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vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

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Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

dimanche, 12 avril 2015

Moriarty sort Epitaph

Le groupe de rock franco-américain Moriarty sort "Epitaph" son quatrième album. Avec toujours comme inspiration, ses voyages. Et cette fois, ce sont des rythmes créoles ou encore malgaches qui pimentent ses chansons

mercredi, 28 novembre 2012

L'exposition aux pesticides des Antillais

Suite au premier plan d’action chlordécone (2008-2010), les autorités ont décidé de mieux étudier l’exposition aux pesticides aux Antilles, des données jusqu’alors peu connues, la France d’outre-mer étant exclue des études de l’alimentation totale française (EAT), du fait d’habitudes alimentaires spécifiques. Les experts de l’étude de l’Anses ont recouru à une méthode similaire à celle des études EAT, par croisement des habitudes antillaises de consommation, déterminées lors de précédentes études, et de données de contamination des aliments.

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Selon les résultats de l’étude Sapotille publiés le 5 octobre 2012 par l'Anses, la population des Antilles françaises ne présente pas de spécificité en termes d’exposition alimentaire aux résidus de pesticides.

Pour en savoir, on peut lire l'article sur le site journaldelenvironnement.net

jeudi, 22 décembre 2011

C'est à ce prix que nous mangeons du sucre

C'est à ce prix que nous mangeons du sucre, citation de Voltaire tirée de Candide (1759), où le philosophe dénonce la cruauté quotidienne que subissent les esclaves dans les plantations. Une position critique exprimée par de nombreux représentants de l’Europe des Lumières et qui sera à la base des valeurs universelles sur lesquelles est fondée notre société.

Jusqu'au 23 janvier 212, on peut encore visiter l'exposition au musée d'Aquitaine de Bordeaux.

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Pour en savoir plus sur cette exposition on peut consulter le site evento2011.com
Selon Judith Wielander, commissaire associée de l'exposition :
"L’abolition officielle de l’esclavage ne date que de 1865.
La ligne noire, qui traverse l’histoire de manière dramatique, faite de l’exploitation aveugle des hommes et des biens, pour l’enrichissement d’une partie minoritaire et puissante de l’humanité au détriment des autres, ne s’est jamais arrêtée.
La traite des esclaves et le commerce colonial ont produit une accumulation du capital, qui a rendu possible les investissements nécessaires au développement de la révolution industrielle du XIXe siècle.
La main d‘œuvre pressurisée par l’esclavage s’est transformée en travail forcé ou à bas coût.
Cette page de l’histoire s’écrit toujours, dans la clandestinité et sous de nouvelles formes alimentées par divers systèmes économiques transnationaux.
Les politiques économiques globalisées, toujours plus sophistiquées, voudraient rendre invisibles les mécanismes de cette exploitation. Notre opulence est aujourd’hui encore la flagrante négation de ces valeurs solidaires qui devraient être le fondement constitutionnel de notre être au monde.
Dans l’exposition, six artistes internationaux William Kentridge, Pascale Marthine Tayou, Marzia Migliora, Michael Blum, Shilpa Gupta et Wael Shawky tissent un lien, direct ou indirect, entre les collections du musée , un lien qui analyse du point de vue historique et anthropologique, par des visions éclairantes et des éléments de réflexion sur notre société contemporaine, la traite des esclaves et le commerce triangulaire ".

jeudi, 06 octobre 2011

Les yaourts des Antilles plus sucrés...

Prenons deux pots de yaourt de la même marque. L'un acheté en Guyane, en Martinique ou en Guadeloupe, l'autre en France hexagonale.

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Quelles sont les différences ? Le prix, probablement. Mais aussi, plus surprenant, le taux de sucre contenu dans chaque pot : celui de Guyane sera plus sucré que son homologue français (lire ci-contre). « Un enfant ultra-marin consommant un yaourt par jour recevra 16 kilo-calories de plus par jour qu'un enfant métropolitain, ce qui correspond à une prise de poids supplémentaire de 0,5 à 1 kilo par an » , indique le député de la Guadeloupe Victorin Lurel, soulignant les risques de surpoids et d'obésité. Avec 102 parlementaires, il a déposé un projet de loi pour que les produits vendus dans les régions d'Outre-mer ne contiennent pas plus de sucre que ceux de la même marque vendus en France.
Le problème se pose également avec les sodas vendus presque exclusivement en Outre-mer, tels que Kili Bibi, Tropi, Royal Soda, Soukous... Au contraire des grandes marques type Coca Cola, Pepsi ou Orangina, ces boissons n'indiquent pas sur leur étiquette leur teneur en sucre, ni leurs apports nutritionnels et caloriques. Elles « contiennent manifestement un taux de sucre excessif » , note Victorin Lurel. Là encore, le député demande que le ministère de la Santé fixe un taux de sucre maximal pour ces boissons.
Pour en savoir plus, on peut l'article sur le site franceguyane.fr

mardi, 18 mai 2010

Faire évoluer les pratiques

Mobilisée en faveur de la planète depuis plus de dix ans, la filière Banane de Guadeloupe et Martinique fait évoluer ses pratiques pour mieux préserver l’air, l’eau et la terre, pour économiser les énergies, gérer ses déchets et développer la biodiversité dans ses plantations. Ces efforts ont déjà permis une réduction de 70% des pesticides utilisés depuis plus de dix ans.

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Le Plan Banane Durable prévoit une plateforme de Systèmes de culture innovants pour le développement et le maintien de la biodiversité dans les bananeraies des Antilles et une plateforme de sélection pour le développement de nouvelles variétés résistantes à la cercosporiose et aux autres maladies. Le succès du Plan Banane Durable s'appuie sur la mobilisation des planteurs, ouvriers, services techniques, services qualité et la collaboration de partenaires comme le Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologie pour l'environnement).

Pour en savoir plus on peut consulter le site consoglobe.com