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lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

samedi, 08 février 2014

New York sous l'eau

Les chercheurs de l'université de Rutgers aux Etats Unis ont conduit une enquête associant 90 experts internationaux dans 18 pays sur les conséquences du réchauffement climatique et la hausse des niveaux des océans. Les résultats de cette enquête révèlent que la plupart des experts sont plus pessimistes que le GIEC dont les projections sont de 28 à 98 centimètres d'augmentation du niveau de la mer d'ici à l'an 2100. Deux tiers des experts ont proposé des résultats plus hauts que les plus hautes estimations du GIEC, confirmant ainsi que l'organisation internationale a tendance à être plutôt modéré dans ses évaluations. A l'horizon de 2100, le pronostic est une hausse située entre 1,5m et 2m si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

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La situation la plus délicate concerne des villes comme Shanghai, Osaka, Manille, Tokyo car le niveau de la mer pourrait monter de 4,3m alors que le sol ne cesse de s'affaisser à cause de l'urbanisation. La moitié de la conurbation de Shangaï sera exposée au risque inondation en cas de forte tempête. Une réalité qui touchera également le delta de la Rivière Rouge au Vietnam et le delta du Mississippi aux Etats-Unis. Avec un mètre d'augmentation du niveau de la mer, la ville de New York sera exposée à de graves inondations tous les 3 à 20 ans, au lieu d'une fois par siècle.


Source : notre-planete.info

mercredi, 27 novembre 2013

Les impacts des changements climatiques

Cette année, après les conclusions du 5ième rapport d'évaluation du GIEC en cours de rédaction "Changement climatique 2013 : les éléments scientifiques", la 19ième conférence mondiale sur le climat de l'ONU portait l'espoir de décisions fortes et responsables. Du 11 au 22 novembre 2013, les gouvernements du monde entier se sont réunis à Varsovie en Pologne pour négocier l'avenir de la politique climatique internationale et principalement pour définir le nouvel accord qui succédera au Protocole de Kyoto dont la première période d'engagement a pris fin le 31 décembre 2012.

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La plupart des ONG de défense de l'environnement ont décidé de quitter prématurément cette conférence, ce jeudi 21 novembre 2013. Voici la déclaration commune de Greenpeace, CCFD, Oxfam, Alofa Tuvalu et WWF :
"Nous, société civile, avons déjà affirmé notre solidarité avec les victimes du super typhon Haiyan, ainsi qu'avec tous ceux qui subissent les impacts des changements climatiques. Cette solidarité nous pousse à exposer ce qui se passe vraiment à la Conférence mondiale de Varsovie sur les changements climatiques (COP19).
Cette conférence devait être une étape cruciale pour aboutir à un accord en 2015. Au lieu de ça, de nombreux pays développés font tout pour briser cet objectif. Tous les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. De nombreux gouvernements du Sud continuent d'ignorer les préoccupations de leurs populations. La Conférence climat de Varsovie fait la part belle aux énergies fossiles, avec l'encouragement du gouvernement polonais qui préside cette conférence. Le Japon, l'Australie et le Canada font marche arrière sur leurs engagements climatiques. L'Europe n'a rien de nouveau à mettre sur la table. Si les gouvernements continuent sur cette voie durant les deux derniers jours de la COP, l'accord que nous attendons tous en 2015 sera hors de portée...
"

Pour lire l'intégralité de cette déclaration.