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jeudi, 21 mai 2015

En l'an 2100

En l'an 2100, avec une 8,5 watts supplémentaires par mètres carrés, la température augmentera de 2,8° en hiver et 4,1° en été. La fonte des glaces s'accompagnera d'une hausse des océans de 60 à 80 cm sachant que le niveau a déjà augmenté de 20cm en un siècle. La côte sableuse d'Aquitaine sera grignotée par les tempêtes successives. Les étés trop chauds et les périodes de sécheresse feront disparaître le Bordeaux, remplacé par d'autres cépages permettant de vendanger 30 ou 40 jours plus tôt. Le chêne vert qui ne poussait qu'en Méditerranée avance déjà chaque année de 100m vers le nord, le pin parasol, l'olivier et le cyprès remonteront au nord de la Loire.

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Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...

Source : le Nouvel Obs 2636

samedi, 07 février 2015

Vagues de chaleur tous les 5 ans

Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Les climatologues et géophysiciens s'emploient à dessiner les grands traits de ces changements à l'aide de modèles informatiques complexes qui sont révisés régulièrement. Ils prennent en compte un grand nombre de paramètres : climatiques, géographiques... et l'empreinte des activités humaines.

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Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, des chercheurs britanniques ont revu leur précédente évaluation de 2004 concernant l'augmentation du risque de canicule en Europe occidentale à cause du réchauffement climatique. En effet, les vagues de chaleur sont les premiers évènements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués à l'influence des sociétés humaines sur le climat. La canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle.
Dans leur première évaluation de 2004, ils avaient montré que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 – avec des anomalies positives de températures de plus de 5 °C - avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). En ce qui concerne les vagues de chaleur, le risque a également été multiplié par 10 : de 1 tous les 50 ans à 1 tous les 5 ans.


Source : notre-planete.info

lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

vendredi, 25 juillet 2014

Au niveau des océans, + 0,64°C

En juin 2014, la température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint 16,22 degrés Celsius, soit 0,72 °C au-dessus de la moyenne (15,5 °C) du 20e siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Ce record a été particulièrement marqué dans l'hémisphère Nord avec une anomalie positive moyenne de 0,81 °C, contre + 0,63 °C pour l'hémisphère sud.

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C'est au niveau des océans que l'augmentation des températures a été la plus notable : + 0,64°C par rapport à la moyenne du 20e siècle, située à 16,4°C. C'est le mois de juin le plus chaud depuis 1880 pour les océans. Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur.

Source : notre-planete.info

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

mercredi, 09 avril 2014

S'adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C

Les températures ont déjà augmenté d’environ 0,8°C depuis 1900 et devraient dépasser le plafond de 2°C si elles suivent les tendances actuelles dans les décennies à venir, d’après ce que montre un rapport de l’ONU. « La fenêtre d’opportunité se ferme rapidement sur l’objectif des 2°C » a déclaré Johan Rockstrom, directeur du Centre de Résilience de Stockholm, et expert sur les risques des canicules, inondations, sécheresses et l’augmentation du niveau des mers.

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« Le débat dérive sur « peut-être que nous pouvons nous adapter aux 2°C, voire aux 3°C ou 4°C » a déclaré Johan Rockstrom, qui fait partie de l'équipe de rédaction du rapport. De telles augmentations feraient considérablement augmenter les risques pour les approvisionnements en eau et en nourriture, et pourraient provoquer des dommages irréversibles, tels qu’une fonte de la glace du Groenland, d’après les rapports de l’ONU. Des scientifiques internationaux sont rassemblés à Berlin du 7 au 12 Avril pour relire le rapport de 29 pages qui estime également que le passage nécessaire aux énergies à faible taux carbone coûtera entre deux et six pour cent du PIB mondial d’ici 2050.

vendredi, 07 février 2014

Le paysage forestier se transforme

Selon l'Inra, les forêts paient les conséquences du changement climatique mais permettent aussi de lutter contre ce réchauffement en absorbant l'excès de gaz carbonique. Elles sont capables de stocker 10 à 15% des gaz à effet de serre sous réserve bien sûr que le bois produit ne soit pas brûler comme source d'énergie mais utiliser comme bois de construction.

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En Aquitaine, dont le taux de boisement dépasse les 40%, avec l'augmentation des températures, des problèmes sanitaires nouveaux risquent d'apparaître, notamment des insectes thermophiles qui pourraient proliférer. Des espèces migrent, le chêne vert s'éloigne progressivement de l'océan vers l'intérieur des terres. Le paysage forestier est appelé à se transformer. Il Faut dès maintenant, multiplier la diversité des espèces et même la diversité des origines dans chaque espèce.

Source : Revue n°50 du Conseil régional d'Aquitaine

lundi, 06 janvier 2014

La température lorsqu'on est loin de tout

Dans l'espace, la température avoisine les trois degrés Kelvin, c'est à dire - 270 °C. Mais la notion de température n'est pas la même dans l'espace que sur Terre où on la mesure à l'aide d'un thermomètre qui évalue l'énergie cinétique des molécules du milieu dans lequel on le plonge. Mais dans l'espace intersidéral où le vide est à peu près total, quelques atomes par mètre cube, contre des milliers de milliards de milliards dans l'air qu'on respire, ce genre de mesure n'a pas de sens, puisqu'il n'y a pas de matière pour «porter» la chaleur. La température de l'espace fait référence au rayonnement radio présent partout dans l'Univers, qui est une sorte d'écho du big bang.

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Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.

Source : lapresse.ca

lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

mardi, 24 septembre 2013

Les sciences du climat

Les climatologues du GIEC se réunissent cette semaine à Stockholm autour d'un document de travail de 2014 pages et porte sur les sciences du climat. C’est une revue de toutes les connaissances en matière de climat et de son évolution accumulées depuis le précédent rapport paru en 2007.

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Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

samedi, 14 septembre 2013

Une forte accumulation de neige aux hautes latitudes

Au cours des deux derniers millions d'années, la Terre a connu de longues périodes glaciaires séparées par de courtes périodes plus chaudes, les interglaciaires. Cette succession était causée par les changements d'insolation engendrés par les variations cycliques de la distance entre la Terre et le Soleil et par l'inclinaison et la direction de l'axe de notre planète par rapport à notre étoile. Il y a 70 000 ans, suite à une réduction de l'insolation, le niveau de la mer a baissé de 80 mètres. Ceci montre qu'il y a eu une forte accumulation de neige aux hautes latitudes à l'origine de la calotte autour du pôle Nord. Or, les températures froides sont généralement associées à un temps sec et des précipitations rares. Pour qu'il y ait des chutes de neige, le temps doit être humide et la température modérément basse. Dans ces conditions, comment expliquer une accumulation de neige au pôle ?

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Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiments marins prélevées au large de la Galice en Espagne et du golfe de Gascogne, contenant du pollen, excellent indicateur de la végétation et de la température du continent, et des foraminifères, organismes marins microscopiques dotés d'un squelette calcaire qui renseignent sur la température de l'océan. Les scientifiques ont ainsi pu reconstituer l'évolution de la végétation recouvrant la façade atlantique et celle des températures de l'océan Atlantique. Ils ont observé un étonnant découplage entre la température du golfe de Gascogne et celle du continent européen. Lorsque les températures étaient très froides sur le continent, l'océan est resté chaud, en particulier lors des périodes de refroidissement intense qui ont eu lieu lors de l'entrée en glaciation. Ce découplage correspond aux périodes où le Gulf Stream, puissant courant marin qui transporte vers le nord les eaux chaudes du golfe du Mexique, est dirigé vers le golfe de Gascogne par des débâcles modérées d'icebergs provenant du nord du continent américain. C'est ce contraste de température entre le golfe de Gascogne et le continent adjacent qui a dégagé une forte humidité qui ,portée par les vents vers le pôle Nord, aurait, selon les chercheurs, provoqué les importantes chutes de neige à l'origine de la calotte polaire.

Source : notre-planete.info

vendredi, 02 août 2013

Comment lire les cartes des températures

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Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").

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Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr