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vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

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Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

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Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


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vendredi, 06 février 2015

Pas de pêche au poulpe l'été

Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.


Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée par francetvinfo
Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare. Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.

vendredi, 10 octobre 2014

Le jardin planétaire

Selon Gilles Clément, le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète.

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Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

Pour en savoir plus sur le concept de jardin planétaire, on peut consulter le site de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier : gillesclement.com

jeudi, 17 juillet 2014

Les capacités de regénération de la salamandre

La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.


La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.

Source : sciencesetavenir.fr

lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

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La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


En savoir plus sur lexpress.fr

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

mardi, 26 novembre 2013

Le plastique n'est pas fantastique

Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.


Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

Source : notre-planete.info

lundi, 30 septembre 2013

Circumnavigation de l’Océan Arctique

Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.


Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.

Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

mercredi, 14 août 2013

400 ours polaires chassés légalement chaque année

Le commerce international de l'ours est la deuxième menace pesant sur l'espèce, après le réchauffement climatique. Au Canada, quatre cents ours sont ainsi tués chaque année légalement pour alimenter le commerce de produits dérivés (peau, crâne, griffes, dents, etc). Et la demande augmente pour ces produits qui se raréfient. Le nombre de fourrures d'ours vendues aux enchères a ainsi considérablement augmenté et leur prix a doublé au cours de ces cinq dernières années, notamment sous l'effet d'une demande asiatique croissante.

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Au printemps, les états réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d'interdire le commerce international des ours blancs, sous la pression du Canada. Pourtant, une interdiction de ce commerce aurait envoyé un message clair et facilité le contrôle aux frontières, notamment afin de limiter le braconnage, responsable de la mort de deux cents ours l'an dernier. A l'inverse, le refus d'inscrire l'ours polaire à l'annexe I de la Cites va conforter les consommateurs et les chasseurs dans l'idée que l'espèce n'est pas si menacée que cela.

Source : lemonde.fr

dimanche, 14 juillet 2013

L’odyssée papoue

L’odyssée papoue de Gwenlaouen Le Gouil, Régis Croizer, Amandine Stelletta et Gaël Mocaer – ARTE GEIE / Cargo Culte – France 2013


Sur les traces des grands naturalistes du 19ème siècle, une centaine de scientifiques venus du monde entier ont exploré pendant trois mois les pentes du mont Wilhelm, en Papouasie-Nouvelle Guinée, à la recherche de nouvelles espèces animales et végétales.


jeudi, 11 juillet 2013

Les conifères, espèces les plus anciennes de la planète

Les conifères sont les espèces les plus grandes et les plus anciennes de la planète. Le Bristlecone Pine peut vivre jusqu’à 5000 ans et le Coast Redwood peut atteindre jusqu’à 110 mètres de hauteur.

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L’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, a indiqué dans un rapport que 34% des conifères étaient menacés d’extinction, contre 30% dans la dernière évaluation réalisée en 1998.
Le Monterey Pine de Californie, le pin le plus planté au monde et reconnu comme une source de pulpe importante, a été changé de catégorie passant de la catégorie des espèces « moins préoccupantes » à la catégorie des espèces « menacées » du fait des menaces exercées par une propagation de maladies fongiques.

Source : actualites-news-environnement.com



samedi, 16 mars 2013

Eléphants ou huile de palme

En Malaisie, sur l'île de Bornéo, l'exploitation sans cesse grandissante de la culture d'huile de palme s'étend au détriment des milieux naturels et notamment forestiers où vivent de nombreuses espèces animales et végétales. 14 éléphants pygmées sont morts, victimes d'un empoisonnement à la mort-aux-rats. Selon le directeur du département de la vie sauvage de l'Etat de Sabah, c'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile.

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"C'est un jour très triste pour la conservation et pour Sabah. La mort de ces éléphants de Bornéo majestueux et sévèrement en danger est une grande perte pour l'Etat", a déploré Masidi Manjun, ministre de l'environnement de Sabah. Pourtant, la Malaisie, premier producteur mondial d'huile de palme, continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour soutenir sa croissance économique. Avec une population de 27 millions de personnes, qui a triplé en seulement 50 ans, et une entrée dans le monde de la consommation à outrance, la Malaisie sacrifie ses dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak. Or, celles-ci sont d'une valeur inestimable et abritent des espèces menacées comme la civette-loutre, la splendide panthère nébuleuse de Bornéo, le nasique, le rhinocéros, la cigogne de Storm, l'orang-outan et bien d'autres.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site notre-planete.info

samedi, 16 février 2013

La musique influence-t-elle le comportement des animaux ?

Seules les carottes apportées par les gardiens du zoo ont su les faire réagir. Richard Clayderman a joué ce jeudi 7 février 2013, pour les quatre tortues géantes des Galapagos du parc animalier de Londres. Il comptait sur la musique pour amener ces animaux à se reproduire. Mais les tortues sont restées insensibles à une série de ses chansons langoureuses.


Richard Clayderman pensait que Dick, un mâle âgé de plus de 70 ans, s'accouplerait avec l'une de ses trois jeunes compagnes. Sauf que Priscilla, Polly et Dolores n'ont pas été séduites par l'ambiance tamisée créée. Cette expérience était fondée sur les conclusions de scientifiques, qui étudient l'influence de la musique sur le comportement des animaux.

Source : Francetv info avec AFP

lundi, 17 septembre 2012

Un tatou-boule pour mascotte

La mascotte de la Coupe du monde 2014 au Brésil sera un "tatu-bola" ("tatou-boule"), un mammifère en voie de disparition pouvant se mettre en boule quand il se sent menacé, dont la présentation officielle a eu lieu ce dimanche. Le "tatu-bola", appartenant à l'ordre des édentés, à été retenu après un long travail de l'Association Caatinga, une ONG de protection de l'environnement de l'Etat du Ceara au nord-est du Brésil pour convaincre la Fifa.

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"Le tatou est menacé d'extinction. Nous voulons mettre à profit la renommée mondiale de l'événement sportif pour mieux protéger notre précieux environnement", a déclaré à l'AFP le responsable de l'Association Caatinga, Rodrigo Castro. Selon l'ONG, le tatou-boule - Tolypeutes tricinctus de son nom scientifique -, est un petit animal d'environ 50 centimètres de long qui se transforme en boule quand il est menacé par ses prédateurs. Décimé dans le passé par les chasseurs pour sa chair, le tatou est aujourd'hui en danger, victime de la déforestation, de la croissance urbaine et de l'expansion agricole.

Source : TV5monde

lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

mercredi, 27 juin 2012

El Solitario Jorge

El Solitario Jorge, Georges le solitaire, la dernière tortue géante de son espèce, vivant dans une des îles de l'archipel des Galapagos, est morte ce dimanche 25 juin. Les îles Galapagos, dans l'océan Pacifique, sont situées à environ 1.000 km des côtes sud-américaines et appartiennent à l'Equateur. Elles abritent une faune et une flore très variées. L'animal était l'unique survivant de l'espèce "Geochelone Abigdoni". Son âge était estimé à plus de 100 ans, sachant qu'auparavant les tortues de son espèce peuvaient vivre jusqu'à 200 ans) El Solitario Jorge avait été découverte en 1972 sur l'île de Pinta, alors que les scientifiques pensaient que cette espèce de tortue était éteinte depuis longtemps.

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Des tentatives pour assurer sa reproduction avaient toutes échoué, malgré l'introduction dans son enclos de deux tortues femelles, génétiquement proches, originaires de l'île d'Espanola, une autre île de l'archipel.

Source : Le Nouvel Observateur

lundi, 21 mai 2012

Les mérous suscitent l’émerveillement

Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.

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Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

jeudi, 19 janvier 2012

En phase avec les questionnements du XXIe siècle

Les centaines de milliers d'animaux et de fossiles du Muséum d'histoire naturelle de Bordeaux ont quitté l'hôtel de Lisleferme du jardin public pour rejoindre le nouveau bâtiment de conservation des collections, à Bacalan. Un espace de 1 000 m2 qui respecte une hygrométrie et un éclairage préservant des pièces devenues fragiles avec le temps.

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Les travaux de réhabilitation du muséum commenceront dans quelques semaines, et dureront deux ans. Un nouveau parcours des collections sera proposé au public, plus en phase avec les questionnements du XXIe siècle sur l'environnement, la place de l'homme dans la nature. Quatre nouveaux espaces seront aménagés. Le premier concernera la nature vue par l'homme, et montrera la diversité du monde animal. La place de l'homme dans la nature sera abordée pour évoquer sa responsabilité sur les espèces menacées, et les pistes pour réduire les dommages causés. Le musée a fait le choix de ne plus présenter la totalité de ses collections, mais une sélection, qui sera rénovée et réintégrera l'hôtel de Lisleferme en 2014.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site 20minutes.fr

vendredi, 06 janvier 2012

La variabilité des organismes vivants

La Convention sur la diversité biologique (Rio de Janeiro 1992) définit la biodiversité comme «la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes».

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La diversité du vivant, sans cesse réévaluée, compte 1.75 million d’espèces répertoriées et entre 3,6 et 15 millions d’espèces encore à découvrir. 12% des 10.000 espèces d’oiseaux sont menacées ou en danger d’extinction immédiate, ainsi que 23% des 4.776 espèces de mammifères, 46% des poissons, un tiers des amphibiens et 70% des plantes évaluées, constate l’Union mondiale pour la nature (UICN) dans son dernier rapport. Chez les mammifères, les 240 primates autres que l’espèce humaine sont en danger et près de la moitié en voie d’extinction. L’Homme est responsable de 99% des menaces qui pèsent sur les espèces. L’UICN estime à 24 le nombre d’espèces menacées en 1975, à 1.000 en 1985 et à 16.306 en 2007, année au cours de laquelle 785 d’entre elles se sont éteintes. La richesse de la biodiversité accroît les chances de la vie sur terre de s’adapter aux changements. Son étude ouvre de nombreuses questions actuellement sans réponse: quels sont les seuils de perte au-delà desquels l'équilibre des écosystèmes est menacé ? Quelle est la résistance des écosystèmes aux interférences humaines? Quelle sera la réaction de la biodiversité face aux changements climatiques ?

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site goodplanet.info