jeudi, 28 mai 2015
L'ambroisie pousse partout
La plante originaire d'Amérique du Nord gagne du terrain. Elle a déjà colonisé la région Rhône-Alpes, l'Auvergne et la Bourgogne. Désormais, on la signale plus au nord et dans le sud-ouest. Toute l'Europe est en fait concernée. Le principal responsable de cette propagation est le réchauffement climatique selon les scientifiques. L'arrachage des plants est insuffisant pour en venir à bout.
Source : francetvinfo.fr
06:12 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, espèces invasives, réchauffement climatique, europe, allergie, santé
mardi, 02 décembre 2014
Laisser les réserves fossiles dans le sol
Ce sont près de deux tiers des réserves fossiles connues qu'il faudrait laisser dans le sol, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une perspective à laquelle sont réticents les pays producteurs et les multinationales du secteur. Pour remplacer pétrole, charbon et gaz, il faudrait investir massivement à l'échelle mondiale dans les énergies non émettrices de CO2. D'après le Giec, les investissements dans ces énergies doivent tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050. Il faut également poursuivre les progrès déjà réalisés en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, et stopper la déforestation.
Source : sciencesetavenir.fr
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, climat, pétrole, charbon, énergies renouvelables, réchauffement climatique, co2
lundi, 27 octobre 2014
Réchauffement de la Méditerranée en cause ?
Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.
Source : notre-planete.info
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, méditerranée, météo, inondations, pluie, languedoc, giec, réchauffement climatique, températures
lundi, 03 février 2014
La vigne en perpétuelle évolution
Cépages des vins rouges de Bordeaux
Cépages des vins du Languedoc Roussillon
Il faudra peut-être importer, dans le vignoble bordelais, des cépages du sud de l'Europe. Des expérimentations sont actuellement menées sur 52 cépages pour étudier leur capacité d'adaptation au terroir bordelais.
Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vigne, viticulture, aquitaine, bordeaux, vins, vin bio, cépage, gastronomie, réchauffement climatique
lundi, 30 septembre 2013
Circumnavigation de l’Océan Arctique
Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.
Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.
Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arctique, banquise, réchauffement climatique, changements climatiques, biodiversité, espèces, espèces menacées
vendredi, 02 août 2013
Comment lire les cartes des températures
Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").
Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.
Source : ecologie.blog.lemonde.fr
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, températures, mai, réchauffement climatique, changements climatiques
vendredi, 26 juillet 2013
Le taux de fonte global s’accélère
Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.
Source : futura-sciences.com
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arctique, environnement, groenland, glaciers, glaciation, antarctique, climat, réchauffement climatique
vendredi, 14 juin 2013
De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines
Les chercheurs de l'Ifremer et du CEREGE ont analysé la provenance géographique ainsi que l'âge des sédiments amenés par les fleuves qui alimentaient la mer Noire ces 25 000 dernières années. Les résultats de cette étude permettent d'une part, d'expliquer l'élévation brutale du niveau de la mer Noire de 100 mètres en l'espace de 1 500 ans. Ces pulses d'eau de fonte ont contribué à l'inondation de 100 000 km2n de terres provoquant un recul du trait de côte d'environ 100 m par an. D'autre part, ils indiquent que la disparition d'une calotte de glace n'est pas un phénomène linéaire et n'est pas uniquement due à la fonte superficielle. Ponctuellement, la calotte glacière peut s'effondrer en déversant d'énormes quantités de glace, ce qui accélère drastiquement sa disparition. C'est une réelle avancée dans la compréhension de la dynamique de retrait des calottes passées et actuelles.
Source : notre-planete.info
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, réchauffement climatique, glaciers, glaciation, europe, climat, ifremer, sciences
mardi, 04 juin 2013
TARA repart en expédition
L'équipe, composée de 6 scientifiques, 6 marins techniciens, une cuisinière, et deux chargés de communication, aura à passer une dizaine d'escales avec 2 passages clefs : un premier passage mi août au nord-est, au moment de la fonte des glaces et un second passage fin octobre au nord-ouest au moment du gel de la banquise. Le voilier aura la tâche de ne pas se retrouver coincé dans la glace, pour revenir en décembre à son port d'attache à Lorient.
Ce dimanche 2 juin 2013, à 23h07 et 41 secondes précisément selon le GPS du bord, Tara a franchi un cap symbolique pour cette expédition autour du pôle Nord : la traversée du cercle polaire arctique.
Source : actu-environnement.com
Pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, expédition, océan, arctique, biodiversité, réchauffement climatique, sciences
vendredi, 17 mai 2013
Les arbres vont transpirer davantage
Les aérosols émis dans l’atmosphère ne participent pas tous au réchauffement climatique. En effet, des particules en suspension dans l’air peuvent directement réfléchir la lumière solaire ou favoriser la formation de nuages. L’érosion éolienne et les volcans apportent à eux deux d’impressionnantes quantités de particules en suspension chaque année, tout comme les végétaux. En effet, les arbres émettent des composés organiques volatils ou COV lorsqu’ils ont chauds ou qu’ils sont stressés. Or, ces émissions biogéniques (isoprène, terpène, etc.) peuvent s’oxyder dans l’atmosphère, puis agglomérer d’autres aérosols. Ces particules de plus grande taille peuvent alors réfléchir la lumière solaire, ou servir de substrat pour la formation d’une goutte d’eau.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, effet de serre, changements climatiques, atmosphère, environnement, réchauffement climatique
lundi, 04 février 2013
Le proxy le plus utilisé, les cernes des arbres
Pour identifier les variations naturelles du climat on a besoin de longues séries de données de températures et de précipitations remontant à plusieurs siècles. On peut utiliser des mesures climatiques indirectes, appelées proxies, qui contiennent un enregistrement du climat passé. Le proxy le plus connu et le plus utilisé, du fait de son caractère annuel, est “les cernes d’arbres”. Cependant, si ces derniers contiennent effectivement des enregistrements du climat passé, ils contiennent également des facteurs non-climatiques importants qu’il est difficile de différencier.
Il est possible à l’aide de traitements statistiques de reconstruire les températures et précipitations du passé. L’hypothèse la plus courante est qu’il existe un signal, dû à un facteur climatique, commun aux séries de cernes d’arbres mesurées sur un même site. Il s’agit donc de faire la différence à partir d’un jeu de données entre ce qui est propre à chaque série et ce qui leur est commun. Plusieurs méthodes statistiques ont été développées pour cela. Elles permettent dans certaines régions d’exhiber un signal environnemental qu’il est possible de relier à des évolutions climatiques. Les évolutions climatiques actuellement observées sont alors comparées à celles qui ont eu lieu dans le passé ce qui permet de mettre en évidence leur caractère éventuellement exceptionnel.
Source : mpt2013.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, bois, réchauffement climatique, changements climatiques, climat
jeudi, 24 janvier 2013
Voir les changements climatiques sur sa ville
La carte colorée qui s'affiche montre le gain ou la perte de degré par rapport à la période de référence (1951-1980). Six cartes différentes peuvent être chargées, permettant de couvrir la période entre 1893 et 2013.
Source : quoi.info
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, réchauffement climatique, bordeaux, climat
lundi, 19 novembre 2012
La société Maya face aux changements climatiques
Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.
Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.
Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, amérique du sud, météo, sécheresse, histoire, sciences, réchauffement climatique
jeudi, 11 octobre 2012
Les glaciers fondent comme neige au soleil
Pour les spécialistes, cette envolée des températures, de l'ordre de 1,1°C lors du siècle dernier, est inexorable. Elle condamnerait les glaciers pyrénéens, dont l'espérance de vie est aujourd'hui limitée. Les prévisions les moins optimistes tablent pour une disparition en 2020, soit dans moins de 10 ans.
Source : midi-pyrenees.france3.fr
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, changements climatiques, pyrénées, glaciation, météo
lundi, 08 octobre 2012
Une étoile de mer, mangeuse de coraux
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.
De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coraux, changements climatiques, réchauffement climatique, australie, mer, océan, environnement
lundi, 10 septembre 2012
Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions
Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, espèces menacées, réchauffement climatique, changements climatiques, biodiversité
lundi, 13 août 2012
L'augmentation de la fréquence des étés très chauds
Le changement climatique dû à l'activité humaine est responsable de l'augmentation de la fréquence des étés très chauds et la situation est déjà pire que celle que nous imaginions il y a vingt ans, avertit le scientifique américain James Hansen dans une tribune publiée la semaine dernière par le Washington Post.
James Hansen, directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, affirme que les "sombres" prédictions sur les conséquences de l'augmentation constante des températures, présentées en 1988 devant le sénat des Etats-Unis, sont déjà dépassées. "J'ai une confession à faire: j'étais trop optimiste", écrit le climatologue américain, l'un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80. "Mes prévisions sur une augmentation de la température mondiale se sont avérées. Mais je n'ai pas réussi à étudier avec quelle rapidité la hausse moyenne conduirait à des conditions météorologiquyes extrêmes", avoue-t-il.
06:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, climat, changements climatiques, réchauffement climatique, météo
mardi, 24 juillet 2012
La fertilisation des océans
Des scientifiques ont rejeté 7,7 tonnes de sulfate de fer, un nutriment essentiel pour les plantes marines, dans l’Océan Antarctique en 2004. Au moins la moitié du dioxyde de carbone contenu dans les diatomées, un type d’algues créé par le fer, a coulé à plus de 1000 mètres de fond. Dans le journal Nature, ces scientifiques ont indiqué que les diatomées fertilisées par le fer pourraient séquestrer le dioxyde de carbone pendant plusieurs siècles dans le fond de l’océan et pour encore plus longtemps dans les sédiments.
Enterrer le dioxyde de carbone dans les océans pourrait aider à lutter contre le changement climatique causé par une accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui selon les scientifiques fait augmenter les températures et entraîne davantage d’inondations, de glissements de terrain, de sécheresse, et une augmentation du niveau des mers. L’étude est la première preuve convaincante du fait que le dioxyde de carbone absorbé par les algues peut couler jusqu’au fond de l’océan. Mais les expériences de grande échelle de fertilisation des océans à base de fer sont actuellement interdites par la Convention internationale de Londres sur la décharge en mer, de crainte des effets secondaires.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, carbone, co2, réchauffement climatique, changements climatiques, atmosphère
mardi, 10 juillet 2012
Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland
Les chercheurs du Postdam Institute for Climate Impact Research montrent qu'il suffirait d'une augmentation de seulement 1,6 °C au-dessus du niveau préindustriel pour entamer la disparition complète et irréversible de la calotte glaciaire polaire. 1,6 °C c'est beaucoup moins que les 3 °C alors admis et inférieur aux 2 °C à ne pas dépasser. La fonte totale serait relativement rapide : 50 000 ans pour 2 °C d'augmentation (scénario devenu improbable), 8000 ans pour 4 °C (scénario vers lequel nous nous dirigeons), 4000 ans pour 6°C et 2000 ans pour un réchauffement de 8 °C.
Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland entraînerait une hausse du niveau des mers de 7 m alors que les températures moyennes estivales au Groenland connaissent déjà des anomalies positives de 2,4 °C.
Source : notre-planete.info.fr
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, réchauffement climatique, groenland, environnement, mer, océan
lundi, 18 juin 2012
L'incinération des déchets en France
Avec 127 usines dispersées sur son territoire, la France rassemble un tiers du parc européen d’incinérateurs. Pourtant, les informations relatives à ces installations sont très parcellaires et fournies bien souvent par les seuls exploitants ou les syndicats de traitement. Citoyens, associations, journalistes, sont à la recherche de données sur les usines actuelles, mais aucune source indépendante n’en fait la synthèse. Le site La France de l’incinération a pour objet de palier à ce manque de disponibilité et d’accessibilité des données. On peut consulter la carte de France de ces 127 incinérateurs et leurs fiches descriptives très détaillées.
Les données qu’il contient sont le résultat d’un travail de recherche et de compilation réalisé en 2011 par le Cniid et enrichi par le travail des associations locales. Ces nouveaux outils statistiques et cartographiques permettent de mettre en lumière de nouvelles thématiques comme la contribution de l’incinération au réchauffement climatique, la production des résidus dangereux issus de l’incinération de déchets non dangereux ou la mainmise du secteur privé sur l’incinération en France.
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pollution, déchets, recyclage, france, réchauffement climatique