mardi, 29 avril 2014
Augmentation de croissance par excédent de CO2
L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.
Source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, faune, flore, biologie, planète, températures, co2, écosystème
vendredi, 26 avril 2013
Sauvages de ma rue
La participation est simple: il faut rechercher sur une portion de trottoir la présence de 240 espèces de plantes, dire dans quels milieux elles poussent, et envoyer les données aux scientifiques.
Pour plus d'infos sur ce projet on peut consulter le site tela-botanica.org
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, ville, flore, botanique, éducation, biodiversité
mercredi, 24 avril 2013
Participer à Vigie-flore
Pour participer au programme Vigie-flore, il faut choisir une maille non-attribuée à inventorier sur la carte des mailles de 1 km², espacées de 10 km. Chaque maille contient 8 placettes, chacune formant un rectangle de 10m². Il faudra localiser le plus précisément possible un maximum de placettes et y inventorier la flore. Plusieurs sont disponibles en Gironde sur Le Porge, Lacanau, Hourtin ... Une maille nécessite 2 jours de terrain au minimum, cela dépendra de l'accessibilité des placettes, de leur richesse spécifique et des compétences en botanique de l'enquêteur.
Pour plus d'informations, on peut consulter le site vigienature.mnhn.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, flore, botanique, éducation, gironde
jeudi, 23 août 2012
L’Aconit Napel, la plante la plus toxique de notre flore
L'Aconit Napel ou Casque de Jupiter est une plante vivace de 50 cm à 2 m de haut, remarquable par son feuillage et ses fleurs bleues en casque, formant souvent d’importantes colonies. La tige est dressée, rigide, très feuillée, simple ou rameuses. Les feuilles sont alternes, pétiolées, profondément divisé en lobes étroits, vert foncé. Les fleurs sont bleu foncé, parfois violacées, irrégulières, composées de 5 sépales pétaloïdes ( le supérieur en forme de casque ) et de 5 pétales. Les fleurs sont réunies en grappe allongées à pédoncules dressés. La floraison a lieu de fin juin à septembre. L'Aconit colonise les près et les bois humides fumés par le bétail, surtout en montagne, presque toute l’Europe.
L’aconitine est mortelle pour l’homme à la dose de 5 mg, ce qui représente 2 à 4 g de racine. L’aconit napel est donc la plante la plus toxique de notre flore. Toute les autres espèces d’aconit sont également dangereuses. Le simple fait de cueillir la plante suffit à provoquer des dermites, voir des intoxications si son suc pénètre par des écorchures au niveau des bois. Le suc d’aconit servait à empoisonner les pointes des flèches et des lances.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site planete.org
08:13 Publié dans Les bons gestes, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plante, flore, montagne, fleurs, santé, médecine
mercredi, 23 février 2011
Le maté vert est un puissant stimulant
Le maté vert du Brésil ou mate verde est l’un des nombreux trésors de la flore brésilienne. Les feuilles des jeunes arbres contiennent de la caféine. Aussi, le maté vert est un puissant stimulant de l’activité physique et mentale qui agit sur les muscles et favorise le travail intellectuel. Les peuples indigènes en consommaient autrefois sous forme d’infusion pour ses qualités gustatives et son pouvoir d’augmenter la résistance physique tout en diminuant la sensation de faim. Mais le maté vert est également utilisé traditionnellement pour la toilette et pour embellir la peau et les cheveux. Sa teneur riche en tanins lui confère un grand pouvoir astringent et procure à la peau une agréable sensation de fraîcheur.
Le maté vert est très populaire en Amérique du Sud, ses feuilles séchées et torréfiées sont traditionnellement préparées en infusion, comme substitut du thé. Cette boisson est délicieusement amère, elle est consommée chaude ou froide, avec ou sans sucre selon le goût. On peut l'additionner de jus de citron.
Extrêmement riche en vitamines, trois fois plus que le thé, le maté vert est aussi très riche en minéraux (fer, potassium, magnésium…). Au Brésil, le Maté est utilisé contre les migraines, les rhumatismes, et les fatigues passagères.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site greenbeaute.com
06:05 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : thé, brésil, amérique du sud, citron, vitamines, minéraux, flore
jeudi, 06 janvier 2011
Itinéraire des botanistes dans les Pyrénées
Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est un naturaliste né en 1744 à Toulouse. Suffisamment fortuné, il peut se consacrer à sa passion, l’histoire naturelle. Il passe son temps à voyager et étudier. Il fait paraître en 1781 dans les Mémoires de l'Académie de Toulouse diverses communications sur la faune, la flore et les minéraux des Pyrénées. Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est correspondant de l’Académie des sciences. En 1811, il devient professeur à la faculté des sciences de Toulouse. Très tôt il avait projeté de faire paraître une flore des Pyrénées, mais c’est une version abrégée qu'il publie en 1813 sous le titre Histoire abrégée des plantes des Pyrénées et Itinéraire des botanistes dans ces montagnes. On peut consulter ce livre numérisé sur books.google.fr
Aujourd’hui, une part importante de la bibliothèque de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse est consultable dans les bibliothèques de Toulouse. Son herbier constitué de 36 coffrets et représentant la flore des Pyrénées est conservé au Muséum de Toulouse. Comme de nombreux herbiers anciens, il contient des plantes rares menacées, voire disparues. De plus, l’étude moléculaire des pollens permet d’étudier les climats anciens. Ces herbiers doivent cependant être conservés dans des conditions très strictes de température et d’humidité pour les protéger des insectes et des moisissures. La numérisation permet de les consulter à distance et de les rendre accessibles à tous.
Aujourd’hui, on continue à constituer des herbiers, en limitant les prélèvements et en utilisant de préférence la photographie.
Realisation d'un herbier
envoyé par pianissimo-tv. - Découvrez de nouvelles destinations en vidéo.
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : herbier, pyrénées, botanique, livre, sciences, flore
samedi, 24 octobre 2009
Le marais de Stors classé Réserve Naturelle Régionale
Quatre nouveaux espaces de l'Ile de France ont été classés Réserves Naturelles Régionales: la boucle de Moisson (78), le domaine des Seiglats (77), le bassin de la Bièvre (92) et le marais de Stors dans le Val d'Oise. Situé sur la commune de Mériel, le Marais de Stors est en bordure de la forêt de L'Isle-Adam.
Ce site se trouve dans une petite vallée occupée par le ru du Vieux Moûtiers bordé d'une pelouse calcicole sur le coteau calcaire et d'une tourbière neutro-alcaline dans le vallon. Ces milieux sont considérés comme très sensibles en Ile de France. L'altitude varie de 35 à 70 m.
C’est à partir du 12è siècle, avec l’installation de l’Abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val en amont du ru du Vieux Moûtiers, que sont aménagés les étangs servant de viviers et des seuils pour permettre aux moulins d’être alimentés en eau de manière régulière.
Le marais a été particulièrement drainé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle pour créer des prairies.
Le marais a été abandonné à la fin des années 1970, entraînant une recolonisation rapide par la végétation naturelle.
La flore du Marais de Stors se caractérise par sa grande diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent.
350 espèces végétales sont répertoriées dont 35 sont rares en Ile de France. Celle du Coteau présente un intérêt particulier avec des pelouses calcicoles riches en orchidées.
En 2001, l’inventaire réalisé par le Cendre Ornithologique d’Ile de France (CORIF) rend compte de 66 espèces dont 11 remarquables.
6 de ces espèces sont en déclin à l’échelon européen : Bécasse des bois, Pic vert, Faucon crécerelle, Rougequeue à front blanc, Hirondelle rustique et Tourterelle des bois.
5 autres sont en déclin à l’échelon régional : Gorgebleue à miroir, Pic noir, Hibou moyen-duc, Râle d’eau et Phragmite des joncs.
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marais, val d'oise, écologie, environnement, faune, flore, patrimoine, orchidées
mardi, 14 juillet 2009
La flore des talus est à préserver
La flore des talus est à préserver
En Suisse, dans le cadre de l’inventaire des talus à la biodiversité remarquable, des dizaines de naturalistes bénévoles, amateurs ou professionnels, ont signalé 300 talus remarquables des bords de routes, autoroutes, chemins de fer et canaux. Ces talus ont une valeur inestimable pour la nature, car ils représentent les derniers refuges pour bon nombre de plantes et d’insectes.
En effet, les prairies traditionnelles riches en sauges, marguerites, esparcettes et orchidées ont quasi disparu au profit d’herbages surengraissés, fauchés tôt et plusieurs fois dans l’année, et terriblement pauvres en espèces. Dénués d’intérêt économique, les talus de route ont échappé à cette tendance, ou presque, car ils sont souvent pour des questions de sécurité, fauchés avant que les fleurs aient bouclé leur cycle vital.
Pour en savoir plus se connecter sur le site www.pronatura.ch
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : flore, talus, biodiversité, environnement, fleurs, naturalistes, suisse, nature, herbages