jeudi, 07 juin 2012
Les thons transportent des radionucléides de Fukushima
Selon des chercheurs de l'Université de Stanford aux Etats-Unis, des thons rouges du Pacifique pêchés près des côtes californiennes en août 2011 transportaient des radionucléides échappés de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. Ils ont trouvé des taux de césium 134 et de césium 137 plus élevés que dans les thons rouges du pacifique prélevés avant le séisme du 11 mars 2011 et la catastrophe de Fukushima-Daiichi. Par comparaison, ils n’ont trouvé aucun changement des taux de radionucléides chez des thons jaunes, ou albacore, qui avaient grandi dans l’Est de l’océan Pacifique. Les thons rouges ont eux passé un ou deux ans dans les eaux japonaises avant de migrer vers l’Est.
Les taux décelés restent inférieurs à des taux d’isotopes radioactifs naturellement présents dans le thon comme le potassium-40, et cela ne rend donc pas les poissons impropres à la consommation. Ces résultats montrent comment une contamination radioactive peut voyager avec des espèces dans l’océan.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thon, pollution, energie, japon, sciences, potassium, poissons, consommation
mercredi, 28 décembre 2011
L'oignon, bon pour la santé
L'oignon est bon pour la santé mais il est difficile de le consommer en grande quantité car c'est un accompagnement fort en goût. Pour optimiser ses atouts santé, il faut savoir que les oignons blancs contiennent moins d’anti-oxydants que les variétés rouges et jaunes, qu'on peut le consommer avec d’autres denrées réputées également riches en anti-oxydants comme les fruits et légumes colorés. On peut prendre l'habitude de l'intégrer, cru ou cuît à son alimentation quotidienne.
Les vertus anti-agrégantes de l'oignon seraient dus à l’action cumulée de ses anti-oxydants et des composés sulfurés, ceux qui piquent les yeux. Selon le Dr Arnauld Cocaul, médecin nutritionniste, “l’oignon contient aussi des omégas 3 qui réduisent le cholestérol, et du potassium qui élimine l’excès de sel dans l’organisme, ce qui contribue à protéger le cœur et les artères !”
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site sante.planet.fr
06:41 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oignon, oignon blanc, oignon rouge, santé, omega-3, antioxydants, cholestérol, potassium
mercredi, 10 février 2010
L'endive au goût amer subtil qui lui donne tout son caractère
L'endive ou chicon (Cichorium endiva), famille des astéracées, comme on l'appelle dans le Nord de la France, est une plante bisannuelle, cultivée pour ses pousses blanchies obtenues par forçage et consommées comme légumes crus ou cuits.C'est par hasard, vers le milieu du XIXème, que l'endive a poussé pour la première fois. En effet, après avoir abandonné ses plants de chicorée sauvage dans une cave, un paysan belge fût tout surpris de voir que ceux-ci avaient poursuivi leur croissance pour donner un légume inédit. Séduit par le goût subtil et inédit de celui-ci, il décida rapidement de le commercialiser.
Depuis cette époque, les graines sont semées au printemps et les racines sont récoltées à l’automne et stockées pendant l'hiver. Au fur et à mesure des besoins, ces racines sont mises à forcer en cave obscure et elles fournissent au bout de trois semaines un bourgeon jaune pâle, formé de feuilles bien serrées. Sa couleur pâle est due à l'absence de chlorophylle.
L'endive est composée à 95 % d'eau. Elle est une source importante de potassium, excellent pour la régulation de la pression artérielle. Outre un apport en vitamines C, B1, B2 et PP, l'endive fournit également l'organisme en oligo-éléments antioxydants. Enfin, les fibres de ses feuilles favorisent le transit intestinal, surtout si le légume est mangé cuit.
L'endive a un goût amer subtil qui lui donne tout son caractère. Crue, elle entre dans la composition de nombreuses salades composées où son croquant se marie parfaitement à des noix, du fromage, des pommes, du magret fumé, ou du jambon. Mais l'endive s'apprécie aussi cuite pour sa texture fondante.
11:23 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : endive, légumes, culture, vitamines, oligo-éléments, vitamine c, potassium, gastronomie
mercredi, 29 octobre 2008
Réduire sa consommation de sel
Le sel ou chlorure de sodium est facilement identifiable par les papilles gustatives. Avec le potassium, il joue un rôle important dans la rétention d'eau dans l'organisme. Le besoin physiologique en sel est de 1 à 2g seulement par jour. Une pincée de sel, quelques grains entre le pouce et l'index, correspond à 1g de sel et une cuillère à café à 5g.
En 2002, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a évalué la consommation de sel en France à en moyenne 10g par jour par consommateur dont 1 à 2g provenant du sel ajouté dans les plats et l'eau de cuisson. L'objectif fixé était alors de réduire de 20% en 5 ans les apports de sel. Il était préconisé de limiter les teneurs en sel particulièrement dans le pain et la charcuterie, d'afficher la teneur en sel sur tous les emballages et d'informer les consommateurs pour qu'ils salent moins leurs aliments.
En 2003, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait de limiter l'apport en sodium, toutes sources confondues pour réduire les risques de maladies cardiaques et d'attaques cérébrales.
En 2008, selon l'Afssa et l'enquête publiée dans « 60 millions de consommateurs » de novembre 2008, la teneur en sel dans le pain et la charcuterie n'a pas ou très peu diminué, par contre aujourd'hui 40% des emballages mentionnent la teneur en sodium et/ou en sel.
En tant que consommateur, on peut réduire sa consommation de sel en privilégiant les fruits et légumes frais à la fois naturellement riches en potassium et pauvres en sodium, en relevant le goût des plats avec des fines herbes, des épices, du jus de citron, du vinaigre, des condiments et très peu de sel. On peut aussi associer les aliments pour tenir compte de la teneur naurelle en sodium par exemple pour une salade de laitue et pissenlit, l'apport de fibre du pissenlit compense celui plus faible de la laitue, par contre, la teneur en potassium de la laitue tempère l'excès de sodium du pissenlit.
Pour s'informer davantage, on peut lire le dossier très complet du numéro 432 de « 60 millions de consommateurs » en vente dès aujourd'hui.
06:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gastronomie, alimentation, papilles, sel, légumes, potassium