citronnelle) et mélanger à feu doux 5mn. Ajouter cette préparation au quinoa cuit, mélanger et maintenir au chaud avant de servir.

Le quinoa est l'une des meilleures protéines végétales de la planète.
Le quinoa est une plante herbacée originaire des Andes, cultivée traditionnellement depuis plus de 6000 ans pour ses graines riches en protéines. Elle est encore très cultivée au Pérou, en Bolivie et un peu en Equateur. Avec 12-18% de protéines, c'est une des meilleures protéines végétales de la planète. Elle contient des doses équilibrées d'acides aminés et des vitamines, elle est riche en graisses insaturées et contient une faible teneur en carbohydrates.
Les incas l’appelaient "chisiya mama", ce qui signifie "mère de tous les grains" en Quechua. Contrairement a d'autres plantes comme le haricot, la pomme de terre ou le maïs, elle n'a pas été adoptée par les conquérants espagnols parce que son écorce est amère (contient de la saponine) et que sa farine ne permet pas de faire du pain.
La présence de Saponine amère éloigne les oiseaux naturellement et rend la culture du quinoa possible avec peu ou pas du tout de produits chimiques.
Source Intelligence verte