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vendredi, 29 mai 2015

L’expérience a fait un flop

Quasiment gratuits, résistants, abondants, les pneumatiques usagés sont un temps apparus comme un moyen idéal de fournir des abris aux poissons. En France, dans les années 1980, on en a donc immergé des centaines de milliers, arrimés en petits tas ou en longue barrière. L’idée qui venait des Etats-Unis – les Américains en ont eux-mêmes envoyé deux millions par le fond au large de Fort Lauderdale en Floride en 1972 – était de permettre à la ressource halieutique de se fixer et de se régénérer autour de ces « récifs artificiels ». Les pêcheurs avaient été consultés pour déterminer où installer ces refuges à poissons pour repeupler le secteur. Au total, on compte aujourd’hui 90 000 m3 de ces simili-récifs en métropole, dont 32 000 m3 au large du Languedoc-Roussillon et 54 000 m3 de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie en ont fait à peu près autant, tandis que le Japon se classait champion mondial avec 20 millions de m3 en mer.

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L’expérience a fait un flop : cet habitat recyclé n’a pas ou peu été colonisé. En outre, sous l’effet de la houle et des courants, les pneumatiques se sont largement dispersés. Aujourd’hui, non seulement ils font tache dans les paysages sous-marins, mais ils ont aussi un impact d’écrasement sur les herbiers et les coraux. Selon Jacky Bonnemain, porte-parole de l’association écologiste Robin des Bois, le peu de succès des pneus auprès de la faune marine est dû à leur libération progressive d’hydrocarbures dans l’environnement. L’université de Nice doit effectuer un suivi du site et étudier dans les prochains mois un éventuel impact chimique. Quoi qu’il en soit, l’idée qu’il est temps de les sortir de l’eau fait son chemin.


Source : lemonde.fr

vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

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Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

vendredi, 06 février 2015

Pas de pêche au poulpe l'été

Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.


Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée par francetvinfo
Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare. Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.

dimanche, 23 novembre 2014

Le lamparo survit sur la Côte Vermeille

Pêche saisonnière en Méditerranée, le lamparo survit sur la Côte Vermeille.



Des 50 unités de pêche en activité jadis il n'en subsiste aujourd'hui que 4 au Barcarès et 2 à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Le Oued Souss fait partie de ces survivants et Joël Chiajese en est le patron, avec son frère.

samedi, 26 avril 2014

Le poisson, source de bonnes graisses, mais...

Le poisson est une source intéressante de bonnes graisses, de protéines, de minéraux, d’oligo-éléments et de vitamines, il contient malheureusement des substances nocives, les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure. Ces polluants se trouvent particulièrement dans les poissons gras qui sont les poissons les plus riches en omega-3. Ces poissons stockent les contaminants dans leurs graisses et les conservent même pendant leur croissance.

L’agence Anses sensibilise les consommateurs aux poissons prédateurs dont la consommation ne devrait pas non plus excéder 2 fois par semaine : lotte, bar, bonite, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon et même à éviter celle d’espadon, marlin, siki ou requin en raison du risque lié au mercure. L’idéal est de varier les espèces de poisson et leur provenance (sauvage, élevage, lieux de pêche). Ceci vaut pour la santé mais aussi pour l’équilibre de la biodiversité.

Source : http://www.consoglobe.com/omega-3-polluants-poisson-cg/2



06:12 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

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L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

samedi, 25 janvier 2014

Les tilapias consommés en abondance

Les tilapias sont des poissons exotiques consommés en abondance partout dans le monde. Le tilapia est le poisson d’élevage par excellence : c’est une des principales espèces d’aquaculture en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. Il est le 2ème poisson d’élevage au niveau mondial, après la carpe. Sa couleur varie fortement selon les spécimens, du bleu très sombre au rouge orangé.

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On mange du tilapia depuis des siècles en Afrique, son continent d’origine. Son élevage remonterait à l’Égypte ancienne, il y a 4 000 ans. Son exploitation ne commencera que plusieurs siècles plus tard en Afrique du Sud, lorsque les colons belges et anglais ont décidé de l’exploiter pour faire face aux pénuries de viande occasionnées par la Seconde Guerre mondiale. On ne le découvrira dans les pays du nord que vers les années 1990. S’il n’est pas encore très populaire chez nous, les américains eux en sont devenus très friands. Le tilapia compte en effet parmi les 10 poissons les plus consommés aux Etats-Unis. Jusqu’en 2004, le saumon et la truite arc-en-ciel étaient les poissons les plus vendus au monde. Aujourd’hui, c’est le tilapia.

Source : consoglobe.com

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

vendredi, 06 décembre 2013

L'effroyable hécatombe des post larves

Sublimo est un projet financé par l'Europe et dirigé par Philippe Lenfant, professeur en écologie marine. L'idée part d'un constat : l'effroyable hécatombe subie par les post larves de poissons. Ce sont les larves qui sont nées en mer et qui ont assez de mobilité pour regagner la côte et s'y installer pour grandir. Sur un million d'œufs émis un seul individu atteint l'âge adulte.

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Elles ont du mal à trouver un habitat qui ne soit pas dégradé par le bétonnage et la pollution. Au point que les larves de prédateurs comme les loups n'arrivent pas à grandir et se font dévorer par des poissons qui sont à priori inoffensifs pour eux. Sublimo est un programme de recherche qui associe les Universités de Perpignan et de Corte et le CNRS. Il s'agit de pêcher des post larves qui mesurent moins de 10 millimètres pour les plus petites et 3 centimètres pour les plus grosses comme le rouget. On les engraisse pendant 2 mois. On les relâche lorsqu’elles ont atteint une taille de 5 à 7 centimètres selon les espèces. Avant de les relâcher on les marque, pour pouvoir tracer la route qu'ils emprunteront lorsqu'ils auront les nageoires assez fortes pour coloniser la mer.

Source : franceinter.fr

jeudi, 28 novembre 2013

L’hippocampe est un poisson furtif

Selon Brad Gemmell de l'Université du Texas à Austin aux Etats-Unis, auteur de l’étude publiée ce mardi 26 novembre 2013 par la revue Nature Communications, l’hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille. Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton. Pour attraper sa proie, l’hippocampe tourne rapidement la tête et l’aspire. L’attaque se joue en moins d’un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu’il est à portée de l’hippocampe, le crustacé n’a donc aucune chance.

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Les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, le problème est que la méthode d’aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu’à très courte distance. Comment l’hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? L'équipe de Brad Gemmell a utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l’action. Les images ont montré que la forme de la tête de l’hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l’eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de « zone sans vagues » juste au-dessus et devant ses narines, et l’hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu’aucune perturbation de l’eau ne le signale. L’hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. © AFP

vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

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Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

samedi, 07 septembre 2013

Attaque de requins

La vidéo est réalisée du point de vue de la proie, une attaque de requins makos.
La caméra est attachée sous un bateau de pêche, au niveau des appâts. Les pêcheurs pensaient filmer de simples thons, mais ce sont des squales qui sont apparus. Le bateau file à environ 12 km/h, ce qui n’empêche pas le requin mako de le rattraper à l’aise. C'est le plus rapide des requins, capable de pointes de vitesse à plus de 50 km/h

06:09 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : requin, poissons, pêche, thon, vidéos

dimanche, 04 août 2013

Le denti, poisson typique de la Méditerranée

Le denti, poisson typique de la Méditerranée, majestueux et méfiant, est apprécié pour sa chair savoureuse. Patience et technique sont de rigueur si l'on veut l'approcher. De la famille des sars et des daurades, le denti est un poisson magnifique. Il fréquente les fonds rocheux, les champs de posidonies et les secs mais en été, sa rencontre sera plus facile tôt le matin ou en début de soirée, lorsqu'il n'est plus dérangé par le trafic maritime. Ce prédateur, à la denture adaptée et acérée dotée de quatre canines très développées, est essentiellement un carnassier amateur de sardines, d'anchois et de poulpes. Des essais réussis d’aquaculture ont été conduits sur ce poisson à valeur commerciale très élevée.

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Le denti est à la fois très méfiant et curieux. À l'aube et au coucher du soleil, le denti chasse et se fait moins farouche. Il faut s'armer de patience et se camouflé pour l'observer. Il affectionne surtout les secs au large, exposés au courant, et plus généralement les zones où roches et algues se mêlent, entre 15 et 50 m, et parfois jusqu'à 200 m.

Source : apnea.fr

mercredi, 31 juillet 2013

Parcourir le sentier sous-marin des PO

Installé au départ de la plage de Peyrefite entre Banyuls sur mer et Cerbère, au sein d'une baie abritée, le sentier sous-marin se visite en nageant en surface muni d'un masque, d'un tuba FM et de palmes. Ce sentier sous-marin est un espace pédagogique dédié à tous les passionnés de la mer.

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D'une longueur de 250 m, limité par une ligne d'eau, il est ponctué de 5 stations d'observation représentatives de 5 écosystèmes différents : galets, herbier de Posidonie, blocs, failles et tombants. Chaque station est balisée par une bouée numérotée et équipée de panneau d'information immergé. Chaque bouée est munie d'une main courante permettant de se maintenir en toute sécurité. La visite est commentée tout au long du parcours grace au tuba FM Fréquence Pro qui, muni d'un embout actif, permet une audition par conduction osseuse via les dents.

Pour plus de renseignements, consulter le site cg66.fr

samedi, 20 juillet 2013

Le requin pèlerin observé sur les côtes

Chaque année, des centaines de requins pèlerins sont observés sur les côtes françaises, mais depuis quelques semaines, les observations se multiplient. Pouvant atteindre 12 mètres pour un poids d'environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, ce requin impressionnant est pourtant inoffensif puisqu'il se nourrit de petits poissons, d'œufs de poisson et de zooplancton. Il a été longtemps pêché pour sa chair, son foie, sa peau et, en Asie, pour ses ailerons. Le requin pèlerin est facile à capturer car il nage à la surface avec une grande lenteur.

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En Europe, la pêche est devenue marginale et demeure essentiellement norvégienne. Mais ces grands poissons sont régulièrement victimes de pêche accidentelle et même de collisions avec des grands navires. C'est pourquoi, le requin pèlerin figure dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN dans la catégorie « espèce vulnérable ». De plus, le requin pèlerin est inscrit sur la liste de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) des espèces menacées ou en déclin. Le requin pèlerin est un requin pélagique qui peut parcourir de grandes distances. Il se reproduit dans les eaux tempérées et boréales, il est donc normal qu'il soit observé près des côtes françaises.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

lundi, 17 juin 2013

Manger les méduses

Les méduses prolifèrent depuis plusieurs années. Pour éviter une invasion plus importante, la FAO (Food and Agriculture Organization) recommande le développement de produits alimentaires à base de méduses. Les méduses sont de plus en plus présentes dans les océans du monde entier. Les experts ont une solution radicale : "Si vous n'arrivez pas à les combattre, mangez-les !". Par ailleurs, la "méduse immortelle" (Turritopsis nutricula) peut être utilisée de façon intéressante pour élaborer des produits régénérants pour les êtres humains. Elle possède l’intéressante capacité d'inverser le processus du vieillissement.
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Selon la FAO, la forte augmentation des populations de méduses serait une menace pour les stocks de poissons. Elle pourrait ainsi bien être l'une des causes de la contraction des stocks halieutiques constatée en Méditerranée et en mer Noire. C’est notamment l’introduction accidentelle de la méduse Mnemiopsis leidyi en mer Noire qui a détruit de nombreux poissons. Le problème a été endigué avec l'arrivée en mer Noire d'une autre méduse, Beroe ovata qui se nourrit de Mnemiopsis. Le constat est grave et complexe car selon l'organisation de l'ONU "la surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l'un des facteurs expliquant cette prolifération de méduses. Un cercle vicieux peut s'ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles.


En savoir plus: maxisciences.com

jeudi, 13 juin 2013

Le maquereau, poisson de juin

Avec son corps effilé et ses couleurs multiples et irisées, le maquereau est un beau poisson. Il apprécie les eaux plutôt froides du littoral de la Manche ou de l'Atlantique. On le trouve aussi en mer du Nord. Il voyage regoupé en bans spectaculaires, jusqu'à 200 m de profondeur.

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Le maquereau se pêche en Méditerranée et en Atlantique Est, de l’Islande au sud des côtes africaines. Les maquereaux de chalut sont disponibles toute l’année, mais meilleurs de mai à septembre. Ceux de ligne sont très rares et plus coûteux… Ils sont aussi pêchés au filet et à la palangre.

Pour en savoir plus on peut consulter le site pavillonfrance.fr

samedi, 13 avril 2013

Une expédition scientifique pour observer le coelacanthe

Une expédition scientifique tente d'observer le coelacanthe, une espèce de poisson rare et méconnue dont l'âge est estimé à 370 millions d'années, un animal si rare et si ancien que les biologistes marins l'ont longtemps cru éteint. Le biologiste marin et photographe Laurent Ballesta part dans le cadre d’une mission scientifique en compagnie d’une équipe de plongeurs spécialement entrainée aux grandes profondeurs, de chercheurs de l’institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity) et de six scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS.

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L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

vendredi, 12 avril 2013

Les oméga-3 ont différents effets bénéfiques sur la santé

Dans les années 1970, deux médecins danois se sont rendu compte que les populations du Groenland vivaient plus longtemps et développaient moins de maladies cardiovasculaires. Ceci serait dû à leur régime alimentaire. Les Inuit consomment effectivement très peu de viande et se nourrissent presque exclusivement de poisson. Ils absorbent 147 kg de poisson par personne et par an, contre 7 kg pour un Américain moyen, et encore moins pour un Européen.

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Les poissons gras tels que le saumon, le thon ou la sardine, sont très riches en oméga-3. Ces derniers sont des acides gras poly-insaturés et sont essentiels, car notre organisme ne peut pas les fabriquer. Les oméga-3, dont les deux principaux sont l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), doivent donc être fournis par l'alimentation. L’huile de poisson en est une source riche.

Les oméga-3 présentent différents effets bénéfiques sur la santé, ils augmentent la plasticité des cellules et améliorent la transmission de l’influx nerveux. De nombreux travaux ont également mis en évidence une action anti-inflammatoire des oméga-3. Ils limiteraient l’hyperactivité des lymphocytes T afin d’éviter les risques d’inflammation. Une étude récente, publiée dans Journal of Leukocyte Biology, a souligné un nouveau rôle de ces précieux acides gras, qui viendraient renforcer le système immunitaire.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 10 avril 2013

L'hécatombe des dauphins dans le golfe du mexique

Voilà 3 ans, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon déversait 750 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Mexique. Le puits, situé à 68 km des côtes, a explosé en avril 2010, la marée noire s’est répandue dans tout le golfe et a atteint les côtes en juin. Si le pétrole n’est plus visible en surface, il est pourtant toujours présent et impacte considérablement la faune du golfe. En outre, des études ont montré que le dispersant utilisé était 52 fois plus toxique que le pétrole lui-même.

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La National Wildlife Federation, pour évaluer l’état du golfe, a réuni toutes les études réalisées sur six espèces animales dont le développement dépend directement de la bonne santé du eaux du golfe du Mexique. Les dauphins sont l'espèce la plus touchée, 650 carcasses ont échoué sur les côtes et les jeunes dauphins meurent six fois plus facilement en raison de la pollution. En outre, les auteurs du rapport estiment que seule une carcasse sur 50 est retrouvée. L’hécatombe des dauphins est sans précédent. Les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme le dauphin continuent de mourir en grand nombre dans les zones où le pétrole s’est déversé. C’est une indication importante du fait que l’écosystème du golfe du Mexique n’est pas rétabli.

Source : futura-sciences.com