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mercredi, 15 avril 2015

La gestion des eaux de pluie

L'urbanisation galopante et l'augmentation des surfaces imperméables sont les principaux freins à l'infiltration naturelle des eaux de pluie. Environ 85% des eaux de pluie doivent être canalisées pour prévenir inondations et pollutions. Les risques d'inondation et de déversement d'eaux polluées (métaux lourds, carburant…) en milieu naturel sont des défis sévères auxquels doivent faire face les collectivités.

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La gestion des eaux de pluie par les collectivités locales doit être couplé avec des techniques alternatives qui permettent à l'eau de retrouver son phénomène naturel d'infiltration : chaussées drainantes, toitures végétalisées, noues enherbées etc. Ces dispositifs doivent permettre une limitation du ruissellement et une régulation des eaux de pluie en amont et dans la durée afin d'éviter de surcharger le réseau d'assainissement. D'autant que la réglementation oblige les collectivités à diminuer la quantité des eaux de pluie arrivant vers les stations d'épuration.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 03 avril 2015

Qu’est-ce qu’une lagune ?

Une lagune est une étendue d’eau peu profonde, isolée de la mer par une barrière littorale, située en un point de rencontre des eaux fluviales et des courants marins. Généralement, un cordon de sable barre l’entrée de la lagune, résultat des actions contraires des fleuves et des courants marins : Les fleuves y déposent des alluvions et ont tendance à obstruer la lagune. Les courants marins ont tendance à raviner la lagune. C’est donc une zone parfaitement instable, et à l’échelle géologique, destinée à disparaitre. Mais, c’est une zone très riche, renfermant un écosystème complexe : milieu marin, prés de la mer, milieu constitué d’eau douce, prés de l’embouchure des fleuves et milieu intermédiaire d’eau plus ou moins saumâtre. D’où souvent, une flore et une faune spécifiques remarquables.

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La lagune de Venise est une partie de l’ancien delta du Pô et l’embouchure également du Piave et de la Brenta. Depuis quelques siècles, cet équilibre fragile entre les 2 opposés naturels que sont les fleuves et les courants marins, doit aussi compter avec une troisième composante : l’homme.
Ces fleuves étaient trés chargés en alluvions, la lagune avait tendance à se combler.. La Brenta, trop riche en alluvions, menaçait de combler la lagune. La Brenta fut donc détournée au Sud de la lagune.
A l’inverse, la mer érodait la partie centrale des îles. Au 18e siècle, on renforça donc la barrière littorale par des défenses en pierre. Le développement économique induisit le creusement de chenaux de grande profondeur (jusqu’à 15m) à l’intérieur de la lagune, pour permettre aux bateaux de forts tonnages de remonter, depuis la mer jusqu’au port maritime de Venise. Ces « autoroutes » pour les courants marins, et notamment lors des fortes marées, ont profondément déséquilibré l’écosystème fragile, provocant des inondations de plus en plus fréquentes. Ce phénomène est connu sous le nom de l’acqua alta.

Source : venise1.com

lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

dimanche, 08 juin 2014

La Vienne à Chinon

mercredi, 09 avril 2014

S'adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C

Les températures ont déjà augmenté d’environ 0,8°C depuis 1900 et devraient dépasser le plafond de 2°C si elles suivent les tendances actuelles dans les décennies à venir, d’après ce que montre un rapport de l’ONU. « La fenêtre d’opportunité se ferme rapidement sur l’objectif des 2°C » a déclaré Johan Rockstrom, directeur du Centre de Résilience de Stockholm, et expert sur les risques des canicules, inondations, sécheresses et l’augmentation du niveau des mers.

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« Le débat dérive sur « peut-être que nous pouvons nous adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C » a déclaré Johan Rockstrom, qui fait partie de l'équipe de rédaction du rapport. De telles augmentations feraient considérablement augmenter les risques pour les approvisionnements en eau et en nourriture, et pourraient provoquer des dommages irréversibles, tels qu’une fonte de la glace du Groenland, d’après les rapports de l’ONU. Des scientifiques internationaux sont rassemblés à Berlin du 7 au 12 Avril pour relire le rapport de 29 pages qui estime également que le passage nécessaire aux énergies à faible taux carbone coûtera entre deux et six pour cent du PIB mondial d’ici 2050.

lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

lundi, 14 octobre 2013

Mose au secours de Venise

Une démonstration grandeur nature du système de digues censée sauver Venise de la montée des eaux à l’horizon 2017 a eu lieu ce samedi 12 octobre 2013. Ce projet est baptisé “Mose” en italien. Ces immenses portes protégeront Venise sur 20 km et seront réparties sur les trois entrées de la lagune. Il y en aura 78, au total, en 2017, lorsque le système sera mis en service. Il s’agit d’un chantier pharaonique de 5,4 milliards d’euros pour retenir les eaux venant du large. Les Italiens craignent de voir Venise sombrer ou perdre pied. La ville s’est enfoncée de 23 cm en un siècle, une vulnérabilité qui s’est accrue avec la montée générale du niveau de la mer. La ville a régulièrement les pieds dans l’eau en raison des marées hautes, des épisodes appelés “Acqua alta”. Les digues seront donc là pour réduire le phénomène mais pas pour l‘éliminer complètement. Elles ne s’activeront que lorsque le niveau de l’eau dépassera 1,10 mètre.

Source : fr.euronews.com


Venise placée sous la protection de Moïse par euronews-fr

lundi, 18 février 2013

L'environnement n’est pas un jeu de mécano

Comment instituer en France la protection des zones humides tout en maintenant le projet d'un aéroport à Notre Dame des Landes qui détruirait 2000 hectares de terres agricoles bocagères dont 98% est constitué de zones humides ? Ces zones permettent de réguler le débit des cours d'eau, de garantir le bon état des masses d’eau et participent à la filtration de polluants diffus favorisant ainsi la conservation de la biodiversité.

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Pour pallier à cette destruction, la loi sur l'eau oblige Vinci, constructeur désigné de cet aéroport, à « compenser » les destructions des zones humides en les re-créant de manière artificielle. Quelles sont en détail de ces méthodes de compensation ? En France, chaque année disparaissent 93 000 hectares de terres soit l'équivalent d'un département tous les sept ans, au profit d'infrastructures bétonnées. L'environnement n’est pas un jeu de mécano ; ce qui est détruit l’est irréversiblement et ne peut être reconstruit un peu plus loin.

Source : agirpourlenvironnement.org

vendredi, 25 janvier 2013

Les barthes de l'Adour

En vigilance orange des crues de l'Adour, cette semaine, les Landes sont protégées des inondations par les barthes. Façonnées par les crues millénaires de l'Adour dans les Landes, les Barthes, mi-eau, mi-terre, représentent un milieu original d'une très grande richesse.

mercredi, 18 avril 2012

Garonne-Gironde-Saint Laurent

La Garonne troisième fleuve français par ses débits constitue le principal axe fluvial du Sud-Ouest. Son bassin-versant de 55 000 km2 représente près de 10% du territoire national. Successivement torrent de montagne, rivière de piedmont, grand cours d’eau de plaine et constituant du principal écosystème fluvo-estuarien d’Europe, la Garonne concentre sur ses zones inondables et ses terrasses alluviales une grande richesse en terme de biodiversité, de milieux naturels, de paysages et d’activités humaines.

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Un des objectifs du projet GaGiLau (Garonne-Gironde-Saint Laurent) est d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place dans le passé et aujourd'hui, de façon collective ou isolée, et qui pourraient être expérimentées dans une perspective de généralisation. Ainsi, pour lutter contre l'accroissement des risques de crues, la reconquête d'espaces de liberté pour le fleuve et l'estuaire, réalisées sur des terrains agricoles ou potentiellement constructibles, sont des pistes prometteuses.

Pour en savoir plus sur GaGiLau, on peut se connecter sur le site oasu.u-bordeaux1.fr

mercredi, 21 décembre 2011

Les nouveaux PAPIs

Lancés en 2002, les programmes d’actions de prévention contre les inondations (PAPI) ont pour objet de promouvoir une gestion intégrée des risques d’inondation en vue de réduire leurs conséquences. Six nouveaux programmes d’un montant total de 98,5 millions d’euros vont être financés.

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Le rôle de la Commission mixte inondation est notamment de procéder à la sélection des projets à mener dans le cadre du plan submersions rapides et à la labellisation des programmes de l’appel à projets PAPI.

Au cours de sa troisième réunion, la commission a émis un avis favorable à la labellisation et au financement de 6 programmes d’actions de prévention des inondations :

• PAPI de la basse vallée du Var ;
• PAPI de la ville d’Ajaccio ;
• PAPI de la Dordogne lotoise ;
• PAPI de la baie d’Yves et de Chatelaillon-Plage ;
• PAPI de l’Audomarois ;
• programmes d’intention sur le Lay aval et la Garonne en Gironde qui déboucheront à court terme sur la mise en œuvre d’un programme d’actions pour une gestion pérenne du risque d’inondation.

Pour en savoir plus sur les PAPIs, on peut se connecter sur le site developpement-durable.gouv.fr

jeudi, 18 août 2011

Paris inondable

Paris est inondé en moyenne une fois par siècle. La dernière de ces crues dites centennales eut lieu la dernière semaine de janvier 1910

Le premier week-end du mois d'août 2011 a été mémorable pour les Parisiens au niveau météo : métro et rues inondés, pluies diluviennes.

Des trombes d'eau dans le métro parisien ce vendredi 5 août au soir.

L’inondation de janvier 1910 a été due à de mauvaises conditions météorologiques. A un été 1909 particulièrement pluvieux succède un hiver marqué par des précipitations de pluie et de neige importantes, qui saturent d’eau les terres et causent une forte montée de la Seine. De nouvelles pluies torrentielles qui frappent toute l’Europe à partir de la mi-janvier 1910 déclenchent des crues du fleuve et de ses affluents, touchant la région parisienne puis la capitale.

Et si la Seine débordait à nouveau ? C’est la question que se pose les pouvoirs publics, et ces derniers se préparent à une éventuelle crue centennale, sur le modèle de celle de 1910.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site paris-ile-de-france.france3.fr

vendredi, 15 avril 2011

L'acceptabilité des risques est variable

L'acceptabilité sociale des risques est fortement liée à leur gestion à travers un ensemble de procédures, de controverses, d'expertises. Un risque est considéré comme acceptable ou tolérable par une personne ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence. L'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace. Les législations et les réglementations, en fixant des normes, des seuils, des compensations, témoignent de ces évolutions et de cette variabilité spatiale et temporelle.

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Dans les sociétés contemporaines développées, les catastrophes sont de moins en moins bien acceptées, d'autant plus qu'elles semblent échapper au contrôle des spécialistes et des experts. Le passage à des sociétés plus individualistes a pu favoriser le développement de sentiments d'insécurité, rendant plus intolérable la réalisation du risque.

Une déclinaison économique de cette notion consiste à déterminer le montant maximal que les sociétés sont prêtes à payer pour bénéficier d'une protection contre les risques. Des analyses coût-avantage ou coût-bénéfice sont généralement un préalable à l’évaluation du consentement à payer. Elles permettent de chiffrer le coût d’un ouvrage de protection, calibré pour un aléa d’une intensité donnée et les bénéfices qu’il induit. Ces analyses permettent de trouver le juste calibrage des ouvrages de protection comparativement aux bénéfices escomptés.

Pour consulter un glossaire pour identifier et comprendre des mots-clefs, on peut se connecter sur le site geoconfluences.ens-lyon.fr

samedi, 21 février 2009

Pays bas, le pays sous la mer

Pays bas, le pays sous la mer, écrit par Natacha Calestrémé et Gilles Luneau
Le sixième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 février à 15h.
Aux Pays-Bas, la menace du réchauffement climatique se traduit par une élévation du niveau de la mer qui menace les terres. Il faut renforcer les dunes pour éviter les risques d’inondations.

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De plus, le débit de la Meuse et du Rhin augmente chaque printemps et menace de détruire les digues. Pour protéger les villes à l’intérieur du pays, il faut réaménager le territoire : donner de l’espace à la rivière, permettre à l’eau douce d’inonder les polders qui constituent les terres agricoles de nombreux paysans hollandais.

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Les polders, ces terres artificielles prises à la mer ou aux fleuves, vont être « dé-poldérisés ». Tjerk de Regt vit au centre du pays, sur le polder du Noordwaard, le premier à être rendu à la nature. Tjerk de Regt est agriculteur et travaille ces terres avec son père, son oncle et son cousin Tejon. La famille de Regt doit déménager.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr